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24 et 28 ans, au compteur ! De la jeunesse, certes, pour se lancer dans une telle aventure. Mais aussi de l’enthousiasme à revendre en très grande quantité. Ils aiment les défis, ces deux-là ! Cela se ressent jusqu’au fond de leurs pupilles, portes ouvertes de leurs âmes. Les yeux brillent d’exaltation à l’explication de texte de leur cuisine. Elle se veut régionale avec ses recettes traditionnelles revues au goût du jour, comprenant moins de gras mais plus d’acidité. Pacôme CINTRACT et François GUENOT régalent depuis deux mois leurs convives qui viennent tester leur tour de main culinaire. Réussi !

 

DRUYES LES BELLES FONTAINES : Qui ne connaît pas la « Guinguette de la Cour Grenouille » lorsqu’on est un adepte d’Epicure dans l’Yonne ? Un estaminet ouvert en saison, flanqué aux abords des sources de la Druyes et de son petit lac si pittoresque avec sa cohorte de colverts et de foulques bienveillants ?

Un lieu de curiosité très apprécié des férus de Dame nature et de l’authenticité champêtre à fleur de peau. On peut y jouer en toute liberté si l’on est un enfant sur son espace de verdure. On peut aussi y pratiquer ses exercices de santé à l’aide d’appareils posés çà et là sur la pelouse afin d’étoffer sa musculature (plus rare !). On peut y réaliser ses prises de vues pour ses noces avec le château du XIIème siècle ayant appartenu à la comtesse Mahaut de Courtenay en arrière-plan. On peut surtout et c’est bien là le principal s’y sustenter, et de belle manière, en toquant à la porte de la dive boutique, toujours prête à vous accueillir.

« La Guinguette de la Cour Grenouille » ! Rien qu’à l’écoute de l’appellation – on se croirait revenu au temps des fabliaux moyenâgeux ! -, cela vaut déjà le détour ! Un établissement dont le propriétaire n’est autre que la municipalité incarnée par son maire, Jean-Michel RIGAULT. C’est la première des surprises mais cela ne se constate pas au fond de l’assiette. Car qui dit établissement municipal ne signifie pas pour autant repas digne d’une cantine scolaire !

 

 

Un petit paradis pour déjeuner au doux clapotis des sources…

 

Ici, à titre d’exemple, si on se laisse embarquer avec délectation et sans hésiter dans les choix culinaires proposés par le jeune chef François GUENOT – le garçon n’a pas encore la trentaine, c’est dire si c’est prometteur ! -, on peut allègrement découvrir des œufs de Bourgogne accompagnés de leur sauce à base de brie (succulent !), d’une croute de cochon (original), d’un filet de saumon agrémenté de ses petits légumes de saison (pas mal !) ou d’un jambon braisé nappé de sa sauce à la moutarde, servi avec ses légumes. Miam !

On en redemande et on ne peut que poursuivre sur le même registre avec une crème brûlée ou une île flottante du meilleur des effets pour les papilles. Tout ceci est servi avec le sourire par l’amie du chef, la régionale de l’étape de surcroît puisque le berceau familial possède ses origines à Druyes, la sympathique Pacôme CINTRACT !

Agréable, à l’écoute, attentive s’il manque le moindre morceau de pain, communicante avec la clientèle : bref, elle s’est parfaitement adaptée dans le moule…

Pacôme et François – lui, il est originaire de Clamecy – ont pris la (sage) décision à l’hiver dernier de relever le défi que proposait la municipalité de Druyes en procédant à un appel d’offres : assurer la gestion et surtout la vitalité culinaire de cette guinguette, faisant la réputation attractive et touristique de la commune de Forterre bien au-delà des proches alentours.

Aujourd’hui, ils ne doivent nullement regretter leur décision. C’est simple : la « Guinguette de la Cour Grenouille » - elle ne se fera jamais aussi grosse que le bœuf cher à Jean de la FONTAINE ! – ne désemplit pas. Dès le moindre rayon de soleil revenu, les convives occupent outre la salle intérieure de l’édifice la belle terrasse dont la vue se prolonge sur l’eau limpide du lac, le doux clapotis des sources et les zones boisées environnantes. Midi et soir ! Un petit paradis, vous dis-je…

 

 

Des produits locaux, le plus possible, y compris pour les vins…

 

Chef de cuisine jusqu’alors à « l’Hostellerie de la Poste » où il exerçait en famille à Clamecy, François GUENOT a donc finalement succombé au projet professionnel que souhaitait porter la belle Pacôme à quelques kilomètres de la sous-préfecture nivernaise, c’est-à-dire se positionner sur l’appel à candidatures lancé par la municipalité de son village préféré (bientôt celui des Français ?!).

« C’est elle qui m'a convaincu que je devais arrêter mon travail dans la Nièvre et me lancer dans ce projet en commun, avoue-t-il le sourire aux lèvres.

Un projet qui lui permet de s’épanouir pleinement derrière les fourneaux en mettant en exergue le côté bistrot et l’esprit guinguette du lieu en travaillant ses recettes personnelles, concoctées à base de solides références gastronomiques régionales.

« Moi, ajoute-t-il, j’adore cuisiner la blanquette, du paleron ou de la tête de veau ! ». En jouant sur les textures de ces mets et en y mettant sa patte, évidemment.

Le couple a choisi de proposer une carte à base de produits locaux.

 

 

 

Les jambons proviennent du Morvan. Les fromages de chèvre se produisent de la ferme locale, sise à peu de distance du site. Côté liquide – les vins ! -, ils illustrent le travail viticole des professionnels de Chablis, de Tannay, mais aussi des Caves de Bailly Lapierre. Du local, avons-nous dit !

D’ailleurs, François plaisante à ce sujet : « vous savez, les vins du Sud, ce n’est pas dans mes habitudes de les servir à table ! ». Amateurs de Corbières et de Bordeaux s’abstenir !

Pour la période estivale, le binôme à la tête de « la Guinguette de la Cour Grenouille » – on l’appelle aussi plus communément la guinguette des sources – prévoit de se renforcer avec le recrutement de deux serveurs et d’un cuisinier, histoire de pallier au coup de feu attendu en juillet/août.

« Nous envisageons l’ouverture de l’établissement jusqu’à la fin de l’année puisque la petite salle couverte et chauffée peut accueillir une vingtaine de couverts… ».

Une manière agréable et pragmatique de jouer les prolongations, ce dont ne s’offusqueront pas les touristes de passage de l’arrière-saison et les autochtones qui désireront se régaler le plus longtemps possible de cette cuisine fraîche, renouvelée et bonne, tout simplement.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : pas grand-chose à signaler de négatif dans cette première approche de cette cuisine. Même l’attente, ordinairement longue dans cet établissement les saisons passées, s’est raccourcie !

Les + : l’accueil du couple y est sympathique, le cadre est reposant, parfois bucolique et très agréable avec l’ensoleillement. Les plats sont bien travaillés, sans fausse note…

 

 

Contact :

 

La Guinguette de la Cour Grenouille

Chemin des Sources à Druyes-les-Belles-Fontaines

Ouvert du jeudi au lundi, midi et soir avec un menu du jour (entrée, plat, dessert) proposé à 21,50 euros + à la carte.

Réservation au 09.67.74.56.52.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Merveilleuse initiative que celle-ci. Profiter de l’ensoleillement de ce long week-end de Pentecôte pour rendre un hommage théâtral et musical à l’une des références incontestables de la chanson hexagonale : Claude NOUGARO. Un évènement mémoriel qui est accueilli dans un écrin de verdure et de pierres moyenâgeuses, soit au Donjon de Cravant. L’hôte de ces lieux n’est autre que Colette BECHET…

 

CRAVANT : « Ami Chemin », l’un des tubes les plus populaires du chanteur toulousain, sorti en 1983, est paru sur un album éponyme qui aura caracolé des semaines durant au sommet de ce que l’on appelait à l’époque, des hit-parades. Pas étonnant que l’on retrouve, quarante années plus tard, un spectacle portant ce nom, en souvenir de ce succès ! Donné par la compagnie « Elément 139 » - on dirait une formule chimique incluse à la fabrication d’une nouvelle invention ! -, il est visible ce samedi 27 mai, dans le jardin enchanteur et un brin nostalgique du Donjon de Cravant, l’antre de la célèbre Colette BECHET, styliste, modiste et mécène auprès des artistes. D’ici et d’ailleurs ! Qu’ils soient peintres, sculpteurs, poètes, musiciens, chanteurs.

« Ami-e Chemin », le spectacle – il sera présenté cet été dans le petit village des Corbières, à Paziols, où Claude NOUGARO et son épouse Hélène y possédaient des attaches – se singularise par le choix d’un répertoire exigeant – celui du « Taureau » de Toulouse comporte plus de 350 chansons – et des interventions parlées qui instaurent une relation exceptionnelle entre le lieu d’accueil et l’œuvre.

C’est Anna C qui sera à la manœuvre sur le registre artistique, interprétant en musique ou a capella, voire en les déclamant une vingtaine de textes de l’auteur de « Nougayork ».

 

 

En savoir plus :

Spectacle de la Compagnie Elément 139 au Donjon de Cravant

Samedi 27 mai 2023 à 15 heures.

Entrée payante à 15 euros.

 

Thierry BRET

 

 


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Déjà dix-huit mois passés à la présidence de l’association. Et, au vu du large sourire affiché lors de la pose photographique, elle a l’air de s’y plaire, la coordinatrice régionale de FETE (Femme Egalité Emploi) ! Sauf que là, dans le cas présent, Claire DUCHET joue sur un tout autre registre une partition institutionnelle qu’elle maîtrise à la perfection. Celle de responsable de RENOUER 89. Mercredi, il lui incombait d’ouvrir l’assemblée générale traditionnelle. Un évènement accueilli à la Grange de Beauvais…

 

VENOUSE : Avant qu’elle ne cède la parole à Isabelle JOAQUINA, la directrice d’une structure associative qui s’est fait une sérieuse réputation dans le milieu de l’insertion, la présidente de RENOUER 89, Claire DUCHET que les suiveuses du célèbre « Carrefour des Carrières au Féminin » connaissent bien, devait ouvrir le bal des réjouissances de cet exercice statutaire traditionnel, représenté par l’assemblée générale ordinaire. Une introduction liminaire où l’oratrice devait faire part de ses sentiments quant à la fonction qu’elle exerce.

« J’ai honneur de présider cette association, lancera-t-elle tout de go à une assistance composée de collaborateurs mais aussi de partenaires de l’entité, nous pouvons être fiers de ce très bel outil d’aide à l’insertion professionnelle. Un outil pérenne qui fonctionne depuis maintenant…35 ans ! ».

Trois décennies, voire même un peu plus, pourrait-on dire. Preuve que la réinsertion professionnelle destinée à remettre à flot sur les rails du travail un public en difficulté ne date pas d’hier. Fidèle à ses valeurs et à ses principes, plutôt vertueux, RENOUER 89 poursuit donc sa mission première au fil des ans ; à savoir accompagner du mieux possible des salariés en insertion pour les mener vers une situation professionnelle meilleure et plus aboutie.

« L’idée est de permettre à chacune et à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie – elle est incarnée dans notre société par la valeur travail, quoique qu’on en dise -, en redonnant la confiance en soi, à celles et ceux qui en étaient jusque-là dépourvus… ».

 

Des éléments de satisfaction malgré une année 2022 morose…

 

Pourtant, ils étaient encore 568 personnes en difficultés sociales et professionnelles à avoir été accueillies l’année dernière. 568 « oubliées » temporaires de la vie à s’en remettre à une équipe d’encadrement et d’accompagnement qui travaille au quotidien avec ces salariés en transition professionnelle. L’objectif étant de développer leurs compétences à la construction, voire la reconstruction pour certains, de leur projet.

« Certes, affirme Claire DUCHET, RENOUER a beaucoup investi en 2022. Toutefois, ce fut un exercice extrêmement complexe pour la mise en œuvre des projets, loin d’être à la hauteur de nos ambitions… ».

Un coup de canif douloureux administré à cette belle machine, d’ordinaire bien huilée, notamment en termes de prestations vendues par le chantier d’insertion de Pontigny et celui de Cheny, du côté de la vente de légumes.

Inversement, des signes de satisfaction se sont manifestés dans ce paysage morose. Les six agences de l’association Intermédiaire ont quant à elles parfaitement remplies leur mission : offrir un maximum d’opportunités à ses salariés.

« Néanmoins, ajoute Claire DUCHET, très à l’aise en public, les coordinatrices et coordinateurs de l’emploi étaient souvent bien en peine pour trouver des profils ; en conséquence, certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues… ».

Puis, la présidente proposa de manière imagée une immersion sur l’un des sites de ces chantiers d’insertion, celui de Cheny. Une nouvelle parcelle a vu le jour en culture bio, alors que le site bénéficiait d’investissements supplémentaires affectés à l’achat d’un bungalow, l’installation d’un tunnel de 40 mètres, la pose d’une pompe, l’ajout d’un tracteur et d’un véhicule de transport, et même la construction d’une clôture.

 

2023 se présente sous de meilleurs auspices…

 

Nonobstant, le projet de développement aux dires de la présidente est loin d’être finalisé. Claire DUCHET fait-elle allusion à la possession d’un nouveau terrain qui mène à une superficie totale de trois hectares ?

Sans doute ! Elle le confirme un peu plus loin dans ses propos.

« Nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus en termes de légumes longue conservation en raison de la sécheresse imputable aux chaleurs caniculaires. Mais, il y avait aussi la difficulté de trouver un prestataire pour le forage donnant accès à l’eau, la perte d’un véhicule neuf et aussi le souci de stabilité rencontré au niveau de l’encadrement… ».

Puis, poursuivant sur une note optimiste, la responsable de l’association de rajouter que « 2022 s’était terminée avec de belles perspectives autour d’un jardin en pleine expansion et une année 2023 se présentant sous les meilleurs auspices ».

Toutefois, et malgré le soutien de Pôle Emploi, RENOUER, à l’instar des autres structures spécialisées dans l’insertion, éprouve de plus en plus de difficultés à toucher les demandeurs d’emploi sur les offres de travail qui sont proposées.

 

Un instant mémoriel en l’honneur de deux figures disparues…

 

Au bout du compte – il s’agit d’une première pour la structure icaunaise -, RENOUER a terminé l’année 2022 en enregistrant un résultat négatif, sur le volet comptable.

« Nous le déplorons, insiste Claire DUCHET, compte tenu des conditions délicates de cette année écoulée, il est bon de rappeler que le travail mené par l’ensemble des salariés a été très précieux, sans omettre l’engagement des bénévoles et la solidarité des partenaires ou des structures locales ».

Un flot de remerciements fut alors adressé à cette « clientèle » de partenaires qui fait fonctionner les rouages de ce mécanisme utile et profitable à tous. Le temps de s’émouvoir un bref instant autour d’une pensée mémorielle en l’honneur de deux fidèles d’entre les fidèles de la vénérable institution (Jean-François MARCK, ancien directeur de RENOUER décédé le 11 décembre 2022 et Yves GUIDON, disparu en début d’année) et Claire DUCHET mit fin à sa présentation, saluée par un tonnerre d’applaudissements comme il se devait.

Une présidente, heureuse et toujours très investie dans sa mission…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’était un peu le clou de la soirée. Le bouquet final d’une présentation, finement ciselée avec moult détails techniques et références historiques, avant d’officialiser de manière concrète ce projet de souscription. Deux paraphes couchés au bas de documents qui symbolisent le partenariat de la Ville d’Auxerre avec la Fondation du Patrimoine. Le coup d’envoi d’un chantier d’une décennie afin de rendre son éclat à un pur joyau de l’histoire auxerroise, l’Abbaye Saint-Germain…

 

AUXERRE : Cela ne pouvait pas se finir autrement. Après les anecdotes historiques, architecturales, financières, patrimoniales, économiques…il fallait bien concrétiser le projet, en le gravant d’une manière ou d’une autre dans le marbre. Sur le papier, plus exactement !

C’est vrai que le parapheur contenant la convention de partenariat devant lier au moins pour une décennie la Fondation du Patrimoine et la Ville d’Auxerre était posé là, sur la table accueillie sur l’estrade, bien avant même que ne démarre la série de discours. Placé dans l’ombre et un peu à la discrétion des regards de la nombreuse assistance, il se révéla enfin sous la lumière, objet fondamental de ce projet de restauration tentaculaire, au terme de cette cérémonie où l’Abbaye Saint-Germain tint la vedette. Chose qu’elle sait faire depuis seize siècles d’histoire, en vérité !

C’est certain, au moment où il prit la parole, on ressentit bien une once d’émotion dans la voix de Jean-Christophe BONNARD, délégué régional de la Fondation du Patrimoine. Très honoré d’être associé à ce projet – il le qualifiera de « « projet majeur pour la Bourgogne Franche-Comté », par ailleurs -, le responsable de la Fondation aborda les modalités pratiques de la souscription, lancée dans la foulée de cette signature.

« L’objectif de la collecte pour cette première tranche de travaux – ils concerneront la couverture du cloître dans un premier temps – s’élève à 100 000 euros, exposera l’orateur, qui ajoutera dans la continuité de son propos qu’un premier geste, un don de 18 000 euros, venait d’être réalisé ! ».

Un geste anonyme de bon augure pour la suite des opérations puisque à date, 376 euros supplémentaires se sont déjà ajoutés à la cagnotte, ouverte depuis ce mardi 23 mai. Un premier pas qui en appelle d’autres, forcément…

 

La couverture du cloître, première priorité des travaux à l’automne…

 

De l’aveu du délégué régional, plusieurs mécènes de poids ont déjà été contactés par les services de la Ville afin de boucler au plus vite cette opération liminaire de 100 000 euros qui en suppose d’autres : sachant que ce projet de restauration comportera au total six tranches distinctes, à répartir sur la prochaine décennie. Un véritable « Projet de Territoire », cher à la déontologie pragmatique de Crescent MARAULT, le président-maire de l’Agglomération auxerroise.

Quant aux visiteurs de ce site emblématique de la richesse patrimoniale de la capitale de l’Yonne, ils devraient être mis à contribution indirecte avec des systèmes de borne électronique ou des urnes où ils pourraient glisser leur généreuse obole. D’autant plus que le coût global de ce premier chantier – la remise en état de la couverture - est évalué à plus de 850 000 euros. Les commerçants eux-aussi pourraient servir de relais support au niveau informatif à l’opération de sauvegarde de ce patrimoine qui a pour vocation à tripler le nombre de ses visiteurs dans les années futures.

 

 

Jean-Christophe BONNARD rappela très brièvement ce que représentait la vénérable institution, une Fondation du Patrimoine qui depuis 1966, date de sa création, n’a de cesse de tisser des liens privilégiés avec les différents acteurs locaux dont les collectivités qui agissent favorablement dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.

Comme il est désormais urgent d’intervenir sur la couverture du cloître dont l’état de santé est très préoccupant – il suffit de la regarder quelques instants pour s’en apercevoir même depuis la cour centrale de l’édifice -, la mobilisation est totale avec le lancement de cette souscription inédite. Sont concernés par la démarche altruiste : les particuliers mais aussi le tissu économique, sachant, en outre, que chaque don subodore l’émission d’un reçu ouvrant droit à des déductions fiscales.

 

 

L’ouverture d’un quartier attractif, culturel, aux débouchés économiques…

 

Puis, citant Victor HUGO lors de son préambule - « l’architecture est le grand livre de l’humanité, l’expression principale de l’homme à ses diverses étapes de développement, soit comme force, soit comme intelligence » - l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT prononça quelques mots justifiant une telle initiative, avant de se rendre au pupitre afin d’y apposer sa griffe.

Evoquant la finalité de ce projet – il le qualifiera à maintes reprises d’ambitieux -, le président de l’Agglomération de l’Auxerrois parla de respect et de méticulosité que tous devaient avoir envers cette « vielle dame », un écrin médiéval fondé au Vème siècle. « Un écrin qui a accueilli le tombeau de Saint-Germain, l’un des premiers intellectuels d’Europe… ».

Un projet de transformation de l’abbaye s’intègre, on l’aura compris, à 100 % au cœur du « Projet de Territoire », la grande feuille de route stratégique que Crescent MARAULT suit à la lettre et avait dévoilé aux Auxerrois peu de temps après son élection.

« Il faut transformer l’Auxerrois pour que cette zone géographique devienne ouverte, attractive. L’ouverture d’un quartier culturel et touristique dans l’Yonne à proximité des vignobles bourguignons et à quelques dizaines de kilomètres de la capitale nationale est notre objectif. C’est aussi une belle opportunité pour nos jeunes apprentis, nos artisans, nos entreprises d’investir dans le développement sur notre territoire… ».

Avec des accents un tantinet gaulliens dans la bouche, le maire évoquera la création « d’un quartier libéré », bâti à proximité d’une offre de transports ferroviaire, fluviale, routière, autoroutière et même aéroportuaire.

« Voilà autant d’éléments qui renvoient aux quatre axes de notre « Projet de Territoire », pensé par les décideurs de l’agglomération… soulignera-t-il en substance.

Redorer le blason de cet édifice séculaire dans une ville qui s’est affranchie depuis huit cents ans méritait donc bien une opération spécifique, avec le montage de ce partenariat aux côtés de la Fondation du Patrimoine.

« Ce projet est un véritable tremplin, concluait le maire, une piste de décollage pour l’Auxerrois… ».

Un comité scientifique et un comité Saint-Germain seront d’ailleurs prochainement constitués afin de veiller à la bonne marche du projet ; ils seront composés de personnes reconnues dans leurs domaines.

« La mémoire n’est-elle pas un voyage dans le temps ? », termina sur une note philosophique un Crescent MARAULT érudit en citant Jacques LACARRIERE. En tout cas, à l’issue de cette cérémonie, bon nombre de participants se délectaient de pouvoir profiter en le redécouvrant – la crypte – de ce cadre riche et ô combien agréable à l’œil, offert par ces seize siècles d’histoire qui va donc se refaire une cure de jouvence dès l’automne prochain…

 

Thierry BRET

 

 


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Il a le sens de la formule, c’est sûr, Alexandre PESLE. Adorant jongler avec les mots, juste pour faire rire. Tout en étant un adepte de l’humour corrosif, grinçant, celui qui pique et qui titille l’épiderme. Normal, le garçon s’est émancipé au fil de ses pérégrinations cathodiques, chez Canal +, avec les Nuls. Mais, aussi au service des « Guignols » ou de la série « H ». Présenté au festival off en Avignon, son dernier « pesletâcle » se jouera dimanche 28 mai à Châtel-Censoir à l’invitation de TRIODARTS…

 

CHATEL-CENSOIR : Il interprétait jadis le personnage de Sylvain le comptable – un être un peu naïf aux entournures – dans la série populaire, « Caméra Café ». Pourtant, Alexandre PESLE a de la jugeote en lui et plus d’un tour malicieux dans son sac pour faire rire à gorge déployée une salle, venue l’applaudir.

Parrain de la seconde édition du festival « L’humour en zone rurale », porté brillamment par l’association TRIODARTS, dirigée par la pétulante Nadia FENNIRI, l’artiste se présentera seul en scène ce dimanche après-midi aux alentours de 16 heures pour un moment exceptionnel, en digne héritier de SMAIN, l’instigateur de ce beau projet culturel concocté depuis deux ans en terre de l’Yonne.

Pour son deuxième one man show, Alexandre PESLE a choisi d’aborder des thèmes délicats et d’actualité pour faire travailler nos zygomatiques. Pas sérieux s’abstenir mais attention toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire !

« Si les thèmes de mon humour piquent et grattent, c’est pour mieux les désinfecter, précise dans sa présentation le comédien, auteur historique des « Guignols de l’Info ».

Le garçon a collaboré avec des pointures de la comédie : Marc JOLIVET, Alex GOUDE et la regrettée Marion GAME, récemment disparue. Depuis 2005, il sillonne l’Hexagone au détour d’un nouveau spectacle – le « pesletâcle » ! – comme il s’en amuse. Une œuvre qu’il a présentée dans le cadre du festival off d’Avignon.

Dimanche, cet amuseur invétéré sera dans l’Yonne. A la salle des fêtes de Châtel-Censoir, pour le plaisir de tous…

 

 

En savoir plus :

Alexandre PESLE est en « pesletâcle » au Festival L’Humour en zone rurale

Dimanche 28 mai 2023 à Châtel-Censoir à 16 heures.

Thierry BRET

 

 

 


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