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Surnommée « London Eye », la jeune femme adore transformer les codes de la pratique photographique. Elle pousse le bouchon de la découverte artistique le plus loin possible dans son minutieux travail de fourmi, invitant ses admirateurs à emprunter d’ultimes retranchements intellectuels. Un exercice de compréhension qui suppose de facto de se poser tranquillement devant chaque œuvre, pourquoi pas le verre à la main comme il est proposé dans le vaste hall du Domaine BROCARD. Et surtout de prendre le temps de l’assimilation et de l’analyse de ce flot d’images, distillées sous la forme d’un kaléidoscope visuel. Permettant ainsi de titiller l’imaginaire du public…

PREHY : Etoile montante de l’approche intimiste dans la photographie d’art, Sylvie VUCIC pose ses cimaises dans un milieu viticole qui n’est pas aux antipodes de son mode d’expression habituel. Marier l’utile à l’agréable, en l’occurrence le goût et la vue, ne possède pas d’autres prétentions que de sublimer les sens corporels de l’humain. Et quoi de plus naturel et de plaisant, en somme, que de déguster un verre d’un nectar millésimé tout en se plongeant dans une œuvre pour en déceler à la fois tous les symboles et les interprétations.

L’artiste bourguignonne aime s’entourer de mystère. Déjà par la conception très personnelle et hautement sophistiquée de son travail. La cinquantaine de clichés, accueillie dans le vaste hall de l’un des domaines de référence dans le paysage de la viticulture régional, en offrent une preuve indéniable. Hors normes, Sylvie VUCIC se positionne à la limite du raisonnable. Emmenant par la main le public sur des chemins de traverse inconnus aux frontières de l’onirisme, de l’étrange, du stupéfiant et de l’insolite.

En trois espaces de présentation, le tour de magie et de charme opère. Déclinant un concept novateur où vins et œuvres d’art s’imbriquent à la perfection, « London Eye » (l’œil de Londres), parce que l’artiste voue une fascination immuable à la célèbre capitale de la perfide Albion, explique les astuces et secrets qui ponctuent la fabrication de cette promenade intemporelle parmi ses œuvres. Provoquant ainsi une vraie création artistique au cœur même de l’évènement. Le « Saint des saints » de ce travail abouti.

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Une expérience créative à vivre jusqu’au 15 février…

L’artiste réinvestit le lieu avec bonheur pour la seconde fois cette saison et ce jusqu’au 15 février. S’appuyant toujours sur les aventures de ses personnages fétiches, les félins « Nina et Michka ». Mais, en y conférant une autre dimension.

Les diptyques apparaissent. La peinture conçue sur les clichés aussi. Apportant du relief, de la profondeur et un rendu qui diffère. Au contact avec les visiteurs, Sylvie VUCIC explore l’âme de ces derniers. Les sonde afin d’en extraire le moindre ressenti, la plus perceptible des impressions. Des échanges fructueux dont elle se nourrit pour mieux cerner leurs sentiments devant ces œuvres sibyllines.

Ludique, l’exercice, de pure communication, invite à l’interactivité et noue des liens harmonieux entre la photographe et son public. L’expérience y est attachante. D’autant que les vins servis et expliqués par l’œnologue Giorgia SCARDOVA optimisent cette expérience unique dont il est impératif de tester la valeur intrinsèque.


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Le chef de file national du parti des démocrates et des indépendants n’en démord pas. L’institution européenne ne protège pas assez les entrepreneurs français de la concurrence déloyale. A l’intérieur en faisant référence aux travailleurs détachés dont la présence inonde des secteurs cruciaux de l’économie comme le bâtiment ou les transports. Ni à l’extérieur puisque l’abondance de produits américains et chinois sur le marché impacte les marchés sans que les normes soient identiques. Pire : la France rajoute des couches normatives là où il n’y en aurait pas besoin….

AUXERRE : Désormais, en matière de sémantique, les consommateurs français devront réviser leur latin avant de faire leurs courses. Une récente décision européenne oblige en effet les producteurs de légumineuses et de fruits à spécifier sur leurs étals la provenance de leurs produits.

Non pas, au plan de la localisation géographique, preuve de leur traçabilité mais bel et bien au niveau de la catégorie scientifique de l’article mis en vente. Ainsi, les variétés de salades et de tomates arboreront leur désignation latine !

Le texte officiel de cette subtilité linguistique émane de l’Union européenne.

« Une décision, parfaitement inutile, ironise le leader national de l’UDI, Jean-Christophe LAGARDE.

Tête de liste de l’Union des démocrates et des indépendants, le député de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis livre ses orientations à quelques mois de l’échéance.

La sécurité est l’un de ses chevaux de bataille. « Créons un FBI européen, précise-t-il,  et dotons de plus de moyens humains et financiers FRONTEX, le système de gardes-frontières de l’Europe afin de maîtriser la politique d’immigration… ».      

L’homme politique n’en omet pas moins d’évoquer l’avenir de nos industries. « L’intelligence artificielle a un rôle à jouer pour renforcer notre présence dans ce domaine. Il n’y a pas que la Chine ou les Etats-Unis qui doivent posséder le monopole en la matière ; la France doit intervenir sur ce sujet essentiel mais avec la complémentarité des autres pays européens… ».

Une complémentarité qui existe déjà et fait cruellement défaut à la France.

« Je trouve insensé de ne pas utiliser davantage les crédits européens dans l’Hexagone alors que bon nombre de nos partenaires de l’Union y accèdent à profusion… ».

Il n’y a pas d’Europe sans agriculture…

Pan de l’activité économique capital à ses yeux, Jean-Christophe LAGARDE fait plusieurs propositions. Il souhaite récupérer les trois milliards d’euros initialement versés aux Britanniques en cas de BREXIT pour les attribuer au budget de la Politique Agricole Commune (PAC).  Si la sortie du glyphosate et du cuivre devient une nécessité environnementale, a contrario, il faut aider les agriculteurs à changer de méthode de production.

« L’avenir du monde agricole passe par l’avènement d’exploitations à taille humaine et raisonnable, concède-t-il, en d’autres termes, il est indispensable de privilégier le modèle français ! Cela passe par un plafonnement des aides à 100 000 euros, voire 80 000 euros, pour financer les vraies exploitations ; et non les « usines ». Enfin, et pour simplifier les démarches administratives, il faut préconiser la mise en place de contrats pluriannuels de cinq à six années. C’est devenu tellement compliqué que de nombreux agriculteurs ont recours dorénavant à des prestataires externes. Concrètement, si le professionnel doit investir, changer de méthode ou de produits, les règles ne changent pas durant cette période. Ce qui offre à l’agriculteur de réaliser des économies de paperasses supplémentaires… ».

En revanche, le responsable de l’UDI n’a pas caché son inquiétude pour le monde viticole.

« Le marché souffre actuellement du fait du BREXIT. Les Britanniques disposent aujourd’hui de stocks importants. Cela risque d’être catastrophique une fois que la Grande-Bretagne sera sortie de l’Union européenne… ».

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Avant de sortir de l’Europe, s’inspirer du modèle britannique…

Evoquant la ruralité, la pensée de Jean-Christophe LAGARDE se rapproche de celle du chef de l’Etat : « il faut miser sur les métropoles qui sont des « premiers de cordée ». Mais, il ne faut surtout pas oublier les suivants ! Autrement dit, les métropoles doivent servir à l’ensemble du territoire. Pour ce faire, il ne faut pas fermer tous les services publics et surtout s’assurer qu’il y ait une meilleure redistribution des métropoles à la ruralité… ».

En guise de conclusion à cet entretien, le patron de l’UDI décrochera quelques flèches en direction de personnalités comme Marine Le PEN, Jean-Luc MELENCHON ou encore Nicolas DIUPONT-AIGNANT.

« Ils veulent que la France se désengage de l’Europe en ayant applaudi par exemple ce qu’ont décidé les Italiens et leur nouveau gouvernement. Mais, avec objectivité, il est important de regarder la situation délétère économique de la Grande-Bretagne. Et je rappelle que les Britanniques ne sont même pas encore partis ! ».

Une petite pichenette en direction de ces autres ténors de la politique avec une dose d’humour à l’anglaise…

 


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Fonctionnelle au plan national depuis le 20 mars 2018, l’association puise ses fondements pratiques sur l’application de la démocratie participative. Initiée par le leader du Nouveau Centre, Hervé MORIN, la structure a proposé, bien avant le principe consultatif du Grand Débat national cher à Emmanuel MACRON, de prendre le pouls de nos concitoyens. Sous le prisme d’un double objectif : identifier les problématiques existantes et tenter d’y accoler en face des préconisations utiles à l’intérêt de la nation. A l’instar de clubs déjà opérationnels dans la Nièvre et en Côte d’Or, l’Yonne dispose désormais de ce nouvel outil de réflexion citoyenne dans son paysage politique et sociétal. C’est le référent départemental du Nouveau Centre, Jean-Philippe BAILLY, adjoint au développement du Commerce de la Ville d’Auxerre, qui en assure l’essor et la promotion…

AUXERRE : « Recenser l’ensemble des problèmes et trouver les solutions les plus appropriées ! ». C’est en guise de préambule l’axiome qui caractérise le mieux les objectifs de ce jeune mouvement, initié par Hervé MORIN, président des Régions de France et président de la Région Normandie.

Rassemblant des citoyens et des élus de l’Hexagone, cet organe associatif ne s’apparente pas à un énième parti politique. Il s’adresse en priorité à celles et ceux, foncièrement convaincus, que la réussite de notre pays s’imprime à celle de nos territoires. D’où son appellation légitime.

Il y a quelques jours (lire l’article correspondant), le chef de file du Nouveau Centre Hervé MORIN était de passage à Chablis. Accueilli par le président du Département, Patrick GENDRAUD, et Mahfoud AOMAR, président de l’AMF 89 (Association des maires de France), l’ancien ministre de la Défense a longuement exposé sa vision personnelle de la politique et de la gouvernance actuelle.

Mais, au-delà de l’analyse conjoncturelle de la situation française, le fondateur du Nouveau Centre y a surtout explicité les principes de fonctionnement de « Territoires ! ». Un outil pratico-pratique dont Jean-Philippe BAILLY, responsable de NC 89, fera écho autour de lui.

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Déjà plus de trois mille adhérents dans le pays…

Conviant tous les citoyens qui partagent des valeurs libérales, humanistes, décentralisatrices et européennes à le rejoindre, le référent départemental du Nouveau Centre espère un grand élan mobilisateur autour de cette refonte d’un nouveau projet politique. Celui-ci s’articule autour de sept chapitres fondamentaux : la transformation numérique, la construction d’une Europe qui protège, le renouvellement du pacte social, la confiance rendue aux territoires, le développement d’une société de progrès, la pérennité d’un avenir durable et la modernisation de l’appareil institutionnel.

« Dans ce modèle d’une démocratie ouverte et participative, expliqua-t-il, il n’y a ni chef, ni cotisation. Simplement, des personnes qui proposent leurs contributions pour bâtir un grand projet et apporter des réflexions sur des thèmes où les partis politiques traditionnels ne vont pas… ».

Et surtout de prendre le temps de se poser les bonnes questions et d’accepter toutes les bonnes volontés exprimées par celles et ceux des citoyens qui veulent y participer.

Parmi les quelques sujets, cités en exemple, on retiendra le poids du digital qui transforme nos constructions personnelles et nos consciences, l’organisation sociale de la société, les relations intergénérationnelles, les conséquences fiscales imputables à ces changements de paradigmes, la réforme des retraites en y incluant la valorisation de celles et de ceux qui participent à la réalisation sociale du pays, etc.

Des thèmes disparates mais ô combien essentiels de notre quotidien qui supposeraient d’en tirer enfin les véritables conséquences sur l’organisation fiscale, sociale, juridique et politique de notre état.

« Nous sommes tous des éléments de la démocratie représentative, devait conclure Hervé MORIN, lors de sa présentation de « Territoires ! », soyons, grâce à cet outil participatif, un facteur d’oxygénation indispensable à la démocratie ! ».

 

 

 


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Haro contre la monarchie républicaine et l’idée saugrenue que tout doit être orchestré dans l’Hexagone par un homme providentiel ! Partisan de la concertation et de l’horizontalité dans la manière d’aborder la gouvernance de l’Etat, le président du Nouveau Centre a expliqué il y a quelques jours lors de sa venue dans l’Yonne, avec moult exemples, les dysfonctionnements perpétuels engrangés par l’esprit jacobin sur notre territoire. En énumérant ses effets désastreux pour les citoyens. Une façon de pratiquer la politique aujourd’hui révolue et qui ne fait plus recette aux yeux des Français, ni aux siens ! Dévoilant les contours de sa structure associative, « Territoires ! », dont le développement dans l’Yonne est assuré par Jean-Philippe BAILLY, l’ancien ministre de la Défense place la territorialité et les élus de proximité sur un piédestal…  

CHABLIS : Fin tacticien, le président de la Région normande ? A plus d’un titre, en vérité. Observateur de la société française depuis tant d’années, Hervé MORIN a réussi avec l’aisance d’un orateur aguerri qu’il est devenu au fil du temps un exercice de prise de parole participatif ne manquant ni d’originalité ni de pertinence intellectuelle.

Debout et micro en main, face à un public majoritairement composé d’élus et d’institutionnels, le président du Nouveau Centre s’est livré à une démonstration oratoire de longue haleine, non dénuée d’humour. On l’aura compris lorsqu’il évoquera par exemple que le mouvement En Marche s’inscrivait, lui-aussi, dans une initiative participative et horizontale en matière de choix de gouvernance.

« Cela a bien démarré, expliqua le tribun goguenard, surtout durant la campagne électorale. Mais, l’ennui, c’est que cet état de fait n’a pas duré longtemps ! ».

Surfant sur la conjoncture sociétale du moment et à quelques mois d’importantes échéances européennes, le leader du Nouveau Centre s’est donc lancé depuis peu dans une grande campagne promotionnelle à travers l’Hexagone.

Rendre le pouvoir aux exécutifs locaux et régionaux…

L’objectif est simple : dévoiler auprès des citoyens les contours de son nouvel outil associatif, créé en mars 2018, baptisé sobrement « Territoires ! ». Tout un symbole pour cet ardent défenseur de la ruralité et de la proximité.

« L’idée, concède-t-il, est de bâtir un corpus de réflexions issues de la contribution citoyenne favorable à notre pays afin de l’extirper définitivement du jacobinisme, facteur d’inefficacité chronique. Il est grand temps que la France se mette au diapason d’une société définie par la co-construction des idées… ».

Se faisant le chantre du modèle girondin, système situé à l’inverse de la concentration des pouvoirs placés dans la seule et unique capitale, Hervé MORIN redonne ainsi ses lettres de noblesse aux élus locaux.

« L’Etat doit assurer ses fonctions régaliennes et définir les grandes stratégies de la défense ou de la politique étrangère, persiste-t-il, mais les politiques dites de proximité ne peuvent plus échapper aux élus du terrain, qu’ils soient membres des blocs communaux, départementaux et régionaux ».

Et l’homme politique de pousser sa pensée profonde, un peu plus loin des rivages habituels, en suggérant qu’il y ait un nouveau modèle à inventer en France. Un pays spécifique où on ne cesse de doublonner les castes administratives et institutionnelles tel des strates incompressibles.

Un peu plus tard, Hervé MORIN s’interroge sur le poids des intercommunalités. « Il existe des endroits où les départements n’ont plus leur place, ajoute-t-il, je citerai pour exemple les Bouches du Rhône. Aujourd’hui, on bâtit un modèle XXL partout, sans tenir compte des services publics qui y sont assurés. Parfois, pour se rendre à la mairie, il est nécessaire d’effectuer une quinzaine de kilomètres. Certaines intercom accueillent jusqu’à 150 communes ! Cela nous échappe complètement. Je ne comprends pas ces nouveaux modèles que les technocrates nous définissent. Les Français recherchent de la proximité. Pas cet éloignement qui nous coupe des réalités du quotidien, des services publics et crée ce sentiment d’isolement ! ».

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Reprendre la main sur la gestion de l’emploi et de la formation…

Parlant de l’emploi, le président du Conseil régional de Normandie martèle qu’il est impératif de revoir le système. « Aujourd’hui, constate-t-il, les régions gèrent la formation des demandeurs d’emplois à hauteur de 80 %. L’Etat, via les services assurés par Pôle emploi de 15 à 20 %. Avec un mode opératoire peu efficace et qui se concentre sur l’enchaînement de réunions interminables. En ma qualité de représentant d’une région, je n’ai même pas la main sur le recrutement. Alors que les élus de proximité sont en contact direct avec les entrepreneurs, tout en connaissant leurs besoins… ».

Le volet de l’agriculture est tout aussi nébuleux. Gérés par les régions, les professionnels reçoivent leurs aides et subventions de l’Etat avec des retards considérables du fait de la complexité et de la lenteur administratives.

« On demande aux agriculteurs de transformer leurs méthodes de production en optant pour les filières bio et raisonnée. Grâce à des financements qui peuvent parfois attendre deux ans ! Ce qui est impensable. Quant au rôle précis joué à l’heure actuelle par la DIRECCTE qui avait autrefois les appétences économiques que l’on sait, il s’est depuis opacifié. Entraînant du doublonnage par le biais de réunions qui justifient leur existence… ».

Faire le choix entre l’Etat et le territoire, mais pas l’un et l’autre !

Défendre les idées d’une décentralisation locale passe nécessairement par une meilleure maîtrise de la politique du logement, en France. Aujourd’hui, il manque à minima un million de logements dans l’hexagone.

« Comment voulez-vous que cela fonctionne raisonnablement, questionne Hervé MORIN, quand la politique du logement est décidée depuis Paris ? Les problématiques d’un territoire à l’autre ne sont pas similaires. Là-aussi, il est souhaitable que les élus de proximité puissent avoir la main sur la stratégie à suivre. Surtout pour enrayer l’exode vécu par les zones rurales... ».

Puis, tour à tour, l’orateur aborda des sujets prégnants de l’actualité à l’instar de la désertification médicale ou de la gestion du handicap, peu mobilisateur dans notre pays.

« Pour créer un foyer destiné à accueillir de jeunes autistes dans la région que je préside, fait-il remarquer, j’ai combattu entre cinq et dix ans pour obtenir toutes les autorisations que des centaines de famille attendaient. Cela n’est plus permis dans la France actuelle. Je demande donc plus de libertés locales pour créer, innover et expérimenter… ».

 Etre capable d’inventer de nouveaux paradigmes économiques…

 Poursuivant sur le volet de l’économie, Hervé MORIN a provoqué la consternation parmi son auditoire. Lorsqu’il a relaté sa mésaventure vécue auprès de la gouvernance étatique pour soutenir le plan de modernisation des marins pêcheurs de sa contrée.

« La Région s’est engagée aux côtés de ces professionnels en totale déshérence, narre-t-il, en bâtissant un modèle leur permettant autour d’un fonds d’investissement de devenir propriétaires de leurs nouveaux bateaux (un projet global évalué à 5 millions d’euros étalé sur plusieurs années). Or, l’Etat nous a expliqué que ce montage financier n’était pas envisageable car cela était contraire aux principes européens et que de surcroît, il ne s’était jamais appliqué ! Après une perte de temps estimée à dix-huit mois, en palabres et conciliabules divers, le commissaire européen a finalement validé le projet ! ».

En résumé, et avant que ne soit expliquer le principe fonctionnel du club « Territoires ! » (lire l’article correspondant), la double question de fond que le dirigeant politique du Nouveau Centre a voulu distiller auprès de l’assistance était donc la suivante : « Pourquoi ne peut-on pas faire en France ce que l’on veut même si on est un peuple compliqué et quelles sont les institutions légitimes qui peuvent régler l’ensemble de ces problèmes de société ? ».

Peut-être que le mode participatif des clubs « Territoires ! » qui émergent aux quatre coins de notre nation apportera au fils des prochaines semaines des éléments de réponse concrets…

 

 


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Outil au service des collectivités, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) célèbre sa cinquième année d’existence. Pourtant, l’entité présente déjà un bilan, riche d’actions et d’évènements. Permettant ainsi à la ruralité de bénéficier d’avancées technologiques similaires aux communes urbaines. Dirigé par Eric GENTIS, l’organisme prône un maillage équitable de vitalité et de modernité sur l’ensemble du territoire. L’an passé, 15,2 millions d’euros de travaux ont été réalisés pour accompagner les communes dans l’amélioration des réseaux d’énergie. Des résultats positifs et encourageants qui engendrent moult motifs de satisfaction de la part de son président, Jean-Noël LOURY…

AUXERRE : Partant du postulat que l’Yonne et la ruralité possèdent d’indéniables atouts, le SDEY poursuit avec le succès qu’on lui connaît depuis ses origines son bonhomme de chemin. En cela, 2018 aura permis d’accroître la vision stratégique de la structure, tout en optimisant les services et prestations pour le bienfait des collectivités.

Il suffit d’analyser le montant des travaux, en hausse de 2 % par rapport à l’exercice antérieur, pour bien comprendre la finalité du syndicat départemental d’énergies.

Moderniser le territoire ne s’apparente pas un simple leitmotiv de plus. C’est devenu au fil des missions un cheval de bataille récurrent qui est accompli avec professionnalisme et sérieux par les équipes de la structure.

Sur l’enveloppe globale de 15,2 millions d’euros qui a été affectée à ce vaste chantier menant l’Yonne vers la modernité technologique, 5,9 millions ont servi à optimiser l’éclairage public.

Les travaux de dissimulation se sont élevés à 3,5 millions d’euros, tandis que le renforcement, l’extension et la sécurisation ont requis 3,9 millions d’euros. Le réseau de télécommunication n’a pas été exclu de cette stratégie offensive. Un subside de 1,7 million d’euros lui a été consacré.

Enfin, et pour être tout à fait complet sur ce dossier, précisons que 250 000 euros ont été nécessaires pour équiper en bornes de recharge pour véhicules électriques les points névralgiques du département.

En parallèle, 28 pylônes ont été érigés afin de résorber les zones blanches qui pénalisaient jusque-là les communications téléphoniques. Novatrice, l’Yonne a ainsi pu boucler son programme initial puisque la dernière construction métallique a été installée à la mi-janvier. Ce travail se faisant en étroite osmose avec les communautés de communes.

Mobilité électrique : des résultats déjà probants…

Le SDEY a eu raison d’être avant-gardiste et précurseur, sur un sujet dont il a su maîtriser amplement les paramètres. Les enjeux de la mobilité électrique n’ont pas été pris avec légèreté par ses responsables. En 2018, l’organisme a ainsi terminé son programme de déploiement des bornes de charge de première génération.

Soit in fine, un total de 120 bornes dont dix-sept appareils qui peuvent accélérer le processus de chargement en un laps de temps plus court. En outre, 230 raccordements simultanés de véhicules sont fonctionnels.

Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre même si quelques sceptiques ne croyaient guère à l’efficacité du dispositif. En avril 2018, le SDEY enregistrait 300 recharges sur le mois. Dès octobre, celles-ci augmentaient à 1 300 opérations mensuelles ; cela a permis d’économiser 2 688 kg de Co2. Pour arriver à ce premier jalon positif, le syndicat aura injecté 1,8 million d’euros.

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D’autres initiatives ont fleuri çà et là dans le département. Par exemple, la promotion de l’auto-partage. Impulsé par Rémy CLERIN, vice-président du SDEY, un programme s’est développé à grand renfort de sensibilisation. Maire de la localité de Perrigny-sur-Armançon, Eric COQUILLE n’est pas resté insensible à la démarche. Elle est aujourd’hui opérationnelle avec le soutien de l’AVERE (Association pour le développement de la mobilité électrique). Plusieurs communes devraient prendre le relais car très intéressées par l’initiative.

Un test d’une envergure nationale sera réalisé avec le partenaire allemand du SDEY, HUBJECT, en faveur d’un nouveau mode de paiement à la connexion avec un système de détection du véhicule.

La méthanisation intègre les axes prioritaires…

A l’étude depuis cinq ans avec le concours de la SEM Yonne Energie, le projet « HYCAUNAIS » entame enfin une nouvelle phase de son existence. Ce dispositif de méthanisation s’installera d’ici peu sur le site de la COVED, à Duchy.

Unique en Europe, il s’agira de produire du méthane de synthèse à partir de gaz carbonique. Ce dernier s’échappant d’un centre d’enfouissement d’hydrogène fabriqué à partir de l’électricité qui est produite par des éoliennes. 

En soutenant ce projet, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne se positionne comme l’un des acteurs majeurs de la transition énergétique au côté de la Région. Organisme institutionnel de poids, avec lequel le SDEY entretient des liens en étroites synergies.

Des aides supplémentaires favorables à l’éclairage public

Faciliter le passage des communes vers un éclairage public intelligent (grâce à la nouvelle génération de LED) sera vivement encouragé en 2019. En ce sens, le président Jean-Noël LOURY a décidé, avec l’appui unanime de ses collègues lors de l’examen du budget, d’augmenter les aides pour l’éclairage public avec un taux de subvention de 70 %. Quant aux charges de fonctionnement des communes qui optent pour l’usage du LED, la gratuité de la maintenance sera appliquée pendant cinq ans. Les autres communes voyant leur forfait de maintenance se réduire de moitié.

Autre geste financier important consenti envers ces localités en phase avec la sauvegarde de l’environnement : la prise en charge intégrale du forfait de maintenance des bornes de recharge pour véhicule électrique. Il s’élevait à 400 euros par an pour une borne semi-rapide et de 1 500 euros par an pour une rapide.

Testé en 2018, l’achat groupé d’énergie a généré de belles économies pour les communes. L’opération sera reconduite cette année, après un appel d’offre conçu avec l’ensemble des syndicats d’énergie de la région Bourgogne Franche-Comté.

Le SDEY apportera une autre valeur ajoutée aux communes qui le désirent : des conseils et préconisations pour celles qui souhaitent diversifier leur approvisionnement énergétique en finançant les études et les constructions de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, ainsi que les initiatives issues de l’auto-consommation.

Plusieurs communautés de communes (Avallon-Vézelay-Morvan, le Jovinien, la Vanne, le Pays d’Othe, Yonne Nord et le Gâtinais en Bourgogne) entreront dans la phase active du Plan Climat Air Energie territorial. Celui-ci s’achèvera courant 2019.

Malgré tous ces chantiers, il sera toujours temps pour le SDEY de se projeter davantage vers l’avenir.

Et de passer à la phase concrète de sa politique en faveur des territoires intelligents. Dans les faits, cela se traduira par la mise en place d’une navette électrique autonome à Vézelay, la pose de stations électriques multi-modales (cycle, scooter, voiture, un service dédié aux habitants grâce à une alimentation issue du réseau électrique et par les énergies renouvelables), et la navette médicale, développée avec le soutien de Patrick BUTTNER, vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre.

Si 2018 fut riche pour le SDEY, l’année 2019 devrait être encore plus dense pour le syndicat, compte tenu des nombreux projets qui se profilent à l’horizon…


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