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L'intelligence artificielle ne remplacera pas les managers mais les managers qui l'utilisent remplaceront ceux qui ne l'utilisent pas. Résolument optimiste, cette jeune femme a été élevée à la culture de l'utopisme. Débutée dans le domaine de l'événementiel, sa brillante carrière se poursuit aujourd'hui dans celui de la communication. Lorsque le groupe BNP PARIBAS l'encourage à nourrir son potentiel d'innovation, Vanessa saisit l'opportunité de s'immerger au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas. Avec l'idéalisme et la modestie qui la caractérise, elle revient vers notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44) sur ce voyage décisif.

TRIBUNE : Ce voyage modifie-t-il votre vision du management. Comment ? 

En effet, certaines présomptions que j'avais sont devenues des certitudes pour moi. D'abord, j'ai vraiment compris à quel point les innovations vont vite, et que ce monde-là n'attend pas. La délégation chinoise présente à Las Vegas était la quatrième en termes de représentativité. Signe de la place prépondérante qu'elle a acquise. Airbnb est devenu le premier provider de chambres sans hôtel et Uber le premier transporteur sans voiture. La capitalisation des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber), inexistants il y a quelques années, est aujourd'hui supérieure au PIB de la France. BlackBerry, premier sur le créneau des smartphones professionnels il y a quelques années, a quasiment disparu de la scène.

Tout le monde peut être disruptif. Innover est une nécessité pour survivre sur le marché. Nous n'avons pas conscience de la façon dont les choses évoluent, en termes de direction comme de rapidité. 

Je croyais savoir, je connaissais par exemple la loi de Moore selon laquelle la puissance des ordinateurs double chaque année, tandis que leur coût diminue. Mais comme dans la légende de « Sissa », on n'appréhende pas assez le caractère exponentiel des choses. Selon cette légende, Sissa aurait demandé au Roi des Indes, pour le récompenser d'avoir inventé le jeu d'échecs, d'être payé un grain de riz pour la première case, deux pour la deuxième, quatre pour la troisième, etc. Le roi aurait accepté sans mesurer l'importance de la récompense, ruinant ainsi son royaume, la 64ème case valant plus de 9 milliards de milliards de grains de riz !

Des perspectives d’innovation incroyables se sont-elles faites jour lors de ce salon international ?

Oui. IBM, par exemple, travaille sur Watson, un logiciel auto-apprenant impressionnant. Son premier ordinateur quantique réalise en une seconde ce que nos ordinateurs font en 10 000 ans ! Et que nous réserve la puce quantique d'Intel ? Face à Huawei, inexistant il y a quatre ans, l'Iphone va-t-il subir le même sort que BlackBerry ? S'installer dans une voiture électrique et autonome fait prendre conscience que des évolutions qui semblent hypothétiques font en fait déjà partie de notre monde.

Dans le domaine médical, l'évolution en termes de prédiction des pathologies pourrait constituer un progrès majeur. Une start-up vient d'inventer des chaussettes dont les capteurs préviennent le diabète !

Enfin, j'ai compris que l'intelligence artificielle est inéluctable.

 

 

Justement, qu’est-ce que cela va changer dans notre quotidien ?

Son  potentiel est  immense. L'ignorer, c'est prendre le risque de la subir, alors que bien contrôlée, elle favorise l'intelligence, libère du temps pour créer, pour  imaginer, pour écouter les autres... Elle sera positive. Elle peut être à notre service et ne pas servir qu'à nous remplacer. C'est notre responsabilité de nous y intéresser. Elle est inéluctable mais ne peut pas tout : l'Homme n'est-il pas le plus doué pour émouvoir ou donner des frissons ?

Quels sont les souvenirs marquants de ton passage au CES ?

Il y a eu la rencontre avec le patron de NISSAN, qui explique comment la data va modifier la communication. Il est persuadé que la capacité à faire ressentir et à projeter le client dans les usages à venir est une clé de réussite. Quand tu peux faire vivre et ressentir ce que sera la voiture dans deux ans, tu as pris une avance, décisive. Et celle avec un manager de Google qui a montré comment la data sera reliée aux émotions. Voir une start-up expliquer comment, à partir d'un simple fichier Excel de cinquante noms, elle peut créer en quelques minutes cinquante vidéos personnalisées. Est-ce effrayant ou génial ?

J'ai été étonnée de la place majeure de la France, malgré la taille modeste de son marché, et enfin, impressionnée par la qualité des présentations, par l'usage systématique de la vidéo et par le talent des orateurs lors des présentations. À importer chez nous !

 

L'Application

Programmer son benchmark personnel : inscrire dans son agenda deux heures par mois pour aller voir ce qui se passe ailleurs (association professionnelle, TedX, Internet...).

Mobiliser tout ce qui est à portée de clic :

  • Copier, adapter avec un œil critique.
  • Découvrir de nouveaux modes de management.

Philippe CARPENTIER

 

 

www.deciderjuste.com


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Qui succèdera au talentueux et prometteur jeune chef, Julien BOUSQUET, lauréat en titre du défi culinaire IRON COOK depuis 2018 ? Après deux longues années de disette, imputables aux nombreuses transformations et aménagements de l’infrastructure organisatrice (le CIFA de l’Yonne), la direction de l’établissement a annoncé ce mercredi 05 février que la future édition du challenge gastronomique national se vivrait au printemps 2021 pour sa troisième édition concoctée dans l’Yonne…

 

AUXERRE : Les aficionados des challenges culinaires devront encore ronger leur frein. Et s’armer quelque peu de patience jusqu’au printemps 2021 avant de pouvoir vibrer à l’unisson aux exploits réalisés derrière les fourneaux par de jeunes chefs prodigues et vertueux.

Après deux longues années d’absence du calendrier évènementiel régional, le défi IRON COOK fera un come-back très attendu dans le landerneau icaunais en mars de l’année prochaine.

La nouvelle a été confirmée en simultanée par Marcel FONTBONNE, directeur du Centre interprofessionnel de formation d’apprentis de l’Yonne, et sa proche collaboratrice, Delphine ENGELVIN, ce mercredi lors d’un point presse.

Rappelons que ce véritable marathon de l’art et la pratique de la cuisine gastronomique a pour vocation de réunir la fine fleur des jeunes professionnels de la spécialité devant concourir après des phases sélectives sur dossier. A la clé, le vainqueur empoche la coquette somme de 5 000 euros. Et surtout l’adoubement d’une douzaine de grandes références de la gastronomie nationale inféodée à la décision définitive du jury.

 

Un challenge national parrainé par des sommités de la gastronomie…

 

Il y a deux saisons, c’est Julien BOUSQUET qui avait hérité du splendide et imposant trophée. Sa dextérité dans l’assiette lui avait valu les honneurs du jury placé sous la présidence de l’excellente chef étoilée, Virginie BASSELOT, meilleur ouvrier de France (MOF) à la tête d’un restaurant à la renommée internationale à Genève.

Pour mémoire, le jeune chef, peu expérimenté dans la manière d’aborder des compétitions culinaires (il s’agissait de sa première participation à une épreuve de de ce type), avait sublimé les papilles du jury avec un dos de sandre servi avec sa bisque d’écrevisses au bouillon de coques safrané et cannelloni de céleri ; puis d’un plat de résistance décliné autour de la selle d’agneau comme au pré salé agrémentée de pommes de terre, huître creuse et asperges.

L’apothéose fut donnée par le dessert qui ravit les épicuriens hors pair réunis autour de la table : un ananas rôti parfumé au clou de girofle !

Nos papilles en salivent d’avance : vivement le printemps 2021 au CIFA de l’Yonne !

 

 

 


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Penser l’économie et partager les richesses ne sont pas des idées nouvelles. D’abord, en Mésopotamie vers 4000 avant JC. Puis, avec le Code d’Hammourabi (1700 av JC). Enfin, en Inde, grâce au Chânakya (340 av JC). Ces principes abordent la répartition des richesses et parlent du bien-être (précurseur du B.N.B., le Bonheur national brut). A travers l’histoire, n’oublions pas aussi les dogmes religieux et philosophiques : Ancien et Nouveau Testament, le Coran, Xénophon et Aristote, Pline l’Ancien, Marx, Keynes, Friedman…L’argent et sa répartition, le patrimoine, le travail, la production : ce sont autant d’éléments qui focalisent l’attention des responsables des états depuis les toutes premières civilisations…

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, la répartition des richesses et les inégalités sociales conduisent aux discussions et autres revendications. La stratégie économique et financière des états en dépend. Des chiffres qui sont proprement vertigineux : 83 % du patrimoine mondial est détenu par 8,4 % de la population. Tandis que les 1 % des plus fortunés contrôlent 46 % dudit patrimoine…

Pour la France, la fortune de Bernard ARNAULT (101 milliards de dollars US) pourrait financer deux fois le déficit de la Sécurité sociale. 10 % des plus riches détiennent 50 % du patrimoine de l’Hexagone…

Ces chiffres étonnants soulignent les inégalités dans le monde, sans aucune volonté de stigmatiser les plus riches !

La richesse créée et  à partager se définit via le fameux P.I.B. (Produit intérieur brut, généré par les agents économiques). Chaque activité (sociétés, commerçants, artisans…) rédige tous les ans une déclaration fiscale. Le but de la comptabilité en France est de calculer le montant de l’impôt à payer. Entre le chiffre d’affaires déclaré et le bénéfice imposable, on met en valeur quelques soldes intermédiaires de gestion.

Le plus important de tous demeure incontestablement la valeur ajoutée. La somme de ces valeurs ajoutées équivaut au P.I.B. Celle-ci correspond au total de la production vendue – le total des consommations (matières premières consommées, achats marchandises…).

Ensuite, vient la répartition de la valeur ajoutée. Qui « profite » de cette dernière et qui la finance ? Qui en réclame le plus ? Il s’agit d’un rapport de force pour déterminer ce qui est le plus important !

 

L’implacable règle de l’euro investi et de l’euro gagné…

 

La suite de la liasse fiscale nous éclaire sur la répartition. Les salariés déclarent que sans eux, l’entreprise n’existe pas (salaires, charges sociales, formations, participations…).

Quant aux actionnaires (dividendes versés), ils justifient leur rémunération : sans le capital qu’ils investissent, il n’y a pas d’entreprise ! L’Etat (impôts) édicte ses règles. Les banques, quant à elles, pratiquent les agios, les intérêts d’emprunts. Parfois, les investissements sont impossibles si elles ne suivent pas.

Enfin, du côté de l’entreprise, il y a la part des bénéfices non distribués, les dotations aux amortissements et les provisions : sans une structure juridico-sociale à la clé, l’activité n’est pas envisageable.

Le débat reste toujours ouvert : il n’est d’ailleurs pas prêt de se refermer.  Aujourd’hui, la priorité est donnée aux actionnaires.

Dans certains modèles de calculs,  le taux de croissance des dividendes futurs est réputé constant sur un horizon infini. De plus, afin d’encourager les actionnaires, le délai de retour sur investissement (pay-back) court sur une période de douze mois.

Lorsque l’entreprise investit un euro, elle doit gagner un euro (plus le coût du financement !) au bout d’un an. Avec des taux d’emprunts très bas, le coût bancaire du financement des investissements devient moins coûteux que le taux du dividende versé : c’est à méditer !

Entre alors en ligne de compte, les arbitrages. Coût du capital et coût de la banque. Les salariés attendent alors une hypothétique augmentation de salaire. Les plus pauvres cherchent un abri et les consultants modélisent la répartition des richesses.

Alors à quand, l’instauration du Bonheur national brut ? « La richesse n’est pas la quantité d’argent mais la façon dont on l’utilise… ». Comme l’a si bien écrit l’auteur brésilien Paulo COELHO.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Entrepreneurs et décideurs économiques étaient conviés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, mardi soir, à prendre part à Auxerre à un exercice devenu aussi traditionnel que la cérémonie des vœux chaque année : la présentation dans ses moindres détails de la nouvelle loi de finances…

AUXERRE : Pour poser les jalons de ce rendez-vous annuel ô combien nécessaire à la saine compréhension dudit texte, le directeur de la chambre consulaire en personne, Jérôme MAYEL, accueillait, plutôt décontracté, les « courageux » participants à cette séance explicative, placée néanmoins sous de bons augures.

En effet, les deux intervenants qui feraient office d’orateurs dans les minutes à suivre n’étaient autres que les présidents de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne, Me Laurent TOPIN, et son homologue, à la tête de la chambre départementale des experts-comptables, Marc DEMONTEIX.

 

 

Bref : un tandem de poids et de choc pour s’infiltrer parmi les méandres tarabiscotés des technocrates de Bercy qui ont concocté ce texte approuvé ensuite par les parlementaires.

Il fallait profiter de l’esprit de vulgarisation et de la capacité adaptative de nos deux intervenants, esthètes dans l’art de la synthèse, pour que les chefs d’entreprises, tous secteurs confondus, ne se perdent pas dans ce dédale d’alinéas fort touffus.  

 

 

 

 

Certes, la loi de finances ne fut pas abordée dans ses moindres circonvolutions intellectuelles mais bien dans ses grandes lignes.

L’exercice, agrémenté de slides visualisés à l’écran, permit aux deux spécialistes de la filière du chiffre et du droit d’analyser durant une heure et demie, avant de se soumettre au traditionnel jeu des questions/réponses, un texte, manifestement aussi complexe que celui voté l’année dernière.

L’indispensable collation qui suivit dans une salle annexe de l’amphithéâtre de la CCI de l’Yonne permit aux entrepreneurs de disserter à loisir et en vis-à-vis avec les intervenants ; sans aucun doute sur des points précis et particuliers

 

 


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Ils ont pu défendre les intérêts et les valeurs de leur filière. Cette dernière étant plutôt malmenée en termes d’emploi et de recrutement à l’heure actuelle. Reçue par deux conseillers du Premier ministre à Matignon, une petite délégation d’hôteliers/restaurateurs de l’Yonne, accompagnée du député de la seconde circonscription André VILLIERS et de la porte-parole de l’UMIH, Corinne ROGUIER, a eu l’heureuse opportunité, deux heures durant, de pouvoir présenter en toute liberté et sans langue de bois leurs nombreuses doléances au plus haut sommet de l’Etat. Ont-ils été entendus pour autant ?

PARIS : C’est un cri du cœur qui a été prononcé il y a quelques jours par les représentants de la délégation d’hôteliers/restaurateurs de l’Yonne, accueillie à l’hôtel Matignon. Une opportunité unique pour ces dirigeants d’entreprises qui ont pu ainsi, séance tenante, dès leur arrivée et ce, durant deux heures, obtenir une entrevue avec deux proches conseillers du Premier ministre, Edouard PHILIPPE. L’objectif était de faire connaître à la gouvernance étatique leur position quant aux difficultés de recruter dans leur filière de prédilection.

Et à ce jeu-là, celle de la prise parole proposée sous la forme non protocolaire d’un tour de table nourri d’échanges, on peut dire aisément que les professionnels de l’Yonne ont su adresser les messages appropriés à leurs interlocuteurs attentifs.

Certains visiblement étaient déçus de n’avoir pu être accueillis par le Premier ministre en personne.

Mais, l’actualité sociale complexe de ce début d’année ne lui aura pas permis d’honorer ce rendez-vous, pourtant programmé de longue date.

 

 

Qu’importe ! Les Icaunais purent deviser sans retenue avec les deux fonctionnaires en charge de collecter les précieuses informations venant du terrain.

Organisée à la demande du député UDI de la seconde circonscription de l’Yonne, André VILLIERS, la rencontre est née d’une invitation faite par le parlementaire auprès de 270 chefs d’entreprise de l’est et du sud du territoire en novembre 2019. Seuls une douzaine d’entrepreneurs avaient signifié leur présence ce qui est proprement dommageable. Toutefois, il résulta au terme de ce rendez-vous conçu avec Pôle Emploi et la Chambre de Commerce et d’Industrie, qu’une initiative insolite allait poindre à brève échéance. La venue d’une délégation icaunaise vers le plus haut degré de la sphère gouvernementale !

 

Des contrats d’apprentissage qui se résilient à qui mieux mieux…

 

A la tête de celle-ci, une figure emblématique de l’art culinaire de Bourgogne mena les discussions. Francis SALAMOLARD, éminente toque de « L’Auberge de l’âtre » énonça bille en tête une longue litanie de dysfonctionnements et d’absurdités administratives qui pénalisent quotidiennement les artisans dans l’exercice de leurs fonctions.

Il dénonça au passage l’instauration du revenu universel et l’abondance de contrats de résiliation qui fleurissent désormais çà et là dans le paysage de l’hôtellerie-restauration.

Réduisant à néant tous les efforts d’intégration entrepris en amont.

« Les jeunes restent six mois à peine en entreprise, précisa le chef établi au cœur du Morvan, avant de nous claquer leur contrat de résiliation presque au nez et à la barbe en moins de quarante-huit heures ! C’est navrant… ».

Chiffres à l’appui, le nombre de résiliations de contrats d’apprentissage s’élève presque à 30 % désormais. Alors qu’à l’autre bout de la lorgnette, 7 % de contrats d’apprentissage sont signés. Le différentiel se faisant en défaveur de l’employeur…

 

 

Ironie du sort : là, où les choses deviennent cruelles dans ce type d’exemple, c’est que les frais de formation sont intégralement pris en charge par les entreprises même quand les apprentis se rendent dans les centres de formation pour y suivre leur période d’alternance pédagogique.

 

 

Quant au vivier de jeunes apprenants, il s’amenuise d’année en année. La plupart des centres de formation n’ont toujours pas atteint leurs quotas de remplissage prévus en début de saison scolaire ; ainsi, il manquerait entre 250 et 350 jeunes par établissement. Un paradoxe quand on sait que des milliers de jeunes gens pointent toujours au chômage.

Un autre problème, connexe, fut également abordé : celui des conditions offertes pour rejoindre un établissement situé en zone rurale. Problématiques du transport, du logement, des salaires intègrent le paramètre des difficultés dont il sera nécessaire de résoudre dès que possible afin de pérenniser les futurs emplois sur ces secteurs géographiques dépourvus de candidats.

Alors, l’image renvoyée par « Top Chef » autour de cette profession serait-elle un tantinet galvaudée dans la réalité ?

Changer les clichés, liés à cette filière, entre pénibilité et bas salaire (ce qui est loin d’être le cas parmi les exemples réunis sous le ciel parisien ce jour-là) mettra encore beaucoup de temps.

Les professionnels, par manque de personnel, sont contraints de plus en plus de refuser de la clientèle. Ainsi, une restauratrice d’Avallon s’est même privée de 30 500 euros de rentrée d’argent, faute de main d’œuvre qualifiée ! Un fait préjudiciable, à la limite du scandale pour l’honorable maison.

 

 

Quelques pistes à approfondir en guise de solutions ?

 

Au gré des exemples, abondamment donnés, qu’espèrent au final ces professionnels en proie à de sérieux doutes quant à la pérennité de leur outil de travail ? Quelques pistes furent ainsi glissées parmi cet inventaire à la Prévert de ce qui ne fonctionne vraiment plus en France, côté emplois, et dans cette filière. Faudrait-il accentuer les manifestations qui permettent de sensibiliser les familles et leur progéniture aux vertus positives de ces métiers de bouche ? Faudra-t-il créer une opération pilote que l’Etat viendrait soutenir et appuyer dans l’Yonne afin de revaloriser l’artisanat et ses nobles valeurs autour de métiers ayant un avenir, y compris à l’international ?  

Une chose est apparue évidente au terme de ces entretiens : remettre le mot travail au goût du jour semble être aujourd’hui l’impérieuse obligation aujourd’hui.

Sinon, au-delà de cette sonnette d’alarme qui a été tirée à Matignon avec cette visite, la filière peut s’attendre si rien n’est fait à des lendemains qui déchantent. De manière inéluctable…Ce qui n’arrangerait pas les affaires du gouvernement.

 

 


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