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2007 : le Hamas prend Gaza et Israël instaure un blocus. L’Etat hébreu impose alors un embargo sur ce territoire et ses deux millions d’habitants à partir de juin. Vainqueur des élections législatives en 2022, Benyamin NETANYAHOU assure en présentant sa coalition, la plus à droite de l’histoire du pays, que son gouvernement « encouragera et développera le peuplement dans toutes les parties de la terre d’Israël », y compris en Cisjordanie. Une nouvelle mèche va être allumée…

 

TRIBUNE : La légende recoupe les mythes et chaque parti tire la couverture à lui, pour justifier sa position et son combat, pire encore, aux seules fins de manipuler les foules. De plus, un certain nombre de certitudes, historiques et bibliques sont remises en question aujourd’hui par des archéologues et des scientifiques…En peu de mots et beaucoup trop de morts, civils et militaires, voici, comment on arrive près de 5 000 ans plus tard à la guerre d’octobre 2023 !

Vers quelle solution politique peut-on réconcilier les « frères ennemis », car il s’agit bien de frères. Et si les hommes politiques mettaient de côté leur avidité du pouvoir, leur ego, et parfois leur intégrisme religieux ! Il existe en Palestine et en Israël, des femmes et des hommes qui œuvrent et vivent ensemble dans la paix et la sérénité.

Nombreux sont ceux, qui de tout bord, veulent la paix. Que l’on parle des Palestiniens et de leur diaspora, et que l’on parle des Israéliens et de ceux qui vivent dans le reste du monde. Très récemment, en Israël, nous avons trouvé une communauté de mères juives et musulmanes, qui ont souffert d’un même drame : un père, un fils, un époux, un enfant, disparu dans des combats ou des actes de terrorisme.

Unies dans une même douleur, elles se retrouvent pour échanger, communiquer et transmettre quelques secrets de cuisine. Ensemble, elles cousent, tricotent, cuisinent… Elles démontrent, par le cœur, qu’il est possible de vivre sans voir d’abord les différences, sans demander le nom du Dieu qu’elles adorent. Vivre, tout simplement dans un acte d’amour fraternel.

 

 

Quatre mille ans de vie commune sur le même territoire…

 

Depuis la récente tentative d’invasion d’Israël par le Hamas, plus rien ne sera comme avant à Gaza. Aujourd’hui, tous s’accordent pour déclarer qu’il faut créer deux états distincts, aux frontières parfaitement établies : la Palestine et Israël.

On peut aussi prolonger l’histoire, et faire un rêve : un seul état. Peu importe son nom. Un pays où pourrait vivre ensemble, juifs et musulmans, Israéliens et Palestiniens. Cela fait plus de 4 000 ans qu’ils vivent sur un même territoire : la Palestine ! Avant même d’être juifs ou musulmans !

 

 

Leurs rites se ressemblent à plus d’un endroit. Assez peu de différences entre la viande Kasher et la viande Allal, le porc est interdit… Ils ont tous démontré, dans l’Histoire, qu’ils pouvaient travailler ensemble. Des hommes politiques de paix, comme Itzhak RABIN, ancien Premier ministre d’Israël, avait chassé les colons juifs des territoires occupés et on comprend mieux pourquoi il fut assassiné par un juif orthodoxe !

 

 

L’utopie intègre l’histoire de ce monde…

 

Alors, on peut également promouvoir un seul état, un seul drapeau, une seule armée, une seule table avec une côte de bœuf bénie par un rabbin et un animal abattu par un musulman qui prie Allah. Ils pourront trinquer avec un verre de bon vin ou de jus d’orange. Le même Dieu, Allah pour les uns et Elohim ou YHVH (Hehovah) pour les autres. Un même fondateur, patriarche universel, Abraham. Rien ne nous empêche de faire ce rêve, car l’utopie fait aussi partie de l’histoire du monde et une porte ouverte sur ce qui n’a pas encore été essayé !

 « Ce n'est pas l'utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance… ». Henri LABORIT

 

Paul GUILLON

 


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Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !

On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !

Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?

A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !

 

Un concept plus que louable sur le papier !

 

Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.

On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !

L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.

En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !

Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.

 

 

 

54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes

 

Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.

D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.

Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.

Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !

 

 

Mais où était le grand public invité à débattre ?

 

54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar

Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !

Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !

D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.

Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !

Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…

Thierry BRET

 


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Ironie du sort ou item pertinemment choisi au vu de la brûlante actualité de ce trimestre, la paix dans le monde a concentré toutes les réflexions et travaux des participants de l’annuel Congrès international de la Jeune chambre économique, à Zurich. Un copieux plat de résistance, assorti de thèmes et animations nettement plus légers qu’ont pu vivre quelques représentants du club d’Auxerre.

 

ZURICH (Suisse) : Hasard du calendrier ou clin d’œil, tout en subtilité, propre au contexte géopolitique du moment, la paix dans le monde s’est donc naturellement invitée parmi les sujets majeurs au niveau des réflexions de ces retrouvailles mondiales de la JCI chez les Helvètes ! Il est vrai que les incubateurs de talents et de créativité, tels qu’ils aiment à se définir en rejoignant la structure associative, provenaient de cent six pays différents cette année. Plutôt une bonne note, en matière d’optimisme et d’espoir.

Des Bourguignons avaient donc effectué le déplacement – en très petit nombre, certes ! - dans le joli pays du gruyère et du chocolat. Notamment, cinq membres de la JCE Auxerre qui demeure l’un des clubs les plus attractifs et dynamique de la région, voire de l’Hexagone, selon les dires !

Au-delà de l’aspect festif et convivial comme il est de coutume de pratiquer au sein de la structure, et des visions pittoresques offertes par la plus grande ville de Suisse en nombre d’habitants et de banques, bordée de son lac, les JCE dont la France avait envoyé une centaine de représentants, profitaient de ces quelques jours de travaux pour peaufiner leur savoir sur des choses parfois plus terre à terre, comme la RSE, la nécessité de rencontres internationales mais aussi l’IA (Intelligence artificielle), un sigle circulant désormais dans toutes les bouches et toutes les langues.

 

 

Un rendez-vous comprenant une Coupe du monde de football !

 

Côté ludique et sportif, il était même question de l’organisation d’une Coupe du monde de football made in JCE qui permit à nos Français de se distinguer, en terminant sur la troisième marche du podium après s’être débarrassés en petite finale de coriaces Japonais. Pour l’anecdote, ce sont les Allemands – et au bout du compte ce sont toujours qui gagnent ! – qui levèrent le trophée en dominant les adeptes du ballon rond des Pays-Bas.

Bref, autant de beaux souvenirs que garderont longtemps en mémoire Régis PROTTE, Adrien et Clément BAILLY, Baptiste CHAPUIS, Yannick ROBIERE (le futur président de la JCE Auxerre) et Clémentine SENECA, trop heureux d’avoir pu participer à pareille fête universelle…

 

Thierry BRET

 

 


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La guerre déclenchée le 07 octobre 2023 par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région. Après la défaite de l’empire ottoman, la Société des Nations (ancêtre de l’Organisation des Nations unies, ONU) confie en 1920 au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine. Londres devient « gestionnaire » du territoire avec pour objectif de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront l’établissement d’un foyer national juif et le développement d’institutions d’autogouvernement. On connaît la suite…

 

TRIBUNE: La résolution 181 votée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 29 novembre 1947, prévoyait une séparation de la Palestine en trois parties : un état juif, un état arabe et une zone sous contrôle international qui inclut Jérusalem et sa proche banlieue. Cette résolution sera rejetée par la totalité des arabes de Palestine et des pays voisins. Sans attendre la mise en œuvre hypothétique du partage de la Palestine, prévue par les Britanniques pour le 01er octobre 1948, David BEN GOURION, alors futur premier ministre de l’Etat hébreu, déclare l’indépendance d’Israël au dernier jour du mandat britannique, le 14 mai 1948 à Tel-Aviv.

L’exode et les expulsions d’arabes palestiniens ont commencé avec les violences fin 1947. Elles s’intensifient avec l’entrée en guerre d’armées arabes (essentiellement égyptienne, jordanienne, syrienne, libanaise et irakienne) par le nord, l’est et le sud. Ces attaques sont repoussées et se soldent par la conquête par l’Etat hébreu d’un vaste territoire, bien plus étendu que celui proposé dans la partition de l’ONU. Pour les arabes palestiniens, c’est la « Naqba » (que l’on peut traduire par « la catastrophe », en français) qui scelle l’exil forcé de 600 000 à 800 000 d’entre eux.

 

Une guerre de six jours qui va rebattre les cartes au Moyen-Orient…

 

La guerre des Six Jours éclate le 05 juin 1967. Israël attaque l’Egypte en raison du blocus de ses navires en mer Rouge, considéré comme un « acte de guerre en violation du droit international ». Après un succès militaire rapide au Sinaï, Israël contre-attaque en Jordanie, puis en Cisjordanie et enfin en Syrie sur le plateau du Golan.

En six jours, Israël occupe toute la péninsule du Sinaï et rétablit la circulation de ses navires par le détroit de Tiran en mer Rouge, mais étend aussi son occupation sur la bande de Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan et Jérusalem-Est. La guerre provoque un deuxième exode estimé par l’ONU à près de 500 000 Palestiniens. 1973 : la guerre du Kippour. Après des mois de tensions, essentiellement côté égyptien du fait de l’occupation israélienne du Sinaï, l’Egypte et la Syrie cherchent à envahir l’Etat hébreu par le sud et par le nord. L’Egypte reprend le canal de Suez mais ne s’approche pas de la frontière sud d’Israël.  Dans sa contre-offensive et avant le cessez-le-feu, Israël reprend une partie du canal et parvient à encercler une partie de l’armée égyptienne. Dans le Golan occupé par l’armée israélienne depuis 1967, les forces syriennes percent d’abord les défenses avant d’être refoulées ; la contre-attaque de Tsahal sur le territoire syrien s’arrête à 40 km de Damas.

 

 

Cette guerre facilitera le lancement de pourparlers de paix entre l’Egypte et Israël, sous l’égide du président américain Jimmy CARTER à Camp David (Maryland) : la paix est signée le 26 mars 1979. Le Sinaï est rendu aux Egyptiens en échange d’une reconnaissance mutuelle et de relations diplomatiques apaisées.

Une partie des accords conclus concernant le sort de Gaza et de la Cisjordanie reste lettre morte. Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978 par le président égyptien Anouar el-SADATE et le Premier ministre israélien Menahem BEGIN, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy CARTER.

 

 

Le cuisant échec des négociations de Camp David II

 

Le président américain Bill CLINTON, le Premier ministre israélien Ehud BARAK et le dirigeant palestinien Yasser ARAFAT se retrouveront ensuite à Camp David, en juillet 2000. Les négociations ont échoué. Yasser ARAFAT et tous les courants de l’Autorité considèrent cette rencontre non préparée, comme un piège tendu aux Palestiniens, voire un complot.

La première Intifada (mouvement d’opposition populaire contre l’armée israélienne) éclate le 09 décembre 1987 à Jabalia, camp de réfugiés palestiniens de la Bande de Gaza, avant de s’étendre à l’ensemble de la Cisjordanie. Cette période est marquée par des émeutes violentes de la jeunesse, avec des jets de pierres sur l’armée israélienne, mais aussi d’attentats contre la population israélienne.

En septembre 2000, la visite controversée de l’ancien ministre israélien, hostile au processus de paix, Ariel SHARON à Jérusalem sur l’esplanade des Mosquées, déclenche des émeutes palestiniennes dans les territoires occupés. Cette seconde Intifada s’intensifie avec une vague d’attentats-suicides commis par le Hamas et le Jihad islamiste aux centres des villes israéliens. Un nouveau chapitre sanglant, s’ouvre alors…

Fin de la partie deux.

 

Paul GUILLON

 

 


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Purée, c’est à rien n’y comprendre ! Côté vandalisme, il y en a vraiment qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer ! Déjà que les radars fixes ont été peinturlurés de noir en début de semaine sur la nationale à la grande joie des as du volant, annihilant ainsi tout risque de contredanses, et voilà que la signalétique des entrées des deux communes traversées sur la route, menant au bureau ce matin, se retrouvent inversée !

C’est à peine croyable !

Ces dégradations seraient-elles l’œuvre de quelques sectes satanistes, qui agissent dès la nuit tombée dans nos campagnes ? De mauvais plaisantins en manque de sensations fortes et sans doute un peu trop grisés par quelques verres de chablis en sus, avalés à la hâte dès potron-minet ? Ou bien d’une bande de jeunes en totale déliquescence avec le civisme qui s’en prennent même aux objets symboles du Code de la Route !

Bref, heureusement que les automobiles sont équipées de GPS pour nous indiquer les lieux des patelins que l’on vient de parcourir, parce que là, vraiment, c’est le summum du risible, voire du ridicule !

 

 

Des agriculteurs cloués au pilori des normes administratives…

 

Oui, mais voilà, chères conductrice, chers conducteurs ayant emprunté ce matin les axes de circulation de l’Yonne, de la Nièvre, de l’Aube, de la Côte d’Or, mais aussi de la France toute entière puisque l’opération était de portée nationale, ces renversements de panneaux, sans dessus/dessous, étaient tout, sauf une blague, digne d’un potache écervelé et acnéique !    

Nom de baptême de cette opération nocturne, façon « commando » bien organisée une fois que le pli était pris pour retourner la situation – ou du moins le panneau de ferraille, façon de parler ! – et de le refixer convenablement sur sa potence : « On marche sur la tête ! ».

Une subtile allusion, en effet, aux calligraphies se trouvant ainsi renversées et ne permettant pas de lire de manière correcte le nom des communes. Celles qui avaient été choisies pour cible.

 

 

A la manœuvre de cette démonstration de force efficiente, bon enfant et finalement plutôt amusante, voire un brin ironique, le monde agricole. Pas n’importe lequel, les représentants de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitations Agricoles) et les JA, littéralement, Jeunes Agriculteurs.

Remontés comme des coucous suisses sur le terrain mais pour la bonne cause. La leur, qui consiste à améliorer coûte que coûte leur quotidien et vivre sainement du fruit de leur labeur, ce qui est loin d’être le cas pour la grande majorité d’entre eux.

Mais, aussi, la nôtre. Pour bien nous faire comprendre qu’il vaut mieux privilégier la qualité et la proximité que la quantité, le savoir-faire à la française que d’ingurgiter dans notre assiette alimentaire des «tas de cochonneries », issues de la supra-production internationale que l’Union européenne et l’Etat hexagonal autorisent à plein régime à l’importation alors que des règles normatives drastiques empêchent nos agriculteurs du terroir de vivre de leur outil de travail, cloués au pilori de la multiplication des normes administratives et de la multitude d’interdictions.

 

 

Dénoncer les politiques actuelles incohérentes qui empilent les contraintes…

 

« On marche sur la tête ». Quel beau slogan tellement significatif ! Les protestataires d’un soir auraient pu opter également pour l’autre formule tout aussi probante, « c’est le monde à l’envers ».

Et il y a de quoi lorsque lesdits professionnels nous présentent leur cahier de doléances, long comme un jour de pluie sans fin. Avec, évidemment, un goût de fiel et d’amertume tenace, dans la bouche tant ils ont mal dans leur âme. Et dans leur existence.

Alors, oui, ce ras-le-bol généralisé s’est voulu champêtre et rural à la fois. Très visuel, aussi, aux bords de nos routes, juste pour attirer les regards d’automobilistes surpris sans doute de ne pas voir leurs panneaux de signalétique habituels être dans le bon sens ! Juste pour que les uns et les autres de ces consommateurs comprennent l’âpreté de la situation économique pour ces femmes et ces hommes, ces anciens et cette jeunesse qui ne savent plus où donner de la tête ni à quels saints se vouer pour se sortir ENFIN de ce piège technocratique immonde qui coûte chaque année des exploitations, des emplois mais aussi, et cela est nettement plus tragique, des vies dans ce monde si hermétique de l’agriculture.

Car, ici, comme le chantait si bien le grand Jacques (Brel pour les incultes !), « chez ces gens-là », on est des taiseux que l’on ne voit pas trop d’ordinaire dans les cortèges de la revendication ou dans la rue à tout bout de chant. Chacun chez soi, dans sa ferme, et les cochons seront bien mieux gardés.

Conclusion : pour un coup d’éclat, l’opération « panneaux tête en bas » aura été un coup de génie, dont les origines nous viennent du Tarn. Tout le monde a vu, y compris les élus et les politiques – peut-être pas les technocrates qui travaillent dans les ministères et qui ne sortent jamais de la capitale ! – les effets de cette campagne de sensibilisation à la solde de la souveraineté alimentaire, de la compétitivité de l’agriculture tricolore, à la pérennité des exploitations, et à l’incitation de la jeunesse à s’installer en reprenant les 50 % d’exploitations à saisir dans les années proches.

Finalement, digne d’un bêtisier de Noël – mais là avec des arguments beaucoup plus sérieux et pertinents au niveau des explications -, le monde agricole nous aura tous fait tomber dans le panneau avec une telle action.

La preuve ? C’est que tout le monde en aura parlé ce jour, un véritable sans-faute en termes de communication !

 

Thierry BRET

 

 


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