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Comme un trait d’union entre le séjour du roi Charles III en France et la venue du pape François à Marseille, la cérémonie de remise des diplômes « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle avait cette année valeur de symbole, ponctuant une semaine riche en émotions et une année de travail ardu pour les récipiendaires. Un évènement à la fois festif et solennel, en phase avec le nom de la prestigieuse université à laquelle il est rattaché.

 

AUXERRE: Ce n’est pas tous les jours que l’Union Jack orne les murs de la cathédrale Saint-Etienne et que sous ses voûtes s’envolent les notes sonores et acidulées d’une cornemuse ! Comme il est de tradition, c’est dans l’enceinte de l’illustre édifice gothique que les jeunes diplômés se sont vu remettre leur précieux sésame. Une cérémonie haute en couleurs, sous la houlette de Philip GOMIS, directeur du centre d’examens Cambridge de Dijon, représentant de ladite Université en Bourgogne-Franche-Comté, honorée de la présence des différents chefs d’établissement et enseignants, ainsi que de très nombreux parents comblés de voir leurs enfants ainsi récompensés. Au total, ils sont 159 cette année à avoir validé l’examen, à des degrés divers, allant du A1 Movers pour les élèves de 6e et 5e, après une première étape et le passage du PreA1 Starters en CM2, jusqu’au prestigieux et très sélectif C1 Advanced d’envergure internationale. 

 

L’anglais, la langue indispensable pour qui veut réussir sa vie

 

Des diplômes, précise Philip GOMIS, « qui émanent de l’université de Cambridge, remis au nom de son recteur et non du ministère de l’Education Nationale, ce qui nous donne entièrement le droit de le faire en ce lieu… ».  Une cérémonie respectant en tous points le code de la seconde université du monde anglophone par l'ancienneté, comme la lecture d’un passage de l’Evangile ou la bénédiction des lauréats. Une bénédiction parfois très arrosée, précise d’un sourire le maître de cérémonie : « à Cambridge, l’on utilise un goupillon avec des crins d’animaux et je peux vous dire que les étudiants se prennent une douche… ! ».

Rapportant les propos échangés la veille avec le roi Charles III, qu’il eut le privilège d’accompagner dans son périple parisien : « il m’a dit : j’espère que vous expliquez aux jeunes que l’anglais est un pont entre les peuples, qui permet de découvrir le monde et ne pas avoir peur de l’autre… ».

Autant d’arguments partagés par les jeunes « Lassaliens » qui n’hésitent pas le temps de l’année scolaire à effectuer ainsi plusieurs heures de travail personnel supplémentaire par semaine, pour mieux s’imprégner de la langue anglaise et se doter d’un « passeport » aujourd’hui indispensable pour qui veut réussir sa vie professionnelle.

 

 

Que toute la ville vous entende !

 

C’est, après avoir remercié de leurs applaudissements parents et enseignants, que les lauréats ont reçu par groupe de six et au son de l’hymne officiel de Cambridge, leur diplôme, avant de se voir coiffés du « mortarboard », symbole de leur réussite et de toute « graduation ceremonie ».

Pas toujours facile de mettre en place le précieux couvre-chef et les conseils avisés de Philip GOMIS, sujet britannique à l’âme ô combien francophile, sont de mise : « on met le chapeau la pointe sur le crâne et on tourne le pompon de gauche à droite… ».

C’est sur les notes de l’un des hymnes les plus célèbres et les plus émouvants du monde anglo-saxon, « Amazing Grace » que s’est ponctuée la cérémonie, avant une dernière photo de groupe sur le parvis de la cathédrale. L’heure des « hip hip hip hurrah » et du « hat Throwing », chapeau tenu au-dessus de la tête ou jeté en l’air avec cette ultime recommandation de Philip GOMIS : « il faut que concrètement, tout le centre-ville vous entende… ».

Pari tenu : plus de 150 jeunes enthousiastes, d’excellence de surcroît, cela fait du bruit !

 

 

En savoir plus :

Répartition des diplômes obtenus :

A1 Movers : 51 lauréats (6e / 5e)

A2 Key : 51 lauréats (4e / 3e)

B1 Preliminary : 26 lauréats (3e / 2e)

B2 First : 18 lauréats (1ère / T)

B1 Preliminary : 4 lauréats

B1 Business Preliminary : 5 lauréats

C1 Advanced : 4 lauréats

 

 

Si vous deviez en quelques mots expliquer ce que représente cette certification « Cambridge » ?

Philip GOMIS : « Cette année en Bourgogne Franche-Comté, pas moins de 5 000 diplômes ont été validés, depuis le CM2 jusqu’au Post-bac et 143 cérémonies comme celle de ce soir s’y sont tenues. L’Université de Cambridge est l’une des meilleures à travers le monde et comporte depuis des centaines d’années un département de certification en langue anglaise qui lui est rattaché. C’est la seule université au monde qui délivre des titres diplômants valables à vie, sans date d’expiration. Il existe, à Yale notamment, des tests comme le « TOEFL », mais valables seulement deux ans. Les diplômes « Cambridge » certifient un niveau d’anglais au travers d’examens à reconnaissance internationale, comme les B2 et C1, contrairement au « Cambridge English Certificate » ou CEC, en lien avec l’Education nationale, mais non reconnus internationalement. Et d’ailleurs, j’ai pu remarquer que cette année, parmi tous les lauréats de notre région, 124 élèves avaient intégré les plus grandes universités à travers le monde… »      

 

Dominique BERNERD

 


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Elles sont 217 victimes de la modernisation technologique. 217 personnes qui auront peut-être un jour leurs noms gravés sur une stèle de marbre, blanc comme un linceul, sur l’autel du souvenir passéiste et du travail mémoriel que l’on sait tant cultiver en France ? Sur l’épitaphe, une formule toute trouvée sera inscrite : « disparu par perte et profit dans l’intérêt de la productivité au nom de la sacro-sainte prédominance technologique ! ».

Même Georges ORWELL n’aurait pas fait mieux dans « 1984 », ouvrage à lire et à relire, sans cesse, dont on pourrait méditer longtemps les théories.

 

Les premiers sacrifiés sur l’autel de la dérive technologique

 

L’information est donc tombée comme une lettre très discrète à La Poste avec un timbre facilitant l’envoi au ralenti : une société spécialisée dans la veille médiatique – c’est très inquiétant pour le devenir de ces métiers intellectuels et de réflexion -, originaire de l’Hexagone, malgré son appellation aux références anglicistes (« ONCLUSIVE »), a pris acte de se séparer cette semaine de 217 de ses collaborateurs, sacrifiés sous le sceau de l’adoption de l’intelligence artificielle.

Cette fameuse abréviation, « IA », dont on nous rabâche tant les oreilles depuis des mois et que l’on porte aux nues de la réussite absolue pour mieux révolutionner le monde du travail à grands coups de modernisme asocial s’avère être un…implacable cancer qui va ronger petit à petit et de manière incurable, la plupart des représentants de l’humanité…

Une humanité, tellement vulnérable et bien trop faible pour réagir devant l’inaltérable alors qu’il est encore temps de bouger et de dire stop à toutes ces dérives que l’homme, premier prédateur de l’homme, sait si bien inventer. Une vulnérabilité qui a atteint son paroxysme comme devant le réchauffement climatique, la dérive totalitaire des autocraties, l’absence de maîtrise de l’inflation voulue par les spéculateurs, la perte des libertés et celle des valeurs civiques qui se font égorgées au coin de la rue.

 

Un XXIème siècle de progrès et d’évolutions sociétales !

 

Les premières victimes en France ont donc chuté cette semaine, dans une relative et discrète indifférence médiatique, entre le voyage papal faisant halte au vélodrome de Marseille – il n’y a donc que les supporters de l’OM à croire encore au miracle alors que leur équipe vit une de ses pires crises entre dirigeants ! - et les fastes culinaires permettant aux monarques de Grande-Bretagne de rejouer les grandes eaux de Versailles en se sustentant richement à nos frais.

Mais, symboliquement, les « grandes eaux », ce sont sans doute les pleurs de ces 217 sacrifiés et de leurs familles dont les têtes sont tombées sur le billot du progrès et de la modernisation à tout crin, de la froide rentabilité et des économies à rationnaliser à tous les étages de la société, et surtout dans les moindres recoins de la vie entrepreneuriale. Mais, dans quel monde vit-on ?! Et, on ose parler de XXIème siècle et de ses évolutions !

La statistique fait froid dans le dos, car évidemment, sur ce sujet qui fait saliver d’aise tous ces petits génies de l’électronique, des « big data » et du numérique déshumanisés, le pire est devant nous. Comme l’inexorable fonte des icebergs et des glaciers devant disparaître d’ici une cinquantaine d’années.

 

 

 

La perte de plus de 300 millions d’emplois à moyenne échéance

 

Plusieurs études l’attestent : il est dit que l’intelligence artificielle remplacera 85 millions d’emplois d’ici 2025 de par le monde. Et, les spécialistes, tout de go, d’ajouter que cette même intelligence artificielle au cœur décharné et au sang de navet (!) devrait créer 97 millions d’emplois sur la même période, soit un différentiel en solde positif de 12 millions de jobs à ajouter dans l’escarcelle de la valeur ajoutée.

Oui mais…cela reste naturellement à prouver et ce ne sont pas les 217 premières victimes officielles de France qui diront le contraire lorsque d’ici quelques jours elles quitteront la tête dans les chaussettes et le moral en berne leur lieu de travail avant de se remettre sur le marché de l’emploi, en tentant de se reconvertir tant bien que mal selon les âges ou à défaut d’aller pointer au chômage jusqu’à percevoir le salvateur RSA, synonyme de précarité et de misère!

Dans l’absolu, toutes les projections réalisées par les plus grandes structures de l’économie américaine se rejoignent dès qu’elles anticipent l’avenir de l’emploi. Ce sont au bas mot plus de 300 millions de postes qui devraient être supplantés par l’intelligence artificielle d’ici une génération. Combien de temps, en fait, dix ans, vingt ans, un peu plus ou un peu moins avant que le couperet ne s’abatte sur les gorges offertes au sacrifice ?

Seul point de satisfaction qui pourrait redonner le sourire – il est plutôt jaune citron acide en vérité -, c’est le coup de booster apporté aux entreprises au niveau de la productivité. L’intelligence artificielle pourrait faire augmenter le produit intérieur brut mondial de…7 % !

A la bonne heure pour les multimilliardaires de la planète et autres spéculateurs qui s’enrichissent aux dépens des malheurs des autres et qui en verront les fruits en espèces sonnantes et trébuchantes, n’en doutez pas !

 

 

Deux emplois sur trois impactés par ce fléau technologique

 

Mais alors, quid de toutes ces personnes actives, vous et moi, aujourd’hui menacées par l’expansion inévitable de ces « chatGPT » et consorts de la même veine qui équivalent au quart de l’activité économique mondiale à supprimer ?

45 % des tâches administratives et des fonctions support ne seront plus effectués par des humains à l’avenir dans les entreprises. Cela fait peur ! L’automatisation des processus va gangréner progressivement des pans entiers de l’économie à l’instar des filières de l’industrie, des banques, des assurances, des services, du commerce, de la presse, des arts, de la musique, de la gestion, du droit, de l’agriculture, de l’automobile, de la mobilité, de l’énergie…La liste est loin d’être limitative, sic !

Deux emplois sur trois seront impactés par l’intelligence artificielle, d’après les projections émises par tous les spécialistes. Mieux que le réchauffement climatique, les coronavirus et les menaces belliqueuses des états impérialistes proches de déclencher la Troisième Guerre mondiale, voilà l’IA et son insidieuse déclinaison qui va détruire l’homme dans ce qui lui est le plus cher : son travail, auxiliaire nourricier de toute son existence, et de sa famille…

Tous les métiers dits « intellectuels », condamnés à disparaître, sont les cibles potentielles de ce nouveau fléau des temps modernes, véritable cancer de la société d’aujourd’hui et de demain.

Souhaitez-vous vous laisser guider avec un sourire béat à l’abattoir, sans protester comme des moutons de Panurge ? Il est grand temps de changer de paradigme, de revenir aux fondamentaux des valeurs humaines… et d’arrêter enfin ce jeu de massacre planétaire qui nous guette !

 

Thierry BRET

 

 


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Elles sont venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Pologne ! Ne manquait à l’appel visiblement que la délégation italienne de Greve in Chianti. Qu’importe ! La commémoration des huit cents ans de l’affranchissement de la ville d’Auxerre, que l’on doit à la comtesse Mathilde (ou Mahaut) de Courtenay en 1223, qui est l’unique et même personne, restera comme l’un des temps forts évènementiels de ce début de saison dans la capitale de l’Yonne. Où les festivités furent nombreuses dans le respect des autres et la décence ! Il faut toujours se méfier de ces grands raouts aux contours moyenâgeux !

 

Lundi

C’était un 11 septembre déjà. Il y a juste cinquante ans aujourd’hui… Pas d’avions kamikaze dans le ciel. Juste quelques chasseurs bombardant un palais présidentiel. Pas de tours jumelles s’écroulant sous les yeux horrifiés du monde entier, juste un pays entrant dans la nuit et le début d’une dictature sanglante qui fit plusieurs milliers de morts et disparus. Une nuit qui allait durer près de dix-sept années, après que le 11 septembre 1973, au Chili, un président démocratiquement élu soit renversé par un coup d’état mené par les militaires, sous la tutelle bienveillante des Etats-Unis. Depuis, la soldatesque est rentrée dans ses casernes et il y a longtemps que PINOCHET danse avec le diable. Mais, son fantôme court toujours. Pour preuve, le retour de l’extrême droite chilienne aux dernières élections constituantes, devenue première force politique du pays.

 

Mardi   

On sait depuis longtemps que tout argent est bon à prendre. D’autant paraît-il, qu’il n’aurait pas d’odeur ! Pour autant, n’en déplaise à tous les thuriféraires de Bernard ARNAULT, les dix millions d’euros octroyés aux « Restos du Cœur » pour les aider à boucler leur budget annuel, ne représentent bien que 0,005 % de sa fortune, estimée selon le magazine américain « Forbes », à 190 milliards d’euros. Ou comment une générosité affichée au grand jour et à grand renfort de publicité se transforme en pingrerie, là où il lui aurait été facile, sans mettre à mal sa richesse, de combler le déficit des Restos dans sa totalité. Il aurait même pu le faire dans la discrétion la plus absolue… Méritant alors le titre de « classieux », comme aurait pu dire l’ami GAINSBOURG !

 

 

Mercredi

Ce ne sont que quelques grammes de métal et de bois, fissurés par le temps, lustrés par la main de celui qui la fit danser sur les murs sa vie durant. Une simple truelle, exposée sans emphase dans l’une des vitrines du Musée national de l’histoire de l’Immigration à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après trois ans de travaux. L’outil d’un maçon illettré, d’origine italienne, arrivé en France après la Première Guerre mondiale, figure oubliée de ces « gens de peu » qui contribuèrent à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Il se prénommait Louis, surnommé « Vidgeon » et avait pour fils, François, qui bien des années plus tard, lui redonna vie par des mots d’amour dans son livre « Les Ritals ». Ils portaient tous les deux le joli nom de CAVANNA. Ils étaient tous les deux des « gens de bien »…

 

 

Jeudi

Mais quelle mouche a donc piqué le député du Nord et patron des communistes français, Fabien ROUSSEL en appelant ses compatriotes à envahir les préfectures « si nécessaire… », pour protester contre l’inflation ? Même Jean-Luc MELENCHON a traité l’initiative de « violente », c’est dire ! Le représentant de la « gauche du terroir », amateur de tête de veau, (ceci expliquant sans doute sa figure d’homme de gauche préféré des milieux de droite !) est un très bon communiquant, maniant très bien les règles du marketing et de la promotion. Un sacré coup de pub à 48 heures de l’ouverture de la Fête de l’Huma. Même Jacques SEGUELA n’aurait pas fait mieux !

 

 

Vendredi

Belle initiative de la municipalité que d’inviter des représentants de comités de jumelage rattachés à Auxerre aux festivités marquant les 800 ans de l’affranchissement de la ville. Une présence saluée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT en préambule des conférences données ce vendredi soir à l’Abbaye Saint-Germain. A ce détail près qu’après avoir cité les noms de Worms et de Plock, il dut se faire souffler par la salle le nom de la troisième, Redditch. Simple trou de mémoire ou fiches mal révisées ? Il est vrai que la ville anglaise n’est jumelée avec Auxerre que depuis 1956 !

 

Samedi

Un samedi de festivités, ponctué place de l’Hôtel de ville, devant un public enthousiaste, par un superbe spectacle nocturne de la compagnie « Fire Broth », passée maître dans la maîtrise des jongleries enflammées. « Johnny » peut dormir tranquille, la relève est assurée… « Allumer le feu » !

 

 

Dimanche

Alors que le Maroc n’en finit pas de panser ses plaies et se relever d’un tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts, un autre drame s’est joué quelques jours plus tard en Libye, par suite du passage de la tempête Daniel, qui a laissé derrière elle des dégâts considérables, entraînant là encore, des milliers de victimes et un nombre indéterminé à ce jour, de disparus. Mais sur l’échelle de l’émotion et de l’empathie, tous les pays ne se valent pas. Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès…, autant de destinations chères au cœur des Français. Là où la Libye sera toujours pour son malheur, entachée du nom de son « guide suprême », le sinistre Mouammar KADHAFI ! 

 

Dominique BERNERD

 

 


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Gérald DARMANIN l’affirmait à l’ouverture de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022 : « Le sport est une compétition qui doit se tenir en dehors des enjeux politiques… ». Ainsi, à chaque grande manifestation sportive organisée par un régime totalitaire, des responsables politiques, journalistes ou influenceurs viennent clamer qu’il ne faut surtout pas mélanger sport et politique. Le dernier en date fut Emmanuel MACRON,  déclarant devant l’équipe de France de football sur le point de s’envoler pour le Qatar : « Je pense qu’il ne faut pas politiser le sport ». Ce type de tarte à la crème, contredite par plus d’un siècle de grandes manifestations sportives, risque de nous revenir en boomerang lors des prochains Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

 

TRIBUNE : Peu ou prou, les grandes compétitions sportives ont toujours été politisées. Depuis l’avènement du sport spectacle et de sa diffusion par des moyens de communication de masse, les grandes manifestations sportives sont devenues une arme de propagande des régimes totalitaires. Dans la construction de l’image de ces régimes, ces compétitions permettent de rassembler des foules immenses, de magnifier le culte du corps, de développer des parallèles guerriers, et de promouvoir les valeurs nationales et de réussite de ces régimes. La suprématie est faite par les sports, afin de laisser croire au monde que la paix est le fer de lance de ces régimes. Gagner est le maître mot. Ce qui a poussé durant quelque temps les Chinois et les Russes à doper par tous les moyens leurs athlètes.

 

1936 : des Jeux Olympiques nazifiés à l’extrême à Berlin…

 

Dès leur arrivée au pouvoir, les régimes nazis et fascistes se sont emparés de l’organisation et de la promotion du sport (lire Daphné BOLZ : « Les arènes totalitaires, HITLER, MUSSOLINI et les jeux du stade » - CNRS Editions). Ainsi, la Coupe du monde de football 1934 en Italie permit la construction du plus grand stade d’Europe à Bologne, futur lieu de rassemblement et d’embrigadement des foules italiennes. Bénito MUSSOLINI profita de cette épreuve et exigea que sur les affiches représentant ce « Mondiali », un footballeur fasse le salut fasciste. La récupération politique du sport fut aggravée par Adolf HITLER et l’organisation des Jeux de Berlin en 1936 ! Ainsi, ils eurent lieu dans un stade gigantesque de 110 000 places. Tous les spectateurs firent le salut nazi devant un « Führer » enchanté, ce qui a permis de montrer au monde que les colombes de la paix volaient au-dessus de l’Allemagne…. Hélas, elles avaient déjà du plomb dans l’aile ! Les Jeux furent nazifiés sans réelles protestations de la communauté internationale. Une des médailles commémoratives y allie la croix gammée aux anneaux olympiques.

 

 

Chine et  Russie s’en donnent à cœur joie dans la propagande !

 

Plus près de nous, dans l’histoire récente : en 1980, Moscou organise les Jeux olympiques d’été alors que l’URSS vient d’envahir l’Afghanistan. En 2014, les sports d’hiver sont accueillis à Sotchi, dans la foulée la Russie s’empare de la Crimée. N’oublions pas la Chine ! En 2008, les JO de Pékin permettent d’affirmer la toute-puissance de l’Empire du Milieu, renforcer sa main mise sur le Tibet occupé, persécuter les Ouïghours et, à partir de 2014, revenir sur son accord avec la Grande-Bretagne en annexant Hong-Kong et y détruire les libertés. On peut légitimement supposer que les pays totalitaires n’organisent de grandes manifestations sportives internationales que pour assurer leurs invasions territoriales. En 2028, les prochains Jeux Olympiques d’hiver auront lieu en Italie. Pour autant, l’invasion de l’Ethiopie n’est pas envisagée ! Par contre, si la Chine devait organiser une grande manifestation internationale à l’avenir, on peut redouter l’invasion de Taïwan !

 

 

Les pays démocratiques sont concernés

 

Et même, quand les JO sont organisés dans un pays démocratique, comme l’Allemagne de l’Ouest en 1972, la tarte à la crème « ne politisons pas le sport » nous fut resservie. Quand le 05 septembre 1972, onze athlètes israéliens furent assassinés par des terroristes palestiniens, le CIO n’interrompit pas les Jeux. Le lendemain, ils organisèrent une cérémonie commémorative durant laquelle le président américain du CIO, Avery BRUNDAGE, ancien soutien d’HITLER, prononça un discours saluant la force du mouvement olympique, sans mentionner les athlètes assassinés, et déclara que les Jeux devaient continuer...

Le poing levé du « Black Power » aux Jeux Olympiques d'été de 1968 est un acte de contestation politique mené par les athlètes afro-américains Tommie SMITH et John CARLOS. Lors de la cérémonie de remise des médailles du 200 mètres, le 16 octobre 1968, au stade olympique universitaire de Mexico. Ces deux athlètes se présentèrent sur le podium, poings levés alors que le drapeau américain flottait au son de leur hymne national !  

N’oublions pas les boycotts de nombreux pays lors de l’organisation de ces jeux : Russie, Etats-Unis, Afrique du Sud, ceux de l’Afrique équatoriale… Les athlètes subissent le plus souvent le dictat de leur pays, qu’il soit issu d’un régime totalitaire ou démocratique. Pas de quoi faire gagner les valeurs humanistes du sport !

 

Fin de la partie Un

 

Jean-Paul ALLOU

 


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« Elle cause plus, elle flingue… ! ». Mais qu’elle est donc la cible suggérée par la célèbre phrase cinématographique, à l’empreinte si caractéristique du regretté Michel AUDIARD, sortie en 1972 et qui pourrait être totalement en phase avec la réalité d’aujourd’hui dans le monde économique !? Je vous le donne en mille : l’entreprise, bien sûr ! La gente féminine n’hésite plus à passer à l’acte et à casser irrémédiablement les codes du travail, un système vieux comme le monde et patriarcal à souhait qu’il est ô combien nécessaire de dépoussiérer dès que possible, en oubliant même les canaux de la parité !

Désormais, les filles se muent en…de véritables patronnes ! Oui, Monsieur ! En tailleurs, jupes et pantalons, avec chemisiers froufroutants à l’appui et rouge à lèvre aux entournures, queues de cheval ou coupes à la garçonne !

On fait fi désormais du sexisme de bas étage qui sévit encore dans bien des bureaux de France et de Navarre et on ne rigole surtout plus : les « wineuses » osent enfin se montrer au grand jour, et évoquer leur irrésistible parcours qui les aura menés au firmament de la réussite !

 

 

Franchir le pas de la création…

 

Sans plaisanter, il était grand temps de montrer sous le soleil, à défaut sous le projecteur d’un amphithéâtre, ces femmes, mères ou grand-mères, coquettes et féminines jusqu’à la pointe des pieds qui entreprennent en véritables stratèges de l’économie qu’elles sont devenues !

La femme au foyer et le balai-brosse à la main, c’est terminé ! Le cliché d’Epinal aura duré assez longtemps dans l’esprit chafouin de quelques bonhommes au mode de fonctionnement archaïque qui hantent encore certains ateliers et bureaux ! Aujourd’hui, être femme des années 2020 – tiens, tiens, on dirait du SARDOU dans le texte ! -, c’est de reprendre sa destinée en main, de s’épanouir allègrement dans des postes à fortes responsabilités, y compris dans les domaines scientifiques ou ceux réputés très machistes comme le bâtiment ou l’industrie.

Pire pour les coincés du bulbe et autres misogynes de première main : c’est aussi l’opportunité pour la femme de créer son entreprise !

Désormais, elles osent franchir le Rubicon, en toute impunité et avec enthousiasme. Grand bien leur fasse ! Il y eut à l’origine quelques légers frémissements dans la stratosphère étatique – ce fut le cas avec la loi Copé Zimmermann il y a une dizaine d’années de cela – en instaurant des quotas de présence dans les conseils d’administration des directions d’entreprises. Certes, les femmes n’accédaient pas encore aux commandes de la boîte mais, un savant rééquilibrage leurs permettaient enfin de patienter et de ronger leur frein. Mais, cette avancée pour le moins spectaculaire ne concernait uniquement les CA mais pas les instances décisionnelles des directions ! D’où, la subtilité…

 

 

 

Peu de postes à responsabilité dans la stratosphère hexagonale

 

Aujourd’hui, elles osent le cap de l’entrepreneuriat et le proclament haut et fort. D’ailleurs, le MEDEF de l’Yonne ne s’y est point trompé en choisissant comme sujet de réflexion de la rentrée économique, ce focus sur l’entrepreneuriat au féminin ! Oui, mais ! Les inégalités sont encore très importantes entre les deux sexes, et pas uniquement sur le volet de la rémunération.

Souhaitez-vous des exemples concrets ? C’est simple : aucune femme n’est à ce jour parvenue à diriger le pays depuis son bureau élyséen. Bing, cela vous en jette un coin, non ? Mais, d’autres nous diraient : il y a déjà Elisabeth BORNE à Matignon !

Mais, raisonnons avec de pures entreprises, celles du CAC 40, les bien-nommées. Des poids lourds de l’économie qui se nomment BOUYGUES, L’OREAL, LAFARGE, LVMH, Saint-Gobain ou ACCOR. Trois femmes gèrent leur destinée avec le titre de…directrice générale, dépendantes évidemment d’un homme à qui échoit la fonction de président !

Et pensez-vous que les licornes, ces fameuses startups dont la valorisation dépasse le milliard d’euros soient mieux dotées en dirigeantes féminines ? Que nenni, ma « brave dame » ! C’est le zéro pointé à tous les étages au niveau responsabilité féminine sur les vingt-six d’entre elles !

 

 

Créer des instances réservées aux femmes entrepreneuses…

 

Il suffirait aussi de s’intéresser aux PME/TPE, aux groupes industriels, aux exploitations agricoles, au milieu du bâtiment et de l’automobile ; et le tour serait complet. Reste peut-être le seul domaine des services qui soit un peu épargné par cette hégémonie masculine qui n’a eu de cesse de se renforcer depuis des lustres.

Question : que manquerait-il donc aux femmes pour se propulser vers l’avant en matière d’entrepreneuriat ? Marie-Virginie KLEIN, auteure d’un ouvrage au titre évocateur « Femmes dirigeantes : comment elles ont osé ? » répond tout de go : de l’audace !

Le public féminin n’ose-t-il donc pas assez s’émanciper des sempiternels carcans patriarcaux de l’entreprise ? Possible, également. L’auto-censeure que les femmes se pratiquent à elles-mêmes parfois fait aussi office de postulat.

Il est donc grand temps que les femmes prennent leur envol et se propulsent vers les sommets en endossant la vêture de capitaine d’industrie, à l’image d’une Anne LAUVERGEON ! Et c’est un homme qui l’écrit !

Ce serait utile pour faire tomber les statistiques et les préjugés qui ne leur sont pas vraiment favorables : une femme sur trois dirige une société en France et 6 % des entreprises de typicité grosse PME, soit plus de 250 salariés, sont pilotées par une femme. C’est trop peu, on en convient.

Reste que la féminisation gagne aussi les instances patronales. La présidente des Femmes du MEDEF de France, Dominique CARLAC’H a insisté sur ce fait : son objectif est de vulgariser l’entrepreneuriat au féminin dans les cinq ans et passer de 5 % de femmes cheffes d’entreprises dans les rangs à 30 % ! Sachant qu’à date, elles sont 21 % à avoir rejoint les structures ad hoc réservées uniquement aux cheffes d’entreprises.

Vive le matriarcat dans l’entreprise !

 

Thierry BRET

 


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