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Drivés par un professionnel de l’informatique, deux-cent trente-deux seniors du Centre Yonne se prennent à rêver de rivaliser tôt ou tard avec les jeunes générations en suivant des séances pédagogiques intensives ayant attrait aux multiples possibilités offertes par l’outil numérique. Qu’elles soient béotiennes ou déjà expertes en manipulation de tableurs et autres logiciels en tout genre, ces personnes dont les plus âgées flirtent avec les neuf décades d’existence ne manqueraient pour rien au monde ces sessions formatives, impulsées par la cheville ouvrière de la structure associative qui porte ce beau projet : Roger HUGON, pourtant réfractaire lorsqu’il fut encore un professionnel aguerri à l’emploi abusif des nouvelles technologies ! Opérationnelle depuis trois saisons, MAIL, astucieux acronyme pour « Migennes Association Informatique Ludique », soutenue par la Ville, se veut beaucoup plus qu’une simple entité proposant des cours réguliers pour seniors en quête de découverte. C’est surtout un prétexte sociétal incontournable qui allie amitié, cohésion sociale et partage de belles valeurs…

MIGENNES : Studieux, n’hésitant pas à noircir les pages initialement vierges de leurs cahiers de cours tels de jeunes apprenants férus de savoir encyclopédique, les élèves, retraités, de Nicolas COSTE écoutent avec célérité les paroles didactiques de ce spécialiste du multimédia. Au-delà de l’approche théorique de la matière apprise, initiée par ces différents rendez-vous hebdomadaires avec cet entrepreneur, ce parterre de seniors ayant soif de connaissances s’émoustille à l’idée de pouvoir exercer les prémices de leur talent en manipulant des ordinateurs. En situation réelle, mais sous la houlette de leur professeur.

La volonté de transmettre et de partager du président HUGON

Fidèles d’entre les fidèles, les aficionados de « MAIL » suivent cette grand-messe initiatique de l’immersion dans le monde du digital à raison de plusieurs séances explicatives par semaine. Et ce, depuis l’officialisation de la structure associative conçue par Roger HUGON en 2015. Bien que ce dernier ait pris soin d’entamer ce chemin qui ne fut pas nécessairement un long fleuve tranquille pour quelqu’un qui se refusait auparavant, dans sa vie antérieure de cadre, de succomber aux chants des sirènes de ce modernisme plutôt envahissant.

Aujourd’hui, le président de la jeune association ne peut que se féliciter de ce changement de cap personnel lui ayant permis de vaincre ses craintes et de se muer en véritable pédagogue, transmettant et partageant au passage cette irrésistible passion, utile au quotidien des personnes âgées. Saluant la mémoire de son mentor qui lui aura inculqué il y a une douzaine d’années les ficelles de cette science numérique à posséder, l’instituteur Claude BENARD, Roger HUGON peut être fier de son concept qui dépasse l’entendement de la simple association de base.

Doté d’un parc informatique d’excellente qualité et de belle facture (une trentaine de postes de travail), pourvu d’un local mis à disposition généreusement par la municipalité de Migennes, l’organisme grouille d’initiatives judicieuses pour accueillir l’ensemble de ses nombreux élèves lors de séquences segmentées selon les appétences de chacun.

Des devoirs à réaliser à la maison !

Ainsi, les débutants recevront les conseils indispensables à leur apprentissage par Roger, lui-même, ou de l’un de ses quinze aides de camp, des camarades seniors qui, comme lui, disposent de ce tempérament altruiste pour inciter au partage des valeurs et des connaissances par simple conviction citoyenne. Les plus véloces, qui ne jouent déjà plus dans la même catégorie, bénéficieront directement des séances bienfaitrices du professionnel, Nicolas COSTE, qui a choisi de proposer ses services de manière gracieuse.

Si les exercices et autres devoirs à effectuer en séance ou chez soi nécessitent la bagatelle de 40 000 copies de cours durant la saison, MAIL ne compte que sur les cotisations de ses membres qui pratiquent l’art du tutoiement et de la bise significative en guise de bienvenue, pour exister. Un modèle économique, pragmatique et sans fioritures, voulu expressément par sa gouvernance.

Que l’on soit âgé à peine de cinquante ans ou que l’on présente une maturité plus avancée dans son existence (90 ans), tous les adhérents ont à cœur de se retrouver avec la régularité d’un métronome au sein de cette structure qui a su initier des liens indéfectible de convivialité et de solidarité entre ses adhérents. Les pots de l’amitié en fin de session ou les retrouvailles avec les familles lors d’évènements plus enclins à la festivité le rappellent aisément.

Désormais, en joignant l’utile à l’agréable au sein de « MAIL », Excel, Word, Power Point, l’envoi de e-mailing ou les échanges via les réseaux sociaux Internet, Skype et Facebook sont devenus des jeux d’enfant naturels pour ces seniors ragaillardis par tant de nouveautés numériques et de prouesses technologiques.


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Trois plats pour éblouir l’assistance. Et non des moindres avec sa pléiade de références étoilées connues à travers l’univers de la gastronomie mondiale. Trois recettes concoctées à sa façon, maîtrisées avec la justesse des saveurs et une parfaite dextérité en matière de cuisson pour conquérir ce prix unique en son genre, qui se matérialise sous la forme d’un énorme trophée pesant plusieurs kilos. Sept heures de compétition intense à affronter avec la présence complice de deux commis issus du CIFA de l’Yonne afin de travailler avec méticulosité et succulence la thématique imposée. L’Héraultais Julien BOUSQUET s’est distingué lors du deuxième IRON COOK national, en démontrant qu’il possédait la taille patron dans le métier malgré sa jeunesse pour intégrer tôt ou tard le club hermétique des maîtres de la gastronomie française…

AUXERRE : Lui qui craignait les affres du stress et les contrecoups insidieux de l’angoisse en amont de ce défi culinaire n’aura été affecté en rien, outre mesure ! Y compris au soir de cette très longue cérémonie de distribution des accessits dont il ne connaît pas l’usage au terme de challenges officiels. Non pas que sa touche personnelle à exercer l’art culinaire ne lui permettait pas de les obtenir, bien au contraire, mais tout bonnement parce que cet IRON COOK 2018 correspondait à son premier engagement parmi l’élite des prétendants à concourir  dans une épreuve gastronomique !

Tutoyer les sommets de la discipline…

Pour un coup d’éclat, ce fut un coup de maître pour le jeune homme originaire de Pézenas, aujourd’hui chef de partie chez Gaël LORIEUX, étoilé à Paris, avec son établissement « Auguste ».

Tel un clown jovial et sympathique qui devait présenter son spectacle sans aucune certitude face à un public d’exégètes, Julien BOUSQUET a sublimé et colorisé le contenu de ses assiettes, offertes à la sagacité et à l’esprit critique de 36 personnes, venues tester sa pertinence goûteuse, visuelle et olfactive. Ce show fait de saveurs et de surprises en aura convaincu plus d’un ! Au terme de cette dégustation, articulée autour d’une entrée, d’un plat de résistance et d’un dessert, Julien BOUSQUET est sorti victorieux de cette piste aux étoiles des temps modernes, tutoyant les sommets d’une discipline dont il a montré avec ingéniosité les aspects les plus éclectiques et aboutis.

Que dire de cette excellente mise en bouche que représentait sa première assiette, une entrée inspirante à base de sandre, conçue au jus de tête bouillon safrané, agrémentée de cannelloni végétal aux écrevisses, et comptant parmi ses ingrédients du vieux parmesan. Un pur régal à faire saliver les papilles des plus réfractaires de ces fins gourmets et épicuriens de l’assistance en quête sans cesse de nouvelles découvertes gastronomiques…

L’asperge, légume de prédilection de cette édition 2018, sera mise en valeur dès la recette suivante, lors d’une fantastique approche remodelée de la selle d’agneau, qui  travaillée aux côtés d’huîtres creuses et de maki dashi de pommes de terre, mêlèrent adroitement les subtiles saveurs maritimes, grâce à la présence d’algues vertes, et celles, tout aussi réjouissantes, de la cuisine exotique du Sud-Est asiatique.

Le supplément d’âme nécessaire pour s’inscrire dans la pérennité

Son passage dans un cinq étoiles de La Réunion aura été une source d’inspiration supplémentaire pour le prometteur Julien qui n’aura cure d’accommoder à sa sauce le fruit exotique gorgé de soleil et de jus de ce département d’Outre-Mer : l’ananas. Parfumé aux clous de girofle, délicatement rôti afin de lui conférer ce croustillant élémentaire au palais, l’ananas à l’estampille du chef de partie de chez « Auguste » se transforme en pur bonheur sucré dans la bouche. Agrémenté, il est vrai, d’un sablé breton servi sur sa boule de glace à la vanille et à la revigorante fraîcheur verveine !

Pas étonnant que ce garçon au léger accent méridional ait réalisé des merveilles au niveau des commentaires et de la notation de la part d’un jury subjugué par tant de qualités gustatives.

Julien BOUSQUET possède ce supplément d’âme nécessaire pour inscrire durablement son patronyme dans la légende de la gastronomie à la française ; celle que les vénérables personnages réunis autour de lui, lors de la remise des récompenses, défendent bec et ongle au quotidien en exportant leur savoir-faire aux quatre coins du globe.

Muni de son enveloppe de 5 000 euros, de ses multiples et prestigieux diplômes académiques, et de son énorme trophée ayant presque des ressemblances analogiques avec la célèbre Coupe Jules RIMET dont le monde footballistique se prendra de passion enflammé d’ici quelques mois pour sa future attribution, Julien BOUSQUET, encore tout auréolé de sa gloire naissante, peut dormir tranquille sur ses deux oreilles.

L’avenir de la cuisine lui appartient. Ses adeptes d’un soir, celles et ceux dont il a réussi à fédérer l’adhésion autour de sa déclinaison culinaire remarquable, ne rêve que de le retrouver dans sa propre aventure de futur chef d’établissement (la suite logique de sa carrière) et de le voir, tôt ou tard, être distingué du titre de Meilleur ouvrier de France dans sa spécialité. Mais ceci est assurément une autre histoire où le CIFA de l’Yonne, ce centre de formation novateur et faiseur de talents, n’aura pas été étranger…


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Humaniste et sensibilisé à de très nombreuses causes empreintes d’altruisme et de générosité, l’ancien entraîneur charismatique de l’AJ Auxerre s’est vu remettre une médaille et un diplôme honorifiques à l’occasion du centenaire de la Ligue nationale contre le cancer. Une commémoration que le président du comité départemental, le docteur Serge TCHERAKIAN, souhaitait la plus festive et pédagogique possible malgré la lourdeur de la thématique, à laquelle la populaire figure du milieu footballistique française était associée en qualité de parrain aux côtés de la jeune et jolie Anoushka BALAJ, Miss Yonne 2017…

AUXERRE : Le plus célèbre des entraineurs du football français, même retiré des vestiaires officiels, possède toujours une magnifique cote de popularité auprès du public icaunais. Jouissant d’une image emblématique, l’ex-coach de l’AJA qui a su drivé au cours de sa fructueuse carrière des personnages atypiques de ce sport tel Eric CANTONA ou Basile BOLI, n’en reste pas moins un homme investi auprès des causes sociétales justes et nobles. Au-delà de ces images d’Epinal qui l’ont caractérisé en matière d’intransigeance et de perfectionnisme à tout crin !

Il y a quelques jours, Guy ROUX s’est une fois de plus engagé aux côtés du Comité départemental de la Ligue contre le cancer afin d’apporter son total soutien à cette structure associative qui commémorait le siècle d’existence de ses instances nationales, fondées le 14 mars 1914 par Justin GODART.

Présent à la Maison de quartier Sainte-Geneviève une majeure partie de la manifestation, l’inénarrable personnage du ballon rond a rendu une visite de courtoisie à la vingtaine d’exposants associatifs et institutionnels présents en compagnie du docteur Serge TCHERAKIAN, président du vénérable organisme, et de Guy FEREZ, édile de la Ville d’Auxerre et président de la Communauté de l’Auxerrois.

Au moment des discours, le parrain officiel de ce centenaire réussi a reçu avec humilité deux récompenses remises par les organisateurs de cette manifestation : le diplôme d’honneur et la médaille commémorative de cet événement qui restera à jamais gravé dans le marbre…


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AUXERRE : En marge de la cérémonie protocolaire de la remise des prix du second défi IRON COOK 2018 qui aura vu la victoire du jeune et talentueux chef Julien BOUSQUET, le directeur du centre interprofessionnel de formation d’apprentis (CIFA) de l’Yonne, Marcel FONTBONNE, aura vécu lui-aussi une surprise des plus inattendues devant le parterre d’invités, présents à cette manifestation.

L’instigateur de cette fameuse et populaire épreuve gastronomique, opposant des chefs issus d’une sélection nationale rigoureuse, a reçu le diplôme d’honneur et la médaille officielle de la prestigieuse Académie culinaire de France, partenaire légitime de cette opération valorisant les métiers de bouche.

Meilleur ouvrier de France, catégorie cuisine en 1996, le président national de cette vénérable institution des arts de vivre à la française, Fabrice PROCHASSON, ayant officié 24 ans chez LENOTRE, devrait remettre au récipiendaire auxerrois les précieux éléments tangibles de cette consécration.

Depuis les origines de ce défi d’un genre nouveau, élaborer un menu complet servi en trois services à soumettre à la sagacité de douze chefs de renom et d’un jury de 36 personnes, l’Académie culinaire de France, structure associative apparue en 1883 sous la houlette du chef suisse Joseph FAVRE, est partie prenante au cœur de cette animation qui vante les bienfaits de l’artisanat et les valeurs de l’apprentissage, en sa qualité de présidente d’honneur.

Visiblement ému d’être sollicité de la sorte et de manière si impromptue, Marcel FONTBONNE remercia l’Académie culinaire de France de ce geste fort en symboles et en émotions…avec beaucoup d’humilité et de modestie. Des valeurs profondes qui incarnent le caractère de ce responsable pédagogique dévoué à l’excellence de l’apprentissage…

 


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Le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’illustre Joseph FOURIER aura été le prétexte à un ensemble de manifestations commémoratives à travers la France, parmi les milieux universitaires et scientifiques, d’honorer la mémoire et le travail de ce personnage originaire d’Auxerre qui reste, à bien des égards, toujours au centre de l’actualité grâce à la nature de ses réflexions et de ses travaux. Concocté par les Ateliers d’Auxerre, structure associative pilotée par le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, un évènement exceptionnel et ayant fait le plein côté fréquentation aura permis à l’un des pairs de ce dernier au sein de l’Assemblée nationale de vulgariser avec aisance et zestes d’humour les travaux pourtant ardus de ce maître des équations lors d’une conférence de haute tenue, animée par l’emblématique mathématicien Cédric VILLANI…

AUXERRE : Humour et désinvolture. Mais avec le plus grand des sérieux lorsque les explications autour des théories complexes du maître des dérivées s’imposent. Personnage de la sphère publique depuis qu’il a rejoint les rangs de La République en Marche en qualité d’élu à la députation, Cédric VILLANI n’en reste pas moins avant tout un exégète brillant des mathématiques et un cherchant que bon nombre d’élèves et étudiants aimeraient avoir à leurs côtés en cours.

Si parmi la nombreuse assistance de ce rendez-vous fort en propos qui nous aura permis de nous réhabiliter le temps d’une conférence agréable avec les équations et la logique mathématique, certains étaient venus pour avoir des explicatifs sur la présence d’un député LREM sur scène avec deux ténors de la droite et du centre droit de l’Yonne (Guillaume LARRIVE et le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD), ils repartirent marrons !

Jamais, il ne fut question de politique politicienne lors de cette soirée, si ce n’est une question aux contours anodins adressée au conférencier d’un soir par un spectateur. Elle fut balayée quasi illico avec la maestria d’orateur qu’on lui connaît. Cédric VILLANI se concentrant uniquement sur le sujet de prédilection justifiant sa venue : l’illustre Joseph FOURIER, dont un établissement scolaire auxerrois arbore fièrement le patronyme.

Plus d’utilisateurs aujourd’hui de ladite formule que de lecteurs potentiels de Victor HUGO

Faisant référence au célèbre écrivain qui mentionna dans ses écrits en 1817 l’existence de Joseph FOURIER mais aussi celle de son homonyme Charles, spécialiste des utopies, Cédric VILLANI aborda cette étrange alliance qui cohabite entre les sciences et la politique, levant le voile sur les contours ayant poussé à l’engagement de l’Auxerrois pour les vertus de la vie publique. « Grands nombres de scientifiques se sont risqués en politique, certains d’entre eux y ont même laissé leurs têtes ! ». 

S’inspirant d’un cycle de conférences donné à Paris à la maison des Métallos, l’orateur s’intéressa de prime abord à la thématique essentielle qui amena Joseph FOURIER à concevoir sa fameuse formule : l’âge de la Terre. 

Hormis les diverses variantes de datation établies par la Bible, il faudra attendre la publication de l’ouvrage de BUFFON en 1788 (« Histoire naturelle ») pour obtenir des indications plus concevables avec la réalité. Certes, dans cette sphère que représente notre planète, le centre est en fusion. D’ailleurs, l’idée de creuser de manière profonde dans les mines afin de mesurer le degré de température interpellera Emile ZOLA dans « Germinal ».

Mais, Georges-Louis Leclerc de BUFFON émet une hypothèse qui s’avère édifiante : la Terre n’est autre qu’une grande boule en fusion qui refroidit en surface alors que son centre demeure chaud. Le scientifique se lance alors dans une expérience qui lui permettrait de définir la loi mathématique appropriée qui relierait la taille de cette boue et le temps nécessaire pour la refroidir, donc une méthodologie précisant en substance l’âge de la planète. A l’issue de ces divers tests, BUFFON livrera son verdict, estimant que la Terre est âgée de 75 000 ans. Epoque beaucoup plus éloignée de ce qu’imaginait l’Eglise qui fixait la création de notre astre à 4 400 ans av J.C. Commentaires un brin goguenard de Cédric VILLANI face à cette révélation du scientifique : « C’est un texte un peu « truandé » avec une précision que l’on ne peut garantir ! ». L’estimation s’avère très vite décevante pour les observateurs ; le seul mérite de BUFFON étant de signaler que « l’âge de la Terre peut être abordé par les sciences fondamentales ». En cela, il n’y aura guère d’écart entre BUFFON et FOURIER.

La contribution de FOURIER à la science  : une explication de texte précise…

S’aventurant avec facilité sur le sujet, sans contraindre le public à trop souffrir de son ignorance, Cédric VILLANI rappela ensuite, en guise de présentation de la célèbre formule de FOURIER, ce qu’était réellement une fonction dérivée.

« Dès que l’on aborde le thème des dérivées en mathématiques, on procède à de l’analyse, c’est ma spécialité ! FOURIER est véritablement le père de l’analyse en s’inscrivant dans les lois de NEWTON ».

Puis, devenant docte avec son auditoire, le conférencier s’intéressa aux différentes variantes de dérivées (les dérivées secondes dans la nature) mais également les dérivées partielles à la lisière de la modélisation de certains phénomènes physiques menant à la mécanique quantique.

« Au-delà de deux dérivées partielles, il est très dur de se représenter réellement vers quoi conduit ce genre de calcul, ajouta l’homme des chiffres, même Richard NIXON, alors président des Etats-Unis faisait allusion à la dérivée troisième applicable à l’économie au cours des années 1970. Ce qui n’était guère sérieux !».

Quant à la célèbre équation de FOURIER, définie en 1811, elle s’applique à la chaleur. En y intégrant le rôle des ondes et l’impact de la mécanique des fluides. Le principe établi par le préfet FOURIER est de modéliser les transferts de la chaleur dans un métal.

Démonstratif, à l’aide de plusieurs schémas comparatifs, le conférencier captiva alors l’intérêt de l’assistance en commentant les effets d’une forte combustion appliquée à une barre métallique, tout en étudiant la vitesse de la propagation de ladite chaleur sur cet élément. C’est ce genre d’étude qui aura permis de résoudre cette équation.

« Si l’on revient à l’exemple initial que j’ai choisi sur la datation de la Terre, ajouta Cédric VILLANI, FOURIER calculera l’âge du globe terrestre avec les valeurs obtenues grâce à son équation. Il en définira une formule précise datant de 1820. Qui démontrera que la planète est beaucoup plus ancienne qu’on ne l’imagine en comptabilisant en millions d’années… ».

Le calcul s’avère ingénieux. Quant à la formule, elle est aujourd’hui encore utilisée au quotidien y compris dans la discipline des mathématiques financières, et les cours de la bourse.

Des implications connexes étonnantes…

Dans l’ultime volet de sa généreuse intervention qu’il aura su vulgariser à l’extrême, Cédric VILLAIN énuméra enfin les implications connexes de cette équation. En premier lieu, les études mathématiques exercées sur les chauves-souris lors de l’analyse de ses cris aigus.

« L’écholocalisation permet à ces animaux mais aussi aux cétacées et à certaines espèces d’oiseaux de repérer leurs proies. Mais, l’homme utilise aussi ce principe en employant le sonar qui lui offre la possibilité de détecter les fonds marins, voire d’équiper des automobiles pour repérer d’autres modèles sur les routes ou les radars aériens. En fait, on écoute la réflexion de l’onde avant d’en analyser les signaux… ».

Autre exemple : celui du son, s’attelant à deux paramètres : l’amplitude des variations de la pression et la fréquence. Evoquant le mathématicien grec Pythagore, Cédric VILLANI expliquera la construction de la gamme sonore à partir des nombres, introduisant les gammes de quintes et d’octaves.

« En fait, une mélodie ne représente qu’une succession de fréquences. Les analyser et les traduire demeure une fonction mathématique… ».

En guise de conclusion, le conférencier rappela que les analyses mathématiques de Joseph FOURIER possèdent encore de vastes champs d’application, très actuels, sur les sons, les images, les processus industriels (stockage des informations), le digital ou la téléphonie.

« C’est ce côté universel qui permet à ces travaux de s’inviter partout, parce que ces éléments sont codés et normalisés, on peut les appliquer sur différents registres de notre monde contemporain... ».

A l’instar de Jules VERNES dont le conférencier évoqua l’aura lors des échanges avec le public, Joseph FOURIER était-il lui aussi un sacré visionnaire ?


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