Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Déception pour le sportif de l’extrême de l’Yonne ! Le sympathique coureur auxerrois ne s’élancera pas, comme il était convenu initialement, dans sa nouvelle aventure le mercredi 03 mars. Celle qui doit le mener de Paris à Dubaï au terme d’un long périple de 6 800 kilomètres à travers une dizaine de pays…

AUXERRE : Les conditions sanitaires actuelles n’étaient pas optimales pour relever ce nouveau défi. Celui que s’est lancé le spécialiste de l’endurance, Abderrazzack EL BADAOUI.

La fermeture de certaines frontières européennes, notamment avec l’Allemagne pour cause de recrudescence de la pandémie en Moselle, occasionnait un réel souci en termes de logistique pour ce perfectionniste dans l’âme.

Ne pouvant laisser sa part aux doutes et à l’incertitude, l’Icaunais a donc choisi de reporter de quelques semaines son départ depuis le parvis de l’hôtel de ville à Auxerre.

La date du samedi 15 mai a donc été retenue par le coureur qui effectuera ce voyage insolite à bicyclette, une fois n’est pas coutume. Un revers, certes temporel, qui n’entame pas l’enthousiasme et le moral de l’athlète qui profitera de ce délai supplémentaire pour peaufiner sa condition physique.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les stigmates douloureux de la Guerre du Golfe sont toujours visibles sur les plages maculées de boulettes de pétrole de l’émirat de la péninsule arabique. Le Koweït a décidé de lancer une vaste campagne de nettoyage afin de sensibiliser la population à la sauvegarde de l’environnement. Une société de l’Yonne, le groupe YCARE, spécialiste de l’exploitation de carrières, de mines et de travaux publics, fournira le matériel adéquat à ce grand nettoyage de printemps…

 

LEUGNY : Madagascar, Mauritanie, Jordanie…autant de pays à connotation exotique où les équipes de l’entreprise YCARE interviennent déjà en temps normal pour apporter savoir-faire et expertise à leurs partenaires internationaux dans la gestion de chantiers et autres sites d’exploitation minières et carrières.

Mais, cette fois-ci, c’est une toute autre destination du Moyen-Orient qui mobilisera le dirigeant de la SAS aux 7 millions d’euros de chiffre d’affaires, Georges FERRARY d’ici quelques semaines.

L’émirat du Koweït, théâtre du fameux conflit armé du début des années 1990 opposant les forces de Saddam HUSSEIN à la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis de Georges BUSH, a fait appel à la société nord-bourguignonne via une structure partenaire implantée localement pour entreprendre dans ce petit état richissime un nettoyage de ses plages.

 

 

 

Cause de ces nuisances préjudiciables à l’environnement et à la biodiversité : de fines particules de pétrole qui correspondent à des résidus de nappes de carburant issues des deux guerres du Golfe ayant entaché la tranquillité de cet état bordé de l’Arabie Saoudite et de l’Irak.

YCARE fournira le matériel nécessaire permettant de laver le sable à l’aide de fioul pour diluer ces fameuses boulettes très polluantes.

La Société de la protection de l’environnement locale a entamé depuis l’an 2000 une suite d’opérations de sensibilisation consacrées à l’environnement dans le pays, en se focalisant sur l’importance des côtes et de leurs cadres naturels, ainsi que des organismes marins et de leurs habitats.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La feuille de route du constructeur haut de gamme a été dévoilée cette semaine par le nouveau PDG Thierry BOLLORE. Le schéma est simple : il se calque à la volonté du gouvernement britannique de ne plus commercialiser de véhicules à essence d’ici 2030. Pour y parvenir, la marque au célèbre félin injectera chaque année 3,5 milliards de dollars dans l’électrification de ses modèles, ceux de JAGUAR et à moindre mesure de LAND ROVER…

PARIS : Le budget est colossal au niveau des investissements. Mais, le challenge in fine s’avère très important à relever pour le constructeur du Royaume-Uni. D’autant que le gouvernement a bien fait savoir qu’il n’autoriserait plus la moindre vente de véhicules à essence dans le pays d’ici le terme de cette décennie.

Fort de cela, le groupe JAGUAR LAND ROVER a donc revu sa copie en matière de stratégie pour répondre à ces futurs enjeux environnementaux.

Les cinq prochaines années apparaissent comme déterminantes pour l’enseigne haut de gamme européenne, propriété de TATA Motors Ltd, l’un des géants automobile de l’Inde.

 

 

Toutefois, l’abandon définitif des motorisations traditionnelles ne se fera pas sans une phase de restructuration. Y compris au niveau humain avec certainement des conséquences sur les emplois. Même s’il a été précisé par voie de presse que pas une seule usine ne fermera avec le changement de cap voulu en faveur de l’électrique.

L’objectif sera au terme de cette aventure technologique d’atteindre la neutralité carbone en 2039.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Opiniâtre, Abder EL BADAOUI ne renonce jamais. Les défis qu’il se lance sont toujours à la hauteur de ses ambitions de sportif aguerri. Après le Maroc, c’est donc au tour du Moyen-Orient et de Dubaï de figurer dans le viseur de cette année 2021. Un audacieux périple, long de 6 800 kilomètres qu’il ne pourra accomplir sans l’aide de partenaires. Le Centre E. LECLERC d’Auxerre vient de lui réitérer sa confiance comme cela est le cas depuis trois décennies…

 

AUXERRE : Le compte à rebours est enclenché pour le sportif de l’extrême auxerrois. Le jour J se profile dans un horizon proche qui s’amenuise à la vitesse grand « V » !

L’effort sera redoutable et ce, dès le 03 mars, date du début de cette singulière aventure !

Quarante-cinq jours à parcourir à bicyclette, à travers une dizaine de pays dont la Turquie et l’Iran. Un véritable défi  de rêve pour le marathonien que celui de rallier la capitale de l’Yonne, via un départ symbolique au pied de la Tour Eiffel, jusqu’à Dubaï et son gratte-ciel le plus haut érigé vers le ciel : la BURJ KHALIFA et ses 828 mètres !

Etre en connexion avec lui-même, tout en capitalisant sur la richesse de nouvelles rencontres et de belles aventures à vivre au gré de ses contacts explique les réelles motivations de cet athlète dans ce challenge un peu fou.

Jamais rassasié d’exploits difficiles à endurer pour son métabolisme, Abderrazzak EL BADAOUI comptera une fois de plus sur le soutien inconditionnel du Centre E.LECLERC Auxerre.

Reçu il y a vingt-quatre heures par son responsable, Jérôme CHAUFOURNAIS, notre sportif est reparti avec une enveloppe de cinq mille euros dans sa besace. Une somme imputable à un sponsoring fidèle qui lui permet d’étoffer son budget afin de relever cette performance extraordinaire.

Depuis le début de ses péripéties sportives peu communes, l’enseigne de la grande distribution auxerroise soutient les exploits du sportif originaire du royaume chérifien.

Jérôme CHAUFOURNAIS n’a pas caché sa fierté d’encourager une telle initiative, un défi qui conjugue dépassement de soi et envie de découverte.

Une fois ce parcours aux exquis parfums orientaux terminé, Abder EL BADAOUI aura tout le temps de se concentrer sur la prochaine étape : deux mille cinq cents kilomètres de course à pied entre BZOU (son village à la référence familiale) et Auxerre à partir du 30 juillet !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’histoire qui suit est une nouvelle issue de l’imagination très fertile de son auteure. Que des romanciers comme Georges ORWELL ou René BARJAVEL n’auraient pas renié de leurs œuvres personnelles. Devenir propre par décrets et textes législatifs imposés pourrait peut-être un jour nous conduire à ce contexte scabreux où l’humanité y perdrait, à défaut de son latin, son âme toute entière. De la politique fiction à contre-pied de la bien-pensance environnementale qui suppose quelques nuances dans son mode applicatif. Une réflexion où l’interdit d’interdire peut amener parfois à des profondes déviances…

NOUVELLE : « Elle s’était fâchée avec sa fille car celle-ci ne respectait pas le tri des déchets. La naissance d’un enfant n’avait rien arrangé. Elle s’obstinait à acheter des couches jetables, encore en vente malgré l’opprobre générale, et leurs visites, d’une par semaine, étaient passées à une par mois.

On vivait une époque susceptible, où la survie des uns passait par la surveillance des autres. Elle avait pourtant mal pris la mise en garde de Mme DUCHESNE, sa voisine, sur le fait qu’elle gardait toujours une lumière allumée le soir quand elle sortait. Elle avait eu honte d’être prise sur le fait. Mais, comment lui expliquer qu’elle vivait seule, qu’elle aimait rentrer dans une maison éclairée, comme s’il y eut quelqu’un qui l’attendait. L’amende avait été suffisamment élevée pour la dissuader.

La vie s’organisait désormais en petites collectivités afin qu’une lumière ne brûlât plus pour une seule personne. Vivre seule constituait un gâchis écologique à l’heure où l’eau et l’énergie étaient contingentées.

Si l’on occupait un appartement de soixante mètres carrés à moins de quatre, il fallait payer une taxe compensatoire. Elle avait assisté impuissante à la lapidation de Mme CARRERE qui faisait tourner sa machine à laver le jeudi alors que cette journée avait été déclarée par les pouvoirs publics sans eau et sans énergie domestiques.

Le syndic avait fait retirer les baignoires et régler les douches. Elles duraient désormais trois minutes, comme à la piscine municipale, aujourd’hui transformée en centre de tri des déchets.

 

Plus de livres à imprimer à cause de la déforestation…

 

Elle éteint l’appartement. Il se retrouve plongé dans une obscurité à laquelle ses yeux n’ont pas eu le temps de s’habituer. Elle sort. Dehors, il n’y a plus d’éclairage public. Le ciel est pur, rempli d’étoiles, ignorant des combats qui se livrent sur la Terre pour lui conserver sa pureté.

Elle passe devant sa voiture, qu’elle a abandonnée depuis longtemps sur le parking. Le litre de gasoil est inabordable et elle n’a pas fini de payer tous les procès verbaux qu’elle a accumulés avec les nouvelles lois sur la propreté des véhicules.

La voiture a été vandalisée, comme toutes celles qu’on délaisse. Peu importe, c’était une vieille voiture. Elle n’avait plus la liberté qu’elle lui procurait autrefois mais elle s’était habituée et n’utilisait plus que les transports en commun bondés le plus souvent, en très mauvais état et jamais chauffés.

Cela lui donnait l’occasion de lire. Des livres qu’elle avait déjà lus. On n’en éditait plus : il fallait stopper la déforestation et tout était publié sur le net. Heureusement, elle en possédait un grand nombre et les relisait avec plaisir, consciente de ce qui lui restait de temps à vivre ne suffirait pas à les relire tous.

A tout prendre, elle préféra marcher. Il fallait penser à sa condition physique, les maladies dues au surpoids n’étaient plus remboursées. On envisage de taxer les alertes cardiaques ou vasculaires, imputées au manque d’hygiène alimentaire. Elle a réussi à rester mince malgré son âge. Malheureusement, les fruits et les légumes sont chers et quasiment introuvables. Elle va voir Jeanne, sa meilleure amie. Elles se voient moins souvent à cause de l’éloignement, mais leurs rencontres n’en sont que plus chaleureuses.

Elle tremble parfois de ce qui pourrait lui arriver, Jeanne a un caractère rebelle. Elle continue à utiliser son poêle à pétrole, malgré l’interdiction. Si bien qu’il fait toujours chaud chez elle. Son fils fume : il est surveillé par la PDS, la police de la santé. Elle sait qu’ils ne tarderont pas à le prendre en flagrant délit et à l’envoyer en rééducation. Elle n’approuve pas qu’il fume mais admire son courage.

 

 

Pleurer une époque où l’on respectait encore les libertés individuelles…

 

Les rues sont vides. Il fait frais. Elle ferme le col de son manteau et accélère le pas. Elle entend un bruit derrière elle. Il y a quelqu’un. Elle ne se retourne pas mais quand les pas se rapprochent, elle jette un oeil sur le côté et aperçoit une silhouette d’homme. Il porte un chapeau. L’homme progresse. Elle n’est pas peureuse mais son cœur s’accélère. Elle ralentit dans l’espoir qu’il la dépasse. Mais l’homme reste derrière. Dangereusement proche. Elle se décide à l’affronter. Elle se retourne brusquement et lui demande ce qu’il veut.

L’homme surpris par son arrêt brutal, manque de lui rentrer dedans.

               - Pardon, je ne voulais pas vous faire peur, je…

- Pourquoi me suivez-vous ?

- Ah, je suis désolé que vous ayez pensé…enfin que je vous suivais, en fait je voulais juste vérifier quelque chose. Pardonnez moi encore…

- Vérifier quoi ?

- Vous allez me prendre pour un fou mais votre manteau…

- Quoi mon manteau ?

- C’est du vrai ?

- Du vrai quoi ? Vous pensez à quoi, de la fourrure d’animal sauvage, vous plaisantez, il n’y en a plus un seul depuis…

- Non, j’ai pensé que c’était de la peau.

- C’est du synthétique.

- Ah, dommage. C’est bien imité. J’imaginais qu’en m’approchant de vous j’allais sentir l’odeur, j’adore le cuir, ça me manque tellement !

Les vêtements en cuir étaient rarissimes. La consommation de viande, considérée comme à l’origine de toutes les pollutions, avait chuté considérablement et fabriquer des objets en cuir était formellement interdit. L’homme s’était excusé encore. Puis, il avait fini par la laisser partir. Elle fut anxieuse tout le long du chemin jusqu’à la gare. S’il a pu penser cela, la PDC, la Police de la Consommation pourrait aussi le penser. Elle retire son manteau, le plie vers l’intérieur et le porte sur son bras. Elle préfère avoir froid que risquer de passer la nuit au poste.

Elle arrive chez Jeanne, transie. Celle ci lui propose une boisson chaude. Elles parlent longuement, assises devant le poêle. Ces moments leur sont chers. Braver l’interdit les met toutes les deux dans un état d’excitation enfantine. Pour un peu, elles fumeraient une cigarette ! Elles imaginent en riant la PDE, la Police de l’Energie, fracassant la porte, pénétrant dans la maison armée jusqu’aux dents, les embarquant au poste.

Ce petit acte de résistance les réjouit et les soude. Le reste du temps, elles pleurent une époque où l’on respectait davantage les libertés individuelles que la nature et les religions.

La volonté collective de ne plus laisser de trace sur la planète avait conduit à un autre fanatisme : celui de la propreté originelle.

Les gens s’épiaient et se reprochaient la quantité d’énergie qu’ils brûlaient inévitablement, rien qu’en vivant. Le plus grand crime n’était plus de porter atteinte à la vie des autres, mais de salir l’air, l’eau et le sol. Une planète propre, tel était le slogan fédérateur et urgent. On avait transformé les paroles de la Marseillaise en « qu’une eau pure abreuve nos sillons ! »

 

 

La France du futur devient un pays tiers-mondiste…

 

L’individu s’effaçait devant la collectivité. On avait renoué avec les pratiques du lynchage et de la lapidation, ainsi qu’avec la peine de mort pour « Crime contre la Planète ». La Terre était propre mais les esprits étaient corrompus. Dénoncer son voisin était un hobby. Les procès s’accumulaient, la plupart des avocats possédaient désormais un master en « Sciences et Vie de la Terre » et jeter un papier au sol vous coûtait la vie. Les industriels avaient déclaré forfait et de nombreuses entreprises avaient fermé leurs portes. La production de biocarburants avait affamé la planète. On faisait la queue des heures dans des super marchés presque vides. La crise qui s’ensuivit avait balayé les pays pauvres et plongé les pays riches dans la précarité. La France était classée parmi les pays du tiers-monde. Le continent africain se mourait, l’Inde s’était radicalisée dans un islam ultra intégriste, l’Europe végétait et l’Amérique noyée dans des pratiques fondamentalistes. Les Etats-Unis exerçaient sur le monde un contrôle drastique auprès duquel les pratiques du Mac Carthysme ou de la Stasi relevaient d’un jeu de société. Le luxe et la propreté étincelaient dans certains quartiers, le reste du territoire habité grouillait de rats et de décharges le long desquelles circulaient, dans un ballet infernal, les camions à benne déchargeant des ordures toute la journée.

Des adolescents couverts de mouches grimpaient sur les tas d’immondices pour y trouver de quoi se nourrir. La Chine était retombée dans la misère et l’autocratie. Le plus dur à supporter, c’était le froid dans les lieux publics, les hôpitaux, les écoles. L’hiver, de nombreux nourrissons et vieillards mouraient. Il n’était pas rare de retrouver congelés chez eux les inactifs de tout bord, malades ou handicapés, chômeurs, retraités. Les gens avaient cependant retrouvé le goût de se rassembler dans les cafés. Ils se serraient les uns contre les autres pour se réchauffer et il soufflait parfois un vent de révolte. Désobéir à la loi était devenu une forme de résistance. Certains provocateurs se faisaient arrêter en versant ostensiblement un verre d’eau par terre, ou en jetant un mégot au sol. Les anciens crados devenaient les Che Guevara du droit à polluer.

Jeanne est silencieuse depuis quelques minutes. Elle finit par lui dire que son fils n’est pas rentré, qu’elle l’attend. Puis, elle replonge dans son silence. Il faut prendre congé et rentrer, il se fait tard et il n’y aura plus de train.

Arrivée chez elle, l’appartement est froid et sombre. Elle n’allume pas la lumière et se couche directement. Demain, c’est jeudi. Elle restera au lit toute la journée.

 

Corine FONTREL

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil