Auxerre : Vêtus de leurs repérables maillots roses, les professionnels de la société de services à la personne ADEQUAT ont su braver avec fougue les frimas d’un matin dominical un peu blême ce 01er octobre avant d’emprunter dans un esprit de camaraderie le circuit de la troisième édition de l’épreuve solidaire, MARCHENSOL.
Aux côtés de Maud BEAUMONT, la responsable de l’entreprise, les représentants de ce team où la volonté de réussir était farouche n’ont pas hésité à relever le défi de ce trail running, long de 14 kilomètres.
Petits et grands ont semble-t-il apprécié ce parcours au faible dénivelé au départ du gymnase de la Noue à Auxerre. Lors de la précédente édition, ADEQUAT avait déjà sensibilisé ses collaborateurs à la cause soutenue par Présence Verte Bourgogne, organisatrice de cette manifestation mixant randonnée pédestre, marche nordique et course à pied, à savoir l’association France Alzheimer 89.
Preuve que l’éco-citoyenneté est devenue une vertu praticable au sein de bon nombre d’entreprises de l’Yonne…
Malgré la présence d’une quarantaine de pays, la jeune société des cousins, Alexis et Vianney MADELIN, a réussi à tirer son épingle du jeu en empochant deux très belles distinctions à l’International Beer Challenge et aux World Beer Awards. Ces épreuves récompensaient les meilleures recettes mondiales de bières artisanales à Londres. Un joli accessit à la certification de boissons élaborées à partir des produits de l’agriculture biologique…
CHABLIS : Les meilleures bières blondes de France se nomment « Porte Romane » et « Moulins des Fées ». Et ces recettes si sympathiques en vertu gustative, conçues paradoxalement sur une terre universellement ancrée dans le domaine viticole, proviennent de la Brasserie de Chablis, la jeune structure portée depuis plus d’un an par la famille MADELIN.
Les cousins, Alexis et Vianney, viennent encore de faire parler d’eux dans le paysage brassicole. De la manière la plus élogieuse possible. Ils ont glané deux titres honorifiques obtenus au cours de challenges internationaux qui se déroulaient il y a peu dans la capitale du Royaume-Uni.
Ces distinctions leur permettent de gagner des labels très intéressants, mettant en valeur leur savoir-faire de brasseurs qui emploie des produits biologiques référencés comme le malt, le houblon et les épices pour composer leurs recettes.
A la conquête de l’Empire du Soleil levant…
Les jurys de ces challenges qui avaient lieu en simultanée à Londres ont su apprécier à leur juste valeur les bières artisanales que les deux garçons prennent un malin plaisir à concocter. Cet ancrage territorial autour du Chablis a su séduire les importateurs du…Japon. Non seulement, les consommateurs nippons possèdent un faible pour les vins du terroir de l’Yonne mais ils semblent désormais succomber, aussi, à ses bières artisanales.
Très aromatiques, équilibrés et sans trop d’amertume, les breuvages fabriqués par les jeunes gens connaissent une forte poussée consumériste dans le pays du Sud-est asiatique. Recherchés par les importateurs, toujours en quête de nouveaux produits étrangers, les bières commercialisées sous la marque « MADDAM » (la juxtaposition des deux patronymes des cousins), rencontrent le succès chez les revendeurs de Tokyo.
Plutôt prometteur quand on sait que la SARL au capital de 10 000 euros n’a vu le jour que depuis octobre 2016 !
Les trois bières standard d’une qualité identique s’exportent vers le Japon, cible privilégiée des deux cousins, mais aussi vers la botte transalpine. 50 000 bouteilles ont été conditionnées au mois d’août, prêtes à inonder ces marchés exotiques. Mais, Alexis et Vianney n’occultent pas de leurs objectifs l’Hexagone et son fort potentiel de développement.
Augmenter la capacité de production à 100 000 bouteilles annuelles…
Qu’elles soient blondes, blanches ou ambrées, les bières MADDAM possèdent des identifications locales, ce qui n’enlève en rien leur finesse et leurs qualités. La restauration, les bars à vin mais aussi les cavistes et les épiceries fines ainsi que les chaînes de magasins biologiques constituent le cœur de cible privilégié de leur mode de distribution sur le territoire français.
Pourvue dorénavant d’une boutique, attenante au lieu de production, la BRASSERIE de CHABLIS envisage de produire 100 000 bouteilles dès l’année prochaine. L’acquisition d’un nouveau groupe d’embouteillage et de conditionnement, pouvant gérer plus de deux mille bouteilles par heure, apportera une nette valeur ajoutée à l’outil de production. En 2017, 500 hectolitres de bières artisanales ont été conçues sur l’unité de Chablis. L’enjeu de la future saison sera d’augmenter la capacité annuelle à 900 hectolitres.
La notion du risque ne doit pas être abordée à la légère dans le milieu professionnel. Accidents de la circulation sur le trajet domicile/travail, chutes depuis un appareil de levage, sinistres imputables aux incendies ou présence de substances dangereuses sur un site industriel représentent autant de paramètres incontournables que les salariés et leurs employeurs doivent prendre en compte dès le début de leur collaboration…
AUXERRE : Attention danger ! Les risques sont partout ou presque dès que l’on pénètre sur un lieu professionnel. Face à leurs recrudescences, il est légitime de pratiquer des piqûres de rappel sous la forme d’exercices pédagogiques comme l’a si bien proposé l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val de Loire, il y a quelques jours dans ses locaux d’Auxerre.
En termes statistiques, ils représentent 6 millions de journées de travail perdu qui se traduisent par 20 % d’accidents mortels, soit un coût du décès évalué à 400 000 euros, et 10 % d’incapacités permanentes (86 000 euros d’enveloppe budgétaire). Hormis ces chiffres vertigineux, l’impact d’une catastrophe physique sur l’un des collaborateurs entraîne des conséquences inaliénables sur les enjeux sociaux et commerciaux d’une enseigne : licenciements, destructions de véhicules s’il s’agit d’accidents de la route, perte de production, altération de l’image et de la notoriété en matière de communication, hausse des cotisations auprès des compagnies d’assurances, etc. Sans oublier les procédures juridiques qui en découleront avec son lot de procès, d’indemnités à verser avec dommages et intérêts supplémentaires en sus.
La prévention en entreprise : obligatoire afin d’éradiquer les risques
« Outre les préjudices moraux et physiques que subira après coup la victime d’un faits divers, beaucoup d’autres paramètres entreront en ligne de compte, précise Delphine LORAIN, juriste, il suffit de s’attarder sur les aspects esthétiques de ces personnes touchées au plus profond de leur chair, et de comprendre que leurs carrières professionnelles seront brisées à tout jamais ou que leur existence familiale et relationnelle sera totalement transformée… ».
Identifiant la typologie de risques pouvant mettre à mal un cadre, un employé ou un ouvrier dans l’exercice de ses activités, mais aussi l’entrepreneur lui-même, Delphine LORAIN s’attarda de longues minutes sur ceux provoqués par la circulation routière et le non-respect du code de la route. Néanmoins, il existe une kyrielle de troubles autour de nous, pouvant générer l’improbable dans notre quotidien : les nuisances vibratoires et sonores, les troubles psycho-sociaux, les expositions chimiques, le stress permanent, le mal-être psychologique…
Appliquer une démarche de prévention pour tous les risques professionnels, adaptée à l’entreprise, consiste à faire un état des lieux précis de ces dangers hypothétiques en les identifiant.
Cela relève du plan d’actions à mettre en phase, en se dotant d’un outil fonctionnel qui limitera les effets pernicieux de ces risques. Quatre leviers essentiels peuvent alors aider à résoudre ces problématiques bien réelles : l’organisation interne de l’entreprise en rationalisant à titre d’exemple les déplacements (navette, visioconférence…), le développement de moyens matériels mis à la disposition des collaborateurs (flotte spécifique), l’adoption de règles de bonne conduite sous la forme d’une charte de déontologie et l’éducation de la performance maîtrisée auprès des salariés.
L’obligation de dénoncer les infractions est applicable depuis le 01er janvier
Dès l’embauche d’une nouvelle recrue, l’entrepreneur s’appuiera sur l’arsenal juridique existant pour instruire son futur collaborateur sur le chemin sécuritaire qui doit être dorénavant le sien. L’exigence du permis de conduire d’un salarié, la connaissance de ses réelles aptitudes derrière le volant et de son état physique/psychologique avec l’aval de la médecine du travail, faciliteront la rédaction du contrat de travail, un document devant stipuler l’ensemble de clauses réglementant la non-utilisation du portable à bord d’un véhicule…
Quant au règlement intérieur, sa rédaction doit comporter l’usage du dépistage salivaire et des contrôles d’alcoolémie si nécessaire afin de s’opposer aux résultats de tests subis par le salarié. Rappelons que depuis le 01er janvier, les entreprises ne peuvent sursoir à l’obligation de dénonciation des infractions au Code de la route.
La cinquantaine d’entrepreneurs présents à cette intéressante conférence sur ces risques dont ils n’avaient pas forcément évalué l’ampleur et les conséquences découvraient ensuite le mode de fonctionnement du centre d’éducation routière, CENTAURE, un complexe situé en Ile de France et filiale de GROUPAMA, ayant comme objectif de modifier les comportements des conducteurs. La présence d’un simulateur de conduite, décliné sur trois écrans, offrit d’agréables échanges parmi les chefs d’entreprise, qui devaient tester leur conduite face à quelques épreuves et…aux surprises inattendues sur une route virtuelle.
Avec une moyenne mensuelle de 100 000 connexions, le site numérique de la jeune start-up de l’Yonne explose au niveau du nombre de visites. Rien de surprenant à cela tant la qualité des renseignements fournis par les trois animateurs de cette entreprise fait office de référence parmi les adeptes de la prévision quotidienne. Y compris celles et ceux des secteurs professionnels impactés par les soubresauts récurrents de Dame nature, à savoir les domaines viticoles, les milieux de l’agriculture et les entrepreneurs du bâtiment qui suivent leurs bulletins réguliers avec grand intérêt…
AUXERRE : Née d’une passion commune entre trois jeunes gens, adorateurs du regretté Alain Gillot-Pétré (le poète star du flash météo sur TF 1 et Antenne 2 durant 20 ans), METEO 89 est passée d’une structure associative à celle d’une véritable entreprise il y a tout juste un an, en septembre 2016.
Cela n’empêche nullement le dirigeant de cette SASU, Raphaël ROTH, et ses deux acolytes, Clément MEIRONE et Alexandre SLOWIK, de poursuivre en parallèle de leurs intenses activités d’analystes leurs cursus universitaires dans leur matière de prédilection : la géographie. C’est elle qui mène désormais à l’étude de la géosphère et à la climatologie…
Fournisseuse de prévisions qualifiées auprès d’une quinzaine de gros domaines viticoles de la région de Chablis, l’entreprise dispose à l’heure actuelle d’un site Internet faisant référence dans le paysage : il est l’un des plus consultés par les internautes de notre territoire. Et pour cause, non seulement les prévisions météorologiques sont fiables, précises et pertinentes, mais en outre, elles font l’objet de remises à jour constantes selon des cycles de trois heures.
Se développer et prospérer au plus vite…
Disposant d’un vivier de 30 000 fans sur les réseaux sociaux, METEO 89 désire renforcer son ancrage territorial à l’avenir en l’optimisant davantage vers le tissu entrepreneurial. La réactivité, permise par le mode opératoire de cette entité, à savoir des informations collectées et transmises à ses partenaires 7j/7 et 24h/24, lui est favorable. « Nous nous positionnons tels des « vigies » de l’évolution climatique et météorologique de l’Yonne en temps réel, explique Raphaël ROTH, au service du monde économique et institutionnel…».
L’un des acteurs clés de la sinistralité auprès des milieux ruraux, l’assureur mutualiste GROUPAMA Paris Val de Loire, a su appréhender les capacités offertes de ce partenaire au devenir pérenne. Depuis le 01er juillet, l’équipe de METEO 89 a hérité de nouveaux bureaux, plus ergonomiques, mis à disposition par le professionnel de l’assurance et de la prévoyance dans le cadre d’une convention spécifique liée au soutien des start-ups, tout en restant indépendante.
Depuis leur environnement de la rue Guynemer à Auxerre, les trois jeunes gens, âgés de 21 à 22 ans ( !), peaufinent avec beaucoup de minutie leurs bulletins en analysant et décryptant les sommes d’indications fournies par les réseaux satellitaires sur lesquels ils sont scotchés de manière continue. « Nous développons des prévisions « humaines » ; elles ne s’apparentent pas à celles fournies par des systèmes automatiques que l’on trouve de plus en plus… ».
Unique en France : des prévisions autour des traitements phytosanitaires
Alexandre, Clément et Raphaël pianotent sur les claviers de leurs ordinateurs qui traquent les courbes des précipitations, les tendances des températures, la nébulosité du ciel, le point de rosée, le taux d’humidité…Les analyses affinées s’effectuent heure par heure sur l’ensemble de la journée.
Lors de périodes délicates, les grands froids induisant les fortes gelées par exemple, le trio ne lésine pas sur ses horaires de présence au bureau ni d’apporter des réponses en direct aux problématiques rencontrées par les agriculteurs et les viticulteurs. L’équipe de METEO 89 change de registre et troque sa casquette de prévisionniste avec celle de conseiller pour inciter les professionnels confrontés à ces aléas hivernaux de choisir le système de lutte contre le gel le plus efficace.
« Nous développons un service de prévisions autour des traitements phytosanitaires, en étudiant d’autres paramètres comme celui du taux de condensation ou du taux de rosée. METEO 89 est aujourd’hui la première structure en France à décliner ce concept… ».
Au mois de décembre, vraisemblablement au soir du vendredi 15, la SASU rencontrera lors d’une réunion instructive les représentants du monde viticole et d’autres secteurs intéressés par les phénomènes météo sur le Chablisien. L’objectif sera de présenter les outils innovants que compte développer désormais METEO 89 pour asseoir sa suprématie au royaume de la prévision météorologique vers les forces vives de l’économie…
Les supports d’aide à la vente mis à la disposition des prospects par la jeune SARL de Sens engendrent beaucoup de flux dans sa nouvelle boutique ouverte depuis le 04 septembre. Cerise sur le gâteau : ce procédé unique en France offre la possibilité à ses utilisateurs de pouvoir y déposer le visuel de leur habitation et d’y incruster le portail de leurs rêves tout en réactualisant le devis de la future transaction…
SENS : Curieux, les visiteurs de la nouvelle boutique, inaugurée dans la galerie marchande de Leclerc à Sens, se prêtent au jeu avec beaucoup d’intérêt. Face à eux, et en vis-à-vis, deux tables électroniques tactiles suscitent admiration et surprises. Parcourant avec l’aide de l’index la colonne de droite de cet écran de belle taille, ils intègrent divers paramètres qui facilitent l’ébauche de leurs projets : posséder le portail ou la porte de garage adéquat à leur demeure. Tout en respectant scrupuleusement la ligne budgétaire que ces futurs acquéreurs s’étaient au préalable fixés…
Concept insolite et encore unique en France peut se découvrir dans l’Yonne. Il offre une entière autonomie au public désireux d’en savoir davantage sur l’achat d’un portail ou d’une porte de garage en y intégrant des critères personnels. Une plus-value incontestable à la vente selon Guillaume PIOU, gérant de L’ATELIER du PORTAIL.
« La fonctionnalité de ces outils tactiles est simple, précise-t-il, le prospect suit à la lettre le déroulé explicatif sur l’écran en choisissant d’incorporer à son étude les données qu’ils souhaitent. Le but est de personnaliser de manière optimale ce qui va ensuite apparaître à l’écran parmi une palette initiale de 200 produits de base. La valeur ajoutée de ce mode opératoire se caractérise par la réactualisation constante du devis selon les ajouts ou retraits successifs faits à l’offre… ».
Différentes options pour envisager tous les offres possibles…
Sur l’écran, et dès l’étape initiale, le prospect procède au choix de son futur portail qu’il soit classique, design ou réalisé à partir de fer forgé. Commence alors l’exercice de la personnalisation, après chaque touche, avec l’indication des mesures précises, des auxiliaires optionnels (lames brises-vues, motifs dessinés sur les panneaux, le coloris unicolore ou multicolore à partir d’un nuancier de 260 références, la motorisation, les kits batterie, le digicode, le déverrouillage extérieur, le visiophone, etc.). Même la partie domotique avec les commandes réalisables depuis son smartphone figure dans ce vaste panel de possibilités !
On aurait presque oublié d’y ajouter l’apport de la boîte aux lettres intégrée ou le degré d’ouverture du portail !
Au terme de l’exercice, un état des lieux récapitule l’ensemble des options en indiquant le coût définitif. Accessible dans la boutique de Sens, ce système d’auto-évaluation électronique l’est aussi par Internet. Sans qu’elle n’en déflore les tarifs.
« Cet instrument s’avère très précieux dans l’aide à la décision, ajoute Guillaume PIOU, il nous permet d’accompagner le client dans ses choix et de réajuster à tout instant son budget selon ses envies… ».
La seconde boutique d’ici deux ans avant un essor plus ample ?
Une enveloppe budgétaire de 10 000 euros a été consentie par le jeune gérant de la SARL pour s’équiper de ses petits bijoux technologiques. Auquel il aura ajouté 6 000 euros afin d’acquérir le logiciel idoine. Un investissement qu’il ne regrette pas aujourd’hui.
« Depuis l’ouverture de notre commerce, plus de quatre-vingts contacts ont été pris avec des prospects, soit une demande de soixante devis à la clé ! ».
Partenaire des sociétés « GP PORTAIL/GP PRODUCTION » qui conçoit la fabrication des portails depuis son site de production à Sens et de NOVO FERM pour les portes de garage, L’ATELIER du PORTAIL prévoit un chiffre d’affaires de 750 000 euros avec l’apport de cette première vitrine départementale.
Plaçant le curseur sur une base de 8 à 10 portails commercialisés par mois, la jeune entreprise, née le 21 juillet 2015, porte deux emplois. La prochaine étape sera l’ouverture d’une deuxième vitrine commerciale dans l’Yonne d’ici deux ans. Avant l’export du concept vers d’autres galeries marchandes de la grande distribution en Ile de France (Essonne et Seine et Marne), et l’Aube limitrophe dans le périmètre de Troyes…