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L’implantation d’un pylône, permettant l’accès à la téléphonie en 4G, sur le site ouvre de réelles perspectives de développement pour l’infrastructure touristique de l’Yonne. Celle-ci reste une destination très prisée des touristes du monde entier. Ces derniers ne comprenaient pas que l’accès à Internet et aux liaisons téléphoniques leur soient jusqu’alors refusés, faute de réseau. Le Moyen-Age dans sa version la plus palpable en quelque sorte à l’heure de la modernité ! 

TREIGNY : Cela fait vingt-deux ans que la responsable du site médiéval bourguignon attendait ce moment ! Celui de pouvoir maîtriser pleinement les outils issus des nouvelles technologies de communication, et ce, à bon escient.

Autant dire que Maryline MARTIN a savouré ces instants ; ceux de l’inauguration officielle de ce premier pylône de téléphonie 4G mutualisé et financé par les quatre opérateurs historiques du secteur d’activité. Cela se déroulait jeudi 11 juillet.

La présence de deux ministres, Julien DENORMANDIE, en charge de la Ville et du Logement, et du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, aura, n’en doutons pas,  accentué ce trait jubilatoire.

Grâce à la 4G, enfin déployée sur le chantier en perpétuel mouvement de Guédelon, ce sont plus d’une centaine de collaborateurs qui profiteront des avantages offerts par cette technologie téléphonique poussée à son paroxysme.

Que dire, des milliers de touristes qui déferlent au beau milieu de cette forêt de Treigny et qui ne seront plus coupés du reste du monde dorénavant.

Chaque saison, près de soixante mille enfants déambulent dans cet espace verdoyant à l’ambiance historique en quête de découvertes insolites. Ces sorties scolaires passionnent les têtes blondes qui se prennent à rêver pour celles et ceux qui ont l’imaginaire débridé.

Grâce au réseau téléphonique, leur sécurité sera assurée à son maximum sur le site désormais. Enfin, pour couronner le tout, la responsable du concept historique et touristique de l’Yonne envisage de la création d’une application qui informera sur les grandes étapes vécues sur le chantier.

 

 


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Les télécommunications 4G sont désormais possibles depuis le cadre de l’impressionnant chantier médiéval ouvert il y a plus de vingt ans. L’installation d’un pylône financé par les quatre opérateurs historiques de la téléphonie offre une ouverture salvatrice vers le monde. Supprimant au passage une des zones blanches endémiques de l’Yonne. Deux membres du gouvernement ont effectué le déplacement en terre de Puisaye afin d’officialiser la première des vingt-cinq infrastructures devant être déployées sur notre territoire d’ici 2020 dans le cadre du déploiement du numérique…

TREIGNY : Etrange paradoxe que celui-ci ! La téléphonie 4 G est dorénavant fonctionnelle avec un débit de très belle facture depuis l’univers à vocation moyenâgeuse incarné par le château de Guédelon. 

Le premier pylône accueillant la 4G mutualisée aux quatre opérateurs de la téléphonie a été inauguré ce jeudi 11 juillet en présence de nombreuses personnalités. Deux ministres avaient fait le voyage pour valider une concrétisation voulue par le gouvernement.

En charge de la politique de la Ville et du Logement, Julien DENORMANDIE était accompagné du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE.

Une opportunité pour les deux représentants de l’Etat de réaffirmer haut et clair les intentions du Premier ministre dans sa résolution de la fracture numérique dans laquelle l’Hexagone est plongé.

Le numérique n’est pas un luxe, c’est un droit !

Faire de la France un pays connecté à 100 % s’inscrit parmi les prérogatives prioritaires pour le gouvernement. Julien DENORMANDIE avait négocié en son temps les accords avec les quatre opérateurs de la téléphonie (Bouygues, Free, SFR et Orange), donnant naissance au « New Deal Mobile ». C’est dans ce cadre-là que ce pylône a été installé sur l’un des parkings du site touristique de l’Yonne.

Un deuxième pylône verra le jour du côté de Moutiers à la grande satisfaction des élus de cette partie de la Puisaye dont l’édile de Treigny. In fine, l’Yonne bénéficiera d’une dotation de vingt-cinq édifications métalliques favorisant la propagation des ondes. Mille deux cents réalisations complèteront ce dispositif de couverture optimale à l’échelle de la nation.

 


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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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La maîtrise du verbe ne lui fait pas peur. Ni la verve dont il use à satiété pour jongler avec les mots. Surtout lorsque chacun d’entre eux pèse lourdement dans la balance des explications. Evoquer le plan de réorganisation du centre de formation de la filière industrielle n’est pas chose aisée. Surtout en de pareille circonstance avec le coup d’arrêt qui stoppera net la présence de l’organisme pédagogique sur le Sénonais d’ici la fin 2019. Nonobstant, le délégué général de la Maison de l’Entreprise n’élude aucun questionnement des journalistes qui l’abreuvent d’interrogations au cours de ce délicat exercice de la conférence de presse. Celui de la mise à nue poussée dans les ultimes retranchements de la vérité…

AUXERRE : De son propre aveu, ce n’est pas de gaité de cœur que le délégué général de la Maison de l’Entreprise et du Pôle Formation Nièvre Yonne aborde ce rendez-vous. Celui, si spécifique de la conférence de presse qui a pour objectif d’apporter un éclairage supplémentaire sur l’importante information ayant ébranlé le territoire il y a quelques jours. L’annonce de la fermeture du Pôle Formation 58 89 sur le Sénonais d’ici décembre. La dépêche a fait l’effet d’une bombe dans le landerneau institutionnel et économique.    

D’où la nécessité de procéder avec célérité à une mise au point des plus précises afin de faire toute la lumière sur les causes et origines de ce retrait dans la partie septentrionale de notre territoire et ses conséquences. Sans doute, aussi pour couper court à d’hypothétiques rumeurs pouvant courir çà et là. Le monde, comme chacun le sait, est perfectible ! Il faut donc s’en prémunir en reprenant la main et en gérant au mieux ce que d’aucun nommerait la communication de crise…

« Mise au point » : c’est par ces mots que Claude VAUCOULOUX entame son long monologue. Il puise aux sources initiales de la vénérable institution, soutenue par les organisations patronales (MEDEF, UIMM). Pour mémoire : né en janvier 2013, et issu du regroupement des entités nivernaises et icaunaises, le Pôle Formation de la filière industrielle a pour unique vocation de préparer les salariés actuels et futurs des entreprises de deux départements limitrophes si proches dans leurs besoins de recrutement de valeurs ajoutées qualifiées.

Le Pôle Formation n’abdiquera pas, bien au contraire…

Or très vite, l’orateur abat sa première carte : le Pôle Formation ne déposera pas les armes. Il poursuivra coûte que coûte sa mission pédagogique. Oui, mais, pas à n’importe quel prix : en s’arrogeant le droit et le devoir d’appliquer un plan de réorganisation qui lui sera salutaire.

« Nous devons faire face à une situation exogène et très particulière, concède Claude VAUCOULOUX, et cela est la résultante d’un texte de loi, celui du 05 décembre 2018 applicable à la réforme de l’apprentissage et à l’orientation professionnelle… ».

Mais pourquoi ce texte qui a été émis par le législateur entraîne-t-il des bouleversements aussi intempestifs sur le mode opératoire du Pôle Formation 58 89 ?

« Cette réforme impacte de manière importante la configuration de notre carte de formation qui est orientée vers le haut niveau 1, les masters et les formations d’ingénieur, argumente Claude VAUCOULOUX, dans le cadre de ces nouvelles dispositions, ce sont ces moyens de financement qui sont les plus touchés par ce texte… ».

Soit un différentiel quasi abyssal pour l’organisme, entre le modèle pédagogique qui prévalait jusqu’alors et ce qui devra être fait dorénavant afin de respecter la législation actuelle, qui s’élève à 1,6 million d’euros ! Autant dire, la fin d’une époque…

« Nous n’avons pas d’autres choix que de faire avec, constate amèrement mais de manière contenue le délégué général du pôle. Rapatrier les activités que nous proposions à Sens au sein de l’IESY (Institut de l’Enseignement supérieur de l’Yonne) est très vite devenu une évidence. Sachant que compte tenu des modalités de financement de ce site, son exploitation était chroniquement déficitaire depuis longtemps… ».

 

 

Les effets de la Loi NOTre sont passés par là. Réduisant comme peau de chagrin l’enveloppe originelle allouée par le Conseil départemental à cet égard. Ce dernier n’ayant plus les compétences usuelles sur l’enseignement supérieur.

« Ce retrait de Sens n’est ni plus ni moins qu’une décision de gestion, insiste Claude VAUCOULOUX, comme nous ne possédons plus les moyens légitimes pour faire ce que nous faisions jusque-là, il nous faut procéder à des économies afin de revenir à l’équilibre et combler ce manque d’1,6 million d’euros. Ce n’est aucunement un coup de tête… ».

Une dégradation financière de l’IESY qui perdure depuis longtemps…

On l’aura compris, l’arithmétique est simple. Pour préserver la qualité de ses prestations qu’il doit à ses partenaires du monde de l’entrepreneuriat industriel, le Pôle Formation se trouve dans l’obligation d’appliquer la carte de l’adaptabilité. Et surtout celle de l’anticipation, tout en se soumettant à la loi que nul ne doit ignorer.

Anticipation : un terme qui sied à merveille dans le mode de fonctionnement du délégué général. Celui-ci précise par ailleurs qu’il avait déjà tiré la sonnette d’alarme, non pas sur le texte législatif, mais bel et bien sur la dégradation de la situation financière de l’IESY dès le mois de mai 2015.

« A l’époque, nous avions alerté le Conseil départemental par l’intermédiaire du directeur général adjoint des services, Magloire SIOPATHIS, et la Ville de Sens sur ces préoccupations. Débattus depuis longtemps, ces faits avaient même été relatés dans la presse locale… ».

Et Claude VAUCOULOUX de brandir la coupure de presse extraite de l’Yonne Républicaine en guise de preuve !

« Mais, devait-il renchérir, le plus important désormais : c’est l’avenir du Pôle ! ».

Le délégué général égrena les directives immédiates qui seront déclinées dans le cadre du plan de réorganisation à privilégier. Le recul du Pôle Formation 58 89 ne se cantonnera pas malheureusement à son seul retrait du secteur Sénonais. Le plan tel qu’il a été présenté aux médias, s’oriente vers des économies budgétaires drastiques et inévitablement la suppression de postes de collaborateurs. Une vingtaine d’entre eux pourrait faire l’objet de cette menace. Parmi les profils : des administratifs, des formateurs mais aussi des managers.

« Mais, rien n’a encore été officiellement acté à ce propos. Ce n’est qu’une piste que nous envisageons, ajoute Claude VAUCOULOUX, nous ferons au mieux pour préserver le maximum d’emplois… ».

Rappelons que le Pôle Formation 58 89 salarie plus de quatre-vingts personnes. A contrario, aucun cursus n’est amené à disparaître. Même les modules applicables à Sens seront équitablement répartis entre Auxerre et Nevers. Toutefois, les formations à effectifs réduits pourraient passer à la trappe si l’optimisation du taux de remplissage n’était pas acquise. En terme clair, l’arbitrage sera de mise dès la rentrée quant à la poursuite ou pas de telle ou telle formation.

La période estivale qui s’amorce ne ressemblera donc à aucune autre pour Claude VAUCOULOUX. Conscient de l’énorme chantier qui va l’accaparer des jours durant, la clé de voûte de cet édifice meurtri dans ses fondations endossera l’habit de funambule pour tenter de remédier aux mieux à cette équation aux multiples inconnues.

Lui, l’exégète en expression orale sera-t-il aussi brillant en mathématiques ?

Certes, une soixantaine d’emplois, peut-être un peu plus, seront sauvegardés à l’issue de cette secousse tellurique impromptue. Certes, l’été sera studieux pour tenter de trouver des solutions idoines à ces problématiques.

Mais, il faudra aussi susciter le volontariat pour mettre un terme à certains contrats professionnels qui perduraient. Voire, plus délicat, avoir recours au licenciement économique pour supprimer quelques postes.

Philosophe, Claude VAUCOULOUX sait que le danger aurait été de ne rien faire. Mais, le responsable de l’institution pense aussi que la rentrée sera suffisamment éclairante pour l’aider à trancher dans ce maelström complexe et procéder aux choix les plus justes…


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Que les enfants et leurs géniteurs se rassurent : « Yonne Tour Sport » n’est pas en voie d’extinction. L’outil promotionnel qui est voué à la pratique d’activités physiques et sportives possède encore de beaux lendemains à faire valoir. Tant la volonté des élus de son organisme de tutelle, le Conseil départemental, est forte pour en assurer son maintien. Le grand « barnum » estival a pu ainsi débuter ce lundi 08 juillet son périple de vingt-cinq dates en parfaite quiétude. Se permettant même un joli clin d’œil à l’institution départementale qui en accueillait sur son site participants et acteurs…

PERRIGNY : Le pari était audacieux dès son origine. Quatorze ans plus tard, il n’a pas changé d’un iota. « Yonne Tour Sport » demeure toujours l’évènement de l’été le plus attendu par les familles icaunaises ayant encore à charge leur progéniture.

Que ses adeptes soient de frêles têtes blondes âgées de six ans à peine ou de jeunes adolescents flirtant avec la quinzaine d’années, il y en a pour tous les goûts et les publics. Une vingtaine d’ateliers proposent démonstrations et essais réels. Ils accueillent ces enfants durant la période estivale, une excellente aubaine pour ne pas sombrer dans les travers de l’oisiveté !

Six cents d’entre eux au quotidien profiteront de cette manifestation qui nécessite un espace de deux hectares comportant deux types de terrains, l’un en bitume, l’autre recouvert d’herbe.    

« Vous savez, constate Pascal BOURGEOIS, vice-président du Conseil départemental en charge des Sports, on ne peut plus décemment proposer une petite animation avec quelques stands posés à la-vite. Aujourd’hui, le cahier des charges impose une structuration des sites d’accueil, qu’ils soient bien adaptés aux besoins des activités qui y seront déclinées. La capacité de réception des enfants et de leurs familles va crescendo… ».

Près de 15 000 jeunes concernés par la manifestation…

Lors de la première édition, Yonne Tour Sport s’appuyait sur quatre personnes et un camion. Aujourd’hui, le concept est devenu une véritable organisation logistique, mobilisant un staff de 55 individus dont 45 éducateurs. Bien qu’il ne soit pas prévu de l’étendre à la totalité du mois d’août : « après le 15 août, les éducateurs doivent préparer leurs devoirs de rentrée… explique Pascal BOURGEOIS.

In fine, et au terme de ces cinq semaines intenses, près de 15 000 jeunes fréquenteront l’un des vingt-cinq sites d’accueil. 

« Les familles viennent parfois d’assez loin, observe le conseiller départemental de Puisaye-Forterre, le plus souvent d’un rayon de 25 à 30 kilomètres. Ce qui nous engage dans cette opération annuelle, c’est d’engendrer de l’animation dans nos communes rurales durant l’été. Surtout auprès des enfants qui ne partent pas en vacances. En outre, Yonne Tour Sport développe du lien social et offre des solutions de loisirs accessibles aux enfants… ».

Enregistrant la présence de nouveaux partenaires économiques dont Cultura ou l’enseigne CGR qui assure la gestion du complexe cinématographique d’Auxerre, Yonne Tour Sport  reste dévolu à son créateur pour le plus gros budget financier : le Département.

Celui-ci injecte chaque année près de 400 000 euros pour la réussite d’un produit phare de la cohésion sociétale et qui a obtenu par deux fois en 2011 et 2012 le trophée national des collectivités. Une récompense qui fuit suivie l’année suivante par l’acquisition du prix du « Sociétal Sports Trophées », valorisant les collectivités les plus impliquées par la dynamique du sport.


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