Il a l’air en pleine forme, l’ami Serge GOULAIEFF ! Sa retraite très active lui sied à merveille ! Lui qui est devenu ces dernières années l’un des experts tricolores les plus en vue dédié à la préparation des candidats se préparant aux « WORLDSKILLS », ces olympiades des métiers accueillant la fine fleur mondiale des filières artisanales. Ce week-end, Lyon est en ébullition avec cette nouvelle édition à laquelle prend part le champion de France des services à la restauration, Denis MERLO, reçu il y a quelques jours dans le saint des saints de la formation hexagonale, le CIFA de l’Yonne, pour y parfaire connaissances et techniques…
AUXERRE : A propos du jeune candidat, les compliments tombent en rafale ! Façon feuilles des arbres dès les premiers soubresauts de l’automne par temps de pluie ! « C’est une pépite ! ». « Il a un talent fou ! ». « Il possède la parfaite maîtrise de son art ! ». Il ? Un gamin, tout sourire, lors de l’entretien journalistique mais tellement concentré à l’issue des exercices répétés aux côtés de son coach, le champion du monde de la discipline, les services en restauration de l’édition 2022, Dylan WERNER. Denis MERLO. Logique qu’il réussisse dans les métiers de bouche et la restauration avec un tel patronyme à la signification si vineuse ! Mais, le garçon qui a obtenu le titre hexagonal en 2023 à Lyon, n’a pas choisi la sommellerie ou l’œnologie en guise d’épanouissement. Lui, ce qu’il aime et où il est devenu au fur à mesure un esthète en la matière, c’est dans l’art de servir à table ! Avec tout le cérémonial qui va avec : car, en restauration, il s’agit d’être polymorphe et de s’acquitter de multiples tâches comme celles de maître d’hôtel, de sommelier, de barman, tant dans les brasseries, lors des réceptions festives ou dans les salles des grands étoilés ! Ici, la maîtrise de l’anglais est indispensable. Voire d’une à deux autres langues supplémentaires quand on sait ce que représente la gastronomie tricolore aux quatre coins du globe.
Garder la tête froide même à 21 ans !
D’ailleurs, son ultime séance de préparation, le jeune prétendant au titre international l’a vécu en immersion totale au sein du centre de formation par l’apprentissage et l’alternance d’Auxerre, le CIFA, où tout fut mis à sa disposition. Dont les aides précieuses de Dylan WERNER, un garçon très sympathique que nous avions rencontré il y a deux ans, depuis glorifié de son titre de champion du monde de la spécialité et de Serge GOULAIEFF, l’ancien Meilleur Ouvrier de France (MOF) qui officiait au lycée des métiers Vauban à Auxerre. Aujourd’hui installé du côté de l’Isère et de la Savoie, Serge revient très régulièrement dans l’Yonne pour y briefer des jeunes pousses désireuses de se tester dans les grands rendez-vous planétaires.
La préparation technique est une chose. Il faudra aussi se préparer à la gestion du stress pour ces épreuves qui réunissent plus de 1 500 compétiteurs en provenance de près de 70 nations. Pas si simple, quand on est âgé seulement de 21 ans !
Outre Dylan WERNER, Denis n’aura pas manqué de profiter également de l’expérience d’un autre candidat titré lors des éditions précédentes de ces Jeux olympiques des métiers, Louis COZETTE, qui fut honoré d’un titre de vice-champion du monde. On ne souhaite plus qu’une chose à Denis MERLO : celle d’être sacré champion du monde au terme de cette journée dominicale à Lyon !
Thierry BRET
Le glacis à l’huile de l’artiste francilienne s’apprécie tout au long de ce week-end à Auxerre. Un travail subtil et délicat qui entraîne l’amateur d’art vers des contrées imaginaires propres aux songes. Ceux d’une nuit d’été ?
AUXERRE: Il ne reste plus que quelques heures avant le terme de cette exposition sympathique, accueillie dans la belle galerie auxerroise, au 68 rue de Paris ! Une occasion de découvrir, pour la dernière fois, ce week-end, les toiles très colorées de l’artiste francilienne, Joëlle RHODE, qui présente son remarquable travail, fait de paysages issus de son imaginaire dans tous les formats possibles. On y appréciera des horizons fleurant bon les voyages lointains en se plongeant dans ces univers aux couleurs chaudes ou marines, évoquant le désert, des rivages, des écorces, la nature sauvage, l’océan, la nature.
Exposition Joëlle RHODE
Galerie Porte 68 à Auxerre
68 Rue de Paris
De 10h à 19 heures
Entrée Libre
Thierry BRET
Le chiffre 14 aurait-il la vertu d’être un porte-bonheur pour le territoire de l’Yonne ? En particulier, sur sa zone méridionale, du côté du Vézelien ? On pourrait presque le croire (et cela ne serait que légitime !) dans ce haut lieu de spiritualité incarnée par la magnifique basilique Sainte-Marie-Madeleine, dominant la « Colline éternelle » ! En début de semaine, a été présenté par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement économique « Yonne Tourisme » et le maire de Vézelay, Hubert BARBIEUX, le projet de labellisation « Grand Site de France ». Concept de valorisation des paysages et du tourisme devant enfin aboutir au printemps 2025, si tout se passe bien. Un projet dont les fonts baptismaux remontent il y a quatorze ans déjà…
VEZELAY: Non, seulement, cela n’a pas attrait à un quelconque miracle ! Chaque chose arrive à point nommé dans l’existence. D’autant que le temps ne possède aucune emprise sur la vie terrestre de l’homme, si l’on se réfère aux lectures passionnantes et érudites de l’Evangile ! Et vu, de la Colline éternelle, on peut dire que la formule prend ici tout son sens !
Quatorze ans d’attente. Une décennie, voire un peu plus, pour arriver enfin aux termes d’un très long processus administratif et technocratique – c’est aussi cela qui fait le charme de la France ! – pour que l’endroit, la splendide cité de Vézelay, lieu emblématique de la spiritualité et du tourisme chez les férus de l’art roman, adoubé par l’UNESCO, n’obtienne enfin le précieux label hexagonal, « Grand Site de France ».
Du moins, qu’il ne soit réellement placé sur une orbite favorable, après avoir été dans la fenêtre de tir optimale, pour toucher le Graal d’ici quelques mois encore, vraisemblablement, selon les avis unanimes des présentateurs de l’opération, au printemps prochain. Tiens, tiens, et si la bonne nouvelle tombait au moment des célébrations pascales, ce serait fort de café, n’est-ce pas ?!
Une décision qui rayonnera au-delà de ce village connu dans le monde entier chez les croyants, les amateurs d’art et les pèlerins effectuant le difficile et éprouvant trajet vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Une valorisation officielle qui ruissellera aussi sur les dix-sept autres communes voisines qui bénéficieront de cette nouvelle bénédiction urbi et orbi de la part de l’Etat. Car, rappelons-le pour les plus béotiens de la chose étatique : ce label « Grand Site de France » dont pourrait bientôt s’enorgueillir le village aux 480 âmes (c’est drôle, on a toujours l’impression du fait de sa notoriété quasi universelle que Vézelay possède davantage d’habitants !) est le fruit de l’Etat.
Un label né de l’imagination du ministère de la Transition écologique
Aux origines, il faut remonter à l’an de grâce…2003 ! Cette année-là (non, Claude FRANCOIS ne l’a jamais chantée !), le ministère de la Transition écologique et solidaire imagine un nouveau label. Pas une énième certification « Théodule » comme l’aurait ironisé le « Grand Charles », mais bel et bien un de ces labels utiles à la valorisation et la promotion des territoires. Si l’on s’en réfère à l’article du Code de l’Environnement dédié (le fameux L 341-15-1), le label « Grand Site de France » est attribué à tout site classé de grande notoriété et à forte fréquentation touristique ; un site qui bénéficierait également d’un projet de préservation, de gestion, de mise en valeur, inhérent au respect du développement durable… ». Voilà donc la clé de voûte (ça, c’est de l’art gothique !), qui explique le processus d’attribution, voulu par le ministère de l’Ecologie de l’époque.
Par préservation de l’environnement propre au site labellisé, on entend la protection de la faune et de la flore, celle des activités agricoles/viticoles, la qualité de vie des habitants, tout en initiant de manière harmonieuse un tourisme de qualité. Sans omettre les paysages, indéniable patrimoine naturel. Dans le cas de Vézelay, au niveau de la fréquentation, c’est de loin le premier de l’Yonne avec chaque année plus d’un million de visiteurs, venus des quatre coins du globe, du fait de cette aura unique au niveau de la spiritualité.
Faire de Vézelay un point de départ !
Il revenait au préfet de l’Yonne, Pascal JAN, de présenter le point étape de ce projet, lors d’une conférence de presse, accueillie dans une très belle annexe de France Service, au revêtement boisé très harmonieux et cocooning avec le petit crachin automnal qui nimbait extérieurement la scène. Un préfet portant cravate et pochette bleu azur du plus bel effet vestimentaire !
A ses côtés, se tenaient la présidente de l’agence de développement économique, Yonne Tourisme, et conseillère départementale, Isabelle FROMENT-MEURICE et l’édile de Vézelay, Hubert BARBIEUX, entre autres.
Une réunion qui avait pour vocation initiale d’entériner les jalons officiels du syndicat mixte, crée spécifiquement pour piloter le projet. Un dossier qui sera présenté aux instances ministérielles de l’environnement en novembre prochain.
« Quatorze années, cela peut paraître long pour les personnes qui ne sont pas habituées à la constitution de ce type de dossier, précisa Pascal JAN, mais il faut savoir que les deux derniers dossiers défendus auprès des services du ministère courraient sur dix-neuf ans et vingt ans (!), on est donc tout à fait dans la norme. Depuis trois ans, un coup d’accélérateur a été donné à ce dossier OGS Vézelay (Opération Grand Site), avec la venue du préfet de Région Franck ROBINE à Vézelay et surtout l’action des différents sous-préfets qui se sont succédé ici pour accompagner les élus dans la constitution de ce projet… ».
Des élus qui se sont pleinement investis dans l’élaboration de ce projet, prochainement instruit devant la commission nationale, avec un dépôt prévu d’ici la fin novembre. Cet engagement des élus et de l’Etat traduit une véritable dynamique en faveur de la valorisation du territoire et de son patrimoine à la fois paysager, viticole et architectural. Un rayonnement qui ira bien au-delà du Vézelien, tant vers le parc national du Morvan que vers l’Avallonnais. Et de l’Yonne, de façon plus globale.
Puis le préfet de l’Yonne de rajouter : « jusqu’à présent, Vézelay était un point de chute, un point d’arrivée pour ses très nombreux visiteurs, et dorénavant, avec ses nouveaux atouts, c’est aussi faire de Vézelay un point de départ. Un point de départ vers toutes les communes environnantes et des territoires qui irriguent un patrimoine éclectique et très riche… ».
Un sacré pas en avant pour la Colline éternelle et ses communes voisines ! « C’est aussi une prise de conscience pour l’Etat, souligna le représentant de l’Etat, en partageant des objectifs, nous faisons avancer le territoire et toutes ses composantes… ».
Une concrétisation devant servir de modèle pour d’autres projets institutionnels et économiques, renchérit Pascal JAN qui faisait une allusion marquée à la Puisaye-Forterre, fief de la présidente de l’agence Yonne Tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE.
Moyennant quoi, lorsque les différents acteurs engagés sur un projet de territoire et son développement ont les idées claires, les choses aboutissent même s’il y a des difficultés. Mais, avec des résultats ! A bon entendeur !
Thierry BRET
On rationnalise le nombre de lignes tout en optimisant la qualité et la fréquence des services ! Voici, en substance le nouveau credo de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Sur l’un des domaines de compétences, dont les améliorations étaient attendues par les habitants des vingt-neuf localités communautaires : les transports collectifs. A changement de DSP (délégation de service public), nouveau remède, pour que ces modifications portent leurs fruits. Si KEOLIS s’est substituée à TRANSDEV, il n’y a pas que les références chromatiques des véhicules qui ont changé manifestement sur le réseau, selon les explicatifs fournis par le vice-président en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS…
AUXERRE: On connaissait le résultat des courses depuis un long moment déjà. Une information qui était tombée quasiment à l’automne dernier. Presque à pareille époque ! C’était un 28 septembre. Ce jour-là, les élus de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois avaient acté par leur vote positif le changement de délégation de service public (DSP), jusque-là assuré par la société TRANSDEV. S’invitait dorénavant dans ce jeu de la gestion et du développement du réseau des transports urbains de la place, KEOLIS. Soit un opérateur privé de transport public de voyageurs de renom que l’on ne présente plus ! KEOLIS ? Mais, qu’est-ce donc pour les non-initiés à la chose économique ?! C’est 68 100 collaborateurs exerçant dans une quinzaine de pays ! C’est environ 1 000 km et 29 réseaux de tramway en gestion ! C’est 40 000 bicyclettes possédées pour assurer la promotion de la mobilité douce ! C’est 5 réseaux régionaux ferroviaires comprenant plus de 2 500 kilomètres de lignes ! C’est environ 450 km de lignes de métro en exploitation et en cours de construction ! C’est surtout 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel ! Depuis le 01er janvier 2024, c’est également la gestion du réseau urbain de l’Auxerrois.
Toutefois, il aura fallu patienter quelque peu avant de voir les choses se modifiées réellement dans le landerneau pour éviter tout bouleversement majeur dans le quotidien des usagers, confie le Vice-président de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS.
Une offre de service prônant l’intermodalité et la hausse des fréquences
Or, à l’issue de cette longue période de trêve estivale – celle-ci vient de se terminer – et avec la reprise des activités, les changements ont pu se faire au grand jour, au cours de ces dernières semaines. Désormais, les bus roses au logotype LEO ont progressivement disparu, laissant la place à une nouvelle référence identitaire, « AuxR_M Le Bus » ! Un nom de code suivant la déclinaison coutumière de tout ce qui se construit à Auxerre depuis quelques années…
La nouvelle stratégie initiée par l’Auxerrois se veut pragmatique, adaptée aux besoins et aux situations, complète et performante. Une réponse venant s’articulant à un schéma privilégiant l’intermodalité, mettant en valeur le transport lourd (le ferroviaire), le transport léger (le réseau de bus) et le transport doux, celui-ci étant incarné par l’emploi de cycles. On pourrait y associer deux autres particularismes venant s’imbriquer telles des pièces dans un puzzle, le transport scolaire (il porte bien son appellation même si tout un chacun peut voyager avec ce moyen de locomotion) et le transport à la demande, une innovation payante et qui souffre déjà de son succès puisque la sollicitation en amont est très importante !
Ce schéma de transport éclectique et complet se décline et s’appuie sur la présence de systèmes électroniques embarqués à bord de ses bus, d’une amplitude de fréquence revue et corrigée facilitant les déplacements de l’ensemble des voyageurs qu’’ils soient occasionnels ou réguliers, de mise en connexion entre les différents quartiers de la capitale de l’Yonne, voire des interconnexions avec les localités environnantes, et de voies de liaison avec les univers santé, éducatif, économique, administratif, loisirs et sportifs que peut proposer la ville phare de l’agglomération. Bref, un schéma mûrement réfléchi basé sur la réduction des correspondances, l’optimisation du nombre de rotations, la création de nouveaux arrêts (notamment dans les zones à potentialité économique), la maximisation des offres de service le samedi et en période de vacances scolaires. En substance, on peut même y ajouter le covoiturage que la collectivité icaunaise entend bien mettre en avant dans les mois à venir.
Se projeter sur l’avenir en facilitant l’interconnexion
Comme le précise le Vice-président de l’Agglomération en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS, « ce nouveau schéma se projette sur l’avenir en étant davantage structuré ». Il en donne pour preuve l’acquisition de nouveaux bus à hydrogène – ils sont au nombre de cinq à date mais la flotte devrait augmenter au fil de ces prochains mois -, et surtout la construction du nouveau dépôt de bus, dans la zone des Mignottes, près de la station de stockage de l’hydrogène. Un lieu de maintenance qui n’est pas le fait du hasard car assurant la bonne fonctionnalité du réseau pour cette flotte résolument orientée vers la décarbonation.
La réduction du nombre de lignes, de sept à cinq, n’est pas innocente non plus ! Recombinées, modifiées, les nouvelles dessertes répondent à un besoin d’attractivité, d’efficacité afin de mieux relier les quartiers entre eux ; en favorisant les accès au centre-ville, à la gare SNCF (la véritable plaque tournante de ce schéma) ou vers la place de l’Arquebuse, nœud névralgique de toutes ces lignes ou presque (4 sur 5) qui s’entrecroisent à cet endroit propice pour être acheminé ensuite vers l’hyper centre via les navettes électriques.
On crée de nouveaux arrêts près de France Travail, près des services techniques en zone industrielle, non loin de chez SAFRAN : l’emploi et son accès sont devenus un dénominateur commun à ces différentes lignes qui traversent de part en part l’agglomération auxerroise. Les zones commerciales sont mieux desservies. A l’identique des équipements sportifs et des lieux de loisirs. Voire culturels. Parfois avec des rotations de bus qui s’effectuent toutes les quinze minutes, et cela de 06 heures du matin à 19 heures, quand ce n’est pas 01 heure du matin !
Un chiffre, significatif, est communiqué par l’élu de l’Yonne : il a toute son importance pour bien comprendre la finalité de ce nouveau réseau et sa construction, 80 % des quartiers de la ville possèdent désormais des dessertes de transports collectifs améliorées. Dans de futurs articles, nous évoquerons les autres déclinaisons de ce schéma de transport et ses connexions avec l’intermodalité nécessaire pour que les Auxerroises et les Auxerrois circulent de mieux en mieux…Ainsi va la vie !
Thierry BRET
Il a été précoce, le garçon ! A l’âge de 12 ans, celui qui est devenu depuis un expert reconnu internationalement sur les thématiques des nouvelles technologies et de l’innovation, passait son temps en créant…ses premiers sites Internet ! Aujourd’hui, conférencier professionnel, Stéphane MALLARD est l’invité vedette de la conférence spécifique concoctée par les associations Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) et BUSINESS SENS le mardi 17 septembre à l’Amphi de Sens. L’occasion d’en connaître davantage sur cette intelligence artificielle et sur ses usages dans la vie des entreprises…
SENS : L’IA, vous connaissez ?! Sans doute ! Mais, quid de sa véritable utilisation dans le quotidien des entreprises, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de services ? Déclinée en un double rendez-vous, placé lors de la même soirée, l’initiative de la structure départementale des Femmes Chefs d’Entreprises et de Business Sens aura pour objectif de vulgariser et de sensibiliser le plus possible les dirigeants des sociétés de l’Yonne, au sujet du jour, sujet qui fait florès désormais dans toutes les strates de la vie économique puisque quelques jours auparavant, le 11 septembre, la Maison de l’Entreprise, l’UIMM et le MEDEF se seront intéressés à la même thématique mais sous des angles différents au cours d’une conférence proposée en matinée à Auxerre…
Une table ronde avec des chefs d’entreprises comme témoins
Ici, dans le cas présent, le curseur aura été placé spécifiquement sur l’approche entrepreneuriale de ce sujet récurrent dans la société. Comme le précise l’une des organisatrices de la soirée, et conseillère auprès des entreprises pour le compte de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Christine JAN.
« Le but de la table ronde que nous allons proposer en seconde partie de soirée est d’apporter à travers des témoignages un véritable éclairage de l’usage de cette intelligence artificielle dans la vie des entreprises, explique-t-elle, on s’intéressera notamment sur les utilisations d’aujourd’hui et surtout de demain ! ».
Seront d’ailleurs présents sur le plateau, trois dirigeants de sociétés, le Sénonais Ned CEKIC, de NEED Technology, l’Auxerrois Alexandre FOULON à la tête de l’entreprise BRAINYTECH (il est également président de la structure « numYco ») et le Chalonnais Frédéric CREUWELS, directeur en charge de la digitalisation au sein de l’Usinerie Partners en Saône-et-Loire.
Le fil d’Ariane de ce rendez-vous accueilli dans la vaste salle de l’Amphi de Sens sera Stéphane MALLARD, autodidacte mais conférencier reconnu aux quatre coins du globe pour ses interventions portant sur la sensibilisation au numérique et au digital dans les entreprises. Le garçon a suivi également des études supérieures de Finances au Canada avant d’intégrer Sciences Po Paris.
« Sommes-nous nous aussi des algorithmes ? »
Lors de son intervention, en première partie de soirée, le conférencier abordera durant une soixantaine de minutes différents points cruciaux à la compréhension : le fonctionnement et limites des premiers modèles à l'IA Generative (au-delà des évidences et idées déjà diffusées partout dans la presse), la transformation des outils technologiques que nous utilisons au quotidien dans nos vies professionnelles et personnelles, vers des logiciels qui s'adaptent à nous, pour tout faire, sans limite ; l’entrée dans un monde algorithmique avec des assistants intelligents, experts en tout ! Puis, il s’intéressera aux impacts concrets sur les métiers, avec exemples des métiers dans la salle, avant de traiter la disruption de la chaîne de valeur des entreprises (elles sont toutes en danger de « Kodakisation »/commoditisation, comment repositionner son modèle d'affaire quand l'IA est partout, accessible à tous et gratuite : exemple des GAFA et des géants du luxe qui deviendront la norme…).
Ensuite, Stéphane MALLARD posera des questions métaphysiques initiées par l'arrivée de l'intelligence artificielle : « sommes-nous nous aussi des algorithmes ? Les émotions humaines ne sont-elles que des programmes d'optimisation de notre survie ? Quel monde lorsque les algorithmes sauront lire et influencer nos émotions ? Le virtuel est-il meilleur que le réel ? Avant de plonger l’auditoire vers la prochaine étape de l'intelligence artificielle : à savoir la conscience artificielle, avec les premiers travaux réalisés dans les laboratoires des GAFA…
Un savant cocktail de choses passionnantes (et utiles) à se mettre entre les oreilles ! D’ores et déjà, préparez vos questions !
En savoir plus :
Soirée conférence et table ronde du Club BUSINESS SENS et des Femmes Chefs d’Entreprises à Sens à l’Amphi le 17 septembre 2024 à partir de 18 heures.
Soirée réalisée en partenariat avec la CCI de l’Yonne, la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, BDO, Territoire d’Industries, la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais.
Invité : Stéphane MALLARD, conférencier.
Thierry BRET