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L’après-crise : « qui id facit » ? Si vous préférez, qui fait quoi ? Comme la tâche s’annonce périlleuse, autant mettre un peu de latin ! Pour mieux le perdre ? Même si beaucoup pensent que l’épidémie est toujours présente, les chiffres liés à la crise sanitaire sont encourageants. Alors, comme le chantait Gilbert BECAUD : « Et maintenant, que vais-je faire ? ». Quelles stratégies, quels programmes pour endiguer la crise économique et financière à venir ? On annonce même un remaniement ministériel : avec qui ? Les spéculations vont bon train…

TRIBUNE : Notre président tient toujours le carnet de chèques pour arroser certains secteurs en crise. Il signe des contrats de prêts à tout va. Sans trop savoir comment on les remboursera ! Une mesure importante est à relever toutefois : une médaille de l’engagement pour le personnel médical ! C’est vrai, ils l’attendaient tous avec impatience !

On ressuscite les « hochets du pouvoir » avec une médaille créée en 1884 ! En parlant de la Légion d’Honneur, Napoléon aurait déclaré un jour : « C’est avec les hochets que l’on mène les hommes » ! Bref, il n’est pas certain que nos braves soldats du médical se laissent mener par le bout du nez !

Et si on changeait un peu notre regard sur nos responsabilités ? Nous sommes tous concernés pour œuvrer vers des solutions efficaces, au lieu de toujours tout attendre de l’Etat.

Les Japonais ont inventé la forme de protectionnisme la plus noble et la plus incontestable : le protectionnisme culturel ! Dès 1950, l’Etat veut se relever de la guerre et décourage les importations. Certes, mais culturellement, pour un Japonais ne pas acheter la production locale, c’est faire injure à son pays ! Aujourd’hui, la dette du Japon représente plus de deux cent cinquante fois son PIB (plus que la France ou la Grèce) : une dette détenue par les Japonais eux-mêmes !

Et les autres pays dans tout ça ? L'Allemagne pilote le comité international de normalisation depuis une décennie. Ce n'est pas un hasard. En exerçant une influence sur le contenu des normes, les entreprises allemandes assurent leur leadership. Les Etats-Unis bloquent nos produits à coups de taxes, la Chine, la Pologne, l’Espagne, le Portugal… faussent toutes les règles de la concurrence en pratiquant des salaires extrêmement bas et parfois des conditions de travail dignes du Moyen-âge !

Oui, on peut tout à fait changer de mentalité et prioriser dans nos achats les produits nationaux et locaux. La viande est plus chère, dites-vous ? Eh bien, on mangera des protéines animales une à deux fois par semaine sans nuire à notre santé ! Chacun, aujourd’hui, a le devoir de bien peser ses arbitrages entre épargne et consommation ! Consommer « Français », c’est aussi nous permettre de nous en sortir. La relance de notre économie passe par la consommation et les investissements vers le « made in France ».

 

Arrêtons de pratiquer les règles de la candeur, pour ne pas dire de la bêtise…

 

Et l’Etat ? Il doit orienter les achats : créer une taxe de non-respect des normes sociales pour des importations venant de pays défaillants sur ce plan. Refuser les produits d’importation qui ne respectent pas nos normes mais qui sont imposés aux producteurs français (les produits bio par exemple)…

Arrêtons d’être naïfs : tout le monde agit pour protéger ses propres productions et nous autres, élevons bien haut l’étendard de la candeur pour ne pas dire de la bêtise…

Qu’attendons-nous pour refuser ces normes internationales imposées par l’Allemagne ! Depuis plus de dix ans, l’Allemagne encourage la dictature des lobbyistes voulue par l’Europe. La dette française devient abyssale : pourquoi ne pas créer un impôt « Corona solidarité », réparti sur tout le monde, particuliers et entreprises, de manière équitable ? Arrêtons d’endetter les cinq ou dix générations à venir ! Toute réduction de salaire réduit d’autant plus le pouvoir d’achat des citoyens, donc la consommation ! Nuisible à court et à long terme.

Notre président a signé des accords commerciaux avec le Japon. Il vient d‘entériner des échanges commerciaux avec le Vietnam et s’apprêtent à accorder de nouveaux avantages dans nos échanges avec la Chine ! Comme le disait Anne ROUMANOFF : « On ne nous dit pas tout ! ». 

Changer de mentalité, c’est également pour l’Etat changer de paradigme. Nos manières de produire engendrent des virus et des crises sanitaires : il faut repenser la production industrielle et agricole. C’est aussi assurer notre avenir et celui de nos enfants.

Aujourd’hui, 45 % de la population mondiale (soit 3,5 milliards d’êtres humains) vit avec cinq dollars par jour et certains avec moins de deux… Le monde a de plus en  plus faim, que fait-on ? On produit de l’éthanol, un agro-carburant, en cultivant des milliers d’hectares de maïs, fortement demandeurs d’eau. Changer nos mentalités, cela passe nécessairement par un changement de constitution !

Un nouveau paradigme afin d’œuvrer efficacement vers un changement salutaire, de nouvelles heuristiques afin de mieux découvrir et analyser les faits : voilà qui nous conduit vers une nouvelle constitution !

 

L’équité mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches…

 

Petits rappels historiques : en mai 2005, la France dit « NON » (à 55 %) au projet de constitution européenne. Afin de sortir du blocage, le Traité de Lisbonne, maquillage de Maastricht, est ratifié par les pays européens et Nicolas SARKOZY entérine le tout par une ratification parlementaire.

Dans les fameux cahiers de doléances de 1789, le peuple demande moins d’impôts, la fin des privilèges et plus de justice. Finalement, les revendications de base sont toujours les mêmes !

Le travail, un toit et du pain demeurent des droits fondamentaux pour tous et pour chacun ! Un constat évident : la fraternité ne fut en aucun cas un thème de la Révolution française, qualifiée de « bourgeoise » par les révolutionnaires russes. L’histoire contemporaine n’a pu trouver ses marques dans nos sociétés libérales.

« Liberté, Egalité, Fraternité » restent des paroles vaines, funestes même, depuis qu’elles sont devenues politiques, trois mensonges », disait Louis VEILLOT.

L’équité est toujours mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches. Nous avons du mal à la faire naître dans les lois sociales. Alors, si travailler, se loger et manger à sa faim est un droit, que faire ?

Simplement, il faut se plaindre à l’Etat français. Chaque citoyen détient sur le pouvoir une créance. Il est temps de la présenter. Pourquoi l’Etat ? Parce qu’il y a des manquements au respect de la Constitution.

Soyons des centaines de milliers à le faire savoir : auprès de nos tribunaux jusqu’à la Cour européenne de Justice. Nous devons harceler le pouvoir ! Il faut que l’Etat respecte à la lettre une Constitution voulue par le peuple en 1958 !

 

Fin de la première partie.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Industrialiser de nouveau la France pour que notre territoire puisse fabriquer davantage à l’avenir en brisant le cycle infernal de sa dépendance envers la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est représente une idée qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Refroidi parce qu’il vient de vivre après plusieurs mois d’inactivité faute de production assurée en Extrême-Orient, Mohammed ERRAFI se met en quête de trouver des partenaires français. Pour assurer la conception de ses sacs à dos brevetés aux particularismes si révolutionnaires…

SENS : En l’espace de quelques mois, la start-up de l’Yonne a acquis ses lettres de noblesse dans le giron de la technologie grâce à la conception révolutionnaire d’un sac à dos pour le moins singulier qui lui permet de réduire le poids de charge de son produit de 92 % ! Nom de la marque : GRAVIPACK !

Distinguée lors du fameux Concours Lépine édition 2018 où elle décrochera la médaille d’argent, la structure dirigée par Mohammed ERRAFI écoulera plus de trois mille de ses modèles insolites au premier trimestre.

Réalisant en substance un joli bénéfice de trente mille euros dès le lancement de sa gamme de produits avec la vente de mille six cents sacs en à peine vingt jours !  

Mais, un coup d’arrêt brutal est venu perturber la belle mécanique si bien huilée. Il a eu pour cause le coronavirus et la suspension immédiate de toutes les livraisons des produits fabriqués avec le concours des partenaires chinois.

Travailler avec les industriels de l’ex-Empire du Milieu ne représentait pourtant pas la priorité numéro un du jeune entrepreneur à ses débuts. Mais, constatant avec certaine amertume qu’aucun professionnel de l’Hexagone ne s’intéressait à son ambitieux projet à l’envergure internationale, le chef d’entreprise n’eut pas d’autres alternatives que de jeter son dévolu vers des partenaires moins exigeants et prêts à soutenir son projet novateur.

 

 

 

Prévenu dès le 14 décembre des risques liés au coronavirus…

 

Les Chinois n’ont alors pas hésité à prendre en charge l’ensemble des frais liés à la conception du projet, depuis le coût de la matière première jusqu’aux tests scientifiques et médicaux à l’aide d’un bureau d’étude composé d’une dizaine d’ingénieurs afin de fabriquer les cent mille unités prévues. Chaque prototype ayant coûté la bagatelle de trente mille euros !

Toutefois, le 14 décembre 2019, son correspondant local lui présente les problématiques inhérentes à la propagation du virus parti de Wuhan qui inquiète beaucoup les autorités de Pékin. Avec une recommandation destinée à son interlocuteur : celle de ne plus adresser d’argent en Chine puisque l’usine y est à l’arrêt.

Refroidi parce qu’il entend à l’autre bout de la ligne, le chef d’entreprise espère trouver une chaîne de production française. Mais, il le sait : ce n’est guère aisé dans un pays qui est désindustrialisé.

Une idée de génie germe en lui : Mohammed ERRAFI se rapproche alors de l’Association des Paralysés de France (APF), lui-même très sensible à la cause du handicap. Il trouve un accord avec la structure afin que la production puisse se faire par leur intermédiaire avec l’usage de matériaux écoresponsables. La Croix-Rouge entre également dans le jeu, interpellée par la démarche.

De quoi se préparer pour la période estivale où des milliers de sacs devraient être vendus. Et étoffer la gamme de nouveaux modèles.

Le dirigeant de la SAS GRAVIBAG espère atteindre un chiffre d’affaires de plus de 9 millions d’euros d’ici cinq ans. Soutenu par de nombreux financeurs, il aura démontré avec cette crise qu’il savait rebondir et s’adapter aux situations même les plus complexes…

 


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Pas de chômage partiel ni de temps mort pour les 155 salariés que compte l’unité de production de ce poids lourd de l’industrie internationale localisée dans le sud du département. Tout en respectant les mesures de protection usuelles afin de limiter les risques liés à la propagation du coronavirus, les équipes de techniciens ont pu concevoir dans les délais impartis la plus importante pièce jamais fabriquée in situ : une couronne d’orientation de près de 59 tonnes pour huit mètres de diamètre…

AVALLON : Direction le port de Chalon-sur-Saône dans un premier temps pour ce convoi exceptionnel long de dix-neuf mètres. Le 28 avril dernier, la direction de l’unité industrielle icaunaise du groupe suédois SKF Slewing Bearings a dû pousser un grand ouf de soulagement lorsque s’est ébranlé lentement mais sûrement l’ensemble routier de la société de transport Georges Cayon à destination de la zone portuaire du Grand-Chalon.

C’est en effet à l’aide d’une barge d’embarcation en partance de la sous-préfecture de Saône-et-Loire que cette pièce métallique d’un diamètre très impressionnant (huit mètres), ayant nécessité son transport routier à l’horizontal, mettra le cap via la Saône et le Rhône pour rejoindre son port d’attache, celui de Fos-sur-Mer.

De là, transbordé dans les soutes d’un solide esquif, ce système de roulements, l’un des fers de lance du savoir-faire industriel de la société de Göteborg, naviguera entre mer et océan de longues semaines avant d’arriver à destination dans l’une des villes majeures de l’économie chinoise, Shanghai.

L’impressionnant colis sera ensuite livré dans la périphérie de Pékin, plus au nord. La pièce étant destinée à équiper un engin qui perce des tunnels…

 

 

50 % de sa production exportés vers la Chine…

 

Fruit d’une commande effectuée à l’été dernier, cet élément métallique de poids qui part à l’export rappelle que les activités du groupe SKF tournent à plein régime malgré la période de confinement actuelle.

Naturellement, les collaborateurs de l’entreprise n’ont pris aucun risque sanitaire durant la conception de cette pièce, respectant ainsi les mesures de protection d’usage imposées dans le cadre du confinement.

L’essentiel de la production que compte le groupe fondé en 1907 dans l’Yonne se destine à l’exportation dont 50 % en direction de la Chine.    

La reprise du travail depuis quelques semaines déjà dans l’ex-Empire du Milieu augure d’un impact plutôt favorable aux futures activités du groupe.

D’ailleurs, Frédéric BOUILLY, directeur général du site de production avallonnais, se félicite de cette situation.

La preuve : une seconde pièce du même acabit se prépare déjà avec dextérité dans les ateliers…

 

 


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Des milliers de Vénézuéliens vivant en Colombie de l’économie informelle ont repris le chemin vers leur pays suite à la mise en quarantaine des villes pour se protéger du coronavirus. Un flux migratoire qui pose la question de l’aide aux plus vulnérables dans un contexte de crise sanitaire. Et surtout celle d’un horizon sans avenir qui les attend dans un Venezuela en ruine et rongé par la dictature…

BOGOTA (Colombie: Dans une station de bus fermée de Bogota, des groupes de vénézuéliens se réunissent pour mettre au point les derniers détails de leur voyage. Ils ont décidé de partir à pieds pour rejoindre leur pays. Ils prévoient de six à huit jours de marche pour parcourir les sept cents kilomètres qui les mèneront à Cúcuta, dernière ville colombienne avant la frontière.

Depuis deux semaines, ces milliers de personnes ont décidé de reprendre la route qui les avait mené à la capitale colombienne quelques années ou quelques mois plus tôt. Des centaines de bus ont transporté les migrants depuis toutes les régions de Colombie jusqu’à la frontière du Venezuela. Plusieurs de ces transports ont été annulés afin de respecter les strictes mesures de confinement, poussant des familles entières à entreprendre la longue marche à pieds.

Selon les Nations Unies, plus d’un tiers des cinq millions de vénézuéliens qui ont quitté leur pays ces dernières années pour fuir la crise politique, sociale et économique, sont en Colombie. Et 90 % travaillent dans l’économie informelle.

Avec l’apparition de la pandémie mondiale, le coronavirus touchant de plus en plus l’Amérique latine, de nombreux pays ont opté pour la quarantaine. 2 979 cas sont confirmés et 127 décès ont été recensés en Colombie. La quarantaine a été prolongée jusqu’au 27 avril, mettant un coup d’arrêt brutal à la seule source de revenus des migrants : le travail informel.

Prévoyant cette situation, des manifestations avaient lieu dans diverses villes, juste avant la déclaration de mise sous quarantaine du gouvernement. Vendeurs ambulants, travailleuses du sexe et autres travailleurs informels se sont réunis sur les places des mairies pour exiger des mesures palliant le gel de leurs activités. Beaucoup étaient vénézuéliens. Certaines manifestations furent réprimées par la police.

 

Des mesures gouvernementales discriminatoires sur fond de conflits politiques

 

Pour faire face à la crise, le gouvernement d’Ivan DUQUE a annoncé que 2,6 millions de familles recevraient une moyenne de 334 000 pesos (80 dollars américains), 1,7 million de personnes âgées recevraient 240 000 pesos (60 dollars américains) et un fond solidaire de 160 000 pesos (40 dollars américains) serait destiné aux travailleurs informels.

Les plus vulnérables pourront aussi repousser le paiement des services publics sur trois ans.

« Ces programmes cherchent à protéger plus de 10 millions de colombiens, les plus vulnérables. Nous surmonterons ces crises sans souffrir de la faim… » a annoncé le président. La maire de Bogotá, Claudia LOPEZ, a lancé un programme d’aides pour 350 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté dans la capitale.

Pourtant, aucune annonce de mesures concrètes n’a encore été faite concernant une assistance pour les vénézuéliens, à part un appui médical au faible pourcentage régularisé[1]. Plusieurs familles d’immigrants ont été expulsées de leur logement au début de la crise, ne pouvant payer leur loyer. Le gouvernement a ensuite pris des mesures interdisant l’expulsion et gelant les prix.

Selon le politologue Esteban DUQUE, « il y a eu un flottement au niveau des responsabilités. Les maires et les gouverneurs exigeaient de l’Etat des aides pour les populations les plus vulnérables issues des migrations. La maire de Bogota Claudia LOPEZ a notamment interpellé l’Etat début avril. Et en retour l’Etat demandait à l’échelon local et régional d’y faire face. Puis tout le monde s’est rendu compte que des mouvements de population en pleine épidémie ne serviraient qu’à la propagation du virus… ».

Le président rappelle que si la crise des réfugiés est l’une de ses priorités, c’est aussi et surtout une responsabilité internationale qui n’a pour l’instant pas été assumée. Pour la Colombie, un pays dont 27% de la population vit en situation de pauvreté avec de fortes inégalités économiques et sociales, et une grande insécurité, l’arrivée de deux millions de personnes, la majorité sans ressources, a été un grand défi.

Pourtant, selon les chiffres de l’ONU, les gouvernements latino-américains affectés par la crise migratoire vénézuélienne ont reçu seulement 2 % des 1 350 millions de dollars américains approuvés par les organismes internationaux.

 

 

 

Un retour dans un pays en ruine et démuni face à la crise sanitaire

 

Les exilés du Venezuela n’ont pas le choix : c’est rentrer ou mourir de faim. Pourtant, le retour au pays est semé d’incertitudes. Ces migrants qui avaient fui la pire crise économique de l’histoire récente de l’Amérique latine se rassurent : « au Venezuela, les services publics sont gratuits et garantis, il ne faut ni payer pour l’électricité ni pour le logement ».

Voiler doucement la réalité des coupures systématiques d’eau et de lumière, ne pas penser à l’effrayante ruine du système de santé. Ruine dévoilée dans une tribune pour « El Pais », le 06 avril, par l’opposant politique du régime MADURO, Leopoldo LOPEZ, enfermé depuis 2014 et réfugié depuis avril 2019 dans le bâtiment de l’ambassade d’Espagne à Caracas : « Un pays qui pour le nombre de sa population devrait compter au moins 100 000 lits hospitaliers n’en a pas 15 000. De nombreux hôpitaux qui n’ont même pas accès à l’eau, à l’énergie électrique, sont en pénurie totale du matériel essentiel pour lutter contre une épidémie, respirateurs, masques et protections, savons, désinfectants, médicaments... Résultats d’une politique systématique de destruction des services publics par le régime du dictateur MADURO depuis son arrivée au pouvoir en 2013…. [2]».

Pourtant, Maduro célèbre le retour au pays des milliers de vénézuéliens : « Ici, nous vous ouvrons les bras, comme nous l’avons fait avec les millions de personnes qui ont trouvé dans notre pays une terre de paix et d’espoir ».

Il fait référence à son programme « Retour à la Patrie » qui offre le voyage à des ressortissants vénézuéliens qui souhaiteraient rentrer chez eux après avoir été « victimes de la xénophobie des pays voisins ». Une tentative bancale d’instrumentalisation politique pour faire oublier la terrible réputation d’un gouvernement responsable de l’exode sans précédent de sa population.

Malgré la fermeture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela le 14 mars, afin de lutter contre l’expansion du coronavirus, des couloirs humanitaires existent. Plus d’un millier de personnes seraient rentrées, contre près de 50 000 personnes qui traversaient la frontière par jour dans le sens contraire avant la pandémie.

Le gouvernement de MADURO a installé plusieurs centres de quarantaine près de la frontière afin de recevoir les migrants, des bâtiments souvent insalubres et vite surpeuplés. Plusieurs associations dénoncent les conditions sanitaires déplorables de ces quarantaines forcées où les personnes n’ont pas accès à l’eau, souffrent de la faim et de la promiscuité[3].

La répression politique augmente avec la pandémie, devenue prétexte à l’enfermement des dissidents.

Selon le régime vénézuélien, 197 cas de malades du coronavirus et neuf décès sont confirmés. Le Venezuela aurait déjà effectué 6 377 tests par million d’habitant, c’est-à-dire plus de 25 000 tests quotidiens (bien plus que le Royaume-Uni). Le pourcentage de patients guéris serait de 53 %. Presque 8 fois supérieur au pourcentage colombien (7 %) et 66 fois plus élevé que celui du Brésil[4].

 

La présence et le rôle de forces d’actions spéciales

 

Toutefois, la répression des journalistes qui diffusaient des chiffres différents soulève la question de la véracité des annonces. Le 21 mars, le journaliste Darvinson ROJAS a notamment été arrêté par les Forces d’action spéciales (FAES) de la police nationale sous prétexte qu’un cas de coronavirus était avéré dans son logement. Les FAES l’ont longuement interrogé pour qu’il révèle ses sources sur le nombre de personnes contaminées par le Covid-19. Ce dernier publiait ses informations sur les réseaux sociaux : elles ne correspondaient pas aux chiffres officiels. Le journaliste a été libéré après douze jours de détention, grâce à la pression internationale, et inculpé d’incitation à la haine.

Créées en avril 2016 par Nicolas MADURO, les Forces d'actions spéciales sont une unité destinée initialement à combattre le crime organisé et le narcotrafic. Mais selon un rapport publié en juillet 2019 par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme[5], les FAES seraient responsables de très nombreuses exécutions extrajudiciaires, d’un usage excessif de la force de manière délibérée dans le but d’instiller la peur et de décourager les opposants.

Selon l’ONG vénézuélienne Provea, plus de 3 600 personnes ont été assassinées entre 2017 et 2018. Elle estime que 28 % de ces morts sont attribuables aux FAES[6], souvent décrites comme « un escadron de la mort ».

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

 

[1] . https://cnnespanol.cnn.com/2020/04/05/alerta-colombia-ivan-duque-pide-solidaridad-con-los-venezolanos-desplazados-en-medio-de-la-pandemia-de-coronavirus/

[1] . Ces données sont confirmées par l’enquête nationale réalisées auprès des hôpitaux fin 2019, et s’affrontent au discours politique du régime d’une « épidémie sous contrôle ».

[1] . https://elpais.com/internacional/2020-04-05/los-presos-del-coronavirus-en-venezuela.html

[1] . https://www.infobae.com/america/venezuela/2020/04/13/las-insolitas-cifras-oficiales-del-regimen-chavista-sobre-el-coronavirus-en-venezuela/

[1] . https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24788&LangID=F

[1] . http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190705-venezuela-faes-instrument-repression-politique

 

 


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Mythique et très classieuse ! Puissante et aventurière ! La célèbre Ford Mustang demeure l’une des références incontournables de la pratique nerveuse de l’automobile dans le monde. Auréolée de la gloire cinématographique grâce à l’un de ses adeptes chevronnés, le regretté Steve Mc QUEEN (il faut revoir la poursuite culte dans « Bullitt » en 1968), le modèle est aujourd’hui un quinquagénaire en grande forme célébré par FORD…

PARIS: Tout le monde se souvient de l’emblématique « Mustang GT » conduite par l’acteur Steve Mc QUEEN dans ce thriller nerveux et oppressant daté de 1968, « Bullitt ».

En janvier, ce célèbre véhicule qui fit la renommée internationale du long métrage signé Peter YATES a été cédé au plus offrant lors d’une mémorable vente aux enchères pour 3,7 millions de dollars.

L’objet de toute les convoitises rugissait de plaisir dans les rues pentues de San Francisco lors d’une chevauchée interminable devenue culte pour les aficionados du septième art.

Acquise pour la modique somme de 3 500 dollars US par son propriétaire de l’époque, l’automobile s’est négociée en millions de dollars lors de récentes enchères. Preuve que son constructeur, FORD, avait misé juste en créant ce modèle de voiture devenue depuis indémodable !

Née il y cinquante-six ans, la Mustang possède deux couronnes mondiales à son palmarès : c’est la sportive la plus commercialisée de la planète. C’est aussi de manière consécutive depuis cinq ans le coupé le plus vendu au monde. Précisons que les consommateurs américains en sont très friands. La Mustang est la sportive qui fait toujours recette aux Etats-Unis depuis cinquante ans !

 

 

L’an passé, le petit prodige mécanique de FORD s’est écoulé à 102 090 unités aux quatre coins du globe. Les ventes ont augmenté de 33 % en Allemagne. Elles se sont envolées de 50 % en Pologne et elles ont doublé de volume en France.

Sur le seul continent européen, le constructeur américain a progressé de 3 % en parts de marché par rapport à l’année précédente avec 9 900 véhicules distribués.

Dans l’Hexagone, on la trouve en deux versions: la Fastback et le cabriolet, dans sa déclinaison V8 5.0l de 449 ch avec boîte automatique à dix vitesses ou manuelle à six vitesses.

L’édition spéciale « Mustang Bullitt » (eh oui en référence au film éponyme), équipée d’un moteur V8 5.0l de 460 ch est disponible en version Fastback dans deux coloris, le « Shadow Black » ou le « Dark Highland Green ».

Comme le spécimen piloté par Steve Mc QUEEN !

 

 

 


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