Le Comité auxerrois de La République en Marche fourbit ses armes en proposant dès lundi sa première grande initiative en vue des prochaines échéances électorales. A savoir les municipales du printemps 2020. Relayé via les réseaux sociaux, un questionnaire de deux pages, articulé autour d’une vingtaine d’interrogations ouvertes, circulera auprès de celles et ceux des citoyens qui souhaitent faire connaître leurs inquiétudes mais surtout leurs attentes sur la manière de gérer et administrer la ville. Conçu de manière collective par une quinzaine de représentants de LREM Auxerre, ce document servira de trame analytique pour les futurs candidats de la formation présidentielle…
AUXERRE : Ils sont déjà nombreux dans les starting-blocks, les prétendants à la succession de l’édile Guy FEREZ, prêts à jaillir pour prendre part à la course du futur scrutin municipal.
Depuis cet automne, plusieurs candidats n’ont pas fait ombrage de leurs prétentions et se sont lancés dans une compétition qui s’annonce d’ores et déjà rude, concurrentielle et passionnante. Multipliant rencontres, contacts et tractages, sans que la campagne officielle n’ait été encore déclarée.
Du côté de la formation porteuse de l’idéologie présidentielle, les choses bougent en ce mois de juin. Du moins, au sein du Comité auxerrois de La République en Marche. Bien préparer ces échéances électorales, jugées capitales au niveau de ses enjeux, passe nécessairement par un audit de la population. Une prise de la température dont les états-majors attendent les enseignements pertinents avec beaucoup d’impatience.
Dès lundi, une enquête d’opinion, accessible sur les réseaux sociaux et le site officiel du parti politique majoritaire au plan national, posera le premier jalon constructif de cette stratégie, vouée à la recrudescence de la communication.
Elaboré par une quinzaine de membres de ce comité et validé par le délégué général de LREM, Stanislas GUERINI, ce document de deux pages accueille une vingtaine d’interrogations ouvertes.
Après une pause estivale, l’enquête verra son épilogue en septembre…
Propreté, sécurité, environnement, numérique, dépendance, enfance, transport, emploi, économie…la plupart des items, inhérents à la fonctionnalité administrative d’une ville y figurent en bonne place.
A chaque questionnement, il existe diverses manières de pouvoir s’exprimer en cochant la case appropriée. L’enquête se veut généraliste. Elle aura surtout valeur de test pour le futur ticket LREM qui se lancera dans l’investiture.
Baptisé « Auxerre ma ville, votre avis, vos attentes… », ce sondage bénéficiera en parallèle de séances de boîtage conçues dans les différents quartiers de la cité icaunaise.
Après une pause de quelques semaines liée à l’environnement estival, la diffusion de ce document se poursuivra dès la rentrée de septembre. Ses commentaires et réponses feront l’objet d’une analyse détaillée avant la fin de ce mois.
Avant que n’en soient publiquement restituées ses composantes. Sans doute à la mi-octobre. Par voie de presse, dans un premier temps. Puis, sous la forme de réunions publiques qui tombent sous le sens côté agenda puisque les différents acteurs de ces municipales 2020 seront alors pleinement mobilisés dans leur campagne.
Dans la logique des choses, les éléments de réponse recueillis serviront de base élémentaire à la constitution d’un programme. Celui porté par la candidate ou le candidat ayant obtenu l’investiture officielle de LREM pour conquérir la capitale de l’Yonne.
Déjà des velléités d’endosser l’habit de candidat dans les rangs…
Or, l’ouverture de la commission d’investiture au sein du parti présidentiel s’est faite le lundi 03 juin. Plusieurs options existent quant au choix du prétendant définitif. Mais, d’ores et déjà, l’un des chefs de file du comité d’Auxerre, l’ancien candidat aux législatives Nordine BOUCHROU, a fait connaître ses velléités conquérantes. Le chef d’entreprise s’est positionné officiellement pour jouer un rôle de tout premier plan dans cette campagne, devenant ainsi candidat à l’investiture.
Aux côtés de la conseillère départementale de l’Yonne Malika OUNES et du co-animateur En Marche à Auxerre, Jean-Pierre NAUDIN, avec lesquels il a élaboré le questionnaire, pourrait-il travailler à la mise en place d’un ticket mutualiste ? Ou aborder ces échéances en qualité de tête de liste ? Obtiendra-t-il enfin la bénédiction des instances nationales pour y parvenir ?
On ne devrait pas tarder de connaître les réponses à ces questions qui apparaissent déjà cruciales dans le paysage politique auxerrois…
Pour accéder à ce questionnaire :
Référence incontournable dans le paysage du recrutement et de la diffusion des offres d’emploi via les supports numériques, le groupe CLEVERCONNECT est devenu en l’espace de quelques années une structure entrepreneuriale de poids. Accédant au leadership de sa spécialité : le matching grâce au site METEOJOB. Cet outil accueille chaque jour près de 150 000 offres disponibles et plus de cinq millions de candidats inscrits. Pas étonnant que la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ait été intéressée par la mise en place d’un judicieux partenariat avec cette entité qui réalise près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. La résultante de ce rapprochement a donné naissance à POSITIV’EMPLOI, un site de recherche performant et fonctionnel sur le territoire de l’Yonne depuis quelques semaines…
PARIS : Né de la fusion de deux marques novatrices sur le marché très concurrentiel du recrutement (VISIOTALENT et METEOJOB), le groupe CLEVERCONNECT possède après seulement quelques années d’existence de solides atouts à faire valoir dans son environnement. Celui de l’accompagnement à la recherche d’emploi.
En choisissant de rassembler sous la même enseigne ces deux marques, l’entité développe une solution innovante, le HR Match. Celle-ci permet aux structures qui la sollicitent de déployer une armada de solutions technologiques sur l’ensemble de leurs problématiques de recrutement, en passant du sourcing jusqu’au tri de CV, sans omettre la qualification des candidatures.
Il est vrai que CLEVERCONNECT s’appuie sur de solides atouts. Leader dans le domaine du recrutement vidéo avec un portefeuille comprenant plus de 700 clients de renom, VISIOTALENT constitue déjà une force de frappe remarquable à l’échelle du continent européen. Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas ou Luxembourg intègrent ses cibles prioritaires. Sans oublier l’Hexagone.
Quant à METEOJOB, c’est l’un des principaux sites d’emploi en France qui réceptionne les besoins de cinq millions de candidats inscrits.
Un algorithme intelligent au service de POSITIV’EMPLOI…
L’été 2018 représente une période charnière dans la construction de ce rapprochement. Celui qui est intervenu entre la chambre consulaire du territoire icaunais et le spécialiste de la recherche d’emploi numérique. Le besoin de créer un outil novateur se fait ressentir. C’est le début d’une collaboration fructueuse qui débouchera sur la conception de la plateforme POSITIV’EMPLOI. Celle-ci est pilotée au niveau de l’institution par Cécile NOIROT.
Attirer de nouveaux talents et au-delà de nouvelles populations semble être la trame de réflexion qui a justifié l’apport de ce procédé. POSITIV’EMPLOI ne peut s’apparenter à une énième bourse d’emploi. La plateforme intervient avec davantage de globalité, facilitant la mise en relation des profils de candidature avec les recruteurs. Par le prisme d’une technologie spécifique, qui est propre à METEOJOB, et à l’utilisation d’algorithmes plus intelligents. Le succès est au rendez-vous, avec quelques mois après son lancement, la présence de 700 offres disponibles et près d’une centaine d’entreprises icaunaises, ayant décidé de jouer le jeu.
Consultant en ressources humaines auprès des entreprises et structures en phase de recrutement et en digitalisation pour CLEVERCONNECT, Mathieu CHERUBIN rappelle les principes fonctionnels de ce site :
« Les entreprises partenaires de la CCI qui se connectent à la plateforme ont la possibilité de recevoir des CV adaptés à leurs besoins. Un précieux gain de temps pour gérer avec spontanéité les candidatures reçues. En contrepartie, elles déposent leurs besoins et trouvent ainsi avec plus d’aisance les candidats recherchés. En outre, l’inscription est gratuite… ».
La vidéo comme source d’innovation sur les plateformes portées par les consulaires…
Le travail en prise directe avec les CCI date de 2015. C’est la chambre consulaire de l’Essonne qui fut la première à dégainer. Et à poser les jalons de cette multi-collaboration puisque ce sont une dizaine d’organismes qui possèdent désormais une plateforme similaire à celle de l’Yonne. Indre-et-Loire, Cantal, et aussi les structures implantées dans la région Rhône Alpes Auvergne se satisfont elles-aussi de ce processus numérique qui répond aux besoins de rayonnement de l’attractivité de ces territoires. Le monde de l’apprentissage est également viser par la démarche.
Déjà, l’apport de nouveautés technologiques s’envisage à très brève échéance sur ces plateformes de recherche d’emploi.
« De nouvelles fonctionnalités vont être créées afin de rendre l’expérience encore plus innovante et différente, précise Mathieu CHERUBIN, notamment grâce à l’utilisation de la vidéo… ».
Selon les statistiques, 30 % de jeunes diplômés optent volontiers pour l’usage de cette technique de recrutement, liée à l’image. Une méthode facilitatrice pour le recruteur, plus en phase avec ce mode d’expression et à l’appréciation optimale des meilleurs candidats. A l’instar d’autres poids lourds de l’économie hexagonale, un groupe comme LEROY MERLIN aborde la quête de ses nouveaux collaborateurs par ce biais.
Entre le département de l’Yonne et le député de la neuvième circonscription de l’Hérault, c’est déjà une longue histoire affective. Professeur de sport de combat dans sa jeunesse, le candidat à la mandature municipale de Montpellier a eu la chance de vivre son service militaire au casernement de la gendarmerie de Monéteau. Où il distilla ses préconisations, faites de volontarisme et de pugnacité, à ses apprenants. Celles, sans aucun doute, qui lui ont forgé ce mental d’airain lui permettant de s’investir dans la vie politique, d’abord au Parti socialiste, puis en rejoignant « En Marche », et à la redynamisation des centres-bourgs. Invité par la structure « S’Engager dans l’Auxerrois » lors d’une conférence interactive autour de l’attractivité commerciale des cœurs de ville, le médiatique député LREM a apporté sa vision des choses. En demandant aux professionnels du commerce de se réinventer pour survivre…
AUXERRE : Des souvenirs pleins les yeux, Patrick VIGNAL se remémore sa lointaine découverte du territoire de l’Yonne. En aparté, quelques minutes avant qu’il ne rejoigne la scène de la salle Vaulabelle où il interviendra devant un parterre de spectateurs attentifs à ses propos.
« J’ai visité plus de 150 grandes villes de par le monde, mais j’éprouve toujours une joie infinie quand je reviens à Auxerre. La ville est magique ! Avec ses quais, son port de plaisance : il y a de belles réalisations à porter au plan du développement du tourisme local. Ne parlons pas de la route des vins, de la gastronomie, le potentiel attractif est énorme... ».
Entre le député LREM de l’Hérault et notre ville, la relation est résolument affective. Le secret ? Un service militaire vécu dans l’ancien casernement de la gendarmerie nationale, en périphérie de la capitale de l’Yonne.
Ce déplacement né d’une invitation émanant de Mathieu DEBAIN, le coordonnateur de l’association « S’Engager pour l’Auxerrois » représente une aubaine pour le sémillant sexagénaire, qui fut jadis professeur de sport de combat. Avant d’embrasser une toute autre carrière dans le commerce dans sa ville de prédilection : Montpellier.
Le commerce de proximité, il en fut question au cours de cette soirée face à un public en attente de pistes de réflexion.
« Vous savez, confie-t-il, aujourd’hui, le commerce c’est un problème de société du fait de la mondialisation. On le constate du fait de l’emprise du numérique. Mais, la vraie question est ailleurs : comment faire pour rendre sa place à l’humain dans cet univers urbain ? ».
Un moratoire contre la prolifération des centres commerciaux…
Exégète de la question, Patrick VIGNAL multiplie les interventions en France comme à l’étranger. Il a même poussé le bouchon de l’engagement un peu plus loin. En présidant l’association Centre-Ville en Mouvement. Une structure fédératrice ayant pour vocation de rassembler sous la même bannière l’ensemble des acteurs liés à l’activité des cœurs de ville en termes de transport, commerce, urbanisme, emploi et environnement.
« Tout est lié, livre-t-il lors de son interview, on se doit de réhabiliter le centre-ville en y intégrant l’ensemble de ces éléments. Beaucoup de cœurs de ville souffrent à l’heure actuelle. Même si l’on se doit d’être connecté au monde par le biais du numérique… ».
Membre du Comité d’orientation du programme Action Cœur de Ville, le parlementaire héraultais est à l’initiative d’un partenariat entre les fédérations et confédérations des commerces de proximité et plusieurs régions de l’Hexagone (Hauts-de-France, Occitanie) afin de favoriser la redynamisation des commerces de proximité au cœur des villes.
« L’action gouvernementale se traduit par une aide de 5 milliards d’euros pour développer ce programme. Plus de 220 villes françaises dont Auxerre bénéficient de cette manne financière… ».
Cela n’empêche pas cet homme de conviction de se battre parfois contre le gouvernement qu’il soutient.
« Je me suis battu contre mon gouvernement pour obtenir un moratoire contre les centres commerciaux, ajoute-t-il, il faut arrêter de promouvoir ces zones de périphérie où on a repoussé les gens. Là, ils ne sont plus que des consommateurs sans se poser de judicieuses questions sur les finalités offertes par le commerce de proximité… ».
Repenser le commerce, c’est une évidence pour Patrick VIGNAL. « Un commerçant ne vend pas un produit, il vit seulement une aventure humaine complexe mais ô combien enrichissante… ».
Les commerçants doivent se réinventer et repenser leur destin…
Observant que ces professionnels demeurent encore ancrés à bien des égards dans leurs certitudes et leur schéma ancestral (« il est fini le temps où le commerçant attendait le chaland sur une chaise devant sa vitrine ! »), le président de l’association Centre-Ville n’en démord pas : les commerçants doivent reprendre leur destin en main et se réinventer.
« Le commerce n’en a pas fini d’exister, argumente-t-il, les gens désirent du circuit court, en échangeant parfois leurs produits plutôt qu’en les consommant sans trop regarder. Je préconise la mise en place d’une coopérative d’intérêts commerciaux. C’est-à-dire que ce sont les artisans, les commerçants et les professions libérales qui cotisent en renforçant leurs liens et leur champ d’actions. Et puis, de manière pragmatique, on ne peut envisager fermer sa boutique entre midi et quatorze heures. Ce n’est plus possible quand on sait que l’on peut passer une commande et acheter quoi que ce soit sur une plateforme comme AMAZON au milieu de la nuit ! ».
Mais, au-delà de l’activité commerçante, le pensionnaire de l’Assemblée nationale opte aussi pour une réhabilitation du centre-ville : surtout en matière de logements.
« Il existe quatre millions de logements insalubres et inhabités dans les cœurs de ville en France. Dont 300 000 appartements qui sont situés juste au-dessus d’un commerce. Ce n’est plus possible ! ».
L’attractivité que Patrick VIGNAL défend passe par l’optimisation de la sécurité, de l’accessibilité, de la propreté, de la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques dont celui des circuits courts. Pour raffermir cette dualité commerçants et consommateurs.
« C’est comme cela que nous ferons revenir des entreprises et des habitants dans le centre-ville. Cela impactera la création d’emplois. Et ce sera profitable à sa redynamisation… ».
L’entretien se termine. Le temps d’une photographie. Patrick VIGNAL peut entrer en scène et délivrer ses messages d’espérance à celles et ceux qui, parfois, doutent de la pérennité de leur filière.
Parrain de TRIODARTS Yonne, structure associative à l’origine du festival de l’humour de Luzy, le comédien ne pouvait manquer l’opportunité d’accoler son célèbre patronyme à l’affiche de ce second rendez-vous estival. Il aura lieu du 28 au 30 juin. Avec à la clé la présence de quelques autres pointures du paysage culturel national dont Raphaël MEZRAHI et le talentueux Gil ALMA, visage familier de la série télévisée, « Nos chers voisins »…
LUZY : Un homme simple au grand cœur. Voilà comment peut se définir l’humoriste après l’avoir rencontré lors d’un déjeuner des plus sympathiques. Son univers, il aime le partager. Dans un esprit vertueux, rempli d’humilité. Le comédien n’a pas la grosse tête. Et pourtant, que de chemin parcouru depuis le « Théâtre de Bouvard », où il fit ses premiers pas, un peu timide et gauche sur la scène, sous l’œil goguenard du médiatique maître des bons mots.
De cette expérience enrichissante naîtra sans aucun doute le mode opératoire des futurs « Misters Class », avec le concours de l’association TRIODARTS Yonne. A savoir, donner sa chance à plus petit que soi.
A l’instar d’autres compagnons de fortune rencontrés à cette époque lointaine des années 1980 qui firent la carrière qu’on leur connaît : Didier BOURDON, Pascal LEGITIMUS ou Bernard CAMPAN. Oui, vous les avez bien identifiés, ces « Inconnus » à l’état encore embryonnaires !
Pourfendeur du racisme ordinaire, de la méchanceté qui abêtit l’humain et de la malignité intellectuelle qui pervertit notre société, SMAIN revient en force cet été dans notre département. Avec sa verve et son regard critique qui séduisent.
La seconde édition des « LUZYGOMATIQUE », festival d’humour à décaper les cordes vocales, lui en procure l’opportunité. D’une part, notre personnage couronné d’un Molière pour le meilleur one man show produit en 1996 (« Comme ça se prononce ») en est le parrain. D’autre part, le César du meilleur premier film de 1988, « L’œil au beurre noir », voue une admiration sans borne aux structures associatives qui n’hésitent pas à prendre des risques au service de l’art et de la culture en général. Avec ce zeste salvateur qu’il apprécie tout particulièrement : la générosité dispensée vers autrui.
C’est le cas de TRIODARTS Yonne, portée sur les fonts baptismaux de la créativité à l’été 2016. Grâce à sa charismatique responsable, l’infatigable Nadia FENNIRI, découvreuse de talents.
Récemment, le parrain de cœur de la Fondation des maladies rares – il entretient une relation privilégiée avec l’un des clubs services qui œuvre au secours de l’enfance en souffrance (le KIWANIS) -, a même ajouté une corde supplémentaire à sa vaste harpe polymorphe. Il a présenté un spectacle musical destiné aux enfants.
Un artiste aux multiples talents et proche des gens...
Depuis quelques années, SMAIN irrigue la France en tant que narrateur de deux contes musicaux : « Pierre et le loup », le conte musical de Prokofiev qui consacre la victoire de l'audace et de l'espièglerie, ainsi que la fidélité en amitié. Et le « Carnaval des animaux », le savoureux bestiaire musical à l’estampille de Camille Saint-Saëns.
Il est ainsi accompagné sur ce projet par de grandes formations musicales dont l'orchestre de Suisse Romande et le philharmonique de Radio France.
De la pure logique, en fait, pour ce détenteur d’une Victoire de la musique et du Grand Prix de la SACEM ! Son rêve le plus ultime s’est même mué en réalité. Lorsqu’il a pu enregistrer un album de chansons, « Le délit de la fa dièse », aux côtés d’un prestigieux complice assurant l’orchestration, le regretté Michel LEGRAND !
Le 30 juin, ce truculent personnage restituera le travail de ses élèves de la « Mister Class » de l’humour. Une expérience unique pour de jeunes et talentueux artistes qui auront eu tout le loisir de travailler en profondeur avec le professionnel lors d’un stage immersif de trois jours.
Une vingtaine de personnes auront droit à cet honneur : celui d’interpréter des sketches sous la bénédiction urbi et orbi de l’artiste immortel sous le feu nourri des projecteurs.
Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte pour celles et ceux qui prennent encore le temps de rire aux stupides dérisions offertes par notre société…
A l’aune de ses 76 printemps – il les fêtera cet été au mois d’août -, l’instigateur de l’une des concentrations cyclotouristes les plus populaires de France, dans la catégorie UFOLEP, se prépare à vivre l’ultime phase préparatoire de ce rendez-vous épique, avant le grand rush. Celui de ce samedi 08 juin où dès potron-minet les premiers courageux se lanceront sur leurs cycles à l’assaut d’un monstrueux circuit, conçu pour chevronnés seulement, soit deux cents kilomètres à parcourir sur les routes vallonnées et champêtres de notre beau département…Le prélude à une journée d’exception.
AUXERRE : Mobilisé par d’éreintantes semaines de préparatifs, le référent du cyclotourisme icaunais aspire à souffler quelque peu, une fois le rendez-vous événementiel passé.
« Je suis toujours en quête d’un hypothétique successeur, confie-t-il avec un brin de désappointement, et ce depuis bientôt trois ans… ». Pourtant, Serge Le DOUSSAL n’est pas homme à se plaindre. Bien au contraire, que n’aurait-il pas fait pour vivre pleinement de sa passion, celle du cyclotourisme et du vélo en règle générale, et de la placer sur un solide piédestal ?
La « Franck Pineau », du nom du fameux coureur qui a eu à son actif durant sa carrière la chance de prendre part à de grands tours professionnels, il l’incarne à lui tout seul ou presque. Car, pour la première fois depuis vingt ans, son acolyte et complice de toujours dans cette folle aventure sportive qu’ils ont su porter ensemble, Michel BONNOT, ne l’accompagnera pas sur le podium au soir de la remise des prix. Un voile de tristesse recouvre sa voix.
« Son absence est très grande, précise-t-il en évoquant son ami qui connaît des ennuis de santé, j’espère que Michel viendra tout de même faire un petit tour au cours de cette journée… ».
Combien seront-ils en cette matinée de samedi où s’étaleront les départs de la quinzaine de circuits, sur route, via les chemins de traverse (VTT) et à pied ? Entre mille cinq cents à deux mille personnes ?
Une présence belge importante pour cette nouvelle édition…
Arrêtés au soir du 13 mai, les pré-enregistrements par Internet font état de trois cents personnes inscrites. Mais, le chiffre va continuer à gonfler jusqu’au jour J. La vingt-deuxième édition de cette « jeune dame » en devenir s’adresse à des athlètes amateurs, de tout âge et de toutes conditions. Leur provenance peut paraître surprenante pour les non-initiés.
« Il n’y a pas un département de l’Hexagone qui n’ait pas été représenté un jour par l’un de ses habitants, stipule le mentor de cet évènement si atypique. L’internationalisation, malheureusement, n’est pas encore de mise même si un fort contingent de participants belges effectuera cette année le déplacement. Je pense qu’il y aurait à faire pour promouvoir la concentration à travers l’Europe, voire au-delà… ».
Visionnaire, Serge Le DOUSSAL n’avait-il pas imaginé il y a quelques années traduire le site numérique en mandarin pour sensibiliser la population chinoise. La présence d’investisseurs asiatiques au cœur de l’environnement du sport dans l’Yonne l’avait peut-être interpellé ?
Côté partenaires, l’âme de cette animation se réjouit de leur fidèle implication. Qu’il s’agisse des institutionnels comme la Région, le Département ou la Ville d’Auxerre ou ceux du domaine privé qui sont légion.
Plusieurs points de ravitaillement sont prévus sur ces divers parcours. Ils ont vu la collaboration active de municipalités, heureuses d’accueillir un tel évènement en leurs murs. C’est le cas de Branches, Nitry, Saint-Bris-le-Vineux, Sarry ou Vaux. Ces communes mettront des locaux à disposition pour que les organisateurs puissent gérer la petite pause salvatrice aux organismes les plus fourbus.
Disposant d’un budget de 130 000 euros, Serge Le DOUSSAL et son noyau dur se disent parés pour recevoir les amoureux de la petite reine ce samedi. Avec dans leur for intérieur, l’espoir de vivre encore d’intenses phases d’émotion…