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Un ascenseur vers le purgatoire : l’AJ Auxerre tourne le dos à la Ligue 1, mais pour combien de temps ?

 « Les protégés du coach Christophe PELISSIER tournent le dos à la Ligue 1 au terme d’une 38ème journée sans surprise après la défaite à domicile face à Lens (3-1) et le succès attendu du FC Nantes sur la lanterne rouge, le SCO Angers, relégué depuis belle lurette…Le verdict est sans appel : l’AJ Auxerre sera pensionnaire de la Ligue 2 la saison prochaine… ». « Les protégés du coach Christophe PELISSIER tournent le dos à la Ligue 1 au terme d’une 38ème journée sans surprise après la défaite à domicile face à Lens (3-1) et le succès attendu du FC Nantes sur la lanterne rouge, le SCO Angers, relégué depuis belle lurette…Le verdict est sans appel : l’AJ Auxerre sera pensionnaire de la Ligue 2 la saison prochaine… ». Crédit Photo : AJ Auxerre/D.R.

C’est la faute à pas de chance. A cette satanée saison 2022/2023 où la Ligue professionnelle de football a choisi de réduire la voilure de son championnat élite, en renvoyant dans les limbes quatre clubs au lieu de deux, comme il était de coutume d’ordinaire chaque année. Et malheureusement, à ce petit jeu-là, l’AJ Auxerre n’aura pas fait le poids face aux cadors habituels et aux « chanceux » expérimentés – le FC Nantes ! – de cette compétition longue et difficile. Bye, bye la Ligue 1, retour à la case départ, en Ligue 2…

 

AUXERRE: C’est le pire des scenarii où il ne fallait pas tomber ! La victoire de Nantes, dans son antre de Loire-Atlantique face au voisin angevin, bon dernier de Ligue 1 alors que dans le même temps, Lens et sa superbe dominaient de la tête et des jambes une vaillante équipe bourguignonne qui se sera persuadée d’y croire jusqu’au bout. Les pronostiqueurs ne s’y étaient point trompés avant la rencontre. Le différentiel entre les surprenants nordistes – ils terminent à la deuxième place du championnat à quatre longueurs seulement d’une formation parisienne toute en contraste et mi-figue mi-raisin encore ce week-end – et les Auxerrois n’a pas été usurpé lors de cette finale pour le maintien. Sur le papier, les Bourguignons n’avaient qu’une infime probabilité de pouvoir battre les époustouflants nordistes. Dans les faits, les spectateurs qu’ils soient rivés devant leur écran de télévision ou dans le stade ont vite compris dès l’entame de cette ultime joute de la saison que le plus dur serait devant eux ! Et quand survint le premier but de l’équipe adverse, l’espoir ne tint plus qu’à un fil. D’autant que du côté de Nantes, Angers devait battre en retraite devant sa cage, encaissant ce petit but qui in fine fera toute la différence en envoyant les Icaunais au tapis, sans qu’il y ait quoi que ce soit à contester.

 

 

Lens ne se privera pas d’alourdir la note en marquant trois buts. Auxerre réduisant le score, sans réelle motivation à une quinzaine de minutes de la clôture de cette rencontre écrite d’avance côté suspense.

Au bout du compte, les protégés de Christophe PELISSIER n’auront pas démérités durant ce match capital même si les frissons de l’enthousiasme ne furent guère nombreux et convaincants pour entretenir la flamme de l’espérance.

Conséquence, mais en toute logique, au vu de la rencontre – voire de la saison qui fut tendue à l’extrême -, l’AJ Auxerre retrouvera donc Troyes et sa victime expiatoire de la saison dernière, l’AS Saint-Etienne, dans le futur championnat de Ligue 2 qui avec Bordeaux, fait figure de série B de belle classe et à l’allure prometteuse tout de même. Il faut bien se consoler d’une manière ou d’une autre, non ?

 

Thierry BRET