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D’ici 2022, et selon les desiderata du président de la République, Emmanuel MACRON, l’Hexagone sera parsemé de ces endroits faciles d’accès où tout un chacun peut trouver les solutions appropriées à une problématique donnée. Dix-huit Maisons de services au public, sortes de guichet unique, sont désormais opérationnelles sur le territoire de l’Yonne. D’autres devraient voir le jour pour être plus près des actions menées, à titre d’exemples, par la Caisse primaire d’assurance maladie. Mais, attention, elles évolueront à l’avenir sous une toute nouvelle identité : « Maisons France Service »…

AUXERRE : C’est une certitude : le futur changement de nom des MSAP (Maisons de services au public) ne bouleversera en rien les missions sociétales confiées à cet organisme.

Devant être positionnées dans chacun des 2 054 cantons que compte l’Hexagone, elles ont pour objectif prioritaire d’apporter une aide à leurs utilisateurs. En l’occurrence, dans le cas qui nous intéresse, celui d’agir en qualité de précieux auxiliaires pour renforcer la proximité et l’offre de services déclinées par la Caisse primaire d’assurance maladie auprès des publics en situation de difficulté. Comme c’est précisément le cas dans l’Yonne.

Or, dans le cas concret de la promotion informative faite autour de la nouvelle complémentarité santé solidaire (CSS), acronyme à ne pas confondre avec le Code de la sécurité sociale, la Caisse primaire d’assurance maladie a un réel besoin de s’appuyer sur les relais offerts par ses partenaires.

Plusieurs structures institutionnelles, voire associatives, jouent déjà ce rôle fondamental. Il permet notamment d’accéder plus facilement au référent numérique de l’organisme veillant à la protection sociale de tous les assurés, soit le fameux compte AMELI.

Demain – on ne connaît pas encore la date officielle de ce changement d’appellation -, les MSAP seront débaptisées pour devenir les « Maisons France Service ».

Tout un programme de solidarité et d’unicité qui se résume en fait en un seul slogan. Le ministère de la Cohésion des territoires a même annoncé il y a quelques mois que cette nouvelle sémantique s’accompagnerait de l’ouverture de cinq cents maisons supplémentaires à l’échelle de l’Hexagone.

Quant à la volonté de faire bousculer les lignes d’un concept en changeant tout bonnement son nom, elle s’explique dans les sphères étatiques par cette envie de faire évoluer le projet. Une manière de faire du neuf sans trop en modifier la structure existante.

Un exercice plutôt rassurant, vu depuis le prisme des dirigeants de la CPAM de l’Yonne et d’ailleurs, qui leur permettra de poursuivre une saine collaboration en faveur de celles et ceux qui en ont le plus besoin.

La CPAM de l’Yonne peut donc compter sur la confiance de ses partenaires. Changement de nom ou pas de la part des MSAP : elles demeureront de vrais partenaires pour l’institution en matière préventive…

 


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Ce dispositif d’accès aux soins se décline dans l’Hexagone depuis le 01er novembre. Prenant en compte deux paramètres essentiels : il se veut plus simple et surtout moins coûteux. Novateur, il promeut ces éléments subtils qui justifient de prime abord sa propagation. La Caisse primaire de l’assurance maladie de l’Yonne entend bien le déployer très vite à l’ensemble de ses bénéficiaires, dont celles et ceux qui étaient couverts jusque-là par la CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire) et par l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Explications…

AUXERRE : S’inspirant d’une hypothèse la plus large possible, prenant en compte l’évolution économique et démographique de l’Yonne, la déclinaison de la Complémentaire santé solidaire (CSS) pourrait être profitable à terme à près de 45 000 assurés sur notre territoire.

C’est ce qu’a révélé ce vendredi le directeur-adjoint de la Caisse primaire de l’assurance maladie, Thierry GALISOT, lors d’une conférence de presse explicative sur les attendus de ce nouveau dispositif.

Depuis le 01er novembre, celui-ci est entré en vigueur en France. Pas en reste sur son application, la CPAM de l’Yonne en a déjà contractualisé plusieurs spécimens. Offrant ainsi une complémentaire santé aux vertus qualitatives optimisées à destination d’une cible plus élargie.

« Ce dispositif se destine à assurer la protection des personnes aux revenus modestes, ajoute Thierry GALISOT, il va permettre aux personnes éligibles (elles représentent un panel de 12 millions d’individus en France) de bénéficier d’une complémentaire santé moyennant une participation financière maîtrisée… ».

Jusque-là, il existait deux systèmes de protection, la CMU-C et l’ACS, soumis à un certain manque de lisibilité. Et de praticité, également. La persistance d’une lourdeur administrative dans les démarches à accomplir pour l’ACS et le reste à charge parfois élevé sur certains postes de soins ont eu raison progressivement du bien-fondé de cette formule.

Consciente de cette problématique inextricable en bien des aspects fonctionnels, la gouvernance a voulu simplifier cela. Créant ce nouveau dispositif, la complémentaire santé solidaire (CSS), qui annule et remplace les précédentes couvertures santé.

 

 

Une garantie supérieure pour des coûts moindres : vive la CSS !

 

« Il était nécessaire de simplifier les démarches, d’abord en réunissant sous une même offre et une appellation unique les deux dispositifs existants, confie le directeur-adjoint de la CPAM de l’Yonne, le choix de l’organisme a lui aussi été simplifié. Dès la demande, le bénéficiaire sera libre de choisir entre son organisme d’assurance maladie ou un organisme complémentaire au sein d’une liste unique. En outre, il paiera sa participation financière (si tant est qu’elle soit nécessaire) auprès de l’organisme choisi… ».

On l’aura compris, le bénéficiaire du dispositif qui pourra effectuer ses démarches en ligne avec un nombre limité de pièces à fournir, se trouve désormais dans un confort opérationnel.

Quant à la protection offerte, elle est garantie supérieure aux deux précédents systèmes. Que du positif, en somme !

« Les personnes éligibles pourront bénéficier d’une prise en charge totale de leurs frais de santé, incluant les prothèses dentaires, celles qui sont auditives et les lunettes, ajoute Karine SERPIN, responsable du service gestion des droits/dossier client de l’organisme icaunais, la C2S va répondre ainsi aux besoins de santé pour lesquels le reste à charge pouvait être élevé dans le cadre du dispositif ACS… ».

 

 

Pour les personnes assujetties à la CMU-C et l’ACS, leurs contrats peuvent courir en l’état encore douze mois. Jusqu’au 31 octobre 2020. Ensuite, la bascule s’effectue via un bulletin d’adhésion dont on fait la demande.

« Le site AMELI sera un précieux auxiliaire à ce changement, précise Thierry GALISOT, toutes les explications y sont fournies pour pouvoir profiter de la C2S ».

Mais, les assurés ont toujours la faculté de procéder à leur demande par courrier.

 

 

Faciliter l’accès aux soins aux personnes en grande difficulté…

 

Les coûts, quant à eux, sont maîtrisés. La souplesse de cet engagement financier est également proposée comme l’atteste la directrice financière et comptable de la Caisse icaunaise, Sandrine TUPINIER.

« Les bénéficiaires éligibles à la CMU-C n’auront aucune participation financière à payer pour obtenir la complémentaire santé solidaire. Pour ceux qui sont éligibles à l’aide au paiement d’une complémentaire santé, la contribution sera variable en fonction de l’âge et d’un montant maximal d’un euro par jour et par personne selon l’âge… ».

Cinq tranches d’âge couvrent ainsi les strates de la démographie française, moyennant un montant mensuel de participation financière qui oscille entre 8 euros et 30 euros.

Innovant, le dispositif vise aussi à limiter le nombre de personnes intégrées parmi la catégorie des « non-recours aux soins ». Le plus souvent parce qu’elles ignorent qu’elles y ont droit ou parce que le parcours sanitaire présente trop de complexités.

Précurseur, la CPAM de l’Yonne avait déjà anticipé la réforme. Différentes mesures ont été prises au cours de ces derniers mois pour que le public concerné soit mieux accompagné localement. Grâce aux MSAP (Maisons de service au public) ou à l’aide de rendez-vous spécifiques proposés dans les accueils de la CPAM. On notera aussi la présence de Catherine TEXIER-LIVET, responsable du département Prestations et services qui apporta des compléments d'information d'ordre technique...

 

 

 

 


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En voyage d’étude dans le pays le plus méconnu des Balkans, la délégation des élus de Puisaye-Forterre a eu l’opportunité durant son séjour de pouvoir s’entretenir avec l’ambassadrice de France, Florence ROBINE. Convaincue de la nécessité de raffermir les liens entre les deux pays grâce à ce type d’initiative judicieuse, la représentante de l’Etat français n’a pas caché son enthousiasme imputable à cette visite et l’a fait savoir lors d’un bref échange avec ses hôtes…

SOFIA (Bulgarie) : Son Excellence, l’ambassadrice de France en Bulgarie, Florence ROBINE, a été conquise par les principes vertueux qui sont véhiculés autour des Entretiens de CHAMPIGNELLES.

Elle n’a d’ailleurs pas hésité à bousculer quelque peu son emploi du temps très serré de haut serviteur de l’Etat pour rendre une vitesse plus que de courtoisie à la délégation des élus Icaunais, en déplacement pédagogique dans ce pays de la chaîne balkanique, membre de l’OTAN (2004) et de l’Union européenne, depuis 2007.

La rencontre a eu lieu dans l’un des salons du complexe hôtelier qui accueillait dans la capitale bulgare la forte représentation des édiles de Puisaye-Forterre, accompagnés de leurs conjoints, soit plus de quatre-vingt-dix personnes.

Durant cet échange de bienvenue, Florence ROBINE a réaffirmé à maintes reprises l’impérieuse nécessité de jeter des ponts solides entre les pays et leurs peuples, bien au-delà de leurs frontières.

« Aujourd’hui, dans ce monde nourri de complexités relationnelles et de tensions, nous avons besoin de multiplier les contacts, notamment ceux émanant d’élus de la République. Cette démarche exploratrice pour mieux appréhender le mode de fonctionnement des états à l’intérieur de l’institution européenne ne peut être que salvatrice afin de pouvoir mieux travailler ensemble… ».

 

 

La densité exceptionnelle de la délégation icaunaise…

 

Du pain bénit pour les instigateurs de cette heureuse initiative qui perdure depuis maintenant trois décades. Le responsable de l’outil associatif qui propose ces cycles de formation aux élus de ce territoire icaunais et à leurs proches collaborateurs, Jacques GILET, prit le soin de fournir des explications complémentaires à l’ambassadrice de France à Sofia.

Le maire de CHAMPIGNELLES devait rappeler à son invitée les principes intellectuels et pragmatiques de ce concept qui a vu sa pérennité croître au fil des années.

Une vingtaine de pays de l’espace européen ont ainsi été visitées depuis le lancement du concept, devenu depuis un référent en la matière. Et la seule et unique structure qui propose des voyages d’étude et des cycles de conférences thématisées aux élus de l’Yonne.

Florence ROBINE fut très agréablement surprise par la densité de la délégation. « Je n’avais jamais accueilli jusque-là autant d’élus territoriaux, plaisanta-t-elle, si seulement toutes les régions de France pouvaient décliner une telle initiative ! ».

Parmi les grands thèmes évoqués lors de cet échange nourri et constructif figuraient une réflexion sur la coopération entre les territoires européens, le développement de services auprès des citoyens, la place de la solidarité dans l’Europe de demain, l’opportunité de nouer des liens ténus avec les peuples du Vieux continent par le prisme des jumelages, la volonté des uns et des autres à faire perdurer ces liens indispensables à notre sauvegarde sociétale et économique…

Une somme de réflexions intéressantes qui fit mouche pour deux des élus de la délégation de l’Yonne. La sénatrice Dominique VERIEN ne manqua pas de saluer le rôle déterminant joué par la Bulgarie de par sa position stratégique au sujet du contrôle et de la gestion de l’immigration à la frontière avec la Turquie.

 

 

Une vision concrète de ce que doivent être les échanges européens…

 

Quant au président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, et conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, il rappela la nécessité de développer l’Europe des territoires en faveur de l’amélioration de la qualité de la vie de ses habitants.

Au terme d’une quarantaine de minutes de cet exercice oral de bonne tenue, l’ambassadrice de France en Bulgarie prit congé de ses hôtes en leur souhaitant une pleine réussite pour la suite de leur voyage, fait de prospective et de contacts avec leurs homologues bulgares.

La représentante de l’Etat tricolore conservera une vision concrète de ce que doit être au quotidien la construction européenne qui se doit de faire tomber les barrières entre les peuples, y compris ceux de la langue, en vue d’un rapprochement offrant des alternatives partenariales à initier…

 

 

 

 


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La trentième édition de ces séances de travail uniques dans l’Yonne permettant aux édiles de Puisaye-Forterre de se former aux items pédagogiques propres aux élus s’immerge du 03 au 07 novembre dans l’une des contrées européennes les moins connues des Français : la Bulgarie. Un séjour placé sous le sceau de l’amitié européenne et de la connaissance des pratiques administratives et politiques locales…  

CHAMPIGNELLES : Cap à l’est pour les édiles et certains conseillers municipaux des communes de Puisaye-Forterre en ce début du mois de novembre.

Trois jours durant, les représentants de ces collectivités icaunaises s’immergeront lors d’un voyage d’étude des plus instructifs au plus près de l’appareil administratif et politique de ce pays des Balkans, l’un des moins connus des Français.

Après la Roumanie l’année dernière, l’instigateur de ces rencontres institutionnelles et éducatives entre les peuples d’Europe, Jacques GILET, a décidé de jeter son dévolu géographique sur une nation de l’ancien bloc de l’Est dont les Français ignorent encore beaucoup de choses : la Bulgarie. Il va s’en dire que ce pays ne se résume pas au seul cliché digne de l’imagerie pratiquée à Epinal avec ses célèbres yaourts !

Le programme de ce séjour didactique se décomposera en deux temps forts : une concentration d’intérêt sur la capitale du pays, Sofia, et une plongée vers des localités, nettement plus rurales, plus à même de ressembler à celles de la Puisaye-Forterre.

Accueillie dans les locaux de l’Institut Français de Sofia par l’ambassadrice de France Florence ROBINE, la délégation de l’Yonne devrait y recevoir moult explications sur la gestion de la vie politique locale ainsi que ses diverses ramifications pratiques en matière d’organisation administrative et territoriale. A noter que ces échanges nourris et enrichissants bénéficieront de la présence de Sylvia GVEORGUIEVA, directrice de l’Association des municipalités bulgares.

 

 

 

Un volet sur la ruralité très renforcé dans cette étude…

 

L’un des thèmes essentiels de ces travaux qui portent toujours sur la place des communes au cœur des territoires, fera la part à la ruralité. La découverte, deux jours durant, de plusieurs localités bulgares (Tchavdar, Gorna Malina…) permettra d’aborder les projets européens vécus par ces localités champêtres ainsi que la gestion des déchets dans le souci d’optimiser une approche intelligente de la sauvegarde environnementale.

Au-delà de ces visites, il sera naturellement question des budgets (l’une des problématiques essentielles pour un élu local) avec le financement des projets, indispensables au développement et à l’essor économique.

Précisons que cette session de ces trentièmes entretiens se ponctuera le vendredi 15 novembre en journée à l’occasion de la dernière journée de travail consacrée au nouveau statut de maire, un exposé présenté par la sénatrice Dominique VERIEN et le nouveau contrat de cohésion 2021/2027.

 

 

 


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Se déplacer ce vendredi soir chez l’avant-dernier du championnat ne ressemblera pas nécessairement à une partie de plaisir pour les Bourguignons. Pas facile, en effet, d’évoluer face à un adversaire qui doit se réhabiliter coûte que coûte aux yeux de son public. Toutefois, le coach auxerrois, avec sa nature faconde et sa décontraction, accorde sa totale confiance à son groupe qu’il sait capable d’un rebond après la contre-performance enregistrée la semaine dernière à domicile face à Grenoble. Ce sera l’un des enjeux de cette treizième journée, vue sous le prisme de l’AJ Auxerre…

AUXERRE : Ce qui est toujours plaisant avec l’entraîneur du club de l’Yonne, c’est sa manière d’aborder l’exercice pourtant impitoyable de la conférence de presse avec sérénité. Calme, détendu, ne pratiquant pas la langue de bois, y saupoudrant parfois quelques zestes d’un humour qui lui est propre, Jean-Marc FURLAN manie le sens du verbe et de la parole avec un réel brio.

Du pain béni pour celles et ceux des suiveurs médiatiques qui souhaitent l’interroger sur le dessous de toutes les ficelles stratégiques d’un avant-match.

Jean-Marc FURLAN ne se contente pas de répondre aux questions sous un format minimaliste ou de manière lapidaire. Que nenni ! L’emblématique personnage de ce sport qu’il a en haute estime, et c’est normal, explique avec minutie ses choix tactiques, ses options de jeu, ses plans de travail. Bref : ses ambitions.

Après vingt semaines à la tête du club icaunais, notre homme excelle toujours autant dans cet exercice oratoire qui requiert de la vivacité d’esprit et un sens profond de la communication.

Avant le déplacement qui le conduira ce vendredi soir à accompagner son équipe face à l’adversaire du jour, La Berrichonne de Châteauroux, Jean-Marc FURLAN distille les préconisations idéales qui seraient à appliquer une fois le coup d’envoi donné.

Le mot d’ordre du jour se nomme le rebond. Fi de celui du basket-ball, mais bien celui se rapportant à cette action de rebondir avec enthousiasme après une incompréhensible défaite contre le FC Grenoble, 1-0 le week-end dernier.

« Nous sommes toujours pétris d’intentions favorables, constate-t-il après les revers enregistrés face à Troyes et au club de l’Isère, mais à la sortie, nous perdons le match. C’est l’imprévisibilité du football à laquelle nous ne pouvons pas grand-chose, malheureusement… ».

 

La construction du vestiaire : les fondamentaux d’une équipe pro…

 

Fataliste, l’ex-coach du Stade Brestois qui fait des étincelles en ligue supérieure cette saison ? Non ! Ce n’est pas le style de la maison.

Lui, il ne rêve que d’une chose : passer à l’abordage à chaque rencontre afin de prendre le meilleur sur l’équipe adverse.

Son projet de jeu ne se résume à pas à se procurer des occasions, il est indispensable de les concrétiser. Constatant avec un brin d’amertume que sa formation se crée des opportunités devant le but mais ne sait pas les transformer.

« Nous avons une marge de progression très importante à avoir dans le secteur offensif, souligne-t-il, j’entrevois de réels espoirs avec des joueurs qui ne sont présents au club que depuis le mois d’août… ».

Serait-il un chantre du fameux adage où il est nécessaire de laisser du temps au temps ?

« Je ne reproche rien à mes joueurs, concède-t-il, ni leur volonté ni sur leur engagement à chaque partie. Il faut simplement leur laisser un peu de temps… ».

Possédant le sabir d’un vrai manager, Jean-Marc FURLAN vit sa nouvelle expérience auxerroise tel un entrepreneur en soif de conquêtes et de résultats.

« Il existe un vrai projet de construction du vestiaire, ajoute-t-il, c’est fondamental de procéder de la sorte lorsque l’on évolue chez les professionnels. D’ailleurs, ce que j’apprécie chez ces jeunes footballeurs, c’est leur correction, leur aptitude à prendre en compte les paramètres d’exigence du coach. Ils sont très intelligents ; beaucoup plus que nous aurions pu l’être à notre époque dans les années 1980… ».

 

 

Un esprit de coupe contre les mal-classés…

 

Alors, ce match face à la dix-neuvième équipe de Ligue 2 est-il de nature piégeuse ou plus facile à appréhender pour lui ?

« Affronter des formations qui sont déjà dans le dur après une douzaine de journées suppose une énorme pression. On en oublie même le championnat pour vivre ces rencontres comme des matches de coupe… ».

Une manière intéressante de tester les membres du team et de connaître leurs appétences à pouvoir réagir ou non aux exigences de la rencontre.

Le match face à Châteauroux donnera également l’opportunité au coach auxerrois de revenir s’asseoir sur le banc de touche aux côtés de ses joueurs. Parfois colérique, Jean-Marc FURLAN avait écopé d’une sévère suspension équivalente à quatre journées après une intervention auprès du quatrième arbitre.

« Je suis très satisfait de faire mon retour sur le banc, plaisante-t-il, toutefois, il faut savoir que dans la gestion du management, en ayant soin de privilégier davantage de lucidité, il est plus facile de gérer une rencontre vue d’en haut ! ».

Qu’à cela ne tienne, c’est lui qu’il l’affirme, mais l’entraîneur de l’AJ Auxerre et son caractère bouillonnant peuvent engendrer des suspensions de banc environ tous les dix-huit mois !

Visiblement, le corps arbitral l’a à l’œil et connaît sa faille personnelle dans ce rendez-vous cyclique !

 

 

 


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