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L’accidentologie progresse dans l’Yonne : enrayer la spirale infernale demeure la priorité de la préfecture…

« Avec plus de quarante décès à déplorer sur le réseau routier, l’Yonne termine l’année 2019 sur la plus mauvaise note qu’il soit en matière de sécurité routière. Le nouveau préfet de l’Yonne, Henri PREVOST, devrait en faire mention lors de sa première conférence de presse le 06 janvier. Avec déjà de nouvelles mesures à la clé ? ». « Avec plus de quarante décès à déplorer sur le réseau routier, l’Yonne termine l’année 2019 sur la plus mauvaise note qu’il soit en matière de sécurité routière. Le nouveau préfet de l’Yonne, Henri PREVOST, devrait en faire mention lors de sa première conférence de presse le 06 janvier. Avec déjà de nouvelles mesures à la clé ? ». Crédit Photos : Préfecture de l’Yonne.

2019 restera une année noire sur les routes de l’Yonne. La barre fatidique des quarante morts a été dépassée en décembre. Alors que la préfecture multiplie les messages incitant à la prudence. Le nouveau préfet, Henri PREVOST, hérite de ce délicat dossier dès sa prise de fonction le 06 janvier. Prendra-t-il des mesures radicales pour changer les comportements ?

AUXERRE : Triste cadeau de Noël pour le territoire de l’Yonne. Jamais, le bilan de l’accidentologie observée sur les routes de notre département n’aura atteint un tel degré funeste de catastrophisme.

Le nombre de décès survenus sur l’une des voies d’accès qui traverse de part en part notre contrée n’aura été aussi important. Provoquant la disparition brutale de 41 personnes. Des chiffres arrêtés au 25 décembre qui sont très lourds de conséquence au niveau comptable. Trop lourds.

Le futur résident de l’hôtel de la préfecture, Henri PREVOST, sait déjà à quoi s’en tenir sur la gestion de cet épineux dossier dont il va hériter avant même sa prise de fonction le 06 janvier.

Le haut fonctionnaire de l’Etat connaît le fond de la problématique. Du fait de son expérience. Quoi qu’il en soit, il devra agir vite et avec fermeté s’il veut endiguer la terrible spirale qui s’est installée en Bourgogne du Nord.

A maintes reprises, la préfecture a néanmoins multiplié les actes de prévention. Enchaînant les messages pédagogiques au cours de ces derniers mois. Déposant, même, à la vue de tous sur certains de ronds-points des axes prioritaires, des carcasses endommagées de véhicules, parfois calcinés, qui symbolisent la résultante de ces tragiques accidents ayant endeuillé tant de familles.

41 conducteurs, victimes d’accidents de la route : c’est désormais le sinistre record, peu glorieux, qui entache le territoire icaunais. Plaçant l’Yonne bien au-delà de la moyenne nationale, parmi les départements où le taux d’accidentologie caracole dans un morbide peloton de tête, traduisant cette course effrénée à la vitesse, à l’incivilité au volant, au non-respect des règles liminaires. Celles édictées tout bonnement par le Code de la Route.

Malheureusement, on pensait qu’une fois dépassée la barre déjà très élevée de ces trente décès à l’année, cette tendance haussière allait se figer. Il n’en est rien.

 

Rendre les routes de l’Yonne plus sûres…

 

Les deux nouvelles personnes, de jeunes adultes, qui ont perdu la vie lors du terrible carambolage de Brienon-sur-Armançon dans la nuit de Noël ont fait exploser les statistiques ce que l’on croyait encore impossible, il y a peu.

Lors de sa première conférence de presse, celle donnée le 06 janvier après-midi, Henri PREVOST ne manquera pas d’apporter ses analyses pertinentes face à une situation qui semble pourtant être irréversible sur le papier.

Pourrait-il profiter de de ce temps de parole accordé aux médias pour édicter de nouvelles mesures qui soient bénéfiques au renforcement de la sécurité sur nos routes ? Peut-être.

L’homme qui fut directeur-adjoint de la Sécurité routière nationale ne devrait rester trop longtemps sans agir sur ce dossier chaud brûlant qui l’attend sur un coin de son bureau. L’ancien préfet Patrice LATRON lui aura laissé aussi des consignes.

 

 

La sécurité sur les routes de l’Yonne sera son cheval de bataille. Celle-ci ne fait que commencer pour rendre responsable celles et ceux de ces automobilistes qui considèrent la route comme un exutoire à toutes leurs envies, excès et défouloirs.

Il en va du retour tant attendu au civisme sur nos axes de communication. Qui ne doivent plus laisser l’apanage à de dangereux chauffards irrespectueux d’eux-mêmes et surtout d’autrui…Ou à la malchance imputable au hasard selon la formulation usuelle, cela n’arrive pas qu’aux autres.

Il est donc grand temps de changer de comportement dans les habitacles des automobiles qui sillonnent nos routes.