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Dès le 06 janvier prochain, l’ancien préfet de l’Yonne abordera une nouvelle étape de sa déjà longue carrière au service de la République en assurant le déploiement du Service national universel. Le haut-fonctionnaire a appris son affectation ce mercredi 11 décembre, à l’issue du Conseil des ministres. Son successeur a été désigné de manière concomitante : il s’agit de l’ex-directeur général de l’ANTAI, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions, Henri PREVOST…

AUXERRE : Partira, partira pas ? Depuis la période estivale, Patrice LATRON, préfet de l’Yonne, devait répondre avec la régularité d’un métronome à ce type d’interrogations, innocemment posées par les journalistes du paysage territorial au détour d’un évènementiel.

Exprimant toujours avec le sourire et dans le doute, l’incertitude quant aux dates exactes de son futur départ (forcément une évidence puisqu’un représentant de la préfectorale a pour vocation de vivre des mutations professionnelles au rythme cadencé d’une nouvelle affectation tous les deux ans) et le futur lieu d’accueil pour y accomplir ses missions.

Arrivé dans le département de l’Yonne le 21 août 2017, Patrice LATRON savait pertinemment dans son for intérieur que le couperet qui mettrait un terme définitif à sa fonction et avec sa relation sur ce territoire, allait tôt ou tard s’abattre.

D’autant que le représentant de l’exécutif étatique avait déjà eu droit à quelques semaines de prolongation depuis l’été, au vu des usages temporels en vigueur. Un sursis de courte durée qui n’aura pas excédé un trimestre, en vérité !

Mais, cette fois, c’est fait ! Patrice LATRON peut profiter de la trêve des confiseurs pour préparer tranquillement ses valises avant de regagner Paris où il officiait au préalable en qualité de directeur de cabinet du préfet de police.

 

 

 

A 58 ans, l’ancien préfet de l’Yonne fait donc un come-back remarqué dans la capitale. Et pas à n’importe quelles conditions, visiblement : conseiller du Gouvernement, Patrice LATRON aura désormais pour objectif d’assurer le développement du Service national universel.

Sans doute, son vécu a-t-il plaidé en sa faveur. Lui, le diplômé de l’école militaire de Saint-Cyr qui fut affecté au 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Souge (Gironde) et au 9ème Régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège). Précisons qu’il fut aussi l’aide de camp du Premier ministre Edouard BALLADUR (de juillet 1994 à mai 1995) ; une expérience au plus près des acteurs politiques qui se poursuivit ensuite avec Alain JUPPE, de mai 1995 à juin 1997.

 

Un nouveau préfet ayant travaillé au Commissariat de la Marine…

 

Son successeur, Henri PREVOST, prendra officiellement les rênes de la préfecture de l’Yonne le 06 janvier. En pleine période des vœux ce qui pourrait être d’excellente augure pour faire plus ample connaissance avec les forces représentatives, institutionnelles, économiques et politiques, du département.

Depuis quatre ans, ce diplômé du Droit de la mer et de Sciences politiques, conseiller maître à la Cour des Comptes, exerçait la fonction de directeur de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANAI). Une affectation logique pour celui qui s’occupa durant sept ans de la Sécurité routière en qualité de délégué adjoint.

Au sein de l’ANAI, organisme acteur de la sécurité routière et de la transformation de l’action publique, Henri PREVOST a déployé différents projets afin d’optimiser les infractions relevées par les radars.

Gageons qu’il saura être imaginatif pour essayer d’endiguer l’un des taux d’accidentologie les plus élevés de France en matière de circulation routière : celui de l’Yonne !

 

 

 


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Foisonnante. C’est le qualificatif de circonstance qui résume le mieux la riche actualité de l’édifice érigé à la Renaissance par des bâtisseurs inspirés des vertueux principes mathématiques du nombre d’Or. Financé par le loto du Patrimoine, cher à Stéphane BERN, bénéficiant d’une délégation de service public qui échoie à la société ALFRAN (voire notre article), l’infrastructure pentagonale, unique en France, fait l’objet d’une campagne de souscription. Celle-ci a été actée ce jeudi 12 décembre grâce aux paraphes du Département et de la Fondation régionale du Patrimoine…

AUXERRE : C’est l’un des cent-vingt sites de l’Hexagone à pouvoir bénéficier du soutien de la mission patrimoine qui a été confiée à l’animateur Stéphane BERN par le chef de l’Etat.

La singulière silhouette de l’édifice du Tonnerrois, joyau de l’architecture né de cette période si prolifique en termes de créativité, la Renaissance, est au centre de beaucoup d’intérêts en cette fin d’année 2019.  

Non seulement, la construction pentagonale intègre le cercle restreint des dix-huit sites emblématiques nationaux à être aidé en priorité. Mais en outre, elle est la raison d’être d’une campagne de souscription dont les principes opératoires ont été validés par le Conseil départemental de l’Yonne et la Fondation du Patrimoine.

C’est un grand appel à la générosité populaire mais aussi au mécénat d’entreprise qui a été doublement lancé afin de contribuer à la sauvegarde de ce bijou patrimonial de Bourgogne d’exception.

 

 

Une construction bâtie avec le chiffre 5 et le nombre d’Or…

 

Dans l’absolu, chaque donateur profitera de déductions fiscales incitatives après son geste altruiste à la suite d’un don réalisé par chèque ou en ligne sur le site sécurisé de la Fondation. C’est ce que devait expliquer avec moult détails le délégué régional de la fondation, Guy BEDEL.

« Maulnes représente le fruit d’une aventure architecturale exceptionnelle où l’homme a su ériger un bâtiment avec intelligence… précisa le président de la structure. Saluant ce symbole de la tolérance né d’une culture humaniste, Guy BEDEL livra ensuite ses théories sur ce chiffre, le 5, creuset fertile de l’imaginaire des bâtisseurs de ce site dont le pendant existe en Italie à Pouilles où furent tournées les scènes de l’adaptation cinématographique de l’ouvrage d’Umberto ECCO, « Le nom de la rose ».

« Ce chiffre cinq dont Léonard De Vinci s’inspira pour concevoir l’une de ses plus célèbres esquisses, « l’Homme de Vitruve », exprime le savoir et l’intelligence de l’être. Il en est de même pour le nombre d’Or qui n’est ni plus ni moins que la divine proportion des choses de tout ce qui est et ce depuis la période de l’Antiquité… ».

Des éléments informatifs ajoutés par Guy BEDEL dont se délectèrent avec savante curiosité les participants à cette cérémonie protocolaire, Patrick GENDRAUD, président du Département, la sénatrice Dominique VERIEN qui aura été l’une des instigatrices de ce rapprochement entre les deux structures, et les élus du Conseil départemental, Anne JERUSALEM, également présidente de l’agence Yonne Tourisme et de la CC du Tonnerrois, Isabelle FROMENT-MEURICE, cheville ouvrière également du projet sur la délégation de service public, Maurice PIANON, Jean MARQUAND et Gérard ANDRE.

 

 

Une aide de 430 000 euros grâce au loto du Patrimoine…

 

Satisfait de la tournure des opérations, le président du pouvoir exécutif territorial ne pouvait que se réjouir des circonvolutions faites autour de ce dossier. Rappelant l’aspect collectif mis en place autour du projet.

« J’ai foi en de belles espérances quant à la réalisation de ce projet qui va servir à valoriser le Tonnerrois, une contrée où il y a plus de richesses patrimoniales et culturelles qu’ailleurs… ».

Autre motif de satisfecit : l’aide financière globale obtenue par le loto du patrimoine et accordée au Département, propriétaire du site. Elle s’élèvera à 430 000 euros pour une dépense hors taxes de travaux estimés à ce jour à 1,6 million d’euros.

L’enveloppe budgétaire sera affectée à la restauration des deux derniers pans de toitures et façades correspondantes en 2020 et 2021. Pour mémoire, la remise symbolique de ce chèque eut lieu le samedi 21 septembre à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

Quant à la souscription qui démarre, ses cosignataires en espèrent une collecte de 70 000 euros sous forme de dons. Sachant que les particuliers, les entreprises et les associations sont ciblées par cette campagne volontariste et des dépliants qui circuleront en abondance par les relais de renseignements touristiques habituels.

 


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Ultime session de l’année pour le club R.H., une structure informelle animée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Deux invités y étaient conviés pour prendre la parole autour d’une thématique importante pour le milieu entrepreneurial : la loi avenir professionnel…

AUXERRE : Opérationnel depuis plusieurs saisons, le club des Ressources humaines de la CCI de l’Yonne ponctue ces rendez-vous réguliers par des séances explicatives en ayant recours à des intervenants extérieurs, autour de l’actualité inhérente à ce poste éminemment stratégique dans la vie des entreprises.

A l’occasion de la dernière session programmée en 2019, Jean-Pierre LANTERNIER, conseiller formation au sein de la chambre consulaire, exposait à son auditoire le sujet principal de la matinée. Face à une assistance studieuse et en besoin d’informations.

C’est le fameux texte de loi datant de 2014, relatif à la formation professionnelle, et baptisé, on s’en souvient, Loi avenir professionnel, qui était au centre des débats ce jeudi au siège de l’organisme.

Habituée des lieux, Me Delphine LORAIN, avocate du cabinet FIDAL, avait la charge d’ouvrir les échanges en proposant un rappel applicatif de ce texte six ans après avoir été publié. Sachant que la date butoir de celui-ci est prévue le 31 mars prochain.

 

 

 

 

Puis, en seconde partie d’intervention, la collaboratrice de Frédérique NIKA (Madame VAE de l’Yonne), Sophie BAILLY enchaînait au titre du CIBC (Centre interinstitutionnels de bilans de compétences) afin de faire toute la lumière sur le concept « SOL’EN », une solution qui facilite l’entretien professionnel lors des évaluations. Elle présenta en aparté les principes du CEP, le Conseil en évolution professionnelle.

L’occasion fut aussi donnée à Jean-Pierre LANTERNIER de présenter la toute nouvelle recrue de la CCI de l’Yonne, Marie-Claire BATISTA. Cette dernière, conseillère, remplacera Cécile NOIROT, partie poursuivre sa carrière sous d’autres cieux fin novembre, sur le secteur septentrional du département.

Le prochain club CCI RH se déroulera le 06 février dans la grande salle de réunion de l’édifice rue Etienne Dodet. Ses thèmes en seront la flexibilité et les contrats courts au travail…

 

 

 


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La pression. Le mot est significatif et se passerait presque de commentaires superfétatoires. Mais, il a été prononcé tout de go par l’une des figures emblématiques de la filière agricole dans l’Yonne, Laurent PONCET. Pour illustrer la situation actuelle. Le président de la coopérative YNOVAE, invité à s’exprimer lors de la récente assemblée générale de la structure, n’a pas choisi ce terme par hasard. La pression, ou plutôt les « multiples pressions », pèsent aujourd’hui de tout leur poids sur les épaules fragilisées de ces femmes et ces hommes qui essaient tant bien que mal de survivre dans ce monde si complexe…celui de l’agriculture.

AUXERRE : Ce n’est un mystère pour personne. Mais de nos jours, le milieu agricole évolue dans un contexte très compliqué. En France où le phénomène de l’agri-bashing atteint des proportions jusque-là insoupçonnées. Une tendance qui est largement entretenue par l’insidieuse influence des réseaux sociaux qui se veulent être des juges de paix. L’agriculteur est devenu la bête noire à abattre si l’on peut se permettre cette métaphore.

Rien d’étonnant, au vu de la gravité de la conjoncture et du sentiment de désamour qui persistent envers la corporation que le président de la coopérative YNOVAE interpelle son public : un auditoire majoritairement composé de celles et ceux qui exercent au quotidien ce dur métier si besogneux et si ingrat.

« Ces pressions que vous subissez dans votre quotidien engendrent nécessairement des conséquences néfastes sur vos modes de production, sur vos propres motivations… ».

Seul, à la tribune, sous la lumière aveuglante des projecteurs, Laurent PONCET livre dans un silence de plomb et sous les regards convergents de centaines de paires d’yeux ses réflexions et interrogations personnelles sur le devenir de cette filière qu’il affectionne plus particulièrement.

Il ne retient dans son intervention que trois items qui prédominent selon lui dans le contexte actuel : les risques sanitaires, les effets de la géopolitique et les conditions d’évolution climatiques.

 

Une perte de la lisibilité face à l’avenir…

 

Vis-à-vis du premier argument (les risques sanitaires), Laurent PONCET fustige de qui survient avec régularité à l’autre bout de la planète. En Chine, plus précisément où la peste porcine décime les élevages de porcs. Cela impacte le marché mondial de la viande. C’est le poids réservé aux grandes puissances qui veulent jouer les premiers rôles dans un secteur économique.

« Au-delà de cela, estime Laurent PONCET, il y a une chose positive pour les éleveurs porcins français : c’est l’augmentation des importations vers ce pays de l’Asie ; c’est bénéfique par une augmentation des cours… ».

Mais, le balancier du négatif n’est jamais très loin dans la réalité. Puisque les importations d’orges d’origine françaises destinées à alimenter le cheptel porcin chinois ont subi de lourdes pertes. Pour autant, force est de constater que la qualité et la sécurité alimentaire des produits hexagonaux sont très appréciées à l’international. Faute de l’être chez nous ? Un comble !

Le volet géopolitique suscite là-aussi bien des inquiétudes de la part de l’une des têtes pensantes de la coopérative. Laurent PONCET se dit soucieux. Que penser de l’avènement au pouvoir de personnages aussi atypiques comme peuvent l’être Donald TRUMP ou Boris JOHNSON ? Ils engendrent une perte de lisibilité pour anticiper l’avenir.

Et à ce jeu-là, celui des revirements de situation ou de la proclamation d’annonces inattendues, ce sont toujours les cours et les marchés qui en pâtissent.

« La conjugaison d’une bonne récolte de canola au Canada additionnée aux tensions diplomatiques avec la Chine qui en rétorsion préfère l’origine australienne débouche sur une hausse de 42 % de l’importation européenne du canola canadien. Cela freine la hausse des cours de nos colzas que l’on espérait suite à la plus faible récolte de colza en Europe depuis plus de dix ans… ».

 

 

Un niveau de prix pas satisfaisant en France…

 

Constat désabusé de Laurent PONCET : « Dans une économie mondialisée si la Chine s’enrhume, c’est nous qui avons des poussées de fièvre ! ».

Quant aux conditions climatiques, elles se caractérisent aujourd’hui par une forte sécheresse dans l’hémisphère sud. L’Australie enregistre une baisse de volume en blé et en orge. Le Brésil est en retard pour ses semis de soja alors qu’il subsiste un sérieux doute concernant la seconde récolte de maïs.

« Chez nous, rappelle Laurent PONCET, concentré à la tribune, c’est l’humidité qui retarde les semis de blé et perturbe la récolte avec une détérioration des qualités. En Europe, l’Ukraine a battu ses records de production en blé et en maïs ; la Russie est étale en blé mais pulvérise des records en orges et en maïs. Quant à l’Union européenne, elle a battu des records en céréales à paille (148 millions de tonnes de blé) et 63 millions de tonnes d’orges… ».

Si la production mondiale atteint une fois de plus un niveau record que dire de la situation vécue par l’Hexagone où malgré une récolte de blé tendre importante (39,5 millions de tonnes), le niveau des prix n’est pas satisfaisant alors que les céréales françaises voient leur compétitivité se doper sur des marchés comme l’Egypte ou le Maroc.

Une réflexion géostratégique et économique intéressante qui aura servi de préambule au déroulé de l’assemblée générale de la coopérative sur laquelle nous reviendrons plus en détail dans une prochaine publication…

 


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En marge de l’assemblée plénière consacrée au budget primitif 2020 qui s’échelonne lors de ces trois prochaines journées à Dijon, la présidente de la Région a défendu avec conviction ses choix stratégiques, justifiant ainsi ses engagements prioritaires alors que son mandat entre dans son ultime ligne droite. Le plus gros investisseur public qui agit sur le territoire ne procèdera donc pas aux vingt millions d’euros d’économies exigées par l’opposition. Des économies qui porteraient atteintes forcément aux nécessaires dépenses d’intervention…

DIJON (Côte d’Or) : Ses contradicteurs lui ont expressément demandé de réduire la voilure côté dépenses à la veille de l’assemblée plénière qui doit se prononcer sur l’adoption du budget primitif pour l’exercice 2020. C’est donc une fin de non-recevoir, en bonne et due forme, que leur proposera en guise de réponse, et ce dès l’ouverture de la session la présidente de l’exécutif régional.

Durant la conférence de presse qui faisait office de préambule à ce rendez-vous qualifié d’extrême importance pour le devenir de notre contrée, mardi après-midi, l’élue de Bourgogne Franche-Comté n’a nullement tergiversé pour apporter des éclaircissements précis et détaillés sur la ligne politique qu’elle a choisie de mener au cours des douze prochains mois de son mandat.

Une année charnière à bien des égards pour la maîtresse femme de la Région qui correspond à celle d’une fin de mandat (2021). Un terme de présidence qui surviendra après six années passées à la tête de l’organe institutionnel mais qui ne signifie pas pour autant la  fin de règne dans l’absolue de l’élue franc-comtoise…

Faisant fi des rodomontades coutumières qui viseraient à ternir son action, Marie-Guite DUFAY aborde cette séance, ô demeurant capitale, avec une certaine sérénité.

« Quel que soit la famille politique qui apporte un regard sur notre travail, délivre-t-elle en guise de hors d’œuvre oratoire, on nous dit bravo pour tout ce que nous avons réalisé depuis cinq ans sur le territoire car nous sommes bien présents au rendez-vous… ».

 

 

Pas d’économies substantielles sur des postes névralgiques de la Région…

 

Alors, ce budget primitif 2020 qui se caractérise comme très ambitieux (il est d’un montant total d’1,631 milliard d’euros – hors gestion active de la dette -) semble conforme aux priorités régionales de l’équipe en place. Afin d’en connaître la substantifique moelle, nous le présenterons par ailleurs plus en détail dans une prochaine publication.

Toutefois, on peut dire que son articulation s’avère être en cohérence avec les aspirations budgétaires habituelles, mobilisant l’ensemble des politiques régionales pour répondre à l’urgence du changement climatique ainsi qu’aux enjeux de l’emploi et de la formation sur le territoire.

Mais, là où l’intervenante s’est montrée intransigeante dans ses formulations, c’est sur le refus de faire des économies substantielles applicables à des postes névralgiques dont ne peut se départir la Région.

Trois catégories de postes bénéficient précisément de ses faveurs : les lycées, les TER (pour les transports ferroviaires) et les ressources humaines.

« J’ai pu observer ce que certaines entités régionales avaient pratiqué en ponctionnant les budgets dédiés à la formation, explique-t-elle, je ne baisserai la ligne budgétaire de ce poste d’un iota : c’est fondamental à mes yeux… ».

Puis, Marie-Guite DUFAY apporte de l’eau au moulin de la justification de ses actes.

 

 

« Je ne ferai pas de coupes sombres sur les lycées. Notre territoire possède la densité la plus importante d’établissements secondaires de l’Hexagone. L’argent que nous leur versons favorise la rénovation des bâtiments, le plan d’évolution des sites, encourage le personnel. D’ailleurs, des phases de mutualisation s’exercent naturellement entre établissements, engendrant de facto des économies… ».

En est-il de même dans son raisonnement pour le transport ferroviaire à bord des TER ?

« Nous avons entrepris des négociations avec la SNCF pour aboutir à une offre de transport en augmentation de cadencements. Les tarifs ont suivi une courbe baissière. Certes, aujourd’hui, les trains ont la cote et sont bondés. Mais, c’est la rançon de notre succès et un problème de riches ! La Région est très sensible au développement des mobilités nouvelles. Je rappellerai que la première expérience unique en France de covoiturage conventionnée par la puissance publique est fonctionnelle chez nous ! ».

Reste pour clore ce tour d’horizon le troisième point de ses préférences, se rapportant aux ressources humaines.

« Si je pouvais augmenter davantage les salaires des fonctionnaires de la région qui sont loin de dormir, je le ferai ! Nous sommes d’ailleurs en flux tendu sur toutes les politiques que l’on mène ; il faudrait même recruter tellement les besoins sont importants… ».

 

 

Le pacte financier est respecté en Bourgogne Franche-Comté…

 

Donc, in fine, il n’y aura pas de réduction budgétaire sur ces postes, véritables clés de voûte de l’arborescence architecturale du Conseil régional.

« D’ailleurs, renchérit la présidente un brin goguenarde dans son propos, quand j’invite l’opposition à me citer les postes sur lesquels je devrais amenuiser les financements, je n’obtiens aucune réponse de sa part… ».

Et la présidente de conclure : « je sais que je rendrai l’exécutif au terme de ce mandat dans le bon état financier que je l’ai trouvé. Disposant à l’heure actuelle d’une situation saine, cela nous permet de nous endetter davantage… ».

Marie-Guite DUFAY profita de sa prise de parole de bon aloi pour saluer le travail de l’ancien Premier ministre, Manuel VALLS, parti depuis à la conquête de Barcelone avec plus ou moins de réussite : « il avait la fibre régionaliste et a su attribuer des recettes dynamiques afin de remplacer la dotation que verse l’Etat par un versement d’une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée. Un mécanisme financier qui nous a considérablement aidés… ».

Observant que le pacte financier, soucieux du respect du non-dépassement des dépenses de plus de 1 %, était appliqué en Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY insista sur le fait qu’il n’y aura pas d’effet ciseau sur ces postes, fondements de la politique appliquée depuis sa prise de fonction.

Un message clair adressé à l’opposition qui, durant ces trois jours d’assemblée plénière, contestera ces décisions…

 


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