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Renforcer les liens entre élèves et enseignants : pour que le goût de l’école ne périclite jamais…

« L’expérience des vacances apprenantes fut une excellente opportunité à vivre à la fin de l’été au lycée Vauban à Auxerre. Un exercice qu’élèves et enseignants sont prêts à renouveler si d’aventure les choses se gâtaient à nouveau dans l’univers éducatif avec le soutien de Capucine VIGEL, responsable de l’établissement… ». « L’expérience des vacances apprenantes fut une excellente opportunité à vivre à la fin de l’été au lycée Vauban à Auxerre. Un exercice qu’élèves et enseignants sont prêts à renouveler si d’aventure les choses se gâtaient à nouveau dans l’univers éducatif avec le soutien de Capucine VIGEL, responsable de l’établissement… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Il n’est pas exclu de réitérer l’expérience ; celle qui a été vécue avec succès aux derniers jours de l’été à Vauban. Le principe des vacances apprenantes avait été jugé très positif à l’époque par le corps administratif du lycée hôtelier de l’Yonne. Un motif de satisfaction qui pourrait trouver une suite légitime dans la durée…

AUXERRE : L’expérience pédagogique avait séduit les classes lors de l’ultime semaine du mois d’août. Leurs élèves comme leurs enseignants puisque toutes ces sections scolaires présentaient des effectifs plutôt bien fournis malgré la période propice au farniente.

S’appliquant aux classes de première et de terminale, mais aussi à celles et ceux qui fréquentent les cours les menant au CAP, le processus intégré au programme de soutien scolaire imaginé par le ministère de l’Education nationale avait reçu un écho favorable de la part de la responsable de l’établissement Capucine VIGEL.

L’initiative aura permis de rassurer et de redonner le goût d’apprendre aux élèves parfois dubitatifs et perturbés après de longues semaines de confinement.

Chaque jour, des cours de français avaient été mis en place afin de retrouver les indispensables règles de communication après cette longue coupure relationnelle.

S’appuyant sur un retour à l’apprentissage teinté de jeux et de partage, les enseignants mobilisés à la réussite de ce projet avaient multiplié les initiatives ludiques et conviviales autour d’ateliers de cuisine et de service, mais aussi des techniques professionnelles en petite enfance.

Preuve que le système fut apprécié de tous : les futurs bacheliers devaient préparer un repas à partir d’une fiche technique qu’ils ont eux-mêmes réalisé par informatique. Le lendemain de cette expérience pédagogique, c’était au tour des élèves de CAP d’exploiter cette fiche afin de créer un repas. Ces agapes placées sous le sceau du partage devaient réunir enseignants et élèves, un vrai symbole d’harmonie, il est vrai.

Un temps convivial ô combien nécessaire en ces moments délicats qui auront permis de renforcer les liens entre les élèves et avec leurs enseignants qui leur transmettent le savoir.

Normal qu’en cette période troublée où l’on évoque le possible renvoi des collégiens et des lycéens chez eux à cause de la propagation du coronavirus que des liens se renforcent entre les diverses strates de l’éducation pour contre balancer des décisions parfois brutales à encaisser. C’est à ce prix que se maintiendra durablement la soif inextinguible d’apprendre…