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C’est en présence de nombreux habitants, amis et anciens acteurs de la vie locale, ainsi que de plusieurs élus, que la Ville de Joigny a inauguré un nouvel espace paysager au cœur du quartier de la Madeleine. En lui donnant son nom, la municipalité a souhaité rendre un hommage vibrant à l’ancien édile Bernard MORAINE, figure emblématique de la vie associative et politique locale. Un homme de conviction, à la fibre humaniste saluée de tous, un homme engagé, un homme ouvert, un homme tout simplement, dans ce qu’il a de meilleur…

 

JOIGNY : Ce sont les mains sur le cœur que, terrassé par l’émotion et prisonnier de ce corps qui le trahit aujourd’hui, Bernard MORAINE a salué tous ceux qui l’ont longuement applaudi à son arrivée. Pas facile pour le maire actuel, Nicolas SORET, ami et complice de toujours, d’aller jusqu’au bout du discours, quand les larmes prennent le dessus et noient les souvenirs…   

Né dans les années 60, dans l’élan des Trente Glorieuses et construit à la hâte pour répondre aux besoins d’une France en pleine reconstruction démographique et économique, le quartier de la Madeleine est un peu le symbole de tous ces grands ensembles ayant longtemps porté les stigmates d’un urbanisme accéléré et peu soucieux de mixité sociale : « à l’époque on bâtit vite et on a le sentiment de bâtir bien. Les questions de cohésion sociale, de cohésion urbaine entre les différents quartiers de la ville ne se posent même pas. Quant à la qualité énergétique des logements, elle est encore totalement absente des mentalités… ».

Il faudra attendre plus d’un demi-siècle et 2012 pour que le quartier de la Madeleine, devenu « prioritaire » prenne enfin le train de la rénovation urbaine. Siégeait alors à l’hôtel de ville un nouveau maire, élu quatre ans plus tôt, en 2008, qui avait pour nom, Bernard MORAINE, à l’issue d’un scrutin « rocambolesque » le voyant virer en tête avec deux voix d’avance, comme s’en amuse aujourd’hui encore Nicolas SORET : « ses adversaires de l’époque disaient qu’il était devenu maire par erreur, par hasard et par effraction ! Je pense pour ma part que ce n’était ni par erreur ni par hasard, même si je concède l’effraction ! Et je vais même plus loin en affirmant que Bernard MORAINE est l’auteur du braquage politique parfaitement démocratique mais néanmoins le plus ahurissant que notre ville ait connu ! ».

 

 

Un homme de média, un homme du monde associatif

 

Petit tour par le tribunal administratif de Dijon avant de remporter de nouveau les élections l’année suivante mais avec 1 664 voix d’avance cette fois. Un chiffre à faire « mousser » les adversaires d’alors ! Certains leur avaient même trouvé un surnom : « Bernard MORAINE et sa « bande de pieds-nickelés » ! ».  Ce dont s’est réjoui son successeur à la mairie depuis 2020 : « dix-sept ans plus tard et avec quelques victoires au compteur, les pieds-nickelés vous saluent ! ».

S’il fut un maire respecté pour sa fidélité sans faille à ses engagements, Bernard MORAINE s’est très tôt engagé dans le mouvement associatif, fondant en 1978 l’Association de la Madeleine, premier comité de quartier du département. Ciné-club, théâtre, atelier reliure, carnaval, fêtes de quartier, club des Aventuriers, organisation de concerts…, autant d’initiatives culturelles et sociales à son crédit, renforçant s’il en était besoin son attachement à la vie locale et aux habitants. Sans oublier l’aventure de Radio Triage, comme on l’appelait alors, l’une des premières « radios libres » du département, créée en 1981 et dont il fut de toutes les aventures, que ce soit en qualité de journaliste, de directeur ou président. Un parcours rappelé avec beaucoup d’émotion par Nicolas SORET, usant pour l’occasion d’une anaphore dont n’aurait pas eu à rougir un certain François HOLLANDE ! « Toi qui dans les mois, années et décennies qui viennent, viendra te poser dans ce jardin, souviens-toi ! Souviens-toi de celui qui donna tant de temps, tant d’énergie et tant d’amour pour rassembler et nourrir le vivre ensemble ! Souviens-toi de celui qui a tant travaillé à ce que jamais la mémoire de ceux qui ont combattu et résisté, ne se perde ! Souviens-toi du maire rassembleur qui a recousu les fils d’une ville malmenée ! Souviens-toi de l’humaniste au grand cœur qui a travaillé sans relâche, à faire de la fraternité inscrite dans notre devise, une réalité à Joigny ! Souviens-toi de Bernard MORAINE et porte son héritage de partage, d’entraide, de solidarité et d’amour… ».

 

 

 

Une date, celle du 10 mai, comme un symbole

 

La « chienne de maladie » montre chaque jour un peu plus ses crocs et c’est par la voix de Muriel Le ROY, amie de toujours, que Bernard s’est exprimé, pour remercier de l’hommage rendu. Des mots à son image, empreints de fraternité et d’espoir, avec cette touche d’humour qu’on lui connaît : « cette date du 10 mai, quand même, quel symbole ! ». Ravi du choix du lieu qui portera désormais son nom : « sans porte ni grillage, on y viendra un moment pour se reposer, y retrouver des amis, un lieu où nous ferons société ensemble, dans la recherche de ce qui nous unit plutôt de ce qui nous divise… ».

Espérant que ce jardin de lecture abrite aussi demain de jolies histoires de rencontres, d’échanges et d’amitié : « qu’il soit un havre de paix car je crois, avec toutes les forces qui me restent, qu’un monde meilleur est possible… ».

Parmi tous les amis présents en cette fin d’après-midi, plusieurs représentants de la communauté franco-musulmane jovinienne partagent leurs souvenirs : « il a appris aux gens à vivre ensemble, il n’a jamais dévié, il aime les gens… ».

Des mots forts, faisant écho à ceux prononcés un jour par le grand Jacques BREL : « être de gauche, c’est aimer les autres… ».

« Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard. Veux-tu que je te dise ? Gémir n’est pas de mise aux Marquises… ». 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Originalité, solidité, impact. Trois arguments majeurs qui ont été retenus par les membres du jury de l’édition 2025 du concours des « Talents de la Création d’entreprise ». Une épreuve à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté concoctée par « BGE » dont le verdict a été rendu il y a peu à Sens, lors d’une cérémonie de remise de prix à laquelle participait l’édile, Paul-Antoine de CARVILLE. Cocorico : trois entrepreneurs de la Nièvre et de l’Yonne ont su tirer leur épingle du jeu en glanant des récompenses !

 

SENS : C’est dans le cadre tout à fait adapté aux circonstances de l’AMPHI que s’est déroulée il y a quelques jours dans la ville la plus septentrionale de l’Yonne la cérémonie de remise des prix de l’édition 2025 du concours chapeauté par BGE, « Talents de la Création d’entreprise ». Une initiative idoine pour encourager les réussites locales de l’entrepreneuriat. Ces dernières devant être valorisées !

Résultat des courses : trois dirigeants de société, accompagnés par BGE Nièvre/Yonne, ont été plébiscités par les représentants du jury parmi lesquels une dizaine d’organismes qui étaient représentés à l’instar des banques, experts comptables, structures d’accompagnement et financement à la création, réseaux d’entrepreneurs. A l’issue des jurys, trois lauréats régionaux et deux prix transverses ont été décernés par les partenaires du concours lors de cette cérémonie de remise des prix. Parmi les critères retenus par les jurys : l’originalité des projets, leur solidité et leur impact.

Crée en 1997, cette épreuve mettant en exergue l’exemplarité et l’originalité des créateurs d’entreprise sur l’ensemble du territoire, est le fruit du réseau BGE qui vise à encourager la création d’entreprise tout en valorisant le rôle de l’accompagnement dans le processus de création, gage de pérennité d’une entreprise.

Pour candidater, il fallait avoir créé son entreprise entre le 01er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 et avoir bénéficié d’un accompagnement par une structure d’appui à la création. Une présélection sur cinquante dossiers a été réalisée parmi les trois catégories principales (artisanat, commerce, service) et deux catégories transverse (numérique et RSE – Responsabilité sociétale des entreprises). Les créateurs présélectionnés ont défendu au préalable leurs valeurs devant un jury de professionnels du monde économique lors d’un pitch.

Lors de la remise des prix, devaient se succéder sur la scène de l’AMPHI le président de la BGE Nièvre/Yonne, Jean-Luc KLEIN, et la nouvelle directrice de l’organisme, Delphine ALLAIN. Une cérémonie suivie par le maire de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE.

 

« LA BOCOTERIE » se distingue par deux fois !

 

Les résultats ont permis à des structures de l’Yonne de se distinguer. C’est le cas de Juliette VARACCA, responsable de la société « LA BOCOTERIE », qui a remporté le Talent de la catégorie artisanale. Avec au passage, quelques enveloppes appréciables : mille euros de GROUPAMA VAL DE LOIRE et de FIDUCIAL mais aussi deux fois 500 euros de GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne et de l’ORCOM. Basée à Lainsecq en Puisaye, cette conserverie artisanale valorise les légumes des fermes maraîchères à taille humaine exerçant leurs activités dans l’Yonne. Un bonheur ne venant jamais seul, Juliette a cumulé les chèques lors de ce rendez-vous en se voyant décerner le prix de la catégorie « Transverses » pour sa politique RSE avec 1 000 euros supplémentaires de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté et le kit communication offert en sus par l’agence MOOVE.

Dans la catégorie Commerce, les récompenses – 1 000 euros offerts à chaque fois par la Région BFC, la Banque Populaire et GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne – ont été gagnées par Pauline BASSANT, candidate de Côte d’Or, avec sa société « l’Ours Pimpant ». Explication de texte de la lauréate : « « L’Ours Pimpant », c’est votre tanière où vous réfugier l’après-midi pour un café, un chocolat, une pâtisserie ou bien encore le soir pour l’afterwork, à Dijon. Nous proposons des produits locaux dans un univers atypique et unique… ».

C’est une société de service de la Nièvre (VAN LIVE) pilotée par Thomas CHAMOTTE qui s’octroya la catégorie « service ». Au passage, le dirigeant remercia la Société Générale pour son don de 2 000 euros et la Région BFC pour les mille euros perçus. Originalité de la chose : « VAN LIVE » n’est ni plus ni moins qu’un studio de musique ambulant !

Dans la seconde catégorie, récompensée par ce prix spécial, c’est la société « IMACT » du Doubs, fondée par Etienne LAURENT qui a subjugué le jury et repart avec 1 000 euros de la Banque Populaire BFC et le kit communication DOOXY. L’entité est spécialisée dans les solutions de pilotage Intelligent des bâtiments.

 

 

Des espoirs nationaux qui brûlent de se faire connaître !

 

Quant aux espoirs nationaux – ils sont sélectionnés pour le Concours Talents BGE National avec 1 000 euros chacun offerts par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne -, il s’agit de la société « La BISE » de Yannick BOUTHIERE en Saône-et-Loire, avec une boulangerie Inclusive solidaire et éthique ; l’entreprise « Shed of Milwaukee » de Mathieu PFEFFER (Territoire de Belfort) qui propose une large sélection d’accessoires et de pièces détachées pour motos (dont les passionnés de Harley Davidson, Indian, Buell, etc.) et de « Sports In d’Or » de l’Icaunaise Lydia CHALABI.

Concept unique dans l’Yonne et les départements limitrophes, la jeune entreprise de Malay-le-Grand décline une combinaison de nouvelles activités ludiques et sportives pour les événements privés ou professionnels dans un lieu adapté et convivial avec simulateurs de golf, mini-golf intérieur, terrains de pétanque intérieurs, pistes de squash et en construction, un espace de « padel », une discipline en plein boom aujourd’hui.

En lice pour la sélection nationale, ces trois candidats bénéficieront également d’un portrait sur le site https://talents.bge.asso.fr. Quant au finaliste Bourgogne Franche-Comté, il sera mis en lumière dans une « web-série » avec l’ensemble des finalistes régionaux. Bref de l’or en barre, côté communication !

 

Thierry BRET

 

 


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Règle d’or, numéro un : l’évacuation du trac est la mère de toutes les vertus ! Règle d’or, numéro deux : la maîtrise de sa respiration est capitale dans ce genre d’exercice oratoire afin de bien poser sa voix lors de cette épreuve de diction où il est primordial de se montrer convaincant avec des idées claires face à un jury de spécialistes, notant le moindre détail ! « Peut-on rire de tout ? » était la question centrale de ce concours d’éloquence, cuvée 2025, accueilli au groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, mettant en scène huit candidats se disputant la finale…

 

AUXERRE : Pour certains, c’est un don ! Pour d’autres, c’est inné ! Il suffit de s’intéresser de près à la sphère politique, toute obédience confondue, pour en apprécier les effets, parfois dévastateurs selon les informations annoncées ! Mais, la facilité à bien s’exprimer – l’éloquence ! – n’est pas non plus quelque chose de très aisée pour la plupart de nos concitoyens, devant prendre la parole face à un auditoire des plus scrupuleux sur le sens des mots et du verbe. Pourtant, l’exercice est louable. Il permet d’argumenter, de sensibiliser, de disserter sur des sujets ô combien de société.  

Lors de la première sélection de cette épreuve annuelle concoctée au sein de l’établissement privé de la capitale de l’Yonne en mars dernier, il était question de vérité. Avec cette interrogation très pertinente en guise de préambule à toutes ces plaidoiries : « Toute vérité est-elle bonne à dire ? ». Un sujet qui n’aura nullement rebuté une vingtaine d’élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle qui eurent en quatre minutes chrono tout le loisir de soutenir leurs éléments de pensée face à un jury, composé d’enseignants et de personnalités du cru.  A l’issue de cet exercice oral de belle qualité, huit candidats (lycéennes et lycéens) avaient été sélectionnés pour la phase suivante, soit la finale afin de placer sous la lumière le meilleur de ces élèves à ce jeu de prouesses oratoires.

 

Un exercice oratoire très utile en vue des examens

 

C’est là qu’était suggérée cette réflexion autour de l’humour et du rire (« Peut-on rire de tout ? »). Un thème qui aurait plus aux regrettés Pierre DAC, Raymond DEVOS et Pierre DESPROGES, des esthètes en la matière, au niveau des jeux de mots délivrés à profusion afin de corriger les maux de la société !

Pour comprendre la genèse de ce concours faisant travailler les neurones, une explication de texte de la part d’Isabelle POISSON, cheville ouvrière au sein de l’établissement scolaire de cette initiative.

« Cette année, nous avons proposé aux élèves de première et terminale de participer à ce concours sur la base du volontariat, précise-t-elle, une réunion d’information s’est tenu fin septembre et j’ai proposé une quinzaine d’heures d’ateliers portant sur la diction, la gestuelle, le traitement de divers sujets, la structure du discours. Tout ceci étant complémentaire des cours de français, de philosophie et de la spécialité HLP (Humanité, Littérature et Philosophie) que beaucoup des élèves impliqués dans ce concours suivent. Inutile d’insister sur les bienfaits de l’oralité dans la vie de tous les jours, pour leurs examens (oral de français, Grand Oral, …) et des entretiens divers et variés qui suivront ».

On ne peut immanquablement penser à ceux qui servent ensuite à poursuivre les études en cycles supérieurs, un excellent tremplin avant d’intégrer la vie active.

Devant une quarantaine de personnes, des professeurs mais aussi des familles et des camarades de classe, les huit orateurs n’ont pas failli dans leur rôle de tribun, devant persuader le jury de la pertinence et la justesse de leurs propos.

Ce n’est pas la première fois que l’établissement succombe aux charmes de cette éloquence à encourager !

« Nous avions déjà organisé ce type de concours en interne ainsi qu’avec la collaboration des clubs LIONS d’Auxerre, ajoute Isabelle POISSON, Jean-Yves JOURDAIN, avocat au sein du cabinet « Acta Publica » avait d’ailleurs accepté d’être membre du jury à plusieurs reprises, d’où l’envie d’un partenariat avec notre établissement…. ».

 

 

Un élève de première plutôt prometteur comme lauréat !

 

On sait que les délibérations furent âpres et difficiles pour départager les différents candidats. Un travail de conscience pour les membres du jury, articulé autour de Gaëlle CARO, directrice du lycée général et technologique, Hélène BONIN, enseignante de SVT et responsable du niveau de Terminale, François-Xavier WILLIG, chef d’établissement, Jean-Yves JOURDAIN – toujours fidèle au poste ! – et Mahfoud AOMAR, maire de Valravillon, président de la Communauté de Communes de l'Aillantais et président de l'Association des Maires de France 89 (AMF).

In fine, trois lauréats furent identifiés pour glaner les trois premiers prix (trophées, diplômes, bons d’achats). La victoire est revenue à Benjamin WOZNIAK (élève de première), devant Sam CUNLIFFE (élève de Terminale) et Mélanie BERCIER (élève de première). Un joli tiercé qui n’aura pas manqué de salive et d’enthousiasme pour prendre la parole en de telles circonstances !

 

Thierry BRET

 

 


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Le patronyme « LOBIES » rappelle peut-être quelques souvenirs à notre lectorat forcément gourmet ! Voici une petite vingtaine d'années, un ancien imprimeur spécialisé, entre autres, dans les menus des belles tables revint à Saint-Julien-du-Sault, la commune de son enfance pour y créer « Les Bons Enfants », une forte jolie maison avec un côté gastro et l'autre bistrot. Un chef formidable, Keigo KIMURA – il fut ensuite étoilé Michelin à Auxerre, puis à Dijon avec « L’Aspérule » - et un patron François-Pierre LOBIES à sa tête….

 

CHEVANNES : Ce dernier, épicurien attachant, toujours vêtu d'un pantalon de velours à grosses côtes, se souvenait, non sans émotion, des bons repas partagés enfant, avec son grand-père de notaire, à « L'Hôtel de la Gare » de Montbard où le chef BELIN, doublement étoilé, les régalait notamment de truite farcie à la façon « délice de Buffon » et autre saupiquet montbardois, une spécialité bourguignonne à base de jambon braisé…

« Les Bons Enfants » trouvèrent rapidement leur clientèle, décrochant même un mérité « bib gourmand » au Michelin en 2009. Las, l'affaire ferma à tout jamais voici une dizaine d'années. Ce restaurant, François-Pierre pensait-il le transmettre à l'un de ses fils cuisinier ? L'histoire ne le dit pas.

En 2025, la maison LOBIES ouvre à Chevannes, jolie commune auxerroise de 2 200 âmes. On y trouve, entre autres, un très bon boulanger (Laurent BISSON) ainsi qu'un bistrot traditionnel, comme nous les aimons ! A « La Source de Chevannes », le bien-nommé, le sympathique patron est un vrai bistrotier fier de servir au comptoir un vin aligoté de qualité produit par la bonne maison VERRET de Saint-Bris-le-Vineux. Se doutant où nous allions, ce passionné des bonnes tables icaunaises nous lance : « vous allez vous régaler en face ! ».

 

 

Une décoration personnalisée, une ambiance sympathique

 

Jérémie, le cuisinier, et Sun, son épouse pâtissière, originaire du pays du matin calme, reçoivent dans leur maison bourgeoise de belle tenue. Selon les pièces, le sol est en tomettes ou en parquet. Pour y déjeuner, ce n'est point chose facile : le vendredi uniquement ! Pour les noctambules, ce sera plus simple : du lundi au vendredi.  Un menu à 45 euros propose à chaque fois trois choix, quelques plats y étant servis avec supplément. 

Sun assure le service avec une jeune personne après avoir travaillé en cuisine comme de bien entendu ! Ses connaissances vineuses sont précises. A l'apéritif, elle nous propose un verre de Vouvray sec de belle tenue (cépage Chenin, domaine LEPEU). La déco des lieux est personnalisée et la vaisselle variée et colorée est indiquée d'origine poyaudine. Le restaurant est complet, et l'on ressent que la clientèle s'y régale !  

 

 

Les œufs et leurs multiples déclinaisons

 

En entrée, je choisis le foie gras de canard mi-cuit au pain d'épices de la maison DOSNON, toast de brioche. Il est servi délicatement tiédi, un fait suffisamment rare pour être signalé ! Ce délicieux foie gras a une belle texture et est parfaitement assaisonné. C'est une bonne entrée. Ah si ! Parmi les autres entrées figure le sempiternel œuf parfait que l'on trouve sur trop de cartes désormais. Plutôt que parfait, l'œuf ne pourrait-il pas être décliné au conditionnel, au subjonctif, ou mieux encore au plus que parfait !

La cuisine française regorge de belles recettes d'œufs : brouillés Argenteuil, à la cantalienne et autres omelettes à l'aillet. Que l'on apprécierait parfois de se voir proposé ! Le pain de la maison BISSON est croustillant à souhait, et notre Fixin Premier cru du domaine DEREY ne manque pas d'allure ; Les deux frangins sont épaulés par la jolie Jeanne, épouse de l'un des deux. Ils ont créé à Couchey, au sud de Marsannay en Côte d'Or, « Chez Franquette », un formidable bar à vivre doté d'un accueillant comptoir.  

 

 

Comme un air de « Chamaille » pour les puristes

 

En plat, nous nous régalons avec la côte de veau de Normandie cuite rosée, navets primeurs et jus de rôti de veau dont on eut apprécié une lichette en plus pour humecter quelque peu cette fort bonne viande, accompagnée d'une aérienne et gourmande purée, beurrée à souhait ! Une bien belle assiette !

Le dessert aux premières fraises du coin, en coque de meringue, mousse framboise et sorbet yaourt, est à l'unisson de la bonne partie salée de ce repas.

« Jalhasyeoss-eoyo » (bravo) Sun ! Comme il doit se dire à quelques dix mille kilomètres de Chevannes ! 

Dans ce bourg, à la fin du siècle dernier, « La Chamaille » du chef SIRI avait obtenu une étoile au Michelin. Le temps de ces successeurs est peut-être venu désormais…

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : un très léger bémol est à signaler sur la cuillère manquante de jus de rôti de veau, fort bon au demeurant ! Et à quand un autre jour ouvert à midi, autre que le vendredi ?!

Les + : le service est actif et souriant. 

 

 

Contact :

 

La Table Maison LOBIES

2 Rue Porte d'En Haut

89240 CHEVANNES

Tel : 09.85.07.05.27

Ouverture du lundi au vendredi soir + vendredi midi.

Menu à 45 euros

Stationnement aisé. 

 

Gauthier PAJONA 

 

 


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Secrétaire nationale du PS en charge de la lutte contre l’extrême droite, Sarah KERRICH-BERNARD était l’invitée des socialistes icaunais, réaffirmant lors d’une réunion publique à Joigny la nécessité absolue d’une gauche unie et rassemblée, pour empêcher le Rassemblement National de prendre demain les rênes du pouvoir lors des prochaines échéances électorales.

 

JOIGNY : Dans ses mots d’introduction, Mani CAMBEFORT, secrétaire fédéral du PS dans l’Yonne a d’emblée rappelé le contexte : « bienvenue dans ce département, terre de mission contre l’extrême droite » ! Mais en y réalisant le grand chelem aux dernières législatives, le Rassemblement national a mis la barre très haute, tant la dynamique électorale en sa faveur est forte, notamment dans les zones rurales.

Pour l’invitée du jour, il ne suffit plus aujourd’hui de s’opposer à l’extrême droite sur le terrain des idées, il faut aussi la dénoncer sans complaisance pour ce qu’elle est et représente, citant pour exemple les conseils municipaux auxquels elle assiste régulièrement à Hénin-Beaumont en sa qualité de première secrétaire de la fédération PS du Nord : « l’opposition n’a même pas le droit de parler et les gens qui y assistent sont en fait des militants entraînés à applaudir alors que le public n’est pas censé interagir. Des débordements de mon point de vue trop longtemps tolérés par la sous-préfecture et par l’Etat… ».

Bien décidée désormais, à développer à l’encontre du RN une stratégie d’intervention d’action en justice pour tout manquement à la loi. L’occasion pour Sarah KERRICH, d’un tacle sévère adressé au député de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON, récemment condamné en justice : « lorsque l’on tient des propos discriminatoires, racistes, islamophobes, je suis désolée de la dire, mais ça devrait être une cause d’inéligibilité ! Il n’est pas normal de tolérer que des élus de la République puissent ainsi continuer à porter leur écharpe… ».

 

Des déçus du socialisme qui s’expriment…

 

Si des initiatives concrètes sont en cours, passant notamment par la constitution de cellules de riposte juridique ou la production de fiches argumentaires pour déconstruire point par point le discours du RN, l’urgence aujourd’hui pour la gauche, est bien d’éviter de répéter les erreurs du passé et un « programme édulcoré », en proposant un projet alternatif audacieux susceptible de redonner espoir à celles et ceux qui se sont détournés d’elle, voire éloignés des urnes. Pas si facile que cela pour le Parti à la rose, à en juger par les propos sans appel de cette militante se réclamant de la gauche extrême, présente dans la salle : « il y a dans ce pays tout un potentiel de gens qui pourraient voter pour une gauche de rupture, mais qui ne votent plus, parce que la gauche pour eux, c’est le Parti Socialiste et quarante ans de politique anti sociale. Comment accepter qu’un gouvernement si proche de l’extrême droite, puisse continuer, grâce au refus d’une motion de censure ? Pour moi, c’est fini, je ne revoterai plus jamais pour le PS ! ».

L’attitude ambiguë de certains élus face aux différents gouvernements jugés trop libéraux se paie cash et l’amertume est aujourd’hui bien présente chez tout un pan de l’électorat. Un constat que reconnaît bien volontiers Sarah KERRICH, persuadée que seule l’union de toutes les forces de gauche peut empêcher le Rassemblement National d’arriver au pouvoir : « il faut porter un discours cohérent et ne pas se tromper de débat. Si on en est arrivé là, c’est que faute d’alternative proposée par la gauche, le vote refuge, qui permet de changer les choses et d’avoir un impact sur le réel, est pour beaucoup, devenu le vote RN… ».

Mais comment renouveler le logiciel et récupérer ces électeurs ? « Si c’est pour proposer une version édulcorée du macronisme où l’on va juste faire un peu moins de casse sociale, un peu moins de casse fiscale et financière, ça ne servira à rien… ». D’autant que le Rassemblement National a réussi pleinement dans son objectif d’inverser la charge, se présentant aujourd’hui comme seul parti du changement.

 

 

La déshérence des communes rurales

 

La question du terrain reste plus que jamais centrale et le porte-à-porte, la proximité, la compréhension des réalités locales au plus près des habitants, sont des leviers essentiels pour regagner la confiance des citoyens, souvent déçus par la politique traditionnelle. Et cela passe par du lien social, par du « communalisme » mettant en avant la société civile et les associations, comme le souligne François, néo-jovinien à la fibre participative : « je pense qu’il est important d’avoir une présence, pas seulement politique, mais également dans le tissu associatif, d’être proche des gens lors d’évènements, y compris des choses toutes bêtes comme des fêtes de village… ».

Un discours partagé par un autre intervenant résidant en milieu rural : « là où l’on vote le plus pour l’extrême droite, même lorsque le village ne compte aucun étranger… ».

Avec des habitants qui ont souvent l’impression d’être oubliés, isolés et en déconnexion totale avec la société : « plus le village est petit, plus grand est le sentiment d’abandon, le sentiment que toutes les aides vont dans les grandes villes ou les quartiers difficiles et qu’ils n’ont plus rien. Plus de poste, plus de médecin, plus de bistro et ils sont tout seuls… ». Une frange de la population devenue hermétique au message politique classique et perméable à l’information véhiculée par une partie des médias : « et pendant qu’on focalise l’attention des gens sur l’immigration, sur les sans-papiers, on oublie de parler du CAC 40, on oublie de parler du scandale de l’exode fiscal en France empêchant de financer les services publics qui manquent au milieu rural, les maisons de retraite, les transports, les moyens de santé… ».

 

 

Ne plus être en interaction avec l’intelligence des Français

 

Engagé depuis 17 ans en politique, le maire de Joigny et vice-président du Conseil régional, Nicolas SORET croit fermement que la clé réside dans la confiance et la capacité à expliquer les problématiques aux citoyens en proposant des alternatives concrètes : « mais ce qui m’a marqué lors de la campagne, l’an dernier et c’est la première fois que cela m’arrivait, c’est que je ne suis pas parvenu à entrer en interaction avec l’intelligence des gens. J’ai labouré, labouré et j’avais en face de moi des gens s’apprêtant à voter BARDELLA ! Même pas ODOUL, mais BARDELLA ! ».

Confrontée aujourd’hui à une ère de post-vérité où ce qui importe n’est plus la vérité mais la croyance, la gauche est-elle de taille pour contrer la mainmise de certains médias et des réseaux sociaux sur l’information ? La secrétaire nationale du Parti Socialiste a son idée sur la question : « dire la vérité, c’est dire que deux et deux font quatre et pas autre chose. Et à part interdire tout ce qui relève du faux et du fake news, je n’ai pas d’autres solutions… ».

Reste à savoir si les électeurs perdus savent encore compter !     

 

Dominique BERNERD

 


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