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Ayant formé durant de longues années un épique tandem de commentateurs en compagnie du champion de patinage artistique Philippe CANDELORO, le journaliste Nelson MONFORT aime se poser dans l’Yonne lorsque les opportunités se présentent à lui, à l’instar, jadis du fameux « Festival international de musique et de cinéma » dont il fut l’un des jurés, ou les traditionnelles Saint-Vincent de Chablis. Le plus Icaunais des journalistes parisiens ?  

 

Lundi  

Il y a cinq ans aujourd’hui, en pleine crise des « Gilets jaunes », le président de la République lançait le « Grand débat national », en réponse aux violences exprimées par une partie de la population. Plus de 200 000 propositions ont été ainsi recueillies, que ce soit par le biais de réunions publiques ou cahiers de doléances qui n’étaient pas sans rappeler leurs lointains « cousins » de l’Ancien Régime, apparus en 1789. Entre rêves et revendications, entre espoir et colère, ces propositions dorment aujourd’hui dans les armoires des archives départementales. Se réveilleront-elles un jour ?

 

Mardi  

« Faites l’amour, pas la guerre ! » C’est en substance le sens du message délivré ce soir par Emmanuel MACRON, pour relancer une natalité nationale en berne. Au plus bas depuis 1946, le nombre de naissances a connu l’an dernier un recul historique de 6,6 %. La « bataille des berceaux » est lancée et le « réarmement démographique » est en marche ! Loin toutefois des accents martiaux utilisés par l’un de ses illustres prédécesseurs au sortir de la guerre en 1945, lorsque coiffé de son képi de général, De GAULLE appelait « à la vie les 12 millions de beaux bébés qu'il faut à la France en dix ans »… Epoque heureuse des « Trente Glorieuses » et des « baby-boomers », bien loin de l’actualité anxiogène d’aujourd’hui, peu propice à « fabriquer » des bébés, aussi « beaux » soient-ils…

 

Mercredi  

 

A l’initiative du collectif créé sur le territoire de l’Auxerrois pour dire non au projet de points d’apport volontaire et d’arrêt de la collecte en porte-à-porte, il était demandé ce lundi aux habitants concernés, d’afficher leur mécontentement en apposant un message ad hoc sur leur poubelle. Même si l’on pouvait apercevoir de ci de là quelques affichettes, ce ne fut pas le raz de marée attendu. Le mouvement serait-il déjà en train de s’essouffler ? Réponse mardi 30 janvier à 19 h, pour la nouvelle réunion publique organisée sur le sujet à la Maison du Bâtiment, rue de l’Ocrerie à Auxerre, alors que la précédente en novembre dernier avait fait salle comble.

 

 

 

Jeudi   

Le roi du commentaire polyglotte et des sports de glace était en verve jeudi dernier à Auxerrexpo, pour les « Vœux olympiques de l’Auxerrois », même s’il a parfois « patiné » un peu, évoquant par exemple un relais de la flamme en terre icaunaise le 11 mai prochain, soit deux mois avant la date prévue ! Evoquant le regretté « Festival international de musique et cinéma » organisé au début des années 2000 par le Conseil général d’alors, Nelson MONFORT s’est ému de son arrêt brutal en 2009, sans même avoir franchi la barre des dix éditions. Clap de fin pour la « danseuse du président » comme certains détracteurs disaient à l’époque mais regrets éternels semble-t-il pour celui qui en fut un jour l’un des jurés.

 

Vendredi 

Pour ceux qui, dans certains états-majors politiques, auraient écouté d’une oreille distraite les propos du président, invitant à la « régularisation de travailleurs étrangers », nul doute que la crise d’apoplexie n’était pas loin ! Avant de pousser un « ouf » de soulagement en constatant qu’Emmanuel MACRON évoquait le sort de ces quelques 3 000 médecins sous statut de « praticiens à diplôme hors Union Européenne », payés royalement 2 200 euros par mois, sans qui bien souvent, les hôpitaux publics ne pourraient fonctionner. La question étant de savoir si, une fois régularisés, ils continueront à accepter d’être rémunérés moitié moins cher que leurs collègues ! Avec en toile de fond cette autre interrogation : combien de temps encore, continuerons-nous à piller certains pays notamment du continent africain, de leurs cerveaux, accentuant chaque jour un peu plus la pénurie de soins qui y sévit ?

 

Samedi

A quand l’interdiction totale des téléphones portables dans les musées ? Plus possible désormais d’admirer en toute quiétude les œuvres exposées, sans avoir à affronter l’obstacle parfois infranchissable des téléphones portés à bout de bras pour immortaliser l’instant d’une photo éphémère, quand ce n’est pas un « selfie » des plus dérisoires, pour faire savoir au reste du monde que « l’on y était » ! L’expo « Van Gogh à Auvers-sur-Oise » présentée au Musée d’Orsay n’échappe pas à la règle… Pauvre Vincent !

 

 

Dimanche 

 

Début de dimanche soir ordinaire… Sur un boulevard ceinturant le centre-ville auxerrois, une voiture ralentit à l’approche d’un feu rouge, avant dans un glissement silencieux, le griller allégrement et tourner à droite, sans clignotant, poursuivant tranquillement sa route. Une infraction de 4e classe punie d’une amende de 135 euros et d’un retrait de quatre points, doublée d’une amende forfaitaire de 35 euros et d’un autre retrait de trois points, pour tout citoyen lambda. A ce détail près que le véhicule en question était siglé des lettres « Police » et ne semblait en aucune manière relever d’une intervention urgente, ne s’étant pas signalé comme tel par sa sirène deux tons ou ses avertisseurs bleu clignotants. « La démocratie, c’est l’égalité des droits » a dit un jour Jacques CHIRAC, alors président de la République. Peut-être aurait-il dû rajouter que c’est aussi l’égalité des règles et des devoirs…

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Le ras-le-bol ! Le trop plein ! L’overdose ! Elles et ils n’en peuvent plus. De ces normes administratives à profusion qui leur tombent tous les jours sur la tête, pondues par des technocrates de tout poil qu’ils soient de l’Hexagone ou de l’Union européenne, confortablement installés derrière leur bureau. Ces empêcheurs de tourner en rond et de travailler convenablement provoquent leur colère. Las, exaspérés, en profonde détresse parce qu’isolés et le plus souvent incompris de nos concitoyens qui les traitent de pollueurs, les agriculteurs ont choisi d’occuper le terrain afin de dire stop ! En bloquant et en empruntant symboliquement les autoroutes dont l’A6 entre Auxerre et Avallon.

 

VENOY : Le cortège s’allonge. Vert, rouge, bleu, orange. Combien de tracteurs – sans l’ombre d’une remorque – forment la file interminable qui va bientôt emprunter les voies désertées de l’autoroute A 6 dans le sens, Paris-Lyon ? Quatre-vingts ? Une centaine ? Davantage ? Les forces de l’ordre renseignent les journalistes qui interviewent à tout va les témoins de cette manifestation revendicative pacifique qui se joue devant eux. Près de cent-cinquante engins agricoles, semble être la bonne réponse. On vient de l’apprendre, du côté de l’ère de péage d’Avallon, ce sont une quarantaine de tracteurs qui constitués en convoi remonte vers Nitry.

Ce sera le point de rendez-vous des deux cortèges qui occuperont de part et d’autre les deux voies de l’A6, totalement coupée à la circulation. La bruine ne cesse de tomber. Faisant grelotter quelques automobilistes curieux, sortis de leurs véhicules et qui immortalisent les faits, à l’aide de leur smartphone.

« Moi, dit un jeune conducteur immatriculé dans les Hauts-de-Seine, je me rends à Antibes ! ». Il est un peu désappointé. La route sera sans doute très longue pour rejoindre son port d’attache avec les multiples blocages et tronçons d’autoroute coupés sur le parcours. Une dame s’approche et encourage les agriculteurs en les applaudissant à tout va : « bravo, continuez, on est avec vous ! ». Elle, elle gagne le village savoyard de Châtel, terme de son périple pour y prendre l’air salvateur de la montagne. Sans doute y parviendra-t-elle beaucoup plus tard que prévu dans la soirée ! Bon nombre de routiers actionnent leur klaxon avec ferveur : ambiance garantie et tympans endommagés !

 

 

Les visages sont graves, les mines sont grises : triste à pleurer…

 

Jeunes Agriculteurs et représentants de la FDSEA s’activent près de la zone de péage. Encore quelques retardataires à attendre et le convoi de près de cent-cinquante tracteurs s’ébranlera à vitesse ultra réduite (pas plus de 20 à 25 km/h) sur la portion méridionale de la bande d’asphalte habituée à plus d’exploits en terme de vitesse de la part des automobilistes !

Même si un petit vent d’allégresse motive les manifestants du jour – l’exaltation imputable à ce besoin de protester contre tout le système (les systèmes ?) qui pénalisent la filière -, les cœurs sont lourds et les visages demeurent graves. Une quinquagénaire, éleveuse, fait grise mine dans un coin, toute seule : on ne peut que la comprendre devant la complexité de la situation. C’est triste à pleurer…

Depuis le mois de novembre, et le succès de l’opération spectaculaire, « On marche sur la tête », le monde agricole interpelle les Français chaque jour en pointant du doigt toutes les aspérités inadmissibles subies par leur corporation.

Il est vrai qu’une question, préalable à tout ce mouvement protestataire amplement justifié, revient en boucle comme une litanie : pourquoi la France abandonnerait son agriculture et deviendrait dépendante de pays tiers (Brésil, Mexique, etc.) qui ne respectent pas nos normes sociales, pas plus que les normes environnementales et sanitaires ? Ne parlons pas de la qualité détestable de leurs produits !

 

 

Des décideurs politiques, totalement déconnectés des réalités…

 

Sauf que visiblement, le fait d’avoir déboulonné les panneaux signalétiques des entrées de communes rurales (voire d’agglomérations) n’aura pas suffi. Les réponses gouvernementales tardent donc à venir. Et aujourd’hui, la profession est dans l’obligation de remettre le couvert en se mobilisant fortement et en faisant entendre sa voix sur moult sujets occasionnant de l’inquiétude.

Souhaitez-vous des exemples ? Ils sont pourtant légion les motifs d’insatisfaction chez les agriculteurs ! Accumulation à la pelle des normes et interdictions – préconisées parfois en dépit du bon sens ! -, impasses agronomiques et techniques, hausse systématique des charges fiscales – le sport national de la France et pas que dans le domaine agricole ! -, explosion des coûts de production : autant de facteurs qui pèsent lourdement sur les exploitations. Une phrase revient souvent dans les échanges recueillis ce matin : « les décideurs politiques sont totalement déconnectés des réalités du terrain ». C’est sûr, il paraît même qu’à Paris, dans les bureaux ministériels, certains n’ont encore jamais pris le métro ! Pour peu qu’ils n’aient jamais vu une vache de leur existence ?!

 

 

Plus sérieusement, le monde agricole crie son exaspération. Et le fait savoir, certes en bloquant routes et autoroutes – même les radars sources de juteux profit pour l’Etat ont été obscurcis par de la toile noire, d’ailleurs personne ne s’en plaindra ! – mais pour une cause salutaire : la survie d’une profession qui a le droit de retrouver de la dignité et un avenir, car elle est la mère nourricière de tout un pays.

Donner des perspectives et envie aux jeunes d’entreprendre l’agriculture sont aussi des valeurs à défendre dans la France d’aujourd’hui, qui doit combattre contre les importations abusives de produits, synonymes de malbouffe.

Aujourd’hui, les agriculteurs disent stop aux injustices. Le nouveau gouvernement ATTAL doit prendre en compte ces revendications très vite afin d’éviter la contagion à d’autres filières professionnelles…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le système bancaire français est sur la sellette. Certaines sont fragilisées par les crises économiques successives. D’autres risquent peut-être de fermer leurs portes dès cette année. Heureusement, il existe aussi des banques très solides ! Les plus fragiles font l’objet de griefs récurrents de leurs clients. Le plus souvent, ils sont relatifs à des propositions commerciales exacerbées ou à des produits qui ne conviennent pas, tant sur l’épargne que sur les crédits.

 

TRIBUNE : Suite à l’effondrement des marchés boursiers, les pertes considérables par les assurances-vie entraînent souvent la mise en cause de sous-informations ou de conseils inadaptés. Notons que les conseillers des banques ne peuvent en aucun cas s’engager sur des conseils boursiers directs. Ils engagent leurs responsabilités. Il y a quelques années, un établissement fut condamné à indemniser des particuliers qui avaient subi de fortes pertes sur leurs SICAV.

Il est nécessaire d’être vigilant sur les crédit-relais qui sont victimes de la crise immobilière. L’avance consentie pour acheter un bien immobilier est mise à mal quand il faut vendre sa résidence pour acquérir le nouveau bien.

Du côté des frais, on assiste à une multiplication exponentielle de ces derniers au niveau de certaines banques. Il s’agit notamment des frais de retraits d’espèces en agence, des frais de mise à disposition de chéquiers… À cela, s’ajoute la pratique tarifaire des commissions d’intervention. Des pratiques qui permettent à certaines banques de compenser des manques à gagner ailleurs…

 

Les banques les moins exposées en cas de crise

 

Un certain nombre de normes comptables et financières sont imposées aux banques. Leurs liquidités et le niveau de fonds propres sont déterminants pour analyser le risque. Dans ce cadre, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel reçoivent la palme du meilleur ratio de solvabilité. Si la BNP est dernière au classement, elle reste bien au-delà des ratios exigés par le Comité de Bâle (Comité de référence international). BNP Paribas représente actuellement la plus grande banque européenne avec un actif total de plus de 2,9 milliards de dollars, ce qui constitue une des composantes de la richesse d’une banque.

Mais, les grandes banques françaises ont bien résisté aux chocs et aux difficultés pour leurs revenus en 2023, grâce à des fondamentaux sains et à la vigueur des résultats dégagés en 2021 et 2022, indique « Fitch Ratings » (célèbre agence de notation).

 

Des banques qui ferment leurs portes

 

Le début de l’année 2024 est loin de se présenter comme des plus prospères pour le secteur qui risque d’enregistrer plusieurs fermetures d’agences bancaires et de banques. Secouées de plein fouet par la crise, trois banques ont annoncé, en effet, la cessation de leur activité cette année.

Les conséquences de la crise financière qui sévit depuis 2023 sont déjà palpables. On est même en plein dans le concret puisque la HSBC a déjà confirmé la cessation des activités de sa branche locale au 01ᵉʳ janvier 2024.

HSBC pour les particuliers, c’est désormais le clap de fin. C’est dire la dureté de la crise qui n’a pas épargné le géant britannique, qui cède ses produits et autres services proposés à « My Money Group », sous la marque Crédit commercial de France (CCF). Au-delà des services et de ses 800 000 clients, « My Money Group » reprend la totalité des agences d’HSBC ainsi que ses 3 900 salariés. Ce qui permettrait aux clients de garder même leurs conseillers. Les anciens clients de HSBC peuvent opter pour aller vers le CCF. Pour cause, le CCF appartient à HSBC ! Quant à « Orange Bank », elle devrait être bientôt reprise par BNP Paribas.

 

 

 

Son sort est déjà scellé même si la date de sa fermeture n’est pas encore annoncée avec exactitude. C’est courant 2024, indique-t-on toutefois. En juin 2023, la disparition programmée d’Orange Bank a été annoncée. Le repreneur est déjà connu : il s’agit de BNP Paribas avec qui des discussions sont en cours pour finaliser la reprise. À peine six ans après son lancement, la banque en ligne de l’opérateur téléphonique se retrouve ainsi sur le point d’éteindre ses enseignes. Il ne reste que le temps de finaliser les pourparlers engagés avec BNP Paribas, en vue de garantir « une solution de continuité pour les clients d’Orange Bank ».

Aucun risque, en revanche, pour les clients d’Orange Bank qui pourront accepter ou non leur transfert de compte vers la BNP. En fait, les 800 000 clients d’Orange Bank devraient passer chez Hello Bank, la banque en ligne de BNP Paribas. Un transfert toutefois conditionné par un accord préalable de chaque client, puisque toute personne détentrice d’actifs chez Orange Bank devrait présenter une demande d’ouverture de compte chez Hello Bank.

 

 

« Ma French Bank », la dernière à avoir fait l'annonce de sa fermeture

 

« Ma French Bank » est la troisième banque en ligne dont la cessation d’activité est à l’étude. La Banque postale en a fait l’annonce mercredi 20 décembre 2023. « Malgré un succès indéniable auprès des clients, Ma French Bank n’a pas atteint la rentabilité et n’a pas encore trouvé son modèle économique », expliquait la banque, filiale du groupe La Poste, à travers un communiqué de presse mis en ligne, en mettant en exergue un contexte concurrentiel très difficile qui nécessite des investissements massifs. Or, cette « orientation n’apparaît plus compatible avec le plan stratégique du groupe ».

Quant à la fermeture des guichets, c’est un vrai tabou dans les banques. L'explosion du numérique dans les usages quotidiens provoque une baisse de la fréquentation des agences de 5 % par an depuis bientôt dix ans. Les 37 000 agences qui font travailler 250 000 salariés, sont trop nombreuses. Les banques sont face à un choix cornélien : fermer les moins rentables, au risque de quitter des territoires ruraux, ou fermer certaines agences en ville, là où les banques gagnent le plus d'argent.

« La fermeture de 20 % à 30 % des agences d'ici à cinq ans est tout à fait réaliste », estiment plusieurs dirigeants.

Malgré tous ces mouvements, il n’y a aucune crainte à avoir pour les clients des banques françaises, d’autant plus que les garanties offertes par l’Etat, en cas de faillite bancaire, sont importantes.

Il nous reste une solution : créer sa propre banque, 8 millions d’euros suffiront et une dizaine de millions pour affronter les exigences du lancement administratif et commercial de l’entité !

Dans ce cas, retenons cette pensée de Paul-Loup SULITZER : « Sachez une chose : un banquier ne vous prête de l'argent que dans la mesure où vous n'en avez pas besoin... ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Exactitude et ponctualité ! C’est le credo préféré de l’édile Dominique CHAMBENOIT – un souvenir professionnel sans aucun doute ! - qui aime que les choses démarrent à l’heure pile et le fait savoir publiquement ! Respectant le traditionnel évènement de début d’année, la cérémonie des vœux, avec sa faconde habituelle, le maire de Chevannes a présenté les siens devant des administrés à l’écoute de la rétrospective 2023 et des projets 2024. Le tout faisant la part belle aux activités économiques locales qui ont été plébiscitées…

 

CHEVANNES : Quelques mots auront suffi pour projeter sur le devant de la scène le maître de cérémonie du jour, le très communicant Christophe PAYMAL ! Une brève intervention de sa part au pupitre pour ouvrir les hostilités – que l’on ne se méprenne pas sur ce terme disruptif, l’évènement s’est déroulé dans un état d’esprit bon enfant – et finalement honorer le fruit de son travail puisque la grande nouveauté de la soirée fut l’introduction de petites séquences vidéo, façon reportage audio, permettant de mettre en lumière les acteurs de l’économie locale, artisans et commerçants, à l’honneur grâce à la municipalité. Des images qui furent projetées ponctuellement au-dessus de la tribune sur l’un des murs de la salle polyvalente.

Si cette année, il n’y avait pas d’agréables sonorités musicales à se mettre entre les deux oreilles, le public aura eu tout le loisir de mettre des visages sur ces professionnels qui font vivre la commune périphérique de l’Auxerrois.

 

Des séquences vidéo du plus bel effet

 

On aura pu apercevoir le sympathique couple, formé par Sun et Jérémie LOBIES, derrière leurs fourneaux - « La Table Maison Lobies » vaut incontestablement son pesant de cacahuètes auprès des épicuriens qui aiment se régaler de saveurs exquises au fond du palais - ; découvrir le couple (Sandrine GUITTON et Jean-Baptiste HUBERT) qui officie au sein des « Jardins de la Linotte » - structure de maraîchage de produits biologiques favorisant la vente directe à la ferme et de paniers hebdomadaires à emporter - ; de connaître davantage l’épicier du cru, gérant la supérette locale, le sympathique Salim BEN MOUSSA ; de rappeler à qui voulait l’entendre mais de cela tout le monde le savait que l’un des meilleurs boulanger/pâtissier de l’Yonne Laurent BISSON était localisé dans le village avec son épouse, Laurence et leur fiston, Léo – M6 leur a consacré une audience télévisuelle avec le concours de la meilleure boulangerie de France ! - ; de s’apercevoir, enfin, que les arts de la table étaient sublimés en cette bourgade grâce également aux talents culinaires de Sébastien DUPORT, à la tête de « L’Evidence ». Un restaurateur heureux et fier de l’être, investi dans la générosité, qui aura même consacré un peu de son temps à une opération altruiste menée avec le concours du Lions Club Auxerre Phoenix dans le cadre de la fameuse et fumante opération de la « Soupe des Chefs » !

 

Santé et accueil des seniors : tout est lié !

 

Si avec tous ces arguments positifs, la population de la commune ne devait pas croître en 2024 ; ce serait à rien n’y comprendre !

Alors que dans la sphère élyséenne, on s’emploie à réarmer la France selon diverses strates dont celle de la natalité, Dominique CHAMBENOIT n’aurait-il pas usé des mêmes préconisations et méthodes – strictement sous le sceau de l’attractivité et de la dynamique villageoise – pour interpeller celles et ceux des habitants qui seraient soucieux de vivre en territoire rural mais à quelques encablures à peine de la grande ville, Auxerre ?

La mise en avant de l’économie et de ses réussites fut l’un de ses premiers jokers à abattre pour convaincre même les plus récalcitrants de venir s’installer ici. L’accueil des personnes âgées – ceux que l’on nomme communément les seniors selon les codes standardisés de l’INSEE qui classe par ailleurs dans cette catégorie toutes celles et ceux de nos compatriotes ayant 45 ans d’âge révolu ! – représentait un autre argument de poids que le maire signifia parmi ses priorités en 2024.

 

 

 

Le projet de construction de neuf maisons sous le label SERENITIS – concept porté par DOMANYS – s’adresse aux plus de 65 ans autonomes, désireux de vivre dans un cadre de vie agréable, à proximité d’une offre de services déclinée les lignes précédentes.

Un projet qui prend du sens et qui s’appuie sur la mise en service de la Maison de Santé, inaugurée en septembre 2023. L’édifice sanitaire y accueille pléthore de praticiens : généraliste, deux dentistes – excusez du peu ! -, podologue, ostéopathe, nutritionniste, réflexologue, et prochainement deux psychologues ! De quoi faire pâmer de jalousie, bon nombre de communes nettement moins pourvus !

 

Une qualité de vie appréciable dans le partage et la simplicité

 

On retiendra parmi les réalisations de l’année écoulée, le terme de l’installation des éclairages leds avec des économies énergétiques à la clé, la manifestation artistique « Lavoir en fête » qui aura accueilli vingt-et-un exposants, un feu d’artifice de belle qualité pyrotechnique, l’accès à la mobilité douce à partir de sept cycles électriques en accointance avec l’Agglo, un espace sans tabac concocté par le Département et TAB’AGIR cher au docteur Serge TCHERAKIAN, l’initiation numérique aux personnes âgées, etc.

Bref, il fait donc bon vivre dans la localité. Dominique CHAMBENOIT ne manquera pas d’y faire référence à maintes reprises lors de son discours. « Nous connaissons des satisfactions, des moments de convivialité et d’échange dans notre commune, loin du tumulte du monde… ».

Donnant un aperçu personnel de sa vision communale – « Chevannes offre une qualité de vie appréciable dans le partage et la simplicité » -, le premier élu fit un grand écart, entre perception des choses, philosophie et sagesse, sur les traditions qui se doivent d’être respectées. A l’instar de celle des vœux.

« Je salue chaleureusement toutes celles et ceux qui êtes présents ce soir ! Sans oublier celles et ceux qui n’ont pas pu venir parce qu’ils souffrent dans leur cœur ou dans leur corps, parce qu’ils sont empêchés, ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas eu l’envie de nous rejoindre car ils se sentent éloignés de nos instances et de nos préoccupations publiques ! ».

Cela fut dit, et cela ne fait jamais de mal de le dire avec humour ! Puis, Dominique CHAMBENOIT de rajouter comme en guise de conclusion : « il faut être prudent avec les promesses, moi, je préfère le terme d’engagement à celui de promesse… ».    

On aime la formule. Si vraie que bon nombre de politiques devrait bien s’inspirer à l’avenir !

 

Thierry BRET

 

 

 


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On croirait le site, l’Espace culturel local, spécialement conçu pour ce genre de manifestations. Chaleureuses, conviviales qui sont ponctuées, à l’issue, du traditionnel verre de l’amitié. Et même si la concurrence semblait rude sur le papier – surtout avec une telle programmation où étaient proposés en même temps les vœux de Joigny et ceux, plus olympiques, de l’Auxerrois -, ceux du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) n’eurent guère à souffrir de défections spectaculaires. Les élus de l’Yonne étaient bel et bien là, en nombre, pour écouter les messages du président Jean-Noël LOURY, très enthousiaste, avec en perspective pour 2024 le dixième anniversaire de son organisme…

 

APPOIGNY : Dix ans déjà. Cela rappellerait presque le titre d’un opus romanesque, un peu méconnu du grand public, pourtant signé de la plume féconde d’Alexandre DUMAS, « Vingt ans après ». Les retrouvailles des fameux mousquetaires du roi (Louis XIII) qui combattent toujours les sbires du troublant RICHELIEU, cardinal à la robe pourpre, tâchée de sang.

Fi de tout cela, fort heureusement, dans les retrouvailles qui nous occupent aujourd’hui ! Néanmoins, cela fait déjà dix années que le patron du SDEY, tel un D’Artagnan chevaleresque, aventureux et plein d’allant, entend bien mener ses troupes pour prêcher la bonne parole aux quatre coins de notre territoire. Sa cause se veut juste et noble : l’accompagnement des collectivités, même les plus rurales, aux transitions écologiques et énergétiques. Le combat du siècle, de notre siècle qui ne pourrait pas y survivre si cette bataille n’était pas menée corps et âmes contre un ennemi qui n’est autre que le réchauffement climatique !

Tout vêtu de noir, seul le grisé de l’écharpe apporte une note de couleur anthracite à l’ensemble, Jean-Noël LOURY incarne depuis les débuts de cette prodigieuse aventure le rôle de ce D’Artagnan des temps modernes qui veut faire bouger les lignes, changer les mentalités, transformer les collectivités et réduire la facture énergétique, devenue le fléau de notre société. Etre au service des communes est un peu son credo ; sa litote qui lui permet d’avancer au fil des années. Une décennie, déjà et le SDEY reste vaillant comme aux premiers jours. Toujours sous le sceau de l’équité et de la proximité.

 

Innovation rime avec information et…compréhension !

 

Alors quand il s’agit de vivre une cérémonie des vœux, les élus et les représentants techniques des communes inféodés à la cause de la vénérable institution n’hésitent jamais à y participer en nombre. Ce fut encore le cas, il y a quelques jours, malgré la multitude d’évènementiels similaires, biffés sur les agendas. Le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne attire, séduit, surprend mais ne lasse pas car ici, innovation rime avec compréhension et information. De la pédagogie, toujours et encore pour mieux s’imprégner de toutes nouvelles solutions technologiques permettant d’aboutir aux résultats. Des démonstrations et de la concertation, aussi, le plus souvent grâce aux traditionnelles Assises annuelles de milieu d’année.

Les mains posées à plat sur le pupitre, éclairé par un rai de lumière, Jean-Noël LOURY hume l’atmosphère ambiante. Toute acquise à la cause du SDEY, il va s’en dire. Le président ne berce pas dans l’optimisme béat, dès sa prise de parole.

« Depuis la fin de la pandémie, le monde est devenu fou. Il est de plus en plus incontrôlable avec des dirigeants qui semblent avoir perdu la raison pour étendre leur suprématie… ». Une respiration avant de poursuivre : « cela entraîne des modifications profondes dans notre quotidien, avec une inflation importante et surtout une explosion des prix de l’énergie qui s’envolent… ».

Comme au théâtre, devant une pièce dramatique, le patron du SDEY a dépeint le décor. Sombre, noir, peu avenant, à l’image de la pénombre qui entoure l’auréole de lumière où il se meut. Une vraie mise en scène, adaptée à ses propos.

Une fois le volet géopolitique un tantinet alarmiste exposé, l’élu de Val-de-Mercy évoquera l’actualité départementale. « Vous connaissez mon attachement à la ruralité et au développement harmonieux de notre territoire… ». Oui, c’est le dada de Jean-Noël LOURY, en vrai mousquetaire qu’il est !

 

La maîtrise des énergies pour les communes : credo du SDEY

 

Toujours à la pointe de l’innovation, le SDEY n’a pas ergoté pour lancer de louables initiatives sur son sa zone de prédilection icaunaise. On pense immanquablement au programme, « L’Yonne en Lumière », un concept de rénovation de l’éclairage public assuré par le remplacement des lampes traditionnelles par des leds. Ils ont le particularisme d’être connectés.

Jean-Noël LOURY fait la synthèse de cette opération : « nous avons rénové l’éclairage de 125 communes à date. Pour 2024, trente-et-une sont à venir alors que vingt-six sont en cours de modification... ».

Un projet ambitieux où le SDEY avait contracté un emprunt de 15 millions d’euros. Bénéficiant d’un taux moyen de 0,6 %. Commentaire de l’intéressé : « Ce chiffre fait rêver aujourd’hui pour engager 25 millions d’euros de travaux. Nous sommes allés au-delà de cette prévision puisque jusqu’à la fin du mandat, nous aurons effectué pour près de 35 millions de travaux… ».

L’auditoire aux premiers rangs desquels on aperçoit Magloire SIOPATHIS, édile local, et bon nombre de personnalités institutionnelles de l’Yonne écoute avec grand intérêt. Surtout quand Jean-Noël LOURY confirme la suite du programme. « Nous allons y revenir avec nos enveloppes budgétaires habituelles pour l’éclairage public ».

 

 

Dans l’absolu, les travaux s’étaleront jusqu’au terme du mandat. Avec un souci prioritaire : celui de maîtriser les dépenses.

« J’entends souvent dire que le SDEY possède une cagnotte cachée, plaisante le président du syndicat, c’est faux, évidemment… ».

Le surplus des travaux liés à l’opération « L’Yonne en Lumière » a été financé par une large partie de la trésorerie. « Cela génère de la trésorerie d’investissement pour les communes", souligne l’orateur.

Il est vrai que les sommes injectées ne sont plus les mêmes. Elles s’élevaient de 12 à 14 millions d’euros avant la mise en place de programme leds connectés. En 2022, c’est une enveloppe de 34 millions d’euros qui a été consentie par l’organisme départemental, puis de 18 millions l’année suivante.

Mais, à quoi va ressembler 2024 ? « C’est simple, répond le porte-voix du SDEY, je proposerai à mes collègues de retrouver notre rythme de croisière. Nous serons aux côtés des communes pour la sécurisation, l’extension et la dissimulation des réseaux. C’est tout de même notre cœur de métier… ». Mais, pas que ! Autre ambition déclarée par le président : aider les communes à maîtriser leur destin dans le domaine énergétique.

 

 

Une kyrielle de projets dans les cartons

 

A ce propos, le service de conseil en énergie fédère aujourd’hui 165 localités de l’Yonne. Les candidatures de nouveaux adhérents affluent. Le recrutement d’un conseiller supplémentaire est dans les cartons en 2024. Quant au groupement d’achat électricité/gaz, il rencontre de plus en plus de succès. « Nous recensions 203 membres en 2023, ils seront 245 cette année, explique Jean-Noël LOURY, soit une hausse de 20 % ».

L’an dernier, le cadastre solaire s’inscrivit parmi les grandes nouveautés proposées par le syndicat départemental. Un système utile qui permet de mesurer le potentiel photovoltaïque des toitures dans les communes. Parmi les autres opportunités judicieuses, déclinables cette année, l’autoconsommation collective à partir des énergies renouvelables et la valorisation du bois comme source de chaleur.

Explications de texte de M. LOURY sur ce système qui a été inauguré en présence du préfet Pascal JAN le 01er décembre dernier : « Nous produisons de l’électricité à partir de panneaux photovoltaïques. Cette électricité est utilisée pour notre propre consommation, y compris pour recharger…les véhicules électriques grâce à une borne bidirectionnelle… ».

Une borne à multiples effets puisque le trop-plein d’énergie récupéré d’une automobile ira alimenter le réseau électrique aux heures de pointe !

Quant aux ombrières, équipant le parking du SDEY, elles augmenteront la production électrique tout en stockant la matière dans une batterie ad hoc. L’avantage est compréhensible : mobile, la batterie permettra de fournir de l’électricité à n’importe quel endroit d’un domaine communal. On arrête donc pas le progrès !

« Ce système sera lancé au niveau national en 2026, se félicite Jean-Noël LOURY, nous sommes des expérimentateurs avec cet écosystème vertueux que nous avons mis en place à petite échelle… ».

Faisant référence au texte de loi sur les ombrières – les communes sont dans l’obligation de les construire sur les parkings de plus de 1 500 mètres carrés -, le président du SDEY incita ensuite les élus à valoriser leurs espaces de stationnement. Avec le concours de la SEM Yonne Energie.

« La SEM travaille déjà à des projets agrivoltaïques qui ne peuvent se faire qu’avec le concours des agriculteurs", insiste l’orateur.

Une SEM Yonne Energie qui développe le projet éolien des Hauts de l’Armançon aux côtés des élus et de l’initiateur du concept.

« Le portage local est exemplaire, ce programme environnemental apportera une vraie valeur ajoutée pour notre territoire… ».

Les projets communaux de chaufferie bois ne sont pas oubliés. Bien au contraire, le SDEY souhaite développer plusieurs initiatives en 2024. A l’instar de l’énergie à partir de l’hydrogène. « Cela fera partie de nos priorités, prévient Jean-Noël LOURY.

Des priorités qui ne peuvent que bénéficier aux territoires ruraux à prendre leur destin en main. Grâce à leurs différents atouts…

 

Thierry BRET

 


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