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Tous les indicateurs flirtent avec le vert de l’espérance pour la municipalité auxerroise. Réunie ce jeudi 20 mai en fin d’après-midi lors du premier conseil proposé en présentiel depuis des lustres, la vénérable assemblée devrait pouvoir mettre un terme définitif à un suspense qui, d’après l’intéressée, n’a rien d’insoutenable. C’est-à-dire sa désignation au poste de premier-adjoint…

 

AUXERRE : En toute logique, on devrait y voir plus clair, ce jeudi en début de soirée, sur la désignation par scrutin du futur premier adjoint de la ville d’Auxerre. Il serait grand temps, diront par ailleurs les persifleurs de tout poil avec un zeste d’ironie !

D’autant que la vacance liée à ce poste non pourvu depuis le 25 novembre 2020 à la suite de la démission inattendue de Gilles PEYLET est devenue comme sa signification sémantique le rappelle presque synonyme de « longs congés estivaux » pour cette fonction au demeurant stratégique !

Toutefois, deux causes expliquent raisonnablement cette situation pour le moins exceptionnelle : les confinements répétitifs qui auront empêché l’organe institutionnel de fonctionner à plein régime et dans sa normalité habituelle (la visioconférence ne remplacera jamais les vertus relationnelles et communicatives d’une séance en présentiel !) et surtout la non-possibilité de choisir un premier-adjoint autrement que par un acte électif conçu dans les conditions physiques du direct.

D’où l’importance que revêt ce conseil municipal du 20 mai qui s’installera dès 18 heures, sans public mais avec la présence médiatique, dans l’enceinte du parc des expositions d’Auxerre, certes peu intimiste et moins feutré que le grand salon de l’hôtel de ville.

 

Une figure très connue de la vie économique auxerroise…

 

Si la logique, une fois de plus, est respectée bien qu’une élection ne soit jamais gagnée d’avance, ce poste de premier-adjoint ne devrait pas échapper à celle qui a fait consensus au sein de la majorité municipale pour en tenir les rênes, c’est-à-dire Carole CRESSON GIRAUD. Aujourd’hui, en charge du développement touristique, du rayonnement de la Ville et des relations internationales à travers ses jumelages.

Ce visage connu et reconnu dans la sphère entrepreneuriale du microcosme auxerrois en sa qualité de gérante d’une agence de voyage revendique sa non-appartenance à une quelconque formation politique. Mais, elle avoue volontiers qu’elle a adhéré à 100 % au projet municipal et économique, incarné par le nouvel édile de la capitale de l’Yonne, Crescent MARAULT.

Alors, sablera-t-elle enfin le champagne à l’issue de cette séance plénière, la future nouvelle première adjointe ? Nul n’est devin pour envisager l’avenir ! Mais, c’est certain : il devrait régner une certaine effervescence jeudi soir lors de ce conseil des retrouvailles non virtuelles…

 

Thierry BRET

 


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C’est sûr ! Les regards des badauds circulant sur les rives de l’Yonne ce samedi matin à Auxerre ne pouvaient la manquer. Longue d’environ six mètres, calligraphiée d’une couleur sombre sur un fond presque immaculé, la banderole avait pour vocation d’interpeller les consciences. Un mode d’expression souvent usité par l’Assemblée Populaire d’Auxerre (APA) qui rappelle ainsi son attachement aux libertés individuelles quel que ce soit la zone géographique où l’on se meut…

 

AUXERRE: Le collectif auxerrois est coutumier du fait. Depuis son apparition en 2019 avec le mouvement des « Gilets jaunes » et son indicible soutien aux peuples opprimés en lutte.

Cette fois-ci, c’est la cause palestinienne qui était l’enjeu de cette prise de conscience visuelle, se voulant générale auprès du plus grand nombre d’entre nous.

Le lieu de cet affichage incitatif à la réflexion n’était autre que la passerelle piétonne qui relie les deux bords de l’Yonne. Nominativement connue sous l’appellation de « passerelle de la Liberté ». Tout un symbole dans ce choix.

Claquant au vent, la banderole put être posée malgré tout sur l’une des rambardes de ce pont piétonnier très fréquenté. Juste en face de la préfecture et des bureaux du représentant de l’Etat !

Outre son appui à la population palestinienne dans un moment particulièrement délicat, APA a voulu marquer son désappointement contre les diverses interdictions frappants les rassemblements solidaires envers la Palestine sur le sol français.

« Notre liberté d’expression est une nouvelle fois spoliée, précise le collectif dans un communiqué de presse, alors que nos libertés sont mises à mal par l’état d’urgence sanitaire et la loi Sécurité globale… ».

D’ailleurs, sur ce dossier qui touche de plein fouet le Moyen-Orient, la position de l’Assemblée Populaire d’Auxerre est sans ambages : « La France doit condamner les violences subies par les Palestiniens… ».

Le collectif a mis en ligne une pétition favorable à la sauvegarde des habitants de Gaza et de la Cisjordanie (http://chng.it/qGqJmmqHbS).
A découvrir sur la toile en votre âme et conscience…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Se présentant sous l’appellation usuelle de « candidats sans étiquette » mais avec une coloration « divers droite » fortement prononcée, le ticket formé par les nouveaux édiles d’APPOIGNY et de MONETEAU souhaite renforcer les liens avec leurs administrés et les élus de proximité en cas de succès au soir du 27 juin aux départementales. Un credo qui ne serait pas un vain mot puisque tous deux partisans, y compris leurs remplaçants, de la maxime : « on le dit, on le fait »…

 

APPOIGNY: Ils ont du savoir-faire et veulent le faire-savoir ! C’est sous le sceau de leurs compétences professionnelles, solidement chevillées au corps que se présentent l’édile de MONETEAU, Arminda GUIBLAIN, et son alter ego d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, aux échéances départementales sur le secteur d’Auxerre 2. Deux têtes nouvelles, certes dans le microcosme politique de l’Yonne, mais visiblement pleines d’idées et bien remplies !

Même si le programme de ce binôme encouragé dans son initiative par la sénatrice UDI Dominique VERIEN demeure toujours en phase d’élaboration afin d’en enrichir la moindre ligne, de grandes orientations se font jour dans les premières explications de texte fournies par les intéressés.

Il y sera naturellement question de proximité, d’écoute, de réponses concrètes à apporter aux attentes des citoyens d’une zone géographique à cheval entre la partie septentrionale d’Auxerre (urbaine) et les communes situées en proche périphérie, plus axées vers la ruralité.

 

 

 

Un binôme qui a reçu l’adoubement d’Henri de RAINCOURT…

 

Toutefois, le duo porteur de cette ossature structurelle aux quatre visages se réclame du soutien de l’une des figures emblématiques de la politique icaunaise, Henri de RAINCOURT.

Serait-ce les liens qu’aura pu tisser durant une vingtaine d’années en sa qualité de directeur de service au sein de la grande maison institutionnelle Magloire SIOPATHIS avec l’ancien président de l’exécutif départemental ?

Serait-ce une volonté, nettement plus politique de la part de l’ancien ministre en charge de la Coopération de vouloir contrer l’initiative de la principale liste adverse, pilotée par le tandem Malika OUNES et Patrick PICARD, aux contours unionistes entre LREM et LR ?

Toujours est-il que l’ex-membre du gouvernement et sénateur de l’Yonne apporte un crédit appuyé aux duettistes qui désirent renouveau et changement de cap dans ce canton dont ils ambitionnent le gain victorieux.

Outre l’action qui les anime, les deux têtes de liste articulent leur stratégie sur la faisabilité financière de leur programme. Celui-ci n’est pas connu à l’heure de cette publication. Pourtant, comme devait le confirmer le gestionnaire du projet Christian DEUILLET, cet aspect des choses sera rigoureusement maîtrisé. Pas question de lâcher la bride et de s’embarquer dans des projets à l’emporte-pièce !

Le passé de l’ancienne assistante de contrôle de gestion au sein d’une société privée que fut durant de longues années Arminda GUIBLAIN plaide nécessairement en sa faveur sur ce sujet. Car, côté chiffres, elle doit en connaître un rayon !

 

 

 

 

Un aspect jugulaire et rigoriste garantis pour que les dépenses publiques ne s’envolent pas dans une stratosphère non-maîtrisable !

L’élue communautaire de l’Auxerrois veut aussi impulser des relations modernes avec les élus de proximité et la population. Etre en phase directe avec ces contacts relationnels permettrait de rendre espoir aux oubliés de la crise.

L’ouverture d’une permanence, exploitée sous la forme itinérante dans chacune des localités du canton, favoriserait ces échanges.

Autre volet préférentiel de l’élue de MONETEAU : l’aménagement numérique et des techniques de l’information et de la communication. Une mission que lui a d’ailleurs confiée depuis l’été 2020 le président de la Communauté auxerroise Crescent MARAULT en la nommant troisième vice-présidente.

 

 

Des appétences multisectorielles pour mieux s’investir auprès des citoyens…

 

A 56 ans, Magloire SIOPATHIS se revendique, quant à lui, d’une grande connaissance de la fonction publique et de ses complexes rouages. Il en est l’un des acteurs professionnels depuis deux décennies.

Accéder à l’un des 42 postes de conseillers dans l’hémicycle départemental serait pour lui un quasi retour aux sources. Mais, vu de l’autre côté de la lorgnette avec la stature toute fraîche de l’élu.

Il y porterait des items chers à son cœur : le développement du numérique, la promotion de la santé, la place de la jeunesse et de l’éducation, les solidarités à mettre en exergue notamment vis-à-vis des femmes qui subissent beaucoup trop de violences conjugales.

Son idée de créer un hub aérien depuis l’infrastructure logistique d’Auxerre-Branches vers les aéroports franciliens constituerait un prolongement de cet indissociable besoin d’aménagement du territoire, après la création de la zone d’activités économiques d’Aux-R-Parc, accueillie en partie sur sa commune.

Ce « technicien » de la chose publique a eu à gérer par le passé de lourds dossiers en termes de logistique comme ceux des collèges et des transports scolaires (26 000 élèves de notre département les fréquentent).

La mobilité demeure l’une de ses appétences dont il met à profit l’Agglo de l’Auxerrois en sa qualité de quatrième vice-président.

Un mot sur les remplaçants. On retrouve à ces postes un attelage composé de Dominique AVRILLOT, qui se définit, certes comme la doyenne de l’équipe du haut de ses 75 printemps mais qui est très investie dans la vie locale en qualité de conseillère municipale à Auxerre. L’ancienne infirmière dit répondre aux besoins d’un vrai engagement citoyen lorsqu’elle porte des misions car elle aime foncièrement les autres.

Agé de 52 ans, Régis CALMUS cumule les mandats de président associatif au sein de l’Office municipal des Sports d’Auxerre ou de la structure « Le Bien Vivre ». Il a souhaité rejoindre cette équipe pour sa complémentarité, sa volonté d’agir et son postulat de base : « on le dit, on le fait… ».

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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Un voile de tristesse couvre le timbre de sa voix. La conversation téléphonique se suspend un court instant. Le temps que l’émotion à fleur de peau ne soit évacuée comme balayée par un zéphyr méridional. Là où se repose durant ce long week-end de l’Ascension l’ancien édile de la bourgade icaunaise qui fait part de son ressenti. Entre désappointement et regrets. Entre colère sourde et espérance que sa candidate de cœur ne l’emporte au soir du 27 juin aux départementales…

 

MONETEAU : Affecté par l’épilogue définitif d’une vie publique bien remplie, vingt-cinq années au service des administrés de la commune périphérique d’Auxerre et autant dans l’hémicycle du Département, ne s’effacent pas en deux coups de cuillère à pot, Robert BIDEAU, d’ordinaire si tranquille, donne l’impression d’être abattu par la décision irréfutable qu’il vient de prendre.

Celle de sa démission du conseil municipal qui a été annoncée ce lundi 10 mai en son absence. Et qui a provoqué dans la foulée l’intérêt de la sphère médiatique ; le contraire eut été étonnant.

D’autant que cet adieu du conseiller départemental de la majorité acquise à Patrick GENDRAUD ne s’est visiblement pas effectué dans la légèreté. Ni dans la cordialité la plus probante. L’intéressé s’en explique lui-même dans une missive rédigée de sa plume qui a été lue dès le début de la séance municipale, se déroulant dans l’enceinte du SKENET’EAU lundi soir. Un courrier qui a aussi circulé abondamment dans le landerneau et été largement commenté par les habitants eux-mêmes.

 

Le « grand âge » de l’élu serait au centre des outrages…

 

L’élu aux quadruples mandats, ils se sont succédés entre 1995 et 2020, fait part ouvertement de sa profonde amertume et de sa rancœur envers celle qu’il a accompagnée pour « assurer la continuité de l’immense travail accompli ».

Un courrier résolument à charge, donc, contre l’actuel édile Arminda GUIBLAIN qui a succédé à Robert BIDEAU en 2020.

Le corps du texte est limpide comme de l’eau de source. Robert BIDEAU y parle de « blessure », « d’ingratitude à son égard », de « révolte » mais aussi de « confiance trahie ».

Bref, l’ancienne adjointe aux affaires sociales, qui occupe désormais le fauteuil de maire depuis la dernière échéance électorale, n’a pas besoin de se rendre chez un couturier pour refaire sa garde-robe. Elle est habillée pour la saison printanière et les suivantes des pieds à la tête !

 

 

Le fond du litige fait référence à des outrages oratoires, qui selon l’ancien élu, se sont avérés à la suite de propos des plus déplacés se rapportant à son « grand âge ». Ces paroles auraient été tenues en réunion municipale. Une motivation impérieuse qui aurait alors précipité Robert BIDEAU vers la sortie. Par la petite porte…mais dans une peine ô combien palpable.

A l’instar de la célèbre série « Aux Frontières du réel », la vérité est ailleurs, semblerait-il. La mise sur la touche de Robert BIDEAU, sans passer par la case départ pour y toucher les vingt mille euros de bonus (règle élémentaire du « Monopoly ») serait imputable, d’après lui, aux échéances départementales et à ses multiples enjeux.

 

Un soutien sans faille à son ancienne équipière Malika OUNES et à Patrick PICARD…

 

L’ex-moitié du binôme qu’il formait jusque-là avec la conseillère sortante Malika OUNES ne se représentera pas in fine pour briguer une nouvelle mandature sur le canton d’Auxerre 2. Contrairement aux tendances qui avaient pu alors circuler courant février. C’est d’ailleurs l’ancien candidat aux municipales Patrick PICARD qui lui fut opposé qui a repris le flambeau de ce binôme constitué avec la candidate sortante.

En revanche, ce tandem retrouvera bel et bien en face de lui et contre toute attente d’après l’ancien maire, le ticket formé par le duo Arminda GUIBLAIN, associée au maire d’Appoigny, Magloire SIOPATHIS.

De l’action qu’il a menée durant cette période de six années au sein de l’institution départementale aux côtés de Malika OUNES, Robert BIDEAU en tire cette conclusion heureuse : « Notre collaboration a été empreinte de loyauté et de confiance dans le seul intérêt du territoire et de ses habitants…».

Des arguments qui suffisent pour lui renouveler son total soutien lors de cette nouvelle campagne qui ne fait que débuter pour la vice-présidente de l’exécutif icaunais en charge du développement numérique et de son coéquipier Patrick PICARD.  

Arguant d’un bilan qu’il juge positif durant toutes ces années de mandat, Robert BIDEAU rappelle que le binôme qu’il formait alors avec Malika OUNES avait fait barrage efficacement contre le Front national de l’époque en 2015, totalisant 63,35 % des suffrages obtenus au second tour contre 17,21 % pour la liste des candidats bleu marine.

Des chiffres que les 11 500 inscrits du canton nord-auxerrois ne devraient pas extraire de leur mémoire selon l’ancien édile qui souhaite encore peser de tout son poids et de son influence pour faire pencher la balance électorale en sa faveur. Verdict le 27 juin au soir !

 

Thierry BRET

 


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Cela a commencé avec la réforme de « Sciences Po ». Permettre à toutes les couches sociales d’accéder à des hautes études semblait légitime. L’école souhaitait également intégrer les étrangers. Afin de donner sa chance aux jeunes des banlieues de parvenir au Graal des concours, il fallait supprimer l’épreuve de culture générale. C’est ici que le bât blesse ! Car du côté des partisans de l’érudition et de l’épistémè, la réforme fut largement décriée !

 

TRIBUNE : Un dossier et un entretien oral bouclent la procédure d’accès à cette prestigieuse école. La moyenne des notes présentées dans les dossiers de candidature pose question : tout le monde sait qu’un « 17 » obtenu au lycée Henry IV à Paris n’a pas la même valeur qu’un « 17 » obtenu dans un établissement de Seine-Saint-Denis !

La sélection prend le risque de l’arbitraire en faisant un savant dosage d’étrangers : quotas d’européens et de non-européens… Quid des critères de parités hommes /femmes et blancs/noirs ? Nous risquons de nous éloigner des sélections élitistes de l’origine.

Souvent, « Science Po » constituait une marche pour entrer à l’ENA (Ecole Nationale de l’Administration). Sa réforme semblait donc inévitable ! C’est non seulement une décision politique (démagogique ?) voulue par le Président de la République mais aussi un outil qui prolonge le plan global des réformes de l’enseignement supérieur.

Cette réforme s’inscrit en droite ligne du projet néolibéral impulsé par Emmanuel MACRON. Ses principaux vecteurs en sont l’abrogation des références culturelles, fleurons de l’histoire et de la culture française, l’intégration de la langue inclusive, afin de satisfaire toutes les minorités agissantes (les anticoloniaux, LGBT, les gens de couleur, etc.).

Permettre aussi aux jeunes des banlieues d’accéder aux études supérieures, en copiant ce qui se passe aux Etats-Unis, est une autre piste de cette réflexion.  

 

 

L’enseignement supérieur français ne performe pas au niveau international…

 

La langue française disparaît progressivement des enseignements des grandes écoles au profit de l’anglais. Toutes ces mesures amoindrissent le niveau de l’excellence qui précédait la notoriété de nos prestigieuses écoles. Il est fallacieux d’annoncer que la suppression de l’ENA était une revendication des « Gilets Jaunes » : ces derniers voulaient surtout payer le carburant moins cher !

Certains affirment qu’il s’agit d’une mesure populiste quand d’autres craignent que l’on va faire de l’ENA le bouc émissaire de la crise sanitaire et sociale actuelle.

De toute façon, les réfractaires à tout changement sont conformes aux habitudes nationales. Repenser l’ENA, c’est également vouloir globaliser d’autres bastions pédagogiques de la République : l’INET (Hautes Etudes Territoriales) ou encore l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique… La volonté de réduire les budgets doit être prise en compte. L’ENA sera donc remplacée par l’ISP : l’Institut du service Public.

Les problèmes posés à l’enseignement supérieur reposent surtout sur la qualité de l’enseignement primaire et secondaire. Au classement PISA (Programme International pour le suivi des acquis des élèves) 2018, la France ne pointe qu’au 25ème rang sur 79 pays recensés.

Qu’il s’agisse des domaines de « la compréhension de l’écrit », des « mathématiques » et des « sciences », nous arrivons bien après la Chine (en tête sur les trois matières), la Pologne, la Finlande et surtout l’Estonie qui a le plus petit budget (en proportion des dépenses publiques) réservé à l’éducation.

Quant aux universités, parmi les dix meilleures soulignons les légendaires Harvard (première du classement), Sandford (2ème) et Cambridge (3ème).

Grâce à un regroupement de Paris-Saclay, la France décroche péniblement une 14ème place dans le top des 200 meilleures universités de la planète. Notons la 39ème place de notre célèbre Sorbonne, plus connue aujourd’hui pour sa participation aux «  manifs » de mai 1968 que pour ses prix Nobel !

 

 

Une autre réforme très controversée : les « Bachelor » proposés dans les IUT…

 

On prépare aujourd’hui des « BUT » pour Bachelor universitaire de technologie en remplacement des DUT (Diplôme universitaire de technologie). Le BUT se situe au niveau de BAC + 3 et offre les mêmes spécialités que leurs prédécesseurs.

Le DUT sera obtenu automatiquement dès que l’étudiant aura accompli les deux premières années du BUT mais à condition qu’il en fasse la demande. Le syndicat Force Ouvrière a vivement dénoncé l’existence de ces Bachelor, arguant du fait qu’ils y voyaient une attaque contre les licences professionnelles.

FO souligne également que le volume horaire des enseignements diminue de 25 %. Le syndicat réclame que le DUT soit délivré automatiquement sans la demande des étudiants. Il soutient toutes les actions collectives qui contestent la vulgarisation de ces Bachelor à grand coup de motions et de pétitions…

Le plus important de la réforme et de la contestation repose sur la perte du caractère national du DUT. Jusqu’à présent, l’organisation de son enseignement, respectait un programme pédagogique élaboré au niveau hexagonal. Avec l’actuelle réforme du BUT, chaque IUT sera soumis à l’approbation de son établissement de tutelle qui pourra imposer sa propre organisation du BUT. Par exemple, les coefficients et volumes horaires des matières enseignées dans une mention de BUT pourront être différents d’un établissement à l’autre. La dimension nationale donnait un gage de qualité aux entreprises recruteuses. On risque d’ouvrir une compétition stérile entre les BUT.

Clairement, les BUT font l’unanimité contre eux. Les enseignants exigent dans leur grande majorité un cadrage national de ces enseignements. Il est certain que dans les nouvelles conditions le Bachelor sera noirci par l’arbitraire des recrutements et des enseignements et la réduction de la longueur des cours.

Les universités, les écoles supérieures, les BUT… doivent faire face à la mutation des données sociales et économiques d’aujourd’hui. Les changements sont inéluctables, voire indispensables.

 

 

Un réel brassage des cartes pour suivre des études supérieures ?

 

La volonté d’ouvrir les études supérieures aux classes les plus défavorisées n’est peut-être pas d’actualité. En effet si 35 % des étudiants sont issus de parents classés « cadres supérieurs », 30 % viennent de la catégorie « ouvriers-employés ». De plus, la moitié des enfants, des couches les plus basses socialement, est diplômée ou étudie dans les filières de l’enseignement supérieur. Ce phénomène est relativement récent. Il est cohérent avec les 90 % d’étudiants reçus au Bac, qui usent plus leur fonds de culotte au « Resto U » que dans les amphis et les salles de TD ! Seuls les enfants d’agriculteurs sont sous-représentés : 1,7 % !

Mais cette situation est cohérente avec les difficultés économique d’un secteur « peau de chagrin ». L’enseignement doit répondre à une question de fond : promouvoir des jeunes capables de travailler à la sortie des études ou produire de bons cerveaux capables de conceptualiser et d’engendrer des prix Nobel. Aujourd’hui, sûrement un peu les deux. Une question reste au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès : qu’est-ce qui permet à chacun de s’adapter à toutes les situations et modifications de l’environnement ? LA CULTURE.

C’est aussi le niveau de culture qui permet à chacun de ne pas tomber dans le piège des manipulations intégristes de certains partis politiques et courants religieux.

Un jeune banquier discutait avec un sénateur-maire, lors d’un repas amical. Il s’agissait de feu Gabriel KASPEREIT, pour ne pas le nommer, ancien ministre sous de GAULLE, édile du 9ème arrondissement de Paris et député, était aussi un ancien énarque. Le banquier posa alors une question : « Comment à vingt ans, avez-vous pu dire, mon idéal politique c’est la droite et tout extrémisme écarté, ce n’est pas la gauche ? ». Et notre élu de répondre dans un grand éclat de rire : « cher ami, vous n’avez rien compris, à la sortie de l’ENA, le premier micro qui s’est présenté c’est celui-là, tant pis pour la gauche !». C’est aussi cela qu’il faut changer à l’avenir !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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