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Elle est malheureusement bien trop courte, cette exposition ! A peine, quarante-huit heures chrono pour se rassasier, sans aucune modération, de ces œuvres aux coloris chatoyants, aux personnages – les « Grandes Gueules », rien à voir avec l’émission culte de RMC ! – si atypiques, aux interprétations diverses que l’on peut se faire de ces toiles insolites qui plongent les contemplateurs que nous sommes entre esprit festif, cher aux Africains, et mysticisme le plus profond, à la limite de la transe ! A ne manquer sous aucun prétexte pour mieux s’imprégner du génie créatif de JACOBLEU !

 

AUXERRE : L’art africain dans ses formes les plus abouties. Chatoyantes, colorées, chaudes, sensuelles, suggestives, envoûtantes, mystérieuses…C’est un peu tout cela à la fois que propose l’une des sommités picturales de ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, patrie du cacao et des « éléphants » footballistiques, avec sa présence artistique, deux jours durant, à la Galerie Saint-Germain, dans la capitale de l’Yonne.

Une exposition quasi éphémère – elle s’estompera non pas de nos mémoires mais de notre acuité visuelle dès ce samedi, quel dommage ! -, et que les inconditionnels des arts premiers et de la culture éclectique offerte par ce continent prolixe en matière de créativité se doivent de visiter pour en apprécier toute sa quintessence.

L’artiste du jour se nomme JACOBLEU. La contraction originale et amusante du prénom Jacob et du mot, Bleu, qui est en fait le véritable patronyme de cet artiste sympathique, jouissant d’une solide notoriété internationale.

 

 

Un artiste pluridimensionnel, pédagogue de surcroît…

 

Chevalier de l’Ordre du Mérite Culturel, en version africaine, titulaire du Prix d’excellence des Arts visuels et cinéma en 2016, JACOBLEU est à l’initiative de moult projets artistiques à vocation mondiale permettant de tisser des liens culturels avec des artistes des cinq continents.

Possesseur d’une galerie d’art à Abidjan, Jacob promène sa silhouette habillée de ses propres créations du plus bel effet entre l’Afrique et l’Europe, afin de faire rayonner ses œuvres qui aujourd’hui s’arrachent auprès des collectionneurs avisés. Des œuvres – il en présente une petite illustration avec cette étape auxerroise -, entre pastels et peintures, qui ne demandent qu’à enrichir la collection d’investisseurs de l’Auxerrois !

Devant un public féru de culture et amateur de tableaux, l’artiste a pu expliquer avec humour et décontraction le fruit de son travail, lors du vernissage de cette trop brève manifestation. On pourrait qualifier JACOBLEU d’artiste polymorphe, pluridisciplinaire, touche à tout de génie, passant de la littérature – il a dévoilé l’existence de l’un de ses ouvrages -, à la photographie, le stylisme, la peinture. Il se définit aussi comme un pédagogue – le garçon à la carrure athlétique est professeur de couleurs et de dessin à l’Ecole d’architecture d’Abidjan – et cela lui réussit plutôt bien, notamment avec son « filleul », ABOUDIA, talent en conquête affirmée entre New York et l’Afrique qui voit ses œuvres atteindre déjà le firmament chez « Christie’s » avec des sommes vertigineuses à la vente ! L’élève aurait-il dépassé le maître ? Cela provoque les rires de JACOBLEU.

 

 

Le souffle du visible et de l’invisible pour mettre en transe…

 

De cette complicité éducative entre les deux artistes est né un remarquable travail à quatre mains que les visiteurs ont pu admirer au cours de cette conviviale soirée à laquelle assistait la conseillère départementale Emmanuelle MIREDIN – elle se fendit d’un petit discours appréciateur sur ce qu’elle voyait – et Estelle LACOUR, qui en sa qualité de conseillère en gestion de patrimoine (HEXA Finance) n’a pas hésité à franchir le cap du mécénat pour soutenir ce projet pictural du plus bel effet et un tantinet exotique, porté par Ambre DELCROIX, instigatrice de ce projet d’exposition monté en quelques jours, chantre de la valorisation de la culture africaine à travers la planète et…journaliste/consultante en relations publiques.

Du pur bonheur pour ces Auxerroises et Auxerrois qui seraient presque tomber en transe devant ces tableaux s’inspirant directement des traditions rituelles africaines. Un voyage hors du temps et de notre dimension européenne, parfois trop cartésienne, qui nous aura fait naviguer vers des rivages inconnus où les rites des peuples Dan, Dogon, Bantou et Massaï se dévoilaient ainsi à nos yeux d’Occidentaux, comme une initiation à vivre…

Entre le visible et l’invisible, et au-delà du réel… : l’exotisme et l’onirique se conjuguent à l’unisson avec cet évènementiel.

 

 

En savoir plus :

Exposition vente des œuvres de JACOBLEU et ABOUDIA

Galerie Saint-Germain à Auxerre

Vendredi 23 juin et samedi 24 juin 2023

De 11h à 19 h

25 rue Cochois Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le monde agricole est en pleine mutation. Il connaît un effondrement démographique sans précédent. Quelle sera sa place demain au sein de la société française ? Une interrogation à laquelle les intervenants au débat organisé par le Cercle Condorcet auxerrois ont apporté quelques éléments de réponses. Grand témoin de la soirée : Bertrand HERVIEU, sociologue et ancien président de l’INRA, auteur entre autres, d’un livre au titre iconoclaste, « Une agriculture sans agriculteurs ». A ses côtés : une figure du monde paysan icaunais, Jean-Marie SAPIN, membre fondateur du célèbre GAEC de Chichery, aujourd’hui retraité et l’ethnologue Pascal DIBIE, professeur émérite des Universités, aux attaches départementales bien connues.

 

AUXERRE : Selon le dernier recensement général de l’agriculture réalisé en 2020, la France compterait aujourd’hui un peu moins de 417 000 exploitations agricoles. Un nombre qui ne cesse de diminuer au fil des années, ne représentant plus que 1,5 % de la population active nationale, contre 50 % à la fin du XIXème siècle. Une évolution très rapide puisqu’en l’espace de vingt ans, 20 % des exploitations ont disparu. Un processus démographique qui s’accompagne d’une recomposition dans l’organisation du travail selon Bertrand HERVIEU : « en gros, l’on a aujourd’hui deux fois plus de salariés que d’effectifs non-salariés au sein des entreprises agricoles… ».

Des chiffres qui s’expliquent par la montée en puissance, au détriment des structures familiales, de grosses exploitations, à l’image du constat réalisé en Bretagne : « une région typique jusqu’alors, de l’exploitation familiale, qui compte désormais 37 % de grandes, voire très grandes exploitations, avec de nombreuses « holdings » agricoles rassemblant plusieurs établissements de production, notamment dans la filière porcine… ».

Un changement de paradigme qui n’est pas sans conséquence sur les revenus : « le monde agricole est le secteur indépendant où l’on a le plus grand éventail de revenus, avec 10 % d’exploitations à revenus négatif d’un côté et pour les plus grosses, des revenus par unité de travail, allant jusqu’à 80 ou 100 000 euros par an… ».

Une fourchette considérable rendant très difficile toute idée de pensée ou d’action commune.

 

L’agriculture pour lutter contre le monde ouvrier…

 

L’exploitation de type familiale fut longtemps synonyme d’unité de lieu, de temps et de vie, où rien ne séparait le monde du travail et la vie quotidienne. Un modèle en décalage avec la culture contemporaine, plus apte à privilégier une frontière entre ces deux mondes, avec là encore, souligne l’ancien président de l’INRA, « l’introduction de tensions très fortes socialement parlant, entraînant dans le monde agricole un taux de célibat et de suicide record… ».

Qu’il est loin le temps où, après 1870, Léon GAMBETTA se faisait chantre de l’agriculture, visionnaire en la matière, à qui l’on prête ces propos : « Faisons chausser aux paysans les sabots de la République et quand ils les auront chaussés, la République sera invincible ».

Une vision patriotique pour contrer le mouvement ouvrier naissant. C’est à cette époque, que dans la foulée du ministère de l’Agriculture, furent créés le Crédit Agricole, les systèmes d’assurance, la Mutualité Agricole, « tout un dispositif pour entourer et entraîner ce mouvement de la petite propriété agricole, dans une vision de sécurité alimentaire et d’autosuffisance, pour tous… ».

Une vision politique qui eut aussi pour conséquence, de privilégier l’achat de foncier au détriment de la modernisation agricole, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.

 

 

Dix milliards d’euros en soutien à l’agriculture…

 

Après la Seconde Guerre mondiale, place au « fermage » avec l’idée « qu’il n’était plus besoin d’acheter de la terre, ce qui permettait de se consacrer à la production… ».

Un mouvement qui donna naissance dès 1953 au CNJA, ancêtre du syndicat des « Jeunes Agriculteurs », mettant sur les rails le train de la modernisation pour le monde agricole et la naissance de l’industrie agro-alimentaire : « l’agriculture se fait marchande et non plus seulement paysanne… ».

Une époque dont nombre d’agriculteurs sont encore nostalgiques, celle des « prix garantis », avec l’assurance que la puissance publique assurerait le différentiel en cas de besoin. Depuis son entrée dans l’OMC en 1992, l’agriculture est désormais confrontée aux prix mondiaux, « un changement des règles du jeu qui continue de produire un phénomène de concentration assez important… La solution adoptée alors, fut de créer une prime à l’hectare sur le différentiel entre prix mondial et prix garanti, ceux qui en avaient le plus, captant la majorité des primes versées. Un système que l’on n’a jamais réussi depuis à déverrouiller… ».

Ce que semble regretter celui qui est également inspecteur général de l'agriculture honoraire : « une masse annuelle de 10 milliards d’euros, orientée vers les soutiens à l’agriculture, ce n’est pas rien ! Je suis de ceux qui considèrent que ce n’est pas une façon très moderne et contemporaine, de gérer cette somme sous forme de rente et non de contrat… ».

 

 

Propos entendus…

 

Sylvain JOLITON, président du Cercle Condorcet Auxerre :
« Essayons d’être complémentaires pour réapprendre à nous parler parce que je crois que ce qui fait la beauté de nos échanges, ce n’est pas nécessairement nos accords, mais avant tout, notre capacité à poursuivre notre dialogue. Et c’est comme ça que j’aime notre Cercle Condorcet et que j’aime mon pays »…

Jean-Marie SAPIN :

« L’Yonne compte aujourd’hui 3 635 exploitants, en recul de 10 % depuis dix ans, pour une moyenne de 114 ha par exploitation. Si 53 % des agriculteurs ont plus de 50 ans, près de 800 ont déclaré ne pas avoir de successeur, avec pour conséquence, un agrandissement important des exploitations dans l’avenir. Et plus elles s’agrandissent, moins elles se syndicalisent, moins elles intègrent la coopération. Les organisations professionnelles vont en souffrir beaucoup dans les prochaines années… ».

 

Eric S, agriculteur en activité :

« Je suis témoin que cela devient de plus en plus difficile de travailler de façon sereine, du fait de problèmes de cohabitation avec les promeneurs, les cyclistes, avec la société du loisir… Là où j’habite, c’est mon lieu de vie, mais c’est aussi mon « casse-croûte » et ma crainte est qu’avec le développement du tourisme, avec le télétravail, la cohabitation soit de plus en plus difficile… ».

 

Pascal DIBIE :

« La nature aujourd’hui, on veut la partager entre tous, elle n’appartient plus aux seuls agriculteurs, on le voit bien avec les grands mouvements de contestation autour des bassines… ».

 

Bertrand HERVIEU :

« Les campagnes sont devenues aussi des espaces résidentiels, il va falloir apprendre de part et d’autre les nouvelles règles du jeu qui sont en place. Nous ne sommes plus dans la situation où les trois quarts d’un conseil municipal étaient occupés par des familles d’agriculteurs qui géraient ensemble les parties communes des propriétés privées. Les regards ont changé et je pense qu’il y a quelque chose à construire, à imaginer, pour se parler et comprendre les intérêts de chacun… ». 

 

Dominique BERNERD

 

 


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« C’est la conquête de l’Ouest ! ». C’est par cette boutade, ne faisant nullement référence au far-west et à ses mythiques cow-boys que le premier vice-président de l’Auxerrois Christophe BONNEFOND a débuté sa prise de parole, lors de la cérémonie inaugurale de la nouvelle tranche de pavillons individuels, construits par l’OAH à Vallan, commune chère à Bernard RIANT. Pourtant, derrière la pointe d’humour, le conseiller départemental s’est fait plus grave en rappelant que « le temps jouait en défaveur des collectivités ». Une allusion à peine voilée sur le projet de loi ZAN…

 

VALLAN : On a tous en mémoire la fameuse petite formule linguistique que nous avait assénée feu le président de la République François MITTERRAND alors dans l’exercice de ses fonctions, « il faut du temps au temps ».

Une phrase, certes, empreinte de sagesse pour le « vieux Sphinx » du Morvan, alors au crépuscule de sa carrière politique. Peut-être s’est-il remémoré ces quelques mots prononcés par l’homme d’état à la rose, le premier vice-président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois ? Mais, pour Christophe BONNEFOND, dans le domaine du foncier et de la construction, le temps ne se présente pas du tout comme un allié !

Pire, « on ne peut plus laisser le temps jouer contre nous… ». En filigrane, l’ensemble des projets immobiliers, en l’occurrence ceux portés par le bailleur social OAH (Office Auxerrois de l’Habitat), doivent sortir hors de terre le plus vite possible et pas seulement…à l’ouest de la capitale de l’Yonne. D’où la référence à l’autre phrase, dite par l’élu départemental : « c’est la conquête de l’Ouest, aujourd’hui ! ».

 

Il faut accélérer les projets fonciers pour garder l’attractivité…

 

Invité à s’exprimer lors de la phase inaugurale de la nouvelle tranche de pavillons individuels – une opération concoctée par l’OAH de vingt habitations, comprenant garage et jardin privatif – venant enrichir le potentiel d’accueil de la commune dirigée par Bernard RIANT, Christophe BONNEFOND souhaite que les délais de construction soient moins contraints par rapport au texte de loi sur le « zéro artificialisation nette » (ZAN). Un projet qui fait la une de l’actualité cette semaine chez les parlementaires !

Puis, martelant ses propos avec sérieux au pupitre où un vent violent vint tourmenter le micro en créant quelques interférences sonores peu académiques, l’élu rappela que « dans un an, la plupart des constructions s'arrêteront sur l'Auxerrois. Je pense que beaucoup de gens n'en sont pas encore conscients… ».

Inquiet, Christophe BONNEFOND ? « L’Auxerrois – et Auxerre - est un bassin/ville de taille moyenne qui a un certain retard par rapport à d’autres villes et bassins de même strate sur ce sujet du foncier. Or, si nous voulons garder et retrouver une place digne de ce nom par rapport à l'attractivité, il nous faut accélérer ! ».

 

 

Le temps joue contre nous, on n’y peut rien…

 

Du pur pragmatisme, en vérité avant que l’élu n’ajoute que beaucoup d’entreprises allaient s’installer dans la zone d’activité d’Aux-R-Parc – tous les terrains seraient vendus ! – et qu’il était impérieux désormais de s’interroger sur le logement de ces futurs salariés.

« Je le répète, insistait-il, le temps joue aujourd'hui contre nous, c'est comme ça, on n'y peut rien. Il est nécessaire de s'adapter et que l’on soit plus réactif, que l’on soit plus agile… ».

Indispensable, il est vrai, pour accompagner ce dynamisme incarné par l’Office Auxerrois de l’Habitat, qui comme devait le souligner son président, Vincent VALLE, dispose de plusieurs atouts et projets dans son escarcelle.

« L’office porte de très belles réalisations, devait conclure Christophe BONNEFOND, j'en suis très heureux pour l'ensemble de l'Auxerrois. Mais, il faut que nous puissions servir les 28 communes qui les réclament ! Il faut que cela arrive dès que possible… ».

Cerise sur le gâteau (et pour rassurer sans doute le maire de Venoy), l’est et le nord de l’agglomération auxerroise recevront bientôt leurs dotations de nouvelles constructions sous pavillon de l’Office Auxerrois. Une remarque que n’aura pas manqué de formuler Vincent VALLE, son président !

 

Thierry BRET

 

 


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Samedi en milieu de matinée sera rendu à Auxerre un hommage à l’une des personnalités de la sphère politique de notre territoire. Une personnalité qui aura su marquer de son empreinte indélébile le paysage de la chose publique, en grand défenseur des intérêts d’autrui et de l’amélioration sociale. Devant la stèle Ambroise Croizat, celles et ceux qui ont œuvré aux côtés du secrétaire général du PCF de l’Yonne se souviendront longtemps et avec émotion du leader charismatique qu’il était…

 

TRIBUNE : Pour évoquer l’homme, Marie-France GHERSI-BURIER, secrétaire départementale du Parti Communiste de l’Yonne a dressé le portrait du dirigeant qui nous a quittés tout récemment, des suites d’une longue maladie. Un témoignage à lire ci-dessous…

« Dresser à grandes lignes le portrait de quelqu’un n’est pas simple, surtout quand celui dont on évoque la vie n’est plus là pour nous corriger. « Pourquoi tu racontes ça ? », « T’as oublié de dire que … ».

Alain RAYMONT nous a quittés et notre peine est immense. Nous perdons un dirigeant, un militant, un camarade, un ami.

Bien qu’il ait quitté l’Yonne depuis un an pour profiter de sa retraite dans le Lot, une région qu'il connaissait  bien et qu'il aimait, il était encore attentif à ce qui se passait dans notre département et nous savions que nous pouvions le solliciter pour un avis, un conseil ou nous donner un contact utile à l’activité du PCF 89. Il faudra faire sans lui désormais.

S’il a mené sa lutte contre la maladie avec la même pugnacité que ses combats politiques, cette fois il n’a pas gagné. « La faute au désert médical » dirait-il … peut-être ?

 

L’école, ça peut changer la vie !

 

Alain n’était pas auxerrois de naissance. Mais qu’importe, c’était une figure politique incontournable de la ville et du département. Né à Laval en juillet 1949, c’est au lycée de cette ville qu’il noue ses premiers contacts avec le Parti Communiste à l’occasion d’un cours sur le marxisme fait par le secrétaire de la fédération de Mayenne. Un cours et une rencontre qui seront l'élément déclencheur de son engagement communiste. « Tu vois, l’école peut changer la vie ».

Etudiant à la faculté de Rennes, il est pion pour payer ses études et décroche une maîtrise de lettres modernes. La littérature est une de ses passions. Immense lecteur, il tenait à acheter des livres dès leur parution et ce fut pour lui un crève-cœur quand il dut, avec sa petite retraite, restreindre ses achats de romans ou attendre leur parution en livres de poche.

En 1972, diplôme en poche, il quitte sa région natale, sa chère Bretagne, pour laquelle il aura toujours un attachement viscéral, notamment pour Rennes et Saint-Malo sur lesquelles il était intarissable.

Il rejoint la région parisienne pour travailler dans le cabinet d'un maire-adjoint communiste de Vitry, Jean COLLET. L'année d’après, il rejoint le service communication de la ville. C’est pendant ces années vitriotes qu’il adhère au PCF. Et ne le quittera plus.

Arrivé dans l'Yonne par Avallon, il y conjugue métier et passion en tenant une librairie. Mais c’est difficile de vivre de la lecture dont les autres ont envie, alors il ferme boutique au bout de cinq ans pour rejoindre l'Education Nationale. Il transmettra son goût du savoir et des belles lettres aux élèves de différentes villes de l’Yonne. Puis, il bifurque vers le public adulte pour devenir conseiller en formation continue en GRETA. D’abord à Autun pendant deux ans, puis à Auxerre, au lycée Fourier, jusqu'en 2009. Ce métier le passionnait et il avait des tas d’idées pour rendre accessible à tous, notamment aux non qualifiés, la formation tout au long de la vie.

« Mais l’éducation Nationale n’a pas les moyens ! Quand tu vois ce qui est donné aux GRETA et ce qui tombe dans la poche des boîtes privées de formation… ». Et oui, au boulot aussi, il râlait … un peu.

 

 

Un ultime tour de piste électoral en 2015…

 

Militant d’abord dans l’ombre (« Tu parles, si les patrons savent que je suis au PC, jamais ils ne prendront les stagiaires du GRETA en formation »), il devient un porte-parole actif de la section d'Auxerre du PCF quand l’heure de la retraite approche.

En 2008, il participe à la constitution d'une liste de gauche (la vraie gauche d’alors, la gauche de la « goche ») aux élections municipales à Auxerre. C’est l'aventure de « La Gauche qui ne renonce pas ».

Tête de liste, il est le seul élu et mènera la bataille au sein du conseil municipal pendant six ans, bien seul face à une majorité PS et une droite … (la droite, quoi), mais en posant des questions qui dérangent. Déjà, il parle de centre de santé, de cantine en régie, de transports en commun gratuits, …

Sous son apparente rugosité et son côté bourru, affleurait vite un être sensible, pétri d'humanité, ouvert, amoureux des gens, un révolté conjuguant colère et raison, respectueux de ses adversaires mais sévère avec la lâcheté et la compromission.

En 2010, élu secrétaire départemental du PCF, il est propulsé à la tête de la liste « l'Autre gauche en Bourgogne » pour les élections régionales,  et il anime la campagne avec des militants des composantes de la gauche alternative (Communistes, NPA, Fase et des citoyens non-encartés). La liste fera 5 % dans le département, mais sera, sur le plan régional, en dessous du seuil des 5 %. Il n'y aura donc pas d'élu. Tant pis. L’expérience enrichit le militant. Communiste fidèle mais pas figé, tourné vers l'avenir du parti, il décide de participer à la refondation d'un communisme du XXème siècle.

En 2015, il même sa dernière campagne en tant que candidat. Ce sera pour les départementales, dans le canton d'Auxerre 1. Pas élu. Mais convaincu qu’avec la stratégie d’union mise en place, on tient le bon bout.

 

La vie de militant n’est pas simple…

 

L’union, …, un combat difficile. Que le parti n’a pas souhaité mener en 2021 pour les présidentielles, ce qui n’empêchera pas Alain, malgré sa déception, de coller tous azimuts les affiches de Fabien ROUSSEL et d’arpenter les rues et ruelles de l’Auxerrois pour tracter. Parfois en tirant la jambe. « J’ai plus vingt ans ! ».

Alors quand la NUPES débarque, il s’engage pleinement auprès de la candidate EELV sur la circonscription d’Auxerre. Sa déception, au soir du second tour, faisait peine à voir. Il y croyait tellement à cette victoire sur le Rassemblement National.

Pendant les douze ans où il a été le premier responsable des communistes de l'Yonne, il a abattu un travail prenant, souvent ingrat, mais avec enthousiasme, sans ménager son énergie, nouant des relations suivies avec les sections du département, initiant de nombreuses actions tant locales que départementales. Les initiatives qu’il a lancées (conférences, pétitions, interventions auprès des élus et de la préfecture, …), notamment sur la santé et la nécessité de créer des centres de santé avec des médecins salariés sont toujours le combat des communistes icaunais aujourd'hui. Nous avons repris le drapeau et les dossiers fournis qu'Alain nous a laissés. Ils sont là pour nous aider.

La vie de militant et de dirigeant communiste n'est pas simple. Même si elle est enthousiasmante à maints égards, elle empiète lourdement sur la vie personnelle. Alain le vivait concrètement. Mais comment ralentir le pas quand tant de gens sont dans la misère ? Quand le système déraille tellement qu’on ne sait plus où est le wagon de tête : à l’Elysée ou à la banque ?

Pas sûr qu’une vie plus plan-plan lui aurait convenu.

Aujourd’hui, nous pleurons un ami. Nous pensons avec chaleur à ses enfants, dont il nous parlait avec fierté, qu'il ne voyait jamais assez à son goût, mais avec lesquels il avait renoué des liens très forts. La vie est injuste, surtout à la fin…

 

Marie-France GHERSI-BURIER

Secrétaire départementale du PCF 89

 


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Le chiffre est stupéfiant. Un tiers des écoles françaises présentent encore des traces d’amiante dans leurs bâtiments. Un résultat net et sans appel, en fin de compte puisque l’essentiel des écoles érigées avant 1997 renferme dans ses plafonds et autres toitures ce matériau isolant, désormais prohibé par les pouvoirs publics. La section auxerroise de LFI s’en inquiète…

 

AUXERRE : Et revoici l’amiante qui refait surface ! Tel un serpent de mer dont on avait oublié l’existence mais qui demeure là, tapi dans les eaux troubles de l’actualité, prêt à surgir !

Isolant à la réputation sulfureuse, responsable de moult pathologies dont certaines mortelles à l’instar de cancers, l’amiante n’est plus en odeur de sainteté auprès des Français soucieux de la qualité de leur cadre de vie. Privé ou public.

En témoigne la demande faite par les représentants de La France Insoumise (LFI) d’Auxerre qui mettent en garde celles et ceux qui fréquentent au quotidien les établissements scolaires. Enseignants, enfants, personnels de mairie et de périscolaire, usagers des écoles : tous sont potentiellement en danger. De mort ? Quand on sait que l’exposition à ces fibres serait à l’origine de 100 000 décès d’ici 2050, on ne peut que s’alarmer, il est vrai !

 

 

Disposer des DTA de tous les établissements scolaires d’Auxerre…

 

« Nous demandons à la municipalité d’Auxerre de rendre public les DTA – les dossiers technique amiante, un document obligatoire pour les constructions dont le permis de conduire a été délivré avant le 01er juillet 1997 -, précise un communiqué de presse signé Adrien PROVENCE, l'un des porte-paroles de LFI dans l'Yonne, d’ores et déjà, nous savons grâce à cette étude que beaucoup d’écoles d’Auxerre présentent des traces d’amiante… ».

Parmi celles-ci, citons l’école élémentaire Courbet, la maternelle et l’élémentaire Rive Droite, la maternelle Henri Matisse, la maternelle Jean Zay, l’école primaire des Clairions, la maternelle des Mignottes, l’école élémentaire de Brazza,…Les autres établissements ne sont pas répertoriés dans la liste noire, faute de données recueillies.

Haro contre les bâtiments construits au détriment de la santé publique est le message en filigrane qui est adressé par LFI à travers cette alerte.

 

Thierry BRET

 


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