Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

C’est la consternation. Pire encore, un KO asséné debout, laissant groggy à en voir trente-six chandelles la plupart des chancelleries européennes qui ont bien du mal à avaler la pilule amère depuis une semaine. Une période de pure folie et de déconnexion totale avec la réalité où se sont succédé les évènements les plus dingues depuis 1945 qui devraient ternir pour longtemps les relations pourtant ô combien amicales et fraternelles jusque-là entre les deux alliés historiques de l’Atlantique. Les Etats-Unis d’Amérique ont tiré les premiers à la manière des Anglais, mais cette fois-ci, ce sont les Occidentaux, leurs amis et alliés de toujours, qui en paient les frais ! Incompréhensible car les USA viennent de se tromper de cible, lourdement !

On connaissait de longue date le manque d’empathie de Donald TRUMP envers la cause ukrainienne et son charismatique président Volodymyr ZELENSKY, aujourd’hui traité par la Maison Blanche de « dictateur » alors que le monde entier avait salué son courage ! On savait qu’une large frange des Républicains se la jouaient gros bras en shérifs arrogants et donneurs de leçon sur la liberté d’expression à travers le monde (même la puissante agence de presse américaine AP est désormais interdite aux conférences de presse présidentielle) !

On s’était déjà aperçu que le milliardaire Elon MUSK n’était pas avare en ingérences diverses et variées en tout genre pour venir troubler les élections de démocraties européennes, à l’instar de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne soutenant au passage des partis politiques ayant des relents cyniques d’autrefois. Mais, là, on vient singulièrement de toucher le fond !

 

Une politique transactionnelle à coup de billets verts et de terres rares

 

Mais, où est donc passé le rêve américain ? Celui que chantait si bien le plus américain des chanteurs français, le sympathique Joe DASSIN dans les années 70 avec son titre éponyme : « L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai… ». Quand, dans le même temps, un certain Michel SARDOU rappelait à nos mémoires le rôle et le poids tout à fait légitime des GI lors de la Seconde Guerre mondiale en 1968, venus en sauveurs : « Si les Ricains n’étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui… ».

Oui, mais, ça c’était avant ! Alors que la plupart des dirigeants du Vieux continent tirent la sonnette d’alarme sur la menace existentielle et prédatrice de la Russie et de son président aux réelles ambitions impérialistes grandissantes, notre plus puissant partenaire, tant militaire qu’économique, nous lâche in fine en rase campagne, en nous faisant comprendre que dorénavant une nouvelle ère de la géopolitique commençait, à grand renfort de billets verts et de terres rares à convoiter là où il est possible.

Les spécialistes appellent cela la politique transactionnelle de l’homme fort installé depuis un mois dans le bureau ovale de la Maison Blanche…Une affaire de fric et d’immoralité à outrance. Ainsi va le monde d’aujourd’hui et de demain, du moins pour les quatre années à venir…

 

 

En un mois de présidence, le monde est déjà bouleversé !

 

La morale, l’équité et la justice n’ont donc plus leur place sur cette Terre exsangue et défigurée ; surtout dans la conception actuelle de la politique américaine. Brutale, rapide, excessive, outrancière, exagérée, stupide.

En l’espace de quatre semaines, Donald TRUMP n’y a pas été avec le dos de la cuillère au nom du protectionnisme et d’un bien curieux procédé de l’isolationnisme : projet d’annexion du Groenland qui appartient depuis des lustres au Danemark (oui, mais sous la glace se concentrent des gisements abyssaux de pétrole et de gaz de schiste !), récupération du canal du Panama au nez et à la barbe d’un état souverain qui en a le contrôle, faire du Canada le 51ème état des Etats-Unis alors que nos amis du pays de l’Erable ne demandent rien, pression exercée sur le Guatemala et la Colombie pour accueillir des milliers de migrants par la force – même les Britanniques n’ont pas trop insisté pour renvoyer les leurs au Rwanda aujourd’hui en conflit avec la République démocratique du Congo, déportation – c’est le terme qui a été employé par l’administration TRUMP – de 2,5 millions de palestiniens en Egypte et en Jordanie pour raser la bande de Gaza – elle deviendrait la propriété de l’état américain – et y construire un paradis touristique avec hôtels de luxe et casinos pour Américains richissimes !, etc.

 

Une Europe en proie à tous les dangers

 

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les dirigeants européens n’ont rien vu venir ou ne croyaient pas ce que Donald TRUMP leur promettait avec ses slogans virulents lors de sa fantasque campagne électorale, ravageuse face à des Démocrates, quasi inexistants ? Tiens, mais où sont-ils donc ces derniers depuis un mois que le milliardaire de New York règne désormais sans partage sur le monde qu’il souhaite diriger contre la Chine avec l’un de ses « meilleurs amis », un Vladimir POUTINE qui n’en revient même pas de cette aubaine !

Où est passée l’opposition aux Etats-Unis, pays de la liberté et de l’indépendance ?

Le coup de grâce pour les Européens et les Alliés de l’Ukraine (plus de cinquante pays, sans compter la trentaine de membres de l’OTAN) est donc tombé il y a quelques jours. Un coup de fil à Moscou comme si de rien n’était, une rencontre à Ryad, terre d’accueil de la démocratie (!), la réhabilitation du dictateur russe dans le concert international (le G7 qui redeviendrait d’ici peu le G8) et surtout la destitution en règle, façon grosse Bertha, du pouvoir ukrainien et de sa figure de proue, « corrompue » et « dictatoriale ». D’ailleurs, c’est vrai comme le précise régulièrement le narratif du Kremlin, ce sont les Ukrainiens qui ont envahi la Russie, c’est bien connu ! Ne parlons pas des massacres de civils à Boutcha et de Marioupol : encore un sujet complotiste qui n’a jamais existé comme les chambres à gaz de sinistre mémoire à Auschwitz, naturellement !

Un florilège très inquiétant pour la démocratie, nos libertés et surtout un affaiblissement sans précédent de l’Europe, vouée désormais aux gémonies et aux coups de boutoir insolents de deux « amis » de trente ans qui vont tout faire pour la disloquer et se la partager dans les mois et les années à venir…

Goodbye, le rêve américain : « the dream is over »…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le contrat porte sur vingt ans. De quoi anticiper de manière raisonnable l’avenir ! Et surtout de s’inscrire en faveur des énergies renouvelables locales tout en pratiquant la décarbonation pour l’un des deux signataires. En paraphant le contrat d’achat d’électricité avec la société OPALE – une structure régionale qui s’est spécialisée dans le développement de projets éoliens et solaires -, le groupe bancaire BPCE va bénéficier d’une production annuelle de 43 GWh, couvrant 11 % de la consommation énergétique de la société.

 

DIJON (Côte d’Or) : L’électricité verte dont va profiter désormais le groupe BPCE et le réseau des caisses régionales de la Banque Populaire, en l’occurrence celle de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain, proviendra des six éoliennes qui ont été installées dans le Doubs, en 2023, et inaugurées à l’automne de cette année-là, sur le parc des Trois Cantons, situé non loin de Montbéliard. Un site de production énergétique composé de six machines de deux cents mètres de hauteur, offrant la possibilité de produire suffisamment d’énergie pour alimenter 21 000 habitants. Soit une économie de rejet de gaz carbonique de 22 000 tonnes à l’année !

Cerise sur le gâteau : le site géré par la société OPALE a pour objectif d’alimenter également le territoire en électricité locale, et notamment les acteurs professionnels.

C’est dans ce cadre-là que s’inscrit ce rapprochement entre le groupe BPCE, une entité qui regroupe en son sein plusieurs marques de banques hexagonales à l’instar de la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne et Natixis. Soit le deuxième groupe bancaire de France !

Dans l’absolu, ce sont les data centers, les bureaux et les agences commerciales bancaires qui seront les destinataires de cette offre propre, devant être opérationnelle au 01er janvier 2026.  

En achetant l’intégralité de la production du parc éolien, le groupe BPCE augmente ainsi le recours aux énergies renouvelables pour son approvisionnement, et soutient également OPALE.

 

Un partenariat en faveur de la décarbonation de l’économie

 

Créée en 2008, l’entreprise de Bourgogne Franche-Comté a déjà développé plus de 400 MW de projets éoliens autorisés ; son portefeuille comprend 200 MW et est en cours de développement. L’entreprise emploie une cinquantaine de collaborateurs, des professionnels expérimentés aux énergies renouvelables.

Ce contrat de long terme avec le groupe bancaire offre à OPALE la stabilité économique nécessaire pour assurer l’exploitation de son parc éolien, tout en permettant au partenaire BPCE de se prémunir contre la volatilité des prix.

Commentaires de François DE LAPORTALIERE, directeur général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté : « banque historique présente à la création d’OPALE Énergies en 2008, la BP BFC est fière d’accompagner cette belle entreprise dans la construction de projets d’énergie renouvelable sur notre territoire de Bourgogne-Franche-Comté. Notre participation au financement du parc éolien des Trois Cantons dans le cadre d’un financement organisé par le groupe BPCE concrétise cette relation durable. La signature de ce contrat d’achat d’électricité renforce notre volonté de poursuive cette collaboration pour décarboner notre économie ».

 

 

Inciter d’autres acteurs majeurs de la finance à faire de même

 

Pour Laurent BENATAR, directeur général technologies et opérations du Groupe BPCE : « ce contrat d’achat direct d’électricité éolienne avec OPALE illustre concrètement la volonté du groupe BPCE d’être acteur de la transition énergétique, tout en soutenant la croissance économique locale. En tant qu’acteur coopératif engagé dans les territoires, nous partageons avec OPALE l’ambition commune de construire un avenir durable, responsable et socialement engagé ».

Enfin, la réaction d’Antoine CACIO, directeur général OPALE Energies Engagées, est la suivante : « conclure un contrat d’achat pour le parc éolien des Trois Cantons, que nous avons développé dans notre région, sur des terrains exclusivement communaux, était une volonté forte en ce qu’il permet de s’affranchir du dispositif de soutien tarifaire. Nous sommes ravis de renforcer de la sorte le partenariat qu’OPALE entretient avec BPCE depuis plusieurs années. Nous espérons que le parfait exemple du groupe BPCE incitera d’autres acteurs majeurs de la finance à s’engager également pleinement en faveur des énergies renouvelables... ».

Avec ce partenariat, BPCE conforte ainsi son projet stratégique « Vision 2030 » en promouvant le développement durable et responsable.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Trop petite, la première salle pour contenir tous les participants de la conférence de presse ! Qu’à cela ne tienne, le président réélu de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, depuis la matinée, a le sens de l’adaptabilité et prie tout le monde de se retrouver dans la pièce d’à côté ! La présentation de la nouvelle équipe pour la mandature 2025/2031 s’effectue dans la bonne humeur, et sans pression aucune. Une équipe prête à relever tous les défis se présentant pour la filière. Et ils sont légion !

 

AUXERRE : Tout commence par une présentation des différents interlocuteurs, se prêtant à l’exercice de la rencontre avec les medias du terroir. Un par un, chacun décline son identité, sa raison sociale, son degré d’implication au sein de ce bureau départemental de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, après les élections qui ont rendu définitivement leur verdict il y a quelques jours dans l’une des salles de la préfecture. Sans l’once d’une surprise quant au résultat avec le renouvellement des quatorze sièges revenant aux représentants de la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs. L’installation de l’équipe a eu lieu le matin même dans la grande salle de réunion de la chambre consulaire, dans un esprit serein. Présentant chacun des collèges, Arnaud DELESTRE qui vient de rempiler pour un deuxième mandat présidentiel, semble très à l’aise dans l’exercice. Il est vrai qu’il n’est jamais avare de paroles, ne serait-ce pour défendre les intérêts de la filière dont il porte la destinée.

Pendant qu’il déroule face aux journalistes sa présentation des résultats rendus palpables par le scrutin quelques jours auparavant, circule sur la table le trombinoscope de cette équipe articulée autour de dix personnalités qui formeront « la garde rapprochée » exécutive du président DELESTRE.

 

35 personnes, membres de la chambre consulaire, se mettent au travail

 

Premier constat : les postes clés de la chambre sont occupés par des figures connues et reconnues de la filière agricole, ayant déjà joué un rôle important lors de la précédente mandature. Outre Arnaud DELESTRE qui repique à la présidence, on retrouve en bonne position le viticulteur de Quenne, Jean-Baptiste THIBAUT, en qualité de premier vice-président, mais aussi Damien BRAYOTEL, second vice-président et président de la FDSEA 89, la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles. Une autre personnalité, la jeune éleveuse de bovins, Mélanie VARACHE, officiera en qualité de troisième vice-présidente dans ce bureau. Signalons la présence d’Hélène DAPVRIL, en seconde secrétaire-adjointe et Eric SAISON, en qualité de secrétaire…

Autre constat, la féminisation de l’instance qui se renforce avec quatre représentantes de la gent féminine, parmi le bureau. A l’instar de l’équipe précédente, comme devait le confirmer le président DELESTRE.

Mais, in fine, ce sont bel et bien 35 personnes qui constituent la nouvelle assemblée consulaire agricole, à l’issue du scrutin. Si l’installation fut plutôt protocolaire, au cours de la matinée, précédant ce rendez-vous avec la presse, le tantôt fut nettement plus détendu pour le président et son noyau dur de responsables. Mais, dès le 13 mars, au cours de la prochaine session, l’assemblée s’intéressera réellement aux nominations des différentes commissions permettant de faire vivre la vénérable institution.

Mais, c’est à partir de la session du 05 juin que les grandes priorités de la chambre seront abordées pour la durée de la mandature, c’est-à-dire les six prochaines années. Parmi les thèmes récurrents qui seront évoqués : l’installation des nouvelles générations et la transmission des exploitations, une cession des structures qui impliquent les revenus des agriculteurs – sans revenus assurés, pas de transmission réalisable ! -, l’allègement des normes et des charges administratives – un véritable serpent de mer en France ! -, les charges de la mécanisation, l’accompagnement de l’élevage avec l’aide de la coopérative ALIZEE, le soutien à l’agriculture bio en pleine souffrance, les programmes alimentaires territoriaux en soutien des collectivités, la qualité de l’eau, etc.

 

Même la santé mentale s’invite dans les débats

 

Du côté du vignoble, les thématiques dont la chambre consulaire s’appropriera les idées se rapporteront au changement climatique, un sujet préoccupant pour un grand nombre de viticulteurs désormais. Une production se faisant du mieux possible en respect de la nature et de l’environnement.

« Même si l’année 2024 a été catastrophique à bien des égards au niveau des récoltes, souligne Jean-Baptiste THIBAUT, il y a quand même un avenir pour nos filières. Car, l’acte de nourrir est essentiel… ».

Autre défi, abordé par Mélanie VARACHE, le devenir de l’élevage où il est nécessaire pour les exploitants de ramener du revenu. Toutefois, au-delà des considérations économiques, il est important en parallèle de ne pas omettre le bien-être animal. Et aussi, en ricochet, à celui des éleveurs…

« Il nous faudra travailler davantage sur ce thème à l’avenir, constate la jeune femme. Quand il n’y aura plus d’éleveurs, il n’y aura plus d’élevage… ».

Des éleveurs qui se raréfient désormais, face à la solitude professionnelle, quand ce n’est pas la déshérence familiale. Avec la MSA et des associatifs d’entraide sociale, le réseau Réagir veille au grain, dans ce contexte économique particulièrement complexe. Le réseau Sentinelle, composé d’une centaine de personnes, se présente également comme un acteur clé de ces dispositifs de soutien moral.

« Il nous faut remettre l’humain au cœur de notre métier, renchérit Jean-Baptiste THIBAUT, c’est le gros enjeu des agriculteurs de demain… ».

Pour Damien BRAYOTEL, tout cela est relié à la santé mentale de nos concitoyens, le thème de l’année retenu par l’Etat en 2025. Un item qui fit l’objet de discussions avec le préfet Pascal JAN présent le matin à la chambre au moment de l’installation du nouveau bureau.

« La santé mentale, c’est liée à l’économique mais aussi à la pression administrative, complète le président de la FDSEA 89, il est nécessaire d’avoir de la valorisation, notamment chez les éleveurs. Ils doivent être bien dans leurs bottes ! ».

 

Le Salon de l’Agriculture, une vitrine positive pour la filière

 

C’était le titre d’une campagne de communication nationale diffusée sur les médias de l’audiovisuels il y a quelques années ! Rémunérer les productions ? Une indispensable nécessité pour les membres du nouveau bureau.

« Il faut des prix satisfaisants sur la viande, le lait, les céréales : ce sont des indicateurs primordiaux. Mais, il faut contenir les charges afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de nos agriculteurs… ».

Présents lors du Salon international de l’Agriculture, les interlocuteurs parleront de ces thèmes afin d’y enfoncer le clou devant la sphère ministérielle bien présente lors de cet évènement. « Mais, l’objectif est de parler positivement de l’agriculture à Paris, insiste Arnaud DELESTRE.

On annonce déjà la venue du préfet de l’Yonne, le 26 février, lors de la Journée Bourgogne Franche-Comté sur l’évènementiel francilien. Une belle vitrine promotionnelle pour le territoire. Un climat plus serein pour ce salon 2025 par rapport à l’an dernier ! Malgré les importations intensives de certains produits cultivés aux antipodes de notre pays qui provoquent le courroux de nos agriculteurs !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Déçu le responsable départemental du concours Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF) de l’Yonne ? La dernière livraison de cette traditionnelle épreuve qui nous proposait en début de semaine au Centre de formation par l’apprentissage auxerrois ses premières sélections départementales aura vu deux des trois disciplines (la coiffure et l’esthétique/cosmétique/parfumerie) ne pas qualifier de candidats aux épreuves régionales. Seule la catégorie boulangerie aura sauvé les apparences. Marc LABARDE nous a livré ses impressions à chaud à l’issue de la remise des récompenses…

 

AUXERRE : Pas de Grand Chelem pour les trois disciplines, présentes dans cette première série du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF), accueillie en début de semaine au CIFA de l’Yonne, à Auxerre. Si la boulangerie a réussi à qualifier le jeune et brillant Kylian NAUDIN – il devait obtenir la médaille d’or à l’issue de ce challenge artisanal éprouvant pour les nerfs – pour les sélections régionales de Bourgogne Franche-Comté, il n’en sera pas de même pour les disciplines de la coiffure mixte et de l’esthétisme, cosmétique et parfumerie. Un zéro pointé que le président départemental de l’organisation de ces concours, le Meilleur Ouvrier de France (MOF) Marc LABARDE, tente d’analyser…

« Le niveau d’exigence est très important. Quant au niveau de notation, il est passé à un degré supérieur, explique avec lucidité le responsable de la cérémonie de remise des prix, la réglementation sur le concours a été durcie cette année de telle sorte qu’il n’y ait que les meilleurs qui puissent passer à un autre échelon. Ce n’est pas le nombre qui va permettre d’atteindre l’excellence mais bel et bien la qualité… ».

Est-ce que les candidats auront eu un peu de frustration à l’issue de ces résultats plus complexes à obtenir cette année ?

« Il faut relativiser, ajoute Marc LABARDE, le niveau du concours MAF est supérieur aux référentiels de l’Education nationale. En parallèle, le niveau des formations diminue d’année en année, c’est de plus en plus difficile d’atteindre ces niveaux… ».

Ne pas trop exposer de manière irréversible les jeunes gens qui participent à ces concours est le but avoué de cette nouvelle notation. Celle-ci privilégie au final le facteur humain et psychologique plutôt que le goût du risque immodéré…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Univers rempli de technologies permettant la projection d’images sur ses surfaces murales, la salle du « Clic Store », pleine comme un œuf, accueillait au centre de formation de l’Yonne (CIFA) les concurrents des sélections départementales du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF), soucieux de connaître le verdict définitif du jury. Du trois en un, en fait, puisque ces épreuves réunissant les apprentis de l’Yonne portaient sur la boulangerie, la coiffure mixte et l’esthétique/cosmétique et parfumerie.

 

AUXERRE : Après le récent départ à la retraite du formateur en cuisine et en pâtisserie, Jean-Marie LAMOUREUX, il y a quelques jours, le CIFA de l’Yonne remettait le couvert des festivités, en début de semaine, en accueillant les épreuves départementales du traditionnel concours d’un des Meilleurs Apprentis de France (MAF), décliné en une triple vision fédératrice, puisque concernant les métiers de la boulangerie, de la coiffure, mais aussi de l’esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie.

Des métiers qui sont bien naturellement enseignés dans l’établissement icaunais qui célèbrera cette année son cinquantième anniversaire.

C’est au sein du « Clic Store », emblématique espace de cours ultra moderniste dans sa conception visuelle, que devait se dérouler la proclamation des résultats et la remise des prix de ce premier challenge de l’année. Certes, la salle possède une caractéristique insolite qui en fait l’une des originalités de l’établissement, reconnue par les autres CIFA de France et de Navarre, du fait de ses potentialités techniques visuelles. Toutefois, devant l’aspect exigu de l’endroit, Lilian GARCIA, le directeur du centre de formation auxerrois, dût prévenir dans son intervention introductive que le calme était indispensable au bon déroulement de la cérémonie, compte tenu de l’affluence record du nombre de participants, de formateurs et peut-être aussi de parents !

 

Participer à des concours, c’est aussi se mettre en danger

 

Moyennant quoi, il était difficile de se frayer un chemin jusqu’au pupitre où les orateurs devaient se succéder lors de la remise des prix, un pupitre par ailleurs dépourvu de toute sonorisation, ce qui n’arrangeait rien à l’écoute de ces discours !

Bon, fort heureusement, les vœux de Lilian GARCIA furent exaucés : le calme devait régner dans la petite pièce jusqu’au terme de la cérémonie, à laquelle participaient également le président du CIFA de l’Yonne, Didier CHAPUIS, et l’incontournable monsieur « MAF » de notre territoire, un Marc LABARDE, lui-même MOF, fidèle d’entre les fidèles, arborant à la manière d’un Christophe BARBIER dont c’est la marque de fabrique, une écharpe rouge repérable de loin !

Si la prise de parole introductive fut courte de la part du directeur du CIFA, elle le fut tout autant pour le président, Didier CHAPUIS, qui rappela aux parents et aux jeunes présents que ce concours était très important. « Il y a forcément des gens très heureux, d’autres seront moins chanceux à l’issue… ».

Puis, philosophe, le dirigeant des FESTINS, insista sur le côté attrayant de prendre part à ces concours, une expérience fort enrichissante dont on sort toujours avec les honneurs.

Un temps d’applaudissements, avant que ne reprenne la main le prolixe Marc LABARDE, « lorsque l’on produit de l’excellence, il faut toujours se dépasser pour s’améliorer… ».

Toutefois, participer à cette épreuve d’un des Meilleurs Apprentis de France, c’est aussi se mettre en danger. Marc LABARDE appuya sur cet aspect dans un silence de plomb. « Tout le monde ne gagnera pas ! »…

Aurait-il dû ajouter à la façon d’un Pierre de COUBERTIN, l’essentiel n’est-il pas de participer ?! Peut-être !

 

 

Une seule médaille d’or en catégorie boulangerie

 

Puis, se lançant dans le vif du sujet, histoire de faire monter la pression des jeunes candidats stressés de connaître enfin le dénouement de la journée, l’orateur attaqua l’énonciation du palmarès par la catégorie boulangère. Partant des moins bien classés aux lauréats. Ainsi, Kylian NAUDIN, détenteur de la médaille d’or de ce concours départemental 2025, obtenait son ticket pour concourir à la finale régionale, elle-même qualificative pour l’échelon au-dessus, le national en cas de succès.

Les candidates de la catégorie coiffure furent appelées par Maxime LAUZET, responsable de la communication du CIFA qui n’hésita pas à hausser de la voix pour se faire entendre de tous ! Une petite déambulation se fit alors que les jurés rejoignaient les candidates.

Marc LABARDE remettait les diplômes tout en félicitant les récipiendaires. Puis, se désolant quelque peu, il constata qu’il n’y avait pas de candidates qualifiées pour l’épreuve régionale.

« L’année prochaine sera une meilleure année pour celles qui reviendront dans le concours… ».

Une longue pause se fit, imputable aux prises de vues de notre confrère de l’Yonne Républicaine, Jean-Luc TABOUREAU, qui fidèle à ses habitudes plaça minutieusement les lauréates face à son objectif afin de réaliser sa série de photos !

Les organisateurs appelèrent ensuite les membres du jury de l’esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie à se rendre sur le devant de la scène afin que les lauréates reçoivent à leur tour leurs distinctions. A chaque appel d’un nom, les applaudissements retentissaient.

 

 

Des notes réévaluées à la hausse pour durcir la sélection

 

Marc LABARDE apporta un élément capital à la bonne compréhension de ce concours en termes de notation. Les règles ont en effet été modifiées cette année.

« Les notes ont été relevées d’un niveau pour éviter de mettre les jeunes en danger lors des épreuves régionales et nationales, devait-il souligner, la sélection est donc plus drastique, désormais… ».

Ce qui justifia in fine l’absence de qualifiés un pallier au-dessus pour les épreuves de coiffure et d’esthétisme. Cela n’empêcha nullement notre confrère Jean-Luc TABOUREAU de terminer en beauté sa prestation photographique, organisant la photo de famille avec les responsables du CIFA de l’Yonne. En grand spécialiste de la prise de vue qu’il était lorsqu’il occupait autrefois le poste de Maxime LAUZET dans cet établissement…Mais, ça, c’était avant !

 

 

En savoir plus :

Les résultats

Concours MAF Boulangerie :

Kilian NAUDIN : Médaille d’or

Clément ETERNOT : Médaille d’argent

Mathis LENOIR : Médaille d’argent

Fleuriane JAGET : Médaille de bronze

Concours MAF Coiffure Mixte :

Lana DIAS : Médaille d’argent

Emma CALAS : Médaille d’argent

Océane BIROUD-SINKA : Médaille de bronze

Naomy ROY : Médaille de bronze

Lilou DUFOUR (apprentie maison de la coiffure) : pas de médaille

Concours MAF Esthétique :

Lola CAILLON : Médaille d’argent  

Anaëlle LANGLOIS : Médaille de bronze

Augustine BELLIER : Médaille de bronze

Chloé CHARLES : pas de médaille

Celia GIBASSIER : pas de médaille

Elina LAVAUX : pas de médaille

Charlotte DESBRUYERES : pas de médaille

Equivalence des notes et des médailles :

➢ Médaille d’OR : 16 points et plus,

➢ Médaille d’ARGENT : 14 et inférieur à 16 points,

➢ Médaille de BRONZE : 12 et inférieur à 14 points.

Sachant que cette année, la société des MOF (organisatrice du concours Meilleurs Apprentis de France) a durci la notation et que désormais, seules les médailles d'or participent au concours régional.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil