Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il est estimable de faire à manger pour son prochain. C'est avoir plaisir, à faire plaisir. Cela est tout aussi méritoire lorsque cela se décline par le biais de cette noble appellation de « menu-ouvrier », souvent à prix réduits,  autour de quinze euros. Et lorsque celui-ci est cuisiné maison, c'est encore mieux !


SENS : Madame est aux fourneaux. Monsieur derrière le comptoir. Ce bistrotier-pro connaît les habitudes de ces ouailles : le demi de bière est posé sur une coupelle, le café même sans sucre est servi avec une cuillère. Ici, chaque midi, se donnent rendez-vous maçons, plaquistes, peintres, électriciens et autres plombiers. Ils s'y  retrouvent pour casser la croûte à l'unisson ! Lorsqu'il pleut ou qu’il fait froid, il est rassérénant de se rendre dans ce vivant estaminet pour tous ces travailleurs de chantier.

Avant de s'attabler, le passage au comptoir n'est pas interdit, bien au contraire ! Ce comptoir, qui du lundi au vendredi, dès 7 heures, accueille ses amateurs de « p'tit noir » dont le paternel de notre jeune édile.

Les nouvelles de la presse locale dans la main gauche, la tasse de café dans la main droite, on se dit « bonne journée et bien sûr, à demain ! ».

Ce lien social et indispensable de nos bistrots, que l'on a laissé fermer sans rien dire (200 000 en 1960, autour de 38 000 établissements aujourd'hui avec cependant  quelques prometteuses réouvertures) est notamment encouragé par le programme « Mille Cafés ». Il était temps.

 

 

L’œuf mayo : l’un des symboles de la cuisine de brasserie

 

Mais revenons, Rue de Lyon et dépêchons de nous attabler ! L'ardoise indique trois choix d'entrée : le cake asperge-bacon, la charcuterie et des œufs mayo d'anthologie.

Cette entrée est l'un des plus jolis symboles de la cuisine de brasserie. Elle a même son championnat du monde, organisé par l'Association de Sauvegarde de l'œuf mayo. A Paris, l'excellent bar à vins « Le Griffonnier » l’emporta voici quelques années : il faut y aller et goûter !

Ici, il est servi sur un lit de salade bien assaisonnée. Les quatre moitiés de l’œuf sont généreusement nappées de mayonnaise. Voilà une bien belle entrée qui est à saucer comme il se doit avec un pain de qualité. Tout cela dans un menu à 16 euros, quart de vin compris (plutôt bon d'ailleurs !). Chapeau bas.


 

Une viande de qualité, saignante à point…

 

En plat, les choix sont plutôt « viandards ». Amateurs d'espuma de quinoa ou de mousse de boulgour : abstenez-vous ! Les frites maison sont délicieuses : croustillantes, pas grasses et force est de constater qu'elles font le bonheur de la majorité de la clientèle. 

La bavette est bonne. Elle est servie saignante comme demandé,  et accompagnée d'une bonne sauce au poivre. Tant qu'à faire !

Prenant d'autres commandes via la tablette interposée, Christiane, l'efficace serveuse, a l'œil à tout.

 

 

De belles cantines trop peu nombreuses à Sens…

 

Et pour terminer, ce sera un fromage sec, un fromage blanc ou un vacherin. Il est fait maison comme de bien entendu. Il est 13h30 : le coup de feu se calme en cuisine, et les camionnettes de nos travailleurs manuels commencent à repartir.
De belles cantines - noble dénomination, s'il en est... - de la sorte sont trop peu nombreuses à Sens et alentours, songeai-je alors en en sortant. C'est pourquoi l'endroit fait légitimement salle comble.
Bravo aux jolis professionnels de « La Brasserie du Moulin » ! Salut patron, et à la prochaine !

 

 

En savoir plus :

Les - : c'est histoire d'être un brin casse-pied - j'assume ! - mais ce midi-là, un seul dessert (une glace) fut proposé. Il manquait peut-être un petit entremet…

Les + : l’ambiance est belle, le rapport qualité-prix est impeccable. C’est du bon boulot !

 

 

Contact :

La Brasserie du Moulin

150, avenue de Senigallia

89100 SENS

Téléphone : 03.86.64.30.30.
Ouverte du lundi au vendredi (7h-15h) et nocturne jeudi et vendredi, autour de pizzas, je crois. Je ne les ai pas goûtées mais elles sont sûrement bonnes ! ).

 

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

En cette période d'une actualité marquée par un désordre certain, un de nos grands hommes d'État eut vraisemblablement employé une dénomination plus évocatrice !, terminons cette semaine par une fort belle histoire : celle d'un couple aimant, Céline et Alexandre COUILLON et de leurs deux filles, mis sur un piédestal des arts de la table, puisque seul nouveau trois étoiles au Michelin 2023 !


TRIBUNE : Céline et Alex se sont rencontrés au lycée hôtelier des Sorbets à Noirmoutier (Vendée). Ensuite, notre jeune cuisinier partit rejoindre les Compagnons du Devoir pour y réaliser son Tour de France, dans le cadre d’une rigoureuse formation d'excellence. Il passa dans de belles maisons, chez le chef Michel GUERARD, le breton Georges PAINEAU...
A la fin du siècle passé, les jeunes mariés reprennent l'auberge des parents de notre cuisinier. Et c'est parti ! Tout sourire, Céline en salle accueille leurs premiers clients, face à la mer à l'Herbaudiére, à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de leur école hôtelière !

En 2002, le Michelin leur accorde un « Bib » gourmand, et y mentionne de beaux produits de la mer. Il est vrai que chaque matin le courageux Alex se lève tôt pour aller choisir ses poissons à la criée voisine. C'est en 2006 que je connus Alex, puis Céline. Décelant en eux, une forme  de pureté,  je les fis connaître auprès de mon pote, Jean-Luc PETITRENAUD, truculent chroniqueur culinaire de l'époque (tant à la télévision que sur les ondes d’Europe 1) qui devant une Céline émue aux larmes, interviewa notre jeune chef pour sa « cocotte dominicale ».

 




Un chef talentueux, créatif réalisant des assiettes abouties et raffinées…



En 2007, le Michelin, toujours lui, accorde sa première étoile au restaurant « La Marine » du couple Couillon. Il y est fait mention d'une cuisine inventive, valorisant les produits de l'océan. Pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, les COUILLON avancent. Ce sera le potager, la construction de chambres magnifiques...Rien ne semble les arrêter ! 
En 2013, voilà dix ans, le Michelin double la mise ! Il y est fait mention d'un chef talentueux et créatif qui compose des assiettes subtiles, abouties et raffinées, magnifiant des produits de la mer, déjà au top ! Goûtons voir la langoustine, petits pois, yaourt mentholé et framboises. Ou encore la lotte, les panais, les myrtilles et le maïs.
Et juste à côté, il y a leur annexe (« La Table d'Elise » prénom d'une de leur grand-mère) qui « chope » un « Bib » gourmand, comme un retour aux sources !

 

 

Après, les années passent. Le sympathique Alex - pas la grosse tête pour  deux sous - devient l'un des chefs français les plus en vue. On en entend parler de « La Marine » à l'Herbaudiére, lorsque l'on y obtient une table comme de bien entendu !

Ces enfants du Michelin visent beaucoup plus haut. On se dit : ça va venir, 2018, 2019, 2020...Rien. Qu'ont dû songer nos deux courageux durant toutes ces années en voyant parfois certains noms de promus que je ne citerai pas, même si !

 

 

La troisième étoile décernée le 06 mars dernier…

 

A l'automne dernier, en dînant chez eux, au cœur de cette gentille et attachante maison, je songeais à quelques-uns de mes repas triplement étoilés, d'antan, nettement moins valeureux, bien souvent, que ce fringant repas à « La Marine » du chef Alex et de dame Cécile.

Une décennie plus tard, lundi 06 mars fut leur Austerlitz mérité, avec l’obtention des trois étoiles pour ces restaurateurs à leur compte. C'est fort légitimement que le Michelin encense ce cuisinier d'exception aux 47 printemps : « cette cuisine du produit sublimé, d'une noblesse et d'une simplicité qui n'appartiennent qu'aux plus grands cuisiniers, de ceux qui savent épurer et enlever, pour révéler les saveurs et libérer l'imaginaire du mangeur... ».
Alors bon appétit et large soif avec le Michelin 2023 ! Quels talentueux précurseurs furent les frères André et Edouard MICHELIN, en éditant à dix mille exemplaires en 1900, ce petit guide, alors que ne circulaient à l’époque qu'environ quatre mille automobiles, que l'on conduisait d’ailleurs sans permis !

Et félicitations à ces valeureuses et valeureux : Céline, Alex, Cédric, Jérôme et les autres qui se reconnaitront ou pas !


Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Tiens, et « Si on parlait tourisme ? ». Pourquoi pas, après tout ! A l’amorce de la période printanière qui nous revient avec son cortège de manifestations – l’excellente journée « Fleurs de Vigne » le 28 mai sur les bords de l’Yonne à Auxerre – et la cohorte de visiteurs venant des quatre coins de l’Hexagone, voire de plus loin, que les professionnels attendent de pied ferme. Le salon réunissant tous les acteurs de la filière, porté hier par « Auxerrois Tourisme » a, en tout cas, répondu aux besoins des spécialistes de la question…

 

AUXERRE : De l’affluence. Des interrogations. De l’animation. Des stands. Des réunions. Et surtout, des réponses concrètes et précises afin de démontrer que l’offre touristique se porte comme un charme sur notre territoire. C’est à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et sous la houlette directionnelle de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, dirigé par Annick SOTO, qu’a pu se dérouler la seconde édition de cet évènement qui frappe les trois coups de la future saison.

Une manifestation propice aux contacts, aux discussions, aux échanges de cartes de visite – la grande nouveauté de ce rendez-vous se déclinait sous la forme d’un job « dating » afin de faciliter le recrutement des professionnels à l’aune du nouvel exercice -, aux prises de notes instructives et à la découverte d’un florilège d’activités, berçant parfois vers l’insolite et le curieux comme le concept du « toutou tourisme » pour les férus de canidés (!) ou la pratique assidue du cycle dans tous ses états ! De là à dire que ce deuxième colloque avait du chien, il n’y avait qu’un pas !

 

Tous les acteurs de la filière réunis sous le même toit…

 

Ouvert de manière officielle et protocolaire par le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE – le parlementaire de l’Yonne ne fut-il pas il y a peu encore secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de sa promotion, sans omettre sa présidence à la tête de l’agence de développement Yonne Tourisme ? – et par Odile MALTOFF, vice-présidente communautaire de l’Auxerrois et présidente de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, le salon, accueilli au parc des expositions, aura mené à bien sa mission informative auprès du public le fréquentant.

Destiné uniquement à recevoir des professionnels, déjà dans les starting-blocks prêts à jaillir avant le grand raout des vacances pascales, l’évènement aura réuni sous le même univers investisseurs, hébergeurs, férus de patrimoine, institutionnels, professionnels des activités de loisirs, porteurs de projets, élus, etc.

 

 

 

Le recrutement évoqué à l’aide d’un job dating…

 

Un programme de rencontres informatives proposé sur la scène de l’espace « mille » d’AUXERREXPO aura servi de lieu d’échanges entre la salle et les intervenants de différents horizons qui réagiront à chaud au questionnement d’un animateur sur les multiples niches touristiques du moment, la digitalisation des offres, le handicap et le tourisme, le développement durable à travers les activités de tourisme, les enjeux de l’hébergement, etc.

La convivialité était représentée par un buffet central garni de gougères et de viennoiseries, une zone « gourmande » facilitant en permanence les contacts entre professionnels, satisfaits de se retrouver là en pareille circonstance.

Mention bien pour le volet du recrutement qui fut évoqué via le job dating déjà cité dans ces colonnes : un additif utile et novateur cette année rendu possible avec le concours des partenaires institutionnels. Pour mémoire : Pôle Emploi, l’UMIH et d’autres structures territoriales.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Sur le papier, l’animation semble attrayante. Gouleyante, même, car ce sont les papilles des convives qui seront mis à contribution dans ce qui pourrait être un rendez-vous art de vivre à réitérer dès que possible. Le Mercure Auxerre profite du retour du printemps pour inciter sa clientèle à découvrir une parenthèse ludique et pédagogique autour du vin…

 

AUXERRE : On la voit partout, Mélody LE TOQUEU ! Bientôt elle sera la vedette d’un « master class » concocté dans le cadre de l’emblématique opération de la Jeune Chambre Economique auxerroise – « Tous les Vingt du Mois » qui se déroulera lundi en huit à l’hôtel Normandie chez Sylvie RAMISSE le 20 mars – et très prochainement au Mercure, où elle mettra en exergue pour le plus grand plaisir des participants, le fruit de ses passions (le raisin !), le vin lors d’une séance explicative et gustative à ne manquer sous aucun prétexte !

La jeune femme à la tête de sa société « OENO MELO » qui promeut ses qualités de formatrice en dégustation fera sans doute encore des merveilles afin d’inculquer les rudiments de cet art de vivre que représente l’œnologie au cours de ces deux manifestations. En sus, cette journée dominicale du 26 mars à vivre dans l’établissement hôtelier/restauration de la périphérie auxerroise, promet de belles découvertes au-delà des nectars dégustés dans le verre.  

Il sera question d’une séance d’initiation à la taille de la vigne sur place, d’une appréciation des produits vineux, d’une évocation des crus avec rondeur et passion : bref, l’idéal pour profiter pleinement de cet évènement qui se prolongera à table avec les plats mitonnés par le chef Pascal LOULMET autour d’un traditionnel menu bourguignon.

 

  

En savoir plus :

 

Rendez-vous « Comme un vigneron » au Mercure Auxerre

Avec la séance pédagogique et ludique de « OENO MELO », taille de la vigne et le déjeuner bourguignon (entrée, plat, dessert).

Tarif à 45 euros

Réservations au 03.86.53.25.00.

Le dimanche 26 mars 2023 à partir de 10 heures.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…

 

TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !

Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que  précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.

Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à 

Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?

Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale. 

 

 

L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…

 

Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable,  l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...

Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.

Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…

 

 

 

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !


On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?

Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi  « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !

Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !

 

 

Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise  à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.

Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.

Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).



Gauthier PAJONA

 

Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil