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Importateur du fameux fruit exotique en France depuis décembre 2018, après avoir connu une longue période de vaches maigres, ce jeune entrepreneur de l’Yonne joue la carte de la diversité et de la complémentarité des produits pour accroître sa notoriété. Son rayonnement dépasse aujourd’hui le territoire de l’Yonne pour s’inscrire dans une démarche de centrale d’achat à destination d’autres places consuméristes à travers l’Europe et le Maghreb…

AUXERRE : Les notions d’import/export ne lui sont pas inconnues. Dans une vie antérieure, le garçon au sourire si sympathique et à la franche cordialité commercialisait du matériel médical dans son pays où il a vu le jour : l’Algérie. Parfois, ses pérégrinations professionnelles le conduisaient jusqu’à la lisière des dunes ensablées du Sahara. Le rêve !

Si ce commerce est rentable à l’époque, l’activité tourne pourtant court à la suite d’un incident de la vie. L’un de ceux dont on ne se relève que très péniblement au plan psychologique quand tout bascule d’un jour à l’autre : un divorce.

Exit le confort douillet de l’existence, Haïdar plonge alors dans une abîme sans fond. Percevant le RSA (moins de 460 euros par mois) ce qui l’oblige à vivre la plupart du temps dans une camionnette qui lui sert de modeste refuge.

Ce scénario de l’impossible s’éternise. Quatre longues années de disette où s’alimenter à raison de deux repas quotidiens ressemble à s’y méprendre à un véritable parcours du combattant. Multipliant les entretiens d’embauche qui demeurent stériles, ce diplômé supérieur en art dramatique prend son mal en patience. Sans réels résultats. Quatre années de galère avant une immersion en terre algérienne où en 2018 lui vient une révélation. Divine ? Allah est grand…

 

 

Les soutiens salutaires de la CCI de l’Yonne et d’INITIACTIVE 89…

 

Accueilli à bras ouvert par son neveu, Mohamed Amine, il découvre les potentialités d’un marché dont il méconnaissait jusque-là l’existence. Celui de la datte. C’est à TOLGUA, agglomération reconnue en Algérie pour ses capacités de production de ce fruit à la chair si délicate que son neveu, agriculteur, exploite une structure entrepreneuriale où se dressent 1 180 palmiers. Soit un rapport en termes de récoltes de 200 à 400 kg par arbre !

Il n’en fallait pas davantage pour que notre futur grossiste ait une idée de génie : travailler avec le membre de sa famille en exportant ses produits en France. Mohamed Amine vendait déjà ses dattes appréciées pour leur succulence vers l’Allemagne, le Canada, l’Espagne et le Maghreb. Mais, il n’y avait pas encore de débouché possible vers la France.

Ragaillardi par cette idée lumineuse, Haïdar BOUDJERADA, de retour à Auxerre, s’en entretient avec un de ses amis médecins, Mustapha MIMOUN. Généreux, ce dernier lui avance l’argent nécessaire à l’extirper de sa camionnette afin de lui trouver un appartement digne. Puis, tout s’enchaine très vite.

Le pôle RSA de l’association d’aide à l’accompagnement des personnes créatives de projets économiques, INITIACTIVE 89, vient à son secours. L’un de ses conseillers, Julien LACOMBE, croit à la pertinence du dossier qu’il a devant les yeux. La Chambre de Commerce et d’Industrie lui emboîte le pas. Convaincue par la richesse de ce projet, le futur entrepreneur crée et enregistre sa société sur le registre ad hoc.

Fin octobre 2018, une première livraison de dattes arrive à l’aéroport d’Orly : soit 1,2 tonne de marchandises à écouler sur la région. La diaspora algérienne fonctionne à merveille. Hassan SHEHTTA, exploitant de la société « Meubles 89 », le dépanne pour stocker ses produits. Alors que Haïdar tente d’écouler timidement ses dattes fraîchement arrivées du pays sur les marchés d’Auxerre, la nouvelle miraculeuse vient de Rungis.

C’est là que Lazahr MANAOUI gère un établissement de primeur dans ce bastion du commerce de gros. Admiratif par la qualité des fruits exotiques, il lui achète presque une tonne de marchandise alors qu’un boucher halal d’Auxerre se constitue une réserve de 300 kilos dans sa boutique.

Nanti d’un prêt d’honneur de 3 000 euros, le néo-entrepreneur bénéficie d’un point de chute à la pépinière d’entreprise gérée par les services de la chambre consulaire.

 

 

Devenir un point névralgique européen sur le marché de la datte…

Depuis, Haïdar rencontre le succès en recevant près de 3 tonnes de fruits chaque mois durant la période saisonnière de la récolte. Son siège social fait office de commerce éphémère où il écoule en parallèle des marchés la production régulière de son neveu. Sens, mais aussi Troyes, constituent une zone de chalandise appréciable pour assurer la promotion des fruits à l’exquise succulence.

La cible consumériste est toute trouvée. Elle se forge parmi la population musulmane de ces villes. Le PARADIS des DATTES, puisque tel est le nom de la jeune société, réalise des records de vente lors du ramadan. Astucieux, Haïdar dispose même de stands sur l’esplanade des mosquées pour écouler ses produits après les prières.

Mais, si la providence a souri à Haïdar, ce dernier n’est pas au bout de ses surprises. Outre son commerce de proximité, il est devenu en un laps de temps très court, et toujours grâce à la qualité des fruits et une notoriété croissante, une vraie centrale d’achat au niveau européen, voire mondial. Les commandes affluent désormais de Belgique, d’Allemagne, du Maroc pour espérer déguster à bon prix la « reine » des dattes.

Dès octobre, de nouvelles livraisons (l’Algérie est le quatrième producteur mondial) agrémenteront les étalages de la boutique auxerroise. Les comités d’entreprise intègrent depuis peu les priorités stratégiques.

Coté investissement, Haïdar voudrait se doter d’une chambre froide afin de mieux stocker les fruits et allonger ainsi la période de vente. Il propose aussi de l’huile d’olive importée directement du Maroc.

Mais, sa grande ambition est de proposer de la datte bio, un produit qui ne requiert aucune utilisation d’engrais au cours de sept années de maturation. Promouvoir la culture du désert grâce aux produits dérivés de la datte (miel, vinaigre…) distingue ce professionnel icaunais d’hypothétiques concurrents qui pour l’heure ne se positionnent pas sur ce créneau. Les portes du « Paradis de la datte » semblent grandes ouvertes pour la prospérité…

Un article réalisé en partenariat avec INITIACTIVE 89...

 

 

 

 

 

 


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Sept jours après avoir quitté le département de l’Yonne pour vivre une nouvelle aventure professionnelle du côté de Privas, l’ex-directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne laisse planer un souvenir indélébile qui hante encore les esprits. Celle qui avait réussi le tour de force de s’imposer avec fulgurance dans le paysage administratif icaunais occupe désormais un poste de secrétaire générale de préfecture, différent, certes, mais complémentaire à la fonction précédente qu’elle exerçait…

AUXERRE : Les spécificités culinaires et vineuses de la Bourgogne septentrionale manqueront-elles à cette épicurienne de la préfectorale qui s’est vue gratifier d’un joli coffret de nectars par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, au soir de la cérémonie célébrant ses adieux à l’Yonne ?

Sans doute, l’Ardèche comporte-t-elle de sympathiques spécialités du même acabit qui familiariseront très vite la jeune femme à son nouvel environnement. Celui de la représentativité officielle et des longues soirées protocolaires où il sera de bon ton d’assister. Voire de présider. En oubliera-t-elle pour autant ce qu’elle aura laissé derrière elle à quelques centaines de kilomètres de là ?

Avant que ne se soit tiré définitivement le rideau qui aura marqué sa présence en terre de l’Yonne, l’ancienne directrice de cabinet du préfet aura eu droit à un hommage en règle sous les ors de l’hôtel de la préfecture. Une manifestation, où quelques larmes discrètes et des yeux rougis s’affichèrent sans trop de retenue malgré le crépitement des flashes des appareils photo.

L’ex-sous-préfète de Sedan se remémorera jusqu’au terme de son existence la teneur de cette réception de son départ, présidée par un Patrice LATRON paternaliste qui évoqua les débuts de ce tandem à la parité idéalement respectée.

« Notre premier contact en cette fin d’été 2017 fut empreint d’interrogations réciproques. Sera-t-elle à la hauteur, me demandais-je. Vais-je être à la hauteur, se questionna-t-elle…. ».

Très vite, les craintes légitimes imputables à la constitution de ce binôme décisionnel furent balayées. La suite de cette entente, le prouvera aisément au gré des vingt-quatre mois ou presque de solide collaboration.

Impliquée, rigoureuse, professionnelle jusqu’au bout des ongles, Julia CAPEL-DUNN renforcera ce lien inéluctable entre la préfecture et les élus du territoire, grâce à une connaissance aboutie de ses dossiers.

Chef de projet de la sécurité routière, la jeune femme originaire de Dijon se mobilisera sans cesse dans ce département qui enregistre des chiffres d’accidentologie préoccupants.

Novatrice (l’opération menée dans le foyer au contact des personnes cérébro-lésées à LIXY), communicante (la valorisation des métiers de l’Intérieur dans le cadre de Rencontres publiques), pugnace, l’ex-directrice de cabinet prend sa fonction à cœur. Avec abnégation et sérieux.

 

Son action a marqué la préfecture…

 

D’une loyauté indéfectible envers le représentant de l’Etat, soucieuse de la pérennité de son action dans l’intérêt du service public, Julia CAPEL-DUNN n’en reste pas moins un manager très attentif et bienveillant aux desiderata de ses collaborateurs.

« Nous formions un binôme solide, inoxydable, inattaquable, se souvint Patrice LATRON, il n’y a jamais eu l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes entre nous… ».

Dotée d’un caractère bien trempé, propice à émettre des objections ou à donner des avis contraires à ceux de son supérieur hiérarchique, la jeune femme conserve toutefois cette solennité irréprochable dans l’exercice de ses fonctions, tout en menant des réunions de travail de manière décontractée.

Battante, sportive (elle n’hésite pas à se jucher au sommet d’une grande échelle des pompiers ou à courir pour une cause solidaire), humaniste, Julia CAPEL-DUNN peut être capable de tour de force inattendu. Comme lors d’un saut en parachute réalisé en chute libre d’une hauteur de quatre mille mètres grâce à la complicité des moniteurs du club de Saint-Florentin Chéu…

 

 

Un trio unique fondé sur une véritable complicité…

 

Aux côtés du commissaire Thomas BOUDAULT et du colonel Renald BOISMOREAU, elle formera une équipe de choc avec beaucoup d’implication et grande complicité.

Nommé entre-temps divisionnaire, Thomas BOUDAULT a quitté le territoire de l’Yonne au 01 er août pour être affecté dans l’Essonne. Avec le départ de Julia CAPEL-DUNN en ce mois de septembre, c’est un autre de ce maillon fort et efficace qui rend orphelin le département de l’Yonne.

Il n’en reste plus qu’un seul aujourd’hui à incarner ce trio si sympathique qui aura marqué les esprits : le colonel de la gendarmerie nationale, mais pour combien de temps encore ?

Comme l’a si bien précisé au moment de conclure Patrice LATRON avec un voile de tristesse dans le timbre de la voix : « depuis vingt-deux ans de carrière, je peux l’attester, c’est rarement de gaîté de cœur qu’on abandonne un département, a fortiori, lorsqu’il est aussi agréable et attachant que l’Yonne… ».

La nouvelle secrétaire générale de la préfecture de Privas fera-t-elle à l’avenir des infidélités à la terre ardéchoise pour mieux se souvenir de l’Yonne  et prétendre tôt ou tard y revenir pour encore mieux servir l’Etat ?

 

 


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Organisée à DA NANG, au Vietnam, du 12 au 19 octobre, sur les terres d’adoption de Didier MERCEY, patron de la filiale asiatique de LOGI Yonne, la fameuse épreuve d’endurance à composante 100 % féminine bénéficie du soutien logistique de l’entreprise icaunaise qui gère la zone portuaire de l’Yonne…

GRON: Rendez-vous des intrépides, voire des spécialistes de folles aventures exotiques à vivre avec un grand « A », la vingtième édition du Raid Amazone posera ses conteneurs, une fois n’est pas coutume, dans l’un des pays les plus en verve de l’Asie du Sud-Est au niveau économique : le Vietnam.

Après deux éditions disputées au Costa-Rica, l’organisation a décidé de changer de région profitant des conseils de Didier MERCEY, le chef d’entreprise de l’Yonne, qui a élu domicile depuis bientôt un an, en y créant sa filiale, concoctée avec un partenaire local, LOGI VIETFRANCE.

Les trois cents sportives inscrites au départ de challenge délicat à accomplir y seront réparties en équipe de deux à trois concurrentes selon les besoins organisationnels.

Avant de rejoindre le camp de base de ce périple extrême-oriental, l’animateur de télévision et organisateur de l’évènement sportif, Alexandre DEBANNE, a tenu à rendre une visite de courtoisie à son ami, et partenaire en matière de logistique, Didier MERCEY au Port de Gron.

Pratiqué en canoë, cycle ou par le biais du running, le Raid Amazone comporte des objectifs humanitaires à la clé. Les six conteneurs de matériel, stockés d’ordinaire dans l’Yonne, sont d’ores et déjà arrivés à bon port après une longue route maritime sur les océans. De l’autre côté de la planète !

 

 


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A la fin août, près de 90 porteurs de projet et chefs d’entreprise de l’Yonne bénéficiaient des services d’aides à l’accompagnement de la structure icaunaise, membre des réseaux France Active et Initiative France. Plus que jamais, l’entité, à l’écoute des allocataires du RSA, des travailleurs indépendants et de celles et ceux qui croient en la vertu bénéfique de l’entrepreneuriat, optimise sa présence sur le terrain pour dynamiser le paysage économique de notre territoire…

AUXERRE : Le bilan s’avère déjà très probant. Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Au terme de la période estivale, soit le 31 août, les résultats obtenus par INITIACTIVE 89 apparaissent plutôt prometteurs après huit mois d’activité en 2019.

Près d’une centaine de porteurs de projet et chefs d’entreprise ont ainsi vu leur dossier validé après la présentation de celui-ci afin d’obtenir des aides. Grand bien leur fasse car ces personnes profitent ou profiteront sous peu de soutiens financiers déclinées sous diverses variantes par l’organisme départemental.

Dans le détail, ce premier enseignement de l’activité de la structure pour cet exercice montre que parmi tous ces heureux bénéficiaires, 58 portent des projets de création, 23 se focalisent sur la reprise d’une activité, un s’applique réellement à un projet de développement. Tandis que cinq sociétés sont en phase de retournement.

Faisant valoir ses compétences sur l’ensemble du territoire départemental, INITIACTIVE 89 travaille en étroite corrélation avec tous les acteurs du tissu économique se positionnant sur l’aide et l’accompagnement aux porteurs de projet.

 

Des subsides financiers importants engagés au service des entrepreneurs…

 

Constituée de deux équipes distinctes de quatre à cinq collaborateurs, la structure intervient sur un spectre élargi comprenant la création, la reprise, le soutien aux entreprises en difficultés. Hormis Auxerre, des permanences sont assurées à Sens, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ou à l’Espace Sanglier.

Sous l’impulsion de la directrice-adjointe, Angélique COEURDOUX, plusieurs spécialistes de la sphère entrepreneuriale agissent dans le souci de faciliter les aidants face ce parcours du combattant parfois complexe pour obtenir des financements nécessaires à l’aboutissement d’un projet.

INITIACTIVE 89 s’appuie sur une batterie de possibilités pragmatiques et efficientes comme peuvent l’être les prêts d’honneur ou les garanties bancaires.

Au plan financier, c’est donc une enveloppe de 739 000 euros qui a ainsi été engagée en prêts d’honneur et 142 000 euros en prêts à taux zéro Caisse des Dépôts depuis le début de l’année. Sans omettre les quinze garanties de prêts bancaires.

Ces interventions ont permis de lever plus de cinq millions d’euros de prêts bancaires en contrepartie durant cette période.

Côté ressources humaines, ce sont 158 emplois qui ont été créés. Ou maintenus. Précisons que 44 % des porteurs de projet sont des femmes. 76 % sont issus du rang des demandeurs d’emploi.

 

 

 


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La messe semble être dite dans l’interminable série, longue de quatre années de tergiversation, mettant en scène le devenir de l’établissement scolaire auxerrois. Par 31 voix pour et après des échanges nourris à la consistance parfois politicienne, le Conseil départemental de l’Yonne a rendu son verdict. Il est favorable à la clôture définitive des activités pédagogiques enseignées sur ce site. Erigé dans les années 70, le bâti était de conception « Pailleron ». Plébiscité par sa majorité, malgré neuf oppositions et deux abstentions, le président de l’exécutif icaunais Patrick GENDRAUD dispose de toute la latitude pour présenter une saisine au représentant de l’Etat. C’est le préfet Patrice LATRON qui in fine se prononcera sur l’acceptation ou le rejet de cette décision…

AUXERRE : Net et sans bavure, le vote de la délibération débattue ce vendredi matin dans l’hémicycle du Département ? Pas tout à fait, en vérité. Certes, le président de la vénérable institution a obtenu gain de cause en faisant montre d’équité et de démocratie auprès de son auditoire, tout recueillant au terme de cette séance trente-et-une voix salvatrices au passage.

Mais, les échanges parfois courroucés et vindicatifs des intervenants de l’opposition (ils étaient dans leur rôle) auront quelque peu brouillé les pistes. D’ailleurs, celles-ci furent souvent aux antipodes du sujet de prédilection du jour, soit la pérennité de ce collège Bienvenu Martin qui n’en finit plus d’agoniser depuis quatre ans.

S’invitant à la frontière de la pure stratégie politicienne, renvoyant les alliés d’hier en de farouches opposants d’aujourd’hui, le débat engagé par l’assistance institutionnelle en aura surpris plus d’un. A commencer par les rares spectateurs qui, silencieux à l’arrière-ban, purent constater un peu médusés les incidences contradictoires de ces joutes verbales soutenues.

S’il y avait un mot à graver dans le marbre à l’issue de la session, ce serait celui-ci : cohérence. Il a été l’un des credo moteur de cette matinée fébrile, en interventions à géométrie variable. Ce terme aura été prononcé à maintes reprises par le président Patrick GENDRAUD. On le trouvera aussi dans les propos tenus par le nouveau groupe des Indépendants, constitué de Delphine GREMY, Xavier COURTOIS et Mahfoud AOMAR. Evidemment, avec un effet miroir dans le sens et l’interprétation !

Pourtant, le premier à dégainer fut comme à l’accoutumée le représentant du Parti socialiste, Nicolas SORET. Le président de la CC du JOVINIEN ne pouvait que regretter « qu’il n’y ait pas une vision plus claire sur la stratégie globale en matière d’éducation sur le territoire ». Puis, de renchérir : « la majorité va passer en bulldozer et faciliter la création d’une friche en lieu et place de l’établissement ».

Admiratif de la gestion de tacticien du président de l’exécutif, Nicolas SORET, un brin ironique, aurait aimé avoir eu connaissance du rapport d’expertise après les dégradations survenues dans le collège d’Auxerre.

Puis, l’air martial, l’orateur convaincu que cette fermeture est synonyme de catastrophe interpela Patrick GENDRAUD : « Vous précisez dans la presse locale que vous n’avez pas les clés pour lutter contre l’expansion du Rassemblement national. Je vous répondrai que l’une de ces clés est précisément l’éducation et le maintien des collèges ! ».

Une première banderille qui eut pour effet de déclencher une bronca dans l’assistance départementale. « Je voterai contre cette délibération, conclut l’ex-premier secrétaire général du PS 89, fermer ce collège représente une balafre dans votre mandat… ».

 

 

L’assaut du groupe des indépendants et des opposants traditionnels…

 

Stoïque, le président du Conseil icaunais ne pipa mot, tout en prenant des notes qui feraient office de réponses appropriées un peu plus tard. L’estocade suivante vint de Mahfoud AOMAR. « Les décisions sont prises pour certains territoires et pas pour d’autres, clama-t-il, c’est arbitraire et c’est le signe d’un manque de courage flagrant ! ». Contre le projet de fermeture, le dernier élu arrivé dans l’hémicycle entraîne dans son sillage ses deux coreligionnaires Delphine GREMY et Xavier COURTOIS, qui forment aujourd’hui une nouvelle opposition au pouvoir en place.

Yves VECTEN y alla également de sa tirade : « c’est un aveu d’échec que de supprimer ce collège. Derrière cela, il faut y voir en filigrane la suppression du département. C’est une mise en garde… ».

Après ce premier tour de table, Patrick GENDRAUD se voulut rassurant. D’abord sur la friche hypothétique qui pourrait subsister après la fermeture du site : « il est certain que si le vote de fermeture est validé à l’issue de cette séance et que le préfet de l’Yonne suive cette volonté, il n’y aura pas de friche en l’état. Après la démolition du bâtiment, nous trouverons un acquéreur afin d’ériger un nouvel espace portant les valeurs de la République in situ… ».

On n’en saura pas davantage sur les intentions du président. Ce dernier donna ensuite des explicatifs sur l’avis de consultation émis par le Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN). Dix personnes se sont prononcées contre la fermeture (des représentants syndicaux pour la plupart), six ont approuvé le projet.

« Je suis très clair dans mes arguments, poursuivit Patrick GENDRAUD, je n’oppose pas la ville qui possède cinq collèges à la ruralité. Les enfants de Bienvenu Martin ont été répartis dans d’autres établissements distants d’un kilomètre et de neuf cents mètres, avec le bénéfice de transports urbains : ce n’est tout de même pas catastrophique alors que d’autres jeunes en zones rurales accumulent des temps de trajets de près de deux heures au quotidien passés dans les bus ! ».

Puis, réemployant le mot du jour (la cohérence), l’ancien maire de Chablis invita tout particulièrement deux des membres du groupe des Indépendants à en user et abuser. Xavier COURTOIS et Delphine GREMY s’étaient prononcés contre la tenue de travaux le 12 avril alors qu’ils appartenaient encore à la majorité gouvernementale. Depuis, les choses se sont inversées…

Quant au mutisme du député de la seconde circonscription, André VILLIERS, il vola soudainement en éclat au beau milieu de ces conciliabules animés.

« C’est la recherche de préconisations économiques qui explique l’orientation que nous avons suivi, devait-il préciser, Patrick GENDRAUD continue d’appliquer une politique qui ne devait pas changer d’orientation. Toutefois, j’attire votre attention sur le fait qu’il ne faut pas toucher au service de l’éducation dans le département. Le courage commence ici : lorsque l’on prend de véritables décisions dans l’intérêt de notre territoire… ».

Délivrant un message d’encouragement au président actuel de l’assemblée icaunaise, André VILLIERS fit une incursion volontaire dans la politisation des débats. « J’attends avec impatience que soit prise une décision sur la gratuité des transports scolaires sur l’Auxerrois : c’est cela faire preuve de cohérence ! ».

 

 

« Je ne suis pas là pour évoquer ma vie ! »

 

 

Un temps de respiration intervint dans les échanges où chacun rechargea les accus avant que le président de l’Association des maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, ne revienne à la charge : « Je ne savais que les compétences requises pour pouvoir agir et parler dans cette assemblée reposait sur l’ancienneté ! ». L’élu reprit le mot du jour au bond en attaquant de nouveau sa cible privilégiée, le président GENDRAUD en personne.

« Il faut être en cohérence avec soi-même, dit-il en s’adressant au perchoir, on ne peut pas dire un jour que l’on désire quitter les Républicains et claironner dans un média un peu plus tard que finalement l’on restera au sein de LR. Avoir deux discours différents n’est pas un signe de cohérence convenu. Avec moi, vous trouverez toujours quelqu’un qui ne s’exprima que par la voix de la clarté et de la vérité… ».

Visé par cette diatribe, le président balaya d’une simple chiquenaude la nouvelle flèche venant du groupe des indépendants.

« Je ne suis pas là pour raconter ma vie : je ne vais pas changer d’étiquette. J’insiste en le disant une nouvelle fois : je suis un homme libre et je le resterai à l’avenir. Ne mélangeons pas tout ! Nous ne sommes pas là pour ça ! ».

Le bras de fer se déroula encore un bon moment avec la prise de parole de Delphine GREMY. Elle affirma que le Département n’avait plus les moyens de maintenir trente-trois groupes scolaires en état pour accueillir une jauge de 14 000 élèves.

« Nous sommes conseillers départementaux avant d’être des élus cantonaux. Il serait opportun de prendre très vite des décisions globales pour fermer d’autres établissements afin de coller à nos capacités financières. Car, ce douloureux problème va bientôt revenir sur la table… ».

Quelques minutes plus tard, la délibération présentée par le Conseil départemental de l’Yonne reçut les suffrages suffisants pour son adoption. Mettant un terme définitif sur cet épineux dossier qui n’aura donc pas fait l’unanimité collégiale.

Fort de son succès, mais observant un vote réfractaire peut-être plus élevé que la normale, Patrick GENDRAUD a désormais le champ libre pour saisir le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, dernier rempart avant la fermeture ou le maintien d’un collège Bienvenu Martin qui aura suscité bien des passions et soulevé bien des combats.

 


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