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Une conférence de presse effectuée dans un esprit de relative décontraction, ce n’est pas aussi commun que cela de nos jours alors que beaucoup de structures institutionnelles et entrepreneuriales peinent à s’exprimer devant des journalistes ! Pourtant, les deux interlocuteurs se frottant à cet exercice oratoire en face de trois représentants de la presse départementale y ont pris goût visiblement et s’en sont délectés ! Il est vrai qu’il y a belle lurette que les médias ne se sont pas retrouvés dans l’ancien complexe du Foyer des Jeunes Travailleurs auxerrois, devenu depuis un ravalement d’appellation, les Résidences Jeunes de l’Yonne, terme nettement plus accueillant et vendeur, il va de soi !

 

AUXERRE : « Les jeunes ont besoin de nous, et nous, nous avons besoin des jeunes ! ». Le slogan imprimé sur l’un des dépliants remis aux représentants de la presse et rappelant en toile de fond, tel un vadémécum, les fondamentaux de ce type d’établissement résume très bien la vocation première et la philosophie de cette infrastructure. Devenu, grâce à un zeste de modernisme utilisé à bon escient dans la sémantique pour le désigner, « Résidences des Jeunes de l’Yonne », l’ex-Foyer des Jeunes Travailleurs s’acoquine à merveille avec son nouveau logotype et nom de baptême ! Un relookage adopté sur ces outils de communication du plus bel effet graphique ; mais pas que !

En effet, l’été 2024 aura vu beaucoup de changements au sein de la vénérable maison qui a pour principe d’héberger des jeunes gens en quête d’un travail, des étudiants, des néo-professionnels en recherche d’appartements âgés de moins de 26 ans (30 ans sous certaines conditions), à commencer par son binôme décisionnel ! Cet été, le 01er août pour être tout à fait précis au niveau des dates, la direction de la structure est revenue après un processus de recrutement assuré dans le respect des règles de l’art par le Conseil d’administration (il y avait plusieurs candidatures à tester) à une personnalité de la vie publique auxerroise, un certain…Marc PICOT !

 

Le come-back de Marc PICOT en terre icaunaise !

 

Auxerrois de cœur – il aura exercé près de deux décennies en sa qualité de directeur de cabinet aux côtés de l’édile d’alors, Guy FEREZ -, le néo-sexagénaire (il vient de fêter ses soixante printemps tout pile !) effectue son come-back inattendu dans la capitale de l’Yonne après quatre ans d’absence (il en était partie à l’issue du verdict obtenu par les urnes lors de la dernière municipale et la victoire de Crescent MARAULT aux municipales) où le garçon s’est enrichi de nouvelles expériences professionnelles et personnelles, dans un premier temps à Muret (localité proche de Toulouse) es qualité de directeur de cabinet, puis de Marseille où proche conseiller de l’édile de Benoît PAYAN il aura à gérer lors de ses différentes missions un effectif de 17 000 agents !

« J’ai vécu là-bas des expériences extraordinaires, confie-t-il en aparté. Saisissant la balle au bond du fait de l’opportunité se présentant à lui pour faire évoluer sa carrière (surtout celle de revenir en terre icaunaise dont il suit toujours l’actualité), Marc PICOT a donc postulé pour ce job de directeur des Résidences Jeunes de l’Yonne. Sa candidature retenue, le jury l’a sélectionné : on connaît la suite !

 

Un système bien huilé depuis cinquante ans !

 

Aux côtés de l’ancien élu d’opposition auxerrois, le trentenaire Rémi PROU-MELINE – « J’ai connu moi aussi dans mon parcours de vie des étapes, des épreuves et des personnes qui m’ont poussé à m’investir davantage pour mon territoire... »-, il formera avec son président désigné en octobre 2023, un tandem décisionnel intéressant et atypique dans l’optique de futures prises d’initiatives.

Pour l’heure, les Résidences Jeunes de l’Yonne (le « s » à résidence se justifie car il y a existence de deux bâtiments) offrent un taux d’occupation on ne peut plus correct. Au 01er septembre, l’établissement est plein à hauteur de 91,7 % ! Il l’était déjà à 91 % en moyenne sur l’année écoulée. Pas mal, quand on sait que les résidences accueillent 143 logements, depuis le studio jusqu’au T 4. Plus de 400 jeunes adultes y sont accueillis chaque année.

 

 

« Il existe de nombreux avantages à résider ici pour ce public de jeunes gens âgés de 18 à 25 ans, précise Rémi PROU-MELINE, outre le fait de proposer des logements en centre-ville d’Auxerre à des prix très accessibles un peu dans l’esprit de nuitée hôtelière, les résidents bénéficient d’un accompagnement socio-éducatif, d’un restaurant associatif ouvert à tous du lundi au vendredi, d’une mise à disposition des salles, d’une veille sociale les nuits et les week-ends, d’une équipe de professionnels – 14 salariés y travaillent – et d’une programmation éclectique autour d’animations sur l’emploi, la santé, la culture, le sport, la citoyenneté… ».

Un système bien huilé depuis plus de cinquante ans qu’existe l’institution et soutenu financièrement sous la forme de subventions par des partenaires historiques à l’instar de la CAF, du Conseil départemental, de l’Etat, etc. Le tout favorisant le bon fonctionnement de la structure qui requiert annuellement 1,3 million d’euros de budget.

 

Augmenter le nombre de logements à l’avenir ? La réflexion est lancée !

 

Quant à la durée de présence de ces jeunes gens qui ont besoin de ce relais utile pour se lancer dans la vie active, elle peut osciller de quelques jours à…plus d’un an, selon les cas de figure. Certains partenaires sont intervenus pour soutenir des choses très spécifiques : la Caisse d’Epargne de Bourgogne a ainsi apporté sa contribution au financement de la cuisine collective, tandis que la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne se positionnait sur l’aménagement d’une salle de sport, indispensable pour se maintenir dans de bonnes conditions physiques !

Seul et unique complexe de la sorte à l’échelle départementale, la question se pose désormais d’optimiser ou pas le nombre de possibilités d’hébergement à l’avenir. Il est vrai que 143 logements répartis en chambres, studettes, studios, appartements T 2, appartements T3 et T4 ne suffisent plus à satisfaire la forte demande en amont. De l’aveu de Marc PICOT : « Nous allons commencer à y réfléchir en sachant que tout développement est source de risques… ».

La nouvelle stratégie directoriale sera à l’avenir de se rapprocher également des acteurs économiques du sérail entrepreneurial qui peuvent rejoindre le panel de partenaires déjà actifs pour améliorer le cadre de vie offert par ces Résidences Jeunes, idéales pour donner un sérieux coup de boutoir à celles (elles ont 30 % de filles à occuper les chambres et appartements à date) et ceux qui ne rêvent que d’une seule chose, s’insérer de la plus belle des manières dans la vie active…

 

Thierry BRET

 


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Sa finalisation est prévue pour l’automne 2024. Cela mettra donc un terme à une période de travaux très importants, soit sa rénovation complète, entamée depuis plus d’un an à cet édifice que les Auxerrois connaissent bien. Elus et techniciens de la Ville ont profité de la grande revue de « casernement » organisé en ce début de semaine dans la capitale de l’Yonne pour se poser quelques instants au cœur de la salle des fêtes, totalement méconnaissable et qui a livré quelques secrets architecturaux.

 

AUXERRE : Une immersion instructive au cœur de l’un des grands chantiers programmé dans la ville cette année. Voilà ce que retiendront les élus et leurs accompagnateurs des services techniques, ainsi que les journalistes conviés à pareille fête, à la découverte de cette salle aux origines séculaires, Vaulabelle, quasi « déshabillée » de l’intérieur et remodelée à la sauce moderniste avec des matériaux qui favoriseront son embellissement, son isolation et son acoustique, notamment, qui faisait tant défaut à ce bâtiment qui a accueilli pléthore de réunions publiques et politiques par le passé.

On se souvient des récurrentes et insupportables problématiques sonores de l’endroit, et des conditions parfois calamiteuses pour y suivre un conseil communautaire en essayant de ne pas perdre une miette des propos tenus entre les représentants de la majorité et ceux de l’opposition, malgré des micros mal réglés du fait de l’endroit peu propice à ce type de réception politique ! Malentendants s’abstenir !

 

Une salle qui était en piteux état

 

Voici douze mois, et selon la volonté de la gouvernance actuelle, en s’appuyant sur les aides de l’Etat via le DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local), de la Région Bourgogne Franche-Comté et du Conseil départemental de l’Yonne, la Ville d’Auxerre décidait d’enclencher la première, côté travaux, en effectuant un relooking total de cette salle qui faisait froid dans le dos dès qu’une manifestation publique y était organisée ! Soit un budget de 3,5 millions, version TTC !

Depuis, il y a eu du chemin parcouru sur ce gros « vaisseau », limite délabré, qui fleurait bon la Mer des Sargasses ! La toiture a été refaite ; quant aux travaux d’isolation, ils sont également achevés, permettant désormais aux entrepreneurs spécialisés dans le BTP d’intervenir dedans pour tout ce qui concerne la phase de finition et du second œuvre.

 

 

 

Une capacité d’accueil de 700 personnes

 

Les visiteurs du jour auront donc apprécié le plafond de l’immense nef, doublement perforé et aux caractéristiques propres à l’optimisation de l’acoustique. Les cloisons latérales, à l’instar des murs, ont été entièrement isolées, à l’aide de matériaux bio-sourcés, grâce à la laine de bois. La ventilation des lieux a été améliorée avec un soufflage d’air pour le chauffage. Des écrans de rappel seront installés à terme pour accentuer la visibilité de la future scène. Des leds vont éclairer la totalité de la salle en plus des luminaires. Sauf les sanitaires sont restés à l’état d’origine ainsi que le vestiaire. Un appareil élévateur sera également fonctionnel afin de favoriser l’accessibilité. Des rideaux occultant seront posés sur les fenêtres qui ne s’ouvriront pas.

Quant à la capacité de la future configuration, elle sera de 700 personnes, avec possibilité de monter à 1 200 personnes avec une dérogation.

 

 

Conserver l’esprit « vintage » de la pièce bar

 

La partie scène sera par ailleurs équipée des technologies d’usage.

Quant à la petite salle du fond, elle sera également bien sonorisée afin de maîtriser l’acoustique. Si le plafond demeure intact hormis une bonne couche de peinture et l’enlèvement des bardages en bois afin de la rajeunir, la salle retrouve ses fenêtres originelles qui avaient été occultées jusqu’alors. Effet garanti au niveau luminosité, dorénavant !

La pièce, à l’étage, conserve son bar en version « vintage » avec ses coloris vert d’origine. Le sol sera de bois. L’âme du site est ainsi préservée.

Une visite qui aura séduit notamment les élues féminines de ce petit cortège municipal, à l’instar d’Isabelle JOAQUINA qui n’a pas manqué d’immortaliser l’endroit, via son smartphone, ou encore Marie-Ange BAULU et Patricia VOYE en grande conversation dans l’une des pièces, afin de mieux y tester l’acoustique ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Des voitures rutilantes, des souvenirs plein les bagages, une atmosphère « bon enfant », un brin de nostalgie… la recette des « Bouchons de Joigny » est immuable. Elle a fait exploser les compteurs cette année, avec 39 000 visiteurs venus faire la fête et s’engouffrer dans une faille « spatio-temporelle » les ramenant dans les années 60, au mitan de cette époque bénie qu’étaient les « Trente Glorieuses »…  

 

JOIGNY : A l’instar de sa grande sœur célébrée par Charles TRENET, la RN 6 était chaque année, avant l’arrivée de l’autoroute, synonyme de grand exode estival. Une migration conjuguant la popularisation de l’automobile et l’allongement de la durée des congés payés, qui partageait alors la France en deux : juillettistes ou aoûtiens, Peugeot ou Renault… Créant chaque été un long défilé s’étirant entre Paris et Menton, sur une route et des cœurs de ville, peu adaptés à recevoir un tel flux de visiteurs ! Une route mythique faisant la fortune des garages et restaurateurs qui ont fleuri ces années-là, synonyme aussi de bouchons monstres à jamais gravés dans les mémoires. L’été venu, les points noirs se multipliaient à travers l’Hexagone et certaines villes sont restées célèbres pour la patience qu’il fallait alors manifester dans leur traversée, à l’instar de Vierzon, Saint-André de Cubzac, Tournus, Nantua, Montélimar, Nogent-le-Rotrou, sans oublier Joigny bien sûr…    

 

 

Le pire, c’était le jour de marché, autrefois à Joigny !

 

Il est tout juste 10 heures quand les premiers véhicules s’emparent du pont Saint-Nicolas, précédés d’une envolée de bécanes chevauchées par des vacanciers en partance, habillés pour certains, façon été 1936 ou à la mode sixties : « Vive les congés payés ! ». Un cri de ralliement qui à défaut de faire sauter les premiers bouchons, réchauffe les cœurs. « DS » en livrée bleue, Renault 10 au toit débordant de valises et malles en osier, Simca « Chambord » couleurs vanille fraise, Peugeot 403 break et sa remorque, Dauphine de la régie nationale, Aronde, Ami 8…, elles sont toutes là !

Briquées avec soin par leurs propriétaires, scintillantes sous le soleil, même si certaines ne peuvent masquer leur âge : ça crache, ça souffle, ça fume, mais ça roule ! Au croisement de l’avenue Gambetta, quelques gendarmes que n’aurait pas désavoué l’adjudant CRUCHOT, moustache, képi et sifflet réglementaires en bandoulière, tentent vainement de réguler la circulation dans un concert de klaxons. De quoi réveiller les souvenirs chez Dominique, qui avait une dizaine d’années à son arrivée à Joigny : « le pire, c’était le samedi, jour de marché, quand tu avais le chassé-croisé entre ceux qui partaient et les autres qui remontaient ! Fallait bien compter une demi-heure pour traverser le pont. Même après l’arrivée de l’autoroute, le « bordel » a continué longtemps car beaucoup de gens ne la prenaient pas, trop cher pour eux… ».

Ancien salarié du garage Fiat, aujourd’hui disparu, il se souvient : « les mecs, ils prenaient la route à Paris, le pied dedans, ils arrivaient à Joigny, la température qui montait et le joint de culasse qui pétait ! On les récupérait toutes… ».

 

 

 

 

Le périple d’un Nivernais roulant en Simca 1000 !

 

Poste radio, cage à canaris, bouées, cannes à pêche, valises en nombre…, la galerie de cette Peugeot 404 croule sous le poids des bagages, « une chance pour la belle-mère, il n’y avait plus de place pour elle », lance un rigolard de service. Même marque, même véhicule, mais en livrée noire officielle et pour cause : la voiture faisait partie du parc automobile élyséen à l’époque d’un certain Général, comme en témoigne la cocarde trônant sur la calandre. A l’arrière, un équipage insolite saluant la foule de façon très républicaine, composé des élus d’opposition auxerrois Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT ! De quoi peut-être faire naître des vocations et se forger un destin… ?

DALIDA serine à tout va « Bambino », certains roulent portières grandes ouvertes ou se rafraîchissent d’un coup d’éventail… Pour la climatisation embarquée, il faudra encore attendre quelques décennies ! « Dans Joigny à vélo, on dépasse les autos… » : le refrain de Joe DASSIN est de mise, mais revisité façon Maillotins ! Comme égaré, ce bus à plateforme de la RATP des années 50, avec à son bord tout un lot de joyeux voyageurs, s’est affranchi de son trajet habituel. Les habitués de la ligne 115 reliant la Porte des Lilas à Vincennes patienteront ! Parti à 6 heures du matin de Nevers, Alain POMMIER a mis trois heures pour relier la cité jovinienne à bord de sa vénérable Simca 1300. Vitesse de croisière : 50 km/h ! Habitué de ce type de manifestations et bien connu du milieu, il revient d’un périple de 1 800 km l’ayant conduit avec sa monture jusqu’à Biarritz en passant par la Normandie : « en retraite depuis huit ans, j’ai plaisir à revenir et rouler sur toutes ces petites routes empruntées alors… ». Une voiture « fiable » aux dires de son propriétaire, qui vient seulement de passer aux phares blancs après avoir remisé au placard les jaunes d’origine. Avec pour devise, « une voiture qui ne roule pas s’abime, une voiture qui roule, elle s’use mais ça lui fait le plus grand bien », le Nivernais n’a qu’un seul regret : « l’inconvénient avec le manque de ceintures, c’est que mon épouse ne veut jamais sortir avec moi ! » Insistant bien sur le terme employé, là où d’autres auraient évoqué le mot « avantage » !

 

 

Que de souvenirs et de nostalgie !

 

Cette année encore, ils étaient des dizaines de milliers à se presser sur les trottoirs pour admirer le long défilé et les différentes manifestations gravitant autour, deux jours durant. Les « Bouchons de Joigny » font aujourd’hui partie du patrimoine populaire, entraînant avec eux toute une part de nostalgie liée à l’ancienne RN6. Autant de « madeleines » de PROUST où chacun se remémore un voyage interminable vers la Méditerranée ou pour les moins fortunés restés à quai, le souvenir de se donner alors eux aussi l’illusion de « partir » rien qu’à regarder passer le long cortège… « Souvenirs, souvenirs, je vous retrouve en mon cœur et vous faites refleurir tous mes rêves de bonheur », comme le chantait Johnny à l’aube des années 60. C’était hier et ce sera demain…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Une volonté du don de soi. De servir la patrie afin de mieux en protéger ses habitants confrontés à de réels dangers. Un engagement permanent au service des autres…Quelques phrases prononcées par le préfet de l’Yonne Pascal JAN auront permis de mieux comprendre la solennité de l’instant présent, vécu tôt ce matin, dans le vaste hall du bâtiment préfectoral sur la portée des signatures de contrats d’engagés volontaires qui iront rejoindre leurs affectations dans les régiments de l’Armée de terre et des Sapeurs-Pompiers de Paris…

 

AUXERRE : C’est un acte exemplaire, méritant, et…engagé. Il se formalise par un simple paraphe apposé au bas de plusieurs documents qui en disent long sur l’intérêt de cette signature chez leurs auteurs. Petits, ils en rêvaient déjà. Devenus grands, ils en acceptent désormais le principe, en l’officialisant de la plus belle des manières, sous le regard attendri (et ému) de leurs parents, très fiers de leur progéniture. Leur jour de gloire, à eux ! Ces jeunes gens âgés de 18 à 21 ans, au nombre de dix pour cette session, qui se situent aux antipodes des clichés stériles que l’on se fait habituellement de cette nouvelle génération, inapte à l’effort et à la véritable prise de décisions si elle n’est pas virtuelle…

Dix jeunes Icaunais qui ont décidé, pour certains après avoir effectué une préparation spécifique, et après mûres réflexions de rejoindre le corps militaire de l’Armée de terre. Un évènement qui aura touché l’hôte de ces lieux, le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, peu habitué à accueillir en préfecture une manifestation protocolaire de l’armée.

« C’est un instant rare que nous vivons, devait-il préciser, pourtant nous partageons les mêmes valeurs que l’on soit représentant de la Nation civile ou de la Nation militaire… ».

 

 

Plus de 130 000 recrutements à l’année

 

Chaque année, le nombre de contrats d’engagement au sein des forces terrestres mais aussi des autres corps d’armée à l’instar de celui des sapeurs-pompiers de Paris s’élève à une soixantaine pour notre département, selon les informations fournies par le CIRFA, le Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées de l’Yonne. Dans l’Hexagone, ce sont plus de 130 000 nouvelles recrues (femmes et hommes de 17,5 à 32 ans) qui rejoignent les rangs, via différentes spécialités professionnelles. En tout, on recense seize domaines d’activités dont l’artillerie, l’infanterie, l’informatique, le renseignement, le génie de combat, les forces spéciales, l’administratif mais aussi la restauration, le BTP, la santé, le sport, la musique ! In fine, il existe 117 spécificités professionnelles !

Cette session, comprenant neuf garçons et une fille, comprenait de nouvelles recrues pour l’infanterie, la cavalerie blindée ou encore les fameux sapeurs-pompiers de Paris. C’était le cas de la demoiselle…

 

 

 

 

Une jeunesse altruiste ayant le sens des valeurs

 

Côté motivations, il y eut un peu plus d’éléments sur les intentions de ces jeunes gens lors de la signature des documents. L’un après l’autre, les nouveaux engagés livrèrent leurs impressions, micro à la main, avec plus ou moins d’émotivité, devant le préfet et le lieutenant-colonel Emmanuel VARLET, délégué militaire départemental de l’Yonne, et du sergent-chef, Clémence DIDIER, adjoint au responsable du CIRFA.

Morceaux choisis : « j’ai voulu m’engager pour vivre des aventures, pour donner du sens à ma vie, pour rendre fiers mes parents, parce que je suis fan de chars d’assaut, parce que je voulais être parachutiste, pour servir mon pays, pour trouver ma place dans un métier qui me corresponde, pour m’aider à me surpasser pour soutenir les plus démunis… ».

N’est-elle pas belle la jeunesse française, pleine d’optimisme et d’altruisme ?! En tout cas, l’aperçu qui nous a été proposé à la préfecture de l’Yonne, mardi matin, plaide en sa faveur…

 

Thierry BRET

 

 


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Les épicuriens de l’Auxerrois en avaient fait l’une de leur adresse de référence il y a quelques années encore. Du temps de Jean-Paul BAUJARD, un chef atypique et autodidacte qui n’avait pas lésiné sur les moyens pour mettre les petits plats dans les grands pour hisser son établissement parmi les tables incontournables de ce secteur géographique. Et puis, il y eut la désastreuse pandémie inhérente à la COVID-19 qui mit fin à la belle aventure. Engendrant une longue fermeture de ce lieu si caractéristique avec son bâtiment aux couleurs ocres repérables de loin. Aujourd’hui, tel un Phénix, « Le Soleil d’Or » irise les repas des gourmands et gourmets, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire et maître des fourneaux, Matthias DIAS GONCALVES…

 

MONTIGNY-LA-RESLE : Beaucoup se souviennent encore des fameuses et ponctuelles soirées spéciales déclinées autour de thèmes qui ne peuvent laisser un gastronome insensible, à base de foie gras, de truffes, voire de fromages où il était proposé aux convives de se sustenter d’un repas complet autour d’une vingtaine de variétés de fromages, des plus crémeux aux plus affinés, avec en corollaire l’accompagnement des vins du terroir, blanc et rouge, appropriés pour que les saveurs des pâtes molles ou plus élaborées soient les plus subtiles en bouche !

Heureux, Jean-Paul BAUJARD, dont on salue la mémoire pour ces coups de génie imaginatifs, qui permirent aux férus de la bonne chère de vivre d’intenses émotions culinaires en dégustant des recettes issues de sa créativité, très féconde.

Des initiatives payantes qui positionnèrent durant un temps long l’établissement de la petite localité, située entre Auxerre et Saint-Florentin, parmi les bonnes maisons à biffer régulièrement sur son agenda du samedi soir ou du dimanche midi ; mais aussi des autres jours de la semaine, car profitant du flux constant de la circulation sur cette RN 77, très piégeuse avec ses multiples radars à répétition qui empêchent l’automobiliste de rouler sereinement en ne levant jamais ou presque le nez du compteur indiquant la vitesse ! Mais, ceci est une autre histoire qui frise, on l’aura compris, pour les habitués du trajet Auxerre-Troyes, l’aberration…

 

 

Une éclipse et de nouveau le zénith !

 

Ressuscité depuis plusieurs mois – normal quand on représente l’astre diurne et toutes ses valeurs en termes de symboles ! -, « Le Soleil d’Or » a donc rouvert ses portes, après la terrible période de la COVID-19 qui aura vu bon nombre de maisons hôtelières et restaurants déposer le bilan dans l’Hexagone, avec des intentions louables et belles ambitions. On connaissait la réputation de l’endroit, jadis, pour sa cuisine généreuse, goûteuse, originale, intense au niveau gustatif, et la chaleur de son accueil ; on pourrait dire après coup et l’avoir testé il y a une quinzaine de jours que rien, mais absolument rien, n’a changé sur la raison d’être et la philosophie de cet établissement. Un soleil toujours à son zénith qui a oublié cette éclipse passagère où les observateurs s’inquiétèrent qu’il n’y ait pas un jour un repreneur…

On doit ce retour au beau fixe au chef, Matthias DIAS GONCALVES et à sa jeune épouse, en salle, aux côtés de plusieurs personnes. Un chef qui exerce dans la filière depuis un septennat, titulaire des diplômes requis (BEP et Bac pro cuisine) qui a su aussi peaufiner son savoir-faire en agrémentant ce cursus d’une mention complémentaire « dessert » de restaurant et d’un CAP de pâtisserie ! Un pédigrée de bon aloi qui aura permis au garçon – il est l’un des enfants de Fernando DIAS GONCALVES, édile d’Aillant-sur-Tholon et dirigeant de la société de métallerie, TPMS et de son épouse, Nathalie, dirigeante du superbe complexe du Château de Percey, non loin de Saint-Florentin – qui lui aura permis de se perfectionner au travers de multiples expériences professionnelles dans le secteur des métiers de bouche, via la pâtisserie en boutique, en qualité de chef de partie pâtisserie et second de cuisine…

 

 

Ici, le burger vaut le détour par son originalité !

 

 

L’objectif est clair : positionner l’établissement recommandé par le « Gault et Millau » parmi les bistronomiques sympathiques de la région, offrant une carte variée et harmonieuse de belle facture, grâce à des combinaisons culinaires se traduisant par des mets soigneusement élaborés avec des produits locaux, accentuant les saveurs exquises et originales.   

Testés le jour de la visite, le carpaccio de tomate du Jardin de Laborde (une référence en termes de production à fréquenter aux abords d’Auxerre) agrémenté de sa burrata de fromages de Thomas fumé maison ou ses délicieux œufs en meurette nageant dans une sauce onctueuse (la star de la cuisine bourguignonne à ne jamais négliger dans l’assiette !) en guise d’entrée offrirent déjà un bon aperçu des réjouissances qui attendaient les convives.

La suite fut du même acabit côté satisfaction avec le choix sur la carte entre un râble de lapin cuisiné aux abricots servi avec son risotto de céleri (il est plutôt rare désormais de manger du lapin dans les restaurants traditionnels), l’omble de fontaine bio de Criesnon (il faut visiter l’endroit que les amateurs de truites connaissent bien pas très loin d’Accolay) avec son tian de légumes de jardin, toujours fournis par l’établissement de Laborde géré par Xavier CHAVEY, mais aussi des burgers !

Cela pourrait surprendre que ce plat aux origines américaines pas nécessairement synonyme de qualité gastronomique et riche en calories soit proposé là à cet instant, mais attention, il y a burgers et burgers !     

 

 

Tous les goûts et tous les budgets sur la carte des vins

 

Ici, Matthias DIAS GONCALVES joue dans la nuance. Et les ingrédients qu’il glisse entre les deux tranches de ce pain si caractéristique ! La première mouture est proposée à base de volaille – un suprême mariné au thym et citron, agrémenté d’une crème de curry, avec guacamole et légumes grillés - ; la seconde garantit davantage d’originalité au palais, avec son tataki de thon, sa crème de curry (un tantinet exotique) et sa base de légumes grillés et guacamole identique à la version précédente. Un véritable régal, selon les commentaires satisfaits des clients qui ont dégusté ce plat !

Côté desserts, on n’est pas déçus non plus par ce qui se présente au fond de l’assiette. Après avoir tenté le trio de fromages locaux, affinés et goûteux. Le choix des gourmandises oscille entre la panna cotta aux fruits rouges – décidément, ils proviennent toujours du Jardin de Laborde ! -, les profiteroles mêlant agréablement cassis et chocolat ou la crème brulée vanille accompagnée de sa fève de Tonka. Un classique !

 

 

Pour les boissons, la carte des vins est bien fournie avec ses chablis premier cru ou grands crus (très belle gamme représentative de la production vineuse locale), des bourgognes blancs alentours, Pouilly-fumé, Saint-Véran, Viré ou Chassagne-Montrachet ; les rouges n’ont pas à pâlir au niveau du choix avec du Mercurey, Rully, Fixin, Haute Côte de Beaune et naturellement la palette des crus du terroir, entre Irancy et Chitry, Epineuil et Coulanges sans omettre des côtes d’Auxerre et de Saint-Jacques. Bref, il y en pour tous les goûts et les budgets, sans oublier la carte de champagnes !

Bon, redécouvrir « Le Soleil d’Or » avec un chef qui aspire à vous faire voyager à travers ses menus élaborés à base de produits made in Yonne, c’est sans doute la première bonne nouvelle gastronomique de la rentrée ! A fréquenter sans modération, pour les petits et gros appétits !

 

 

En savoir plus :

Le Soleil d’Or

3 Route d’Auxerre

89 MONTIGNY-LA-RESLE

Tel : 03.73.53.09.10.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Menus de 28 à 40 euros. Carte.

   

Ouverture :

Les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi : 12h00 à 13h30 / 19h30 à 21h00

Le dimanche de 12h00 à 13h30

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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