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Du déjà vu autour de PSG/Bayern Munich : le réalisme l’a emporté…

 « Immense déception pour les aficionados du Paris Saint-Germain après leur échec en finale de la Ligue des Champions. Les joueurs du Bayern Munich ont fait preuve de réalisme à grand renfort de mental comme à l’accoutumée. Une histoire qui ne cesse de se répéter… ». « Immense déception pour les aficionados du Paris Saint-Germain après leur échec en finale de la Ligue des Champions. Les joueurs du Bayern Munich ont fait preuve de réalisme à grand renfort de mental comme à l’accoutumée. Une histoire qui ne cesse de se répéter… ». Crédit photo : Paris Saint-Germain Facebook.

BILLET : Les larmes à n’en plus finir pour les aficionados du club de la capitale. Mais aussi, celles de NEYMAR, le prodige brésilien qui, les yeux rougis par l’émotion éprouvera les pires difficultés à cacher son immense déception après le coup de sifflet final.

Muselé par quatre solides gardes du corps de Munich, le joueur aux trois millions d’euros bruts mensuels n’aura été que l’ombre de lui-même. Une prestation erratique très loin de son statut de « fantastique » pouvant à lui seul faire basculer la décision en faveur de ses co-équipiers.

Constat similaire pour l’autre individualité de la formation : Kylian MBAPPE. Hormis deux incartades furtives dans la zone de réparation de ses adversaires, le jeune champion du monde de 21 ans n’aura jamais été en mesure de forcer le destin. Ni son talent que l’on sait bien réel. Sa bouderie mutine de fin de rencontre en disait long sur le fond de sa pensée. Un regard déjà tourné vers le Real de Madrid ?

L’échec du Paris Saint-Germain n’est pas dramatique en soi. Même s’il aura satisfait les supporters de Marseille. Il traduit simplement le respect de la hiérarchie entre ces deux clubs européens dont l’un était détenteur de cinq titres continentaux avant de disputer la finale. A ceci près que le réalisme reste, comme à l’accoutumée, l’apanage de cette formation d’Outre-Rhin, ayant déjà disputée onze finales. Déjà Saint-Etienne en 1976 l’avait appris à ses dépens. Mental et méthodologie intègrent les principes fondamentaux des sportifs allemands depuis toujours. C’est cela que l’on nomme la « Deutsche Qualität » !

 

Thierry BRET