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Le développement durable dans la diversité. La phrase est loin d’être anodine à sa première lecture puisqu’elle est le credo du CIRADE, le Cercle Ivoirien de réflexion et d’action pour le développement. Accompagné d’une petite délégation de cadres, son président, Honorable Mamadou DIOMANDE, député de son état dans le pays du cacao, a fait une halte instructive ce mercredi 26 février dans la capitale de l’Yonne. La cause de ce déplacement n’était autre que sa rencontre officielle avec Jacques HOJLO, l’homme providentiel du logement social à Auxerre (OAH) mais aussi président international de l’association Habitat et Francophonie…

AUXERRE : Même si ce rendez-vous à consonance internationale s’est tenu dans l’une des salles de travail de l’Office Auxerrois de l’Habitat, c’est bel et bien d’amitié et de solidarité entre les peuples à travers le prisme des échanges courtois qui nourrissent les relations interétatiques dont il a été question en cette fin de matinée du 26 février entre les ressortissants ivoiriens et leurs hôtes français.

Une prise de connaissance informelle et utile, loin des falbalas officiels mais qui n’en aura été que plus constructive au moment de se séparer.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des délégations africaines, en provenance de Côte d’Ivoire, font étape dans la ville symbolisée par son emblématique club de football. D’ailleurs, le patronyme du plus célèbre d’entre eux ayant revêtu la fameuse parure sportive blanche et bleue de l’AJA, Bonaventure KALOU, devait circuler durant les préambules de cette session de travail, fort prometteuse quant à ses perspectives.

Ne pas évoquer le club sportif cher à Guy ROUX lors d’un échange intercontinental serait faire offense à la tradition !

Nonobstant, la discussion qui anima ensuite les échanges entre Jacques HOJLO,  celui-ci endossa pour la circonstance sa vêture de responsable mondial de l’association Habitat et Francophonie, et le député de Côte d’Ivoire, Honorable Mamadou DIOMANDE, en sa qualité de président du CIRADE, s’orienta autour d’items relatifs à la solidarité, l’entraide et l’éducation. Sans omettre, mais cela résultait d’une évidence légitime, celui du logement « abordable ».

Organisation non gouvernementale et apolitique qui intervient dans le pays des éléphants, CIRADE a fait le pari de ne pas transcender les divergences dans une contrée où les stigmates d’un conflit inter-ethnique sanglant ont laissé des traces profondes parmi la population. Mais, aujourd’hui, l’heure est au rassemblement. Grâce à ce type d’initiative, menée localement avec les aides et les soutiens de partenaires issus de la francophonie.

 

 

Un leitmotiv avoué : la réconciliation inter-ethnique

 

Homme politique prônant la carte de l’intégrité (il finance de ses propres deniers l’édification d’établissements scolaires dans l’une des régions ivoiriennes où il assure sa députation), Honorable Mamadou DIOMANDE travaille à l’ancrage territorial de sa jeune structure, portée sur les fonts baptismaux il y a un an à peine.

A brève échéance, CIRADE bénéficiera d’une présence physique afin d’en faciliter la coordination nationale dans l’une des trente-et-une provinces que compte le pays, bordé par l’Atlantique.

 

 

« Notre objectif dans notre mode opératoire est d’être présent dans tous les cantons du pays et de faire montre de proximité afin d’épauler toutes les personnes dans le besoin qui échappent encore au cadre organique de l’Etat par méconnaissance ou ignorance… ».

Priorité sera ainsi faite à l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat mais aussi à la santé. Le plan de bataille contre la paupérisation et la précarité mené par le Cercle Ivoirien de réflexion d’action pour le développement démarre sous d’excellents auspices. Ceux de la félicité, visiblement.

 

Vers une probable convention de partenariat à parapher à brève échéance…

 

Attentif aux explications fournies par le dirigeant africain, Jacques HOJLO, aidé de son aide-camp en charge du secrétariat général de la structure, Prudence ADJANOHOUN, précisa tout de go qu’il se situait sur la même longueur d’ondes que son éminent collègue politique, tant au plan humaniste que social.

Il se lança ensuite dans un long soliloque lui permettant de détailler exemples à l’appui les axes de travail de l’association « Habitat et Francophonie », présente aujourd’hui dans une quinzaine de pays.

L’élu auxerrois en charge du logement et de la politique de la ville aborda également le poids de l’importante diaspora ivoirienne, très représentative dans l’Yonne à travers le président de « Lune Afrique », Dieusmonde TADET.

Ayant beaucoup travaillé dans le domaine de l’alphabétisation des publics féminins, celui-ci pourrait initier et stimuler des réseaux de compétences prépondérants au développement de ce projet solidaire qui se profile dorénavant entre les deux pays.

Disposant d’un vivier de plus de mille contacts répertoriés dans le monde francophone et reconnu par une multitude de gouvernements, Habitat et Francophonie se dit favorable à l’intégration parmi son cercle opérationnel du CIRADE de Côte d’Ivoire.

Une porte grande ouverte qui provoqua le satisfecit immédiat du député DIOMANDE. Avec sans doute, à la clé et à brève échéance, les perspectives d’une convention de partenariat bipartite qui pourrait être envisagée et signée sans doute à Auxerre. Une idée qui aura également séduit les deux autres élus de la Ville, présents à cette réunion, Jean-Claude MAHPOUYAS, et Yves BIRON.

 

 


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Le B.N.B. serait-il un principe utopique ? Une belle promesse électorale de plus ? Un rêve inaccessible ? Une réalité qui ne s’applique qu’au Bhoutan ? En France, comme partout ailleurs, on se focalise sur le P.I.B. (Produit intérieur brut). Soit la somme des richesses qui est créée par les acteurs économiques nationaux. Seul Nicolas SARKOZY a évoqué en son temps ce fameux « bonheur national brut » au cours de son mandat. Alors illusion ou opportunité ?

TRIBUNE : Depuis, la seule évolution concrète, c’est la création d’un système de climatisation gratuit dans nos ministères. On répartit d’un côté tous ceux qui brassent de l’air et de l’autre, tous ceux qui nous privent d’air !

Du « vouloir vivre », on exprime de plus en plus le « vouloir être », les « ardents » selon THEILLARD de CHARDIN. Dans sa propédeutique de la spiritualité, ce dernier les oppose aux « pessimistes » et aux « jouisseurs ». Quelle est la place de l’homme dans les choix économiques et dans l’évaluation des pays ?

En France, on recense neuf millions de pauvres, quatre millions de mal logés, 150 000 sans domicile fixe. Rien qu’en 2018, 600 SDF sont morts tristement dans la rue. De simples faits au regard de la mesure du P.I.B. !

On compare les pays grâce au sacro-saint P.I.B. Mais que vaut réellement un pays, encore mieux que vaut l’individu ? La mesure est la suivante : le PIB par habitant s’élève à 43 000 dollars américains en France. Il est de 600 $ en Centrafrique, 126 000 $ au Qatar…et 3 000 au Bhoutan.

 

Le Bhoutan, petit pays d’Asie vertueux ?

 

Ce pays de l’espace himalayen a décidé de reléguer le PIB bien après le bonheur de ses habitants. Ainsi, le B.N.B (bonheur national brut) fût décidé en 1972 par l’ancien Roi, Sigme Singye WANGCHUK. C’est une approche transversale et holistique dans les domaines concernés. Elle se base sur les techniques qui couvrent neuf domaines (vitalité, éducation, bien-être psychologique…). Trente-trois indicateurs et cent-vingt-quatre variables déclinent ces domaines.

La place de l’économie au Bhoutan est centrée prioritairement sur l’écologie (Bilan carbone négatif). L’évaluation du B.N.B. se fait par enquêtes et chaque loi doit être validée par la commission ad hoc. Celles-ci permettent de s’intéresser à la population non encore heureuse : celle dont le seuil de suffisance est atteint dans moins de six domaines et définie par un pourcentage.

 

 

 

Ledit pourcentage est donné par X. On étudie ensuite l’ampleur des insuffisances : c'est-à-dire le pourcentage des domaines en insuffisance dans cette population. Ledit pourcentage est appelé Y. La formule magique pour calculer la valeur du B.N.B. est celle-ci : 100 % - (X) (Y)]. Afin d’améliorer l’indice, il faut donc diminuer X et Y !

 

Il est grand temps de changer de paradigme…

 

On peut étudier des modèles mis en pratique qui semblent pertinents ! Le beurre oui, mais pour l’argent du beurre, il faut attendre un peu. Le Bhoutan a la réputation d’être le pays le plus heureux de la planète mais il reste très pauvre.

Pour une transposition dans nos pays, il faudra se poser la question centrale : qui est légitime pour définir ce qui compte le plus pour évaluer le bonheur du citoyen ?

Changer de paradigme, c’est transformer nos modèles et les orienter  vers une meilleure répartition des richesses. Les freins à notre bonheur sont les inégalités sociales, la crise écologique…

Autant de thèmes qui appellent de toute urgence un changement des mentalités et du cadre de référence. Le B.N.B. rappelle l’article 1 de la constitution du 24 juin 1793 : c’est-à-dire le but de la société, « le bonheur commun » !

Il n’y a pas de déductions hâtives à avoir : le chanvre pousse comme du chiendent au Bhoutan, certes, mais ce n’est pas pour autant que les bhoutanais fument du cannabis pour exprimer leur bonheur !

 

Jean-Paul ALLOU 

 

 


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Retranchée depuis le 04 décembre dans une grève syndicale stérile, l’économie française a pris de l’avance sur sa mise en quarantaine. Nous ne parlons pas là, de savoir ce que nous serons à l’âge pivot, mais de ce qui va se passer dans l’année des deux vingt…

 

TRIBUNE : Fils de paysan et d’ouvrier, c’est avant tout mon expérience d’entrepreneur qui guide ma plume.  Ayant été expatrié en « Terre du dragon » (le Vietnam), il m’est possible, sous base de pragmatisme, de constater l’incroyable.

Tout d’abord la mise en quarantaine de la France par une minorité syndicale a eu pour effet de rayer de la carte économique le pavillon Français à l’international.

En effet, depuis le 04 décembre, les navires maritimes n’escalent que très rarement en France. Le risque syndical minoritaire a poussé la majorité des compagnies maritimes mondiales à ne plus venir sur notre vielle terre sociale. Résultat pour nos ports de l’Hexagone : ce sont plus de 500 000 conteneurs perdus en l’espace de deux mois.

Il y a des choses bonnes à savoir. Par exemple, mille conteneurs, c’est l’équivalent d’un emploi de docker… Ainsi l’acharnement à sauver la tête d’un secrétaire général syndicaliste français aura coûté plus de 500 emplois de dockers ! Une goutte d’eau très mal venue en ces temps d’arrêté comptable au 31 décembre 2019…

 

La grande crue est à venir…

 

Avec ces deux mois syndical d’avance, le gros de la paralysie économique est à notre porte. Avril ne te découvre pas d’un fil…Nous n’allons une fois de plus par ignorance, ne pas respecter le dicton de nos anciens. Pourtant, notre malaise ne sera que le préambule des premiers signes de notre état grippal.

Après la grève (d’ailleurs on ne sait plus si il y a encore grève ou pas tellement il y en a !) vient le « BLANK SAILLING » : exit l’import, terminé l’export, car l’économie Chinoise est paralysée. Elle est prise dans un étau et nous en sommes la manivelle. 

 

 

 

La non-confiance du peuple Chinois vis-à-vis de ses gouvernants et la surmédiatisation occidentale d’une grippe ont pour effet que les travailleurs Chinois préfèrent rester en campagne, auprès de leurs proches plutôt que de se soigner dans des usines urbaines surpeuplées. 

Mois de mai, fais ce qu’il te plaît ! Mais sache, en cette année des deux vingt, que ton barbecue ou ton salon de jardin t’en coûtera cher…

Dans une société de surconsommation qui fait honneur à la TVA, première recette fiscale d’état, ce printemps, faute d’approvisionnements, sera triste : les rayons des grands magasins risquent d’être appauvris.

 

 

Réindustrialiser le  pays : une priorité…

 

Les antis-mondialistes peuvent se réjouirent, la production sera relocalisée en France.

Snif ! Second symptôme d’un état grippal : vu la politique de désindustrialisation qui a été menée dans notre pays pendant plus de trente ans, il va nous falloir du temps pour reconstruire la pyramide des âges de compétences de ces anciens, partis trop tôt à la retraite sans pouvoir transmettre leurs savoir-faire à une jeunesse qui n’attendait que cela.  

Courbons la tête, la tempête de février n’est que l’effet de « Mère nature »…

 

Didier MERCEY

 


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Dans la petite ville industrielle de Pernik, située à trente kilomètres de Sofia – capitale la plus polluée de l’Union européenne – les habitants ne peuvent plus respirer. L’air y est saturé de particules fines. Des niveaux record de pollution de l’air…

SOFIA (Bulgarie) : En Bulgarie, la pollution liée à la concentration de particules fines dangereuses est la plus élevée d’Europe. Les centrales à charbon produisent 46 % de l'énergie nationale. 60 % des ménages dépendent du charbon et du bois brut pour leur chauffage. Mais, ceux-ci ne sont soumis à aucune norme de sécurité. Ils sont souvent de très mauvaise qualité et émettent du soufre et des particules fines pouvant être mortelles.

Le nombre estimé de décès prématurés attribués à la pollution causée par les dix centrales bulgares, considérées parmi les plus polluantes de l’Union européenne, pourrait être réduit de près de 80 %. Si les nouvelles normes de pollution européennes étaient appliquées…

La Bulgarie a déjà été condamnée en 2017 par la Cour de la Justice européenne pour ses dépassements fréquents des seuils limites de pollution. Pourtant, le gouvernement bulgare a demandé à l’Union européenne d’être plus conciliante dans ses exigences en matière d’émission de gaz.

 

 

Une hausse des tensions sociales contre la transition énergétique

Si la réalité environnementale et sanitaire est claire, l’incompréhension des mineurs et ouvriers des centrales thermiques, condamnés à perdre leur emploi, est aussi bien réelle. Ces trois dernières années, les manifestations se multiplient pour défendre l’industrie du « diamant noir » qui fut un temps la richesse du pays, contre « des exigences européennes impossibles à réaliser ».

La région de Pernik est l’une des plus vieilles régions minières de Bulgarie. A quelques kilomètres, à Bobov Dol, se trouve la plus grande mine souterraine du pays. La centrale électrique construite dans les années 1970 a permis aux familles de la région de travailler.

Aujourd’hui, les mines et les centrales ferment l’une après l’autre, licenciant des centaines de mineurs, qui ne trouvent que difficilement d’autres emplois dans une région spécialisée dans la production de charbon depuis des années.

 

 

Des projets locaux voient le jour, « Greenpeace Bulgarie » a soutenu la mise en place d’une formation sur l’énergie photovoltaïque dans le lycée professionnel de Bobov Dol. Mais, beaucoup de jeunes ont fait leurs valises et sont partis. Le nombre d’élèves inscrits chute chaque année. Depuis le début des années 2000, des usines textiles  italiennes se sont installées dans les anciens bâtiments des mines, employant 400 femmes. Mais les salaires ne dépassent pas les 300 euros par mois. Les employées n’ont pas le choix : si elles réclament une augmentation, l’usine pourrait fermer et se délocaliser au Cambodge ou au Bangladesh.

La maire de Bobov Dol, Elza VELITCHKOVA, dénonce : « Nous vivons dans un pays où les responsables politiques n’ont pas de vision sur le développement de régions comme la nôtre… ».

Malgré la position géographique stratégique, à quelques kilomètres de la capitale, les pouvoirs locaux peinent à attirer de nouveaux investissements dans la région. Quant au marché énergétique, il est aux mains d’un seul homme : KOVATCHKI, le magnat du charbon. La difficile transition vers une énergie propre et un territoire dynamique est complexifiée par la structure du marché de l’énergie bulgare, entièrement concentrée dans les mains d’un grand propriétaire peu soucieux de justice sociale et d’environnement. Après la chute du communisme en 1989, les mines ont été privatisées. Les nouveaux propriétaires, souvent liés à la mafia, ont acquis les centrales pour un prix dérisoire, réduisant au minimum les salaires des travailleurs. Un mineur ou un ouvrier gagne en 2017 environ 300 euros par mois, lorsque le salaire est payé à temps.

 

 

Sur le papier, la mine est la propriété de Vagledobiv Bobov Dol EOOD. Mais en réalité, les mines et les centrales sont toutes possédées par Hristo KOVATCHKI. En 2018, il est le plus grand acteur dans le commerce de l’électricité dont il détient 39 % de part de marché. Il possède 40,2 % de la production de chaleur et d’énergie au niveau national[1]. Du charbon aux déchets toxiques : la reconversion en toute impunité des centrales des communautés locales s’étaient habituées à l’épaisse couche de poussière recouvrant leurs rebords de fenêtres, leurs voitures, leurs terrains de jeux aux alentours des centrales à charbon. Mais depuis quelques mois, des fumées sombres et nauséabondes s’échappent des centrales thermiques de KOVATCHKI. A Pernik, les citoyens descendent dans les rues et déposent une plainte. Le Parquet entame une enquête, visant six centrales, et découvre que des déchets y sont brûlés sans autorisation.

 

 

KOVATCHKI s’est en effet orienté vers ce nouveau combustible pratiquement gratuit qui lui permet de remplacer le charbon, devenu moins rentable. Ces déchets ont été importés en Bulgarie par la société Ecoexport de l’Italien Sergio GOZZA, poursuivi en Italie pour trafic de déchets et falsification de résultats de laboratoire sur la teneur de substances dangereuses.

Les installations d’incinérations bulgares qui reçoivent ces déchets ne sont dotées d’aucun équipement de séparation des déchets dangereux, ni de système de contrôle des émissions, certaines ne disposent même pas d’autorisations d’incinération[2]. Les installations ont été fermées pour quelques jours puis ré-ouvertes jusqu’à la clôture de l’enquête qui établit que « les recommandations données étaient mises en œuvre », les centrales fonctionnent aujourd’hui de plus belle.

La transition énergétique réclamée par l’UE est nécessaire dans ce petit pays des Balkans. Mais, elle reste loin d’être garantie dans un contexte de collusion entre les propriétaires des mines à charbon polluantes, les pouvoirs politiques et la justice.

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

[1] Greenpeace, Financial Mines, 2018

[2] bivol.bg, Sega, 3 septembre 2019. https://bg.ambafrance.org/Mardi-3-septembre-8370#Des-dechets-d-importation-incineres-dans-les-centrales-thermiques-de-Hristo-nbsp

 


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La pression. Le mot est significatif et se passerait presque de commentaires superfétatoires. Mais, il a été prononcé tout de go par l’une des figures emblématiques de la filière agricole dans l’Yonne, Laurent PONCET. Pour illustrer la situation actuelle. Le président de la coopérative YNOVAE, invité à s’exprimer lors de la récente assemblée générale de la structure, n’a pas choisi ce terme par hasard. La pression, ou plutôt les « multiples pressions », pèsent aujourd’hui de tout leur poids sur les épaules fragilisées de ces femmes et ces hommes qui essaient tant bien que mal de survivre dans ce monde si complexe…celui de l’agriculture.

AUXERRE : Ce n’est un mystère pour personne. Mais de nos jours, le milieu agricole évolue dans un contexte très compliqué. En France où le phénomène de l’agri-bashing atteint des proportions jusque-là insoupçonnées. Une tendance qui est largement entretenue par l’insidieuse influence des réseaux sociaux qui se veulent être des juges de paix. L’agriculteur est devenu la bête noire à abattre si l’on peut se permettre cette métaphore.

Rien d’étonnant, au vu de la gravité de la conjoncture et du sentiment de désamour qui persistent envers la corporation que le président de la coopérative YNOVAE interpelle son public : un auditoire majoritairement composé de celles et ceux qui exercent au quotidien ce dur métier si besogneux et si ingrat.

« Ces pressions que vous subissez dans votre quotidien engendrent nécessairement des conséquences néfastes sur vos modes de production, sur vos propres motivations… ».

Seul, à la tribune, sous la lumière aveuglante des projecteurs, Laurent PONCET livre dans un silence de plomb et sous les regards convergents de centaines de paires d’yeux ses réflexions et interrogations personnelles sur le devenir de cette filière qu’il affectionne plus particulièrement.

Il ne retient dans son intervention que trois items qui prédominent selon lui dans le contexte actuel : les risques sanitaires, les effets de la géopolitique et les conditions d’évolution climatiques.

 

Une perte de la lisibilité face à l’avenir…

 

Vis-à-vis du premier argument (les risques sanitaires), Laurent PONCET fustige de qui survient avec régularité à l’autre bout de la planète. En Chine, plus précisément où la peste porcine décime les élevages de porcs. Cela impacte le marché mondial de la viande. C’est le poids réservé aux grandes puissances qui veulent jouer les premiers rôles dans un secteur économique.

« Au-delà de cela, estime Laurent PONCET, il y a une chose positive pour les éleveurs porcins français : c’est l’augmentation des importations vers ce pays de l’Asie ; c’est bénéfique par une augmentation des cours… ».

Mais, le balancier du négatif n’est jamais très loin dans la réalité. Puisque les importations d’orges d’origine françaises destinées à alimenter le cheptel porcin chinois ont subi de lourdes pertes. Pour autant, force est de constater que la qualité et la sécurité alimentaire des produits hexagonaux sont très appréciées à l’international. Faute de l’être chez nous ? Un comble !

Le volet géopolitique suscite là-aussi bien des inquiétudes de la part de l’une des têtes pensantes de la coopérative. Laurent PONCET se dit soucieux. Que penser de l’avènement au pouvoir de personnages aussi atypiques comme peuvent l’être Donald TRUMP ou Boris JOHNSON ? Ils engendrent une perte de lisibilité pour anticiper l’avenir.

Et à ce jeu-là, celui des revirements de situation ou de la proclamation d’annonces inattendues, ce sont toujours les cours et les marchés qui en pâtissent.

« La conjugaison d’une bonne récolte de canola au Canada additionnée aux tensions diplomatiques avec la Chine qui en rétorsion préfère l’origine australienne débouche sur une hausse de 42 % de l’importation européenne du canola canadien. Cela freine la hausse des cours de nos colzas que l’on espérait suite à la plus faible récolte de colza en Europe depuis plus de dix ans… ».

 

 

Un niveau de prix pas satisfaisant en France…

 

Constat désabusé de Laurent PONCET : « Dans une économie mondialisée si la Chine s’enrhume, c’est nous qui avons des poussées de fièvre ! ».

Quant aux conditions climatiques, elles se caractérisent aujourd’hui par une forte sécheresse dans l’hémisphère sud. L’Australie enregistre une baisse de volume en blé et en orge. Le Brésil est en retard pour ses semis de soja alors qu’il subsiste un sérieux doute concernant la seconde récolte de maïs.

« Chez nous, rappelle Laurent PONCET, concentré à la tribune, c’est l’humidité qui retarde les semis de blé et perturbe la récolte avec une détérioration des qualités. En Europe, l’Ukraine a battu ses records de production en blé et en maïs ; la Russie est étale en blé mais pulvérise des records en orges et en maïs. Quant à l’Union européenne, elle a battu des records en céréales à paille (148 millions de tonnes de blé) et 63 millions de tonnes d’orges… ».

Si la production mondiale atteint une fois de plus un niveau record que dire de la situation vécue par l’Hexagone où malgré une récolte de blé tendre importante (39,5 millions de tonnes), le niveau des prix n’est pas satisfaisant alors que les céréales françaises voient leur compétitivité se doper sur des marchés comme l’Egypte ou le Maroc.

Une réflexion géostratégique et économique intéressante qui aura servi de préambule au déroulé de l’assemblée générale de la coopérative sur laquelle nous reviendrons plus en détail dans une prochaine publication…

 


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