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Drastiques, les préconisations d’avant-visite ! Pas de portable, exit les objets métalliques et autres clés dans les poches, passeport et carte nationale d’identité bien mis en évidence à l’entrée, portails électroniques : on ne badine pas avec les services de sécurité alors que fleurissent sur les murs de la salle d’accueil des explicatifs sur « Vigipirate ». La communauté des Positives Entreprises de la CCI de l’Yonne a vécu un rendez-vous instructif, vendredi, avec celle des détenus qui travaillent à leur réinsertion sociale dans les ateliers du centre pénitentiaire de Joux-la-Ville. Immersion…

 

JOUX-LA-VILLE : Autant dire qu’il était recommandé de laisser ses bijoux, montres, ceintures et autres objets ostentatoires hors de l’enceinte pénitentiaire. Idem pour les  téléphones portables, il va de soi, pour d’évidentes raisons de sécurité. La quarantaine d’entrepreneurs, adhérents à la communauté des Positives Entreprises chère à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont donc respecté au pied de la lettre la consigne sécuritaire imposée par l’Administration pénitentiaire et la société IDEX, en charge de la gestion des ateliers professionnels, accueillis au fameux centre de Joux-la-Ville.

 Avant de se diriger vers une exiguë salle de réunion pour y assister au briefing explicatif, donnant le tempo de cette visite. Le monde de l’entrepreneuriat qui s’immerge dans un centre de détention, ce n’est pas une surprise en soi. Ni un décalage d’appréciation. De la pure logique, en vérité.

Car, il faut le savoir que sur les six cents pensionnaires de l’établissement pénitentiaire de l’Yonne, 570 exercent une activité professionnelle quasi quotidienne dans l’un des quatre ateliers accueillis dans les trois mille mètres carrés de surface, dédiés à cet effet, au sein même du centre de détention.

 

Une vraie ruche où se meuvent des ouvrières et ouvriers

 

On y met des pralines en sachets – elles ont l’air savoureuses ces sucreries ! -, on y coupe de la toile plastifiée avec du matériel de belle technicité, on y conçoit des phares pour cycles – ces produits commercialisés par une société de Clamecy dans la Nièvre inonderont ensuite le marché scandinave ou batave -, on y fabrique en salle grise, à l’hermétisme éprouvé, des pièces pour le secteur de l’automobile. On y prépare des objets de conditionnement à base de carton.

Bref, une vraie petite ruche avec ses ouvrières et  ouvriers, qui agissent avec méthodologie comme dans n’importe quel atelier d’une unité de production  ordinaire. Le tout, placé sous le contrôle expert des spécialistes de la qualité – des détenus également -, des encadrants de la société IDEX qui assure la bonne logistique de tout ce système économique recrée dans un univers carcéral et sous la surveillance discrète mais vigilante des agents de l’Administration pénitentiaire.

Peu importe les peines, l’essentiel est de travailler, de renaître et de se préparer tôt ou tard, parfois après vingt années d’emprisonnement comme le confirmera une détenue s’affairant avec enthousiasme à la tâche, au retour à la vie sociale. La réinsertion, le mot magique qui fait briller les regards.

 

 

Des entrepreneurs de l’Yonne, très agréablement surpris…

 

Surpris, étonnés, les membres de la communauté des Positives Entreprises ont beaucoup appris de cette visite. Et de cette approche bien spécifique de la sous-traitance ramenée à des besoins ponctuels ou pérennes, entre les deux partenaires que peuvent être l’entreprise (artisanale, industrielle) et le centre de détention.

L’un des responsables de la société IDEX le rappellera d’ailleurs lors de son speech : « les ateliers permettent aux entreprises de maîtriser les coûts, de se décharger de la gestion d’une activité, de répondre aux enjeux de volume, d’adopter et de valoriser un engagement sociétal, réaliser des achats inclusifs et responsables en circuit court… ».

En outre, ils assurent pour les personnes détenues une rémunération réglementaire suivant les principes de la réforme pénitentiaire (rémunération à l’heure soit un équivalent à 45 % du SMIC, des droits sociaux…), une formation pour préparer leur réinsertion, une dynamique d’emploi et de socialisation.

Aujourd’hui, une quinzaine de sociétés entrepreneuriales collaborent avec le centre de détention de Joux-la-Ville. Dont certaines de longue date. Une manière de dépasser les frontières entre deux mondes, au nom de l’audace, de la socialisation et du civisme…

 

Thierry BRET

 


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Il se veut prémonitoire dans ses propos. « Il ne se passera rien de concret durant les vingt-quatre prochains mois de mandat ». Même si on sent bien que le garçon est un tantinet blasé, voire déçu par la vie politique telle qu’il l’a vécue et à laquelle il n’adhère plus vraiment. Une désillusion, emplie d’amertume l’ayant poussé à prendre sa décision. Son retrait du conseil municipal d’Auxerre où il incarnait pourtant le rôle de poil à gratter de la gouvernance. La page se tourne définitivement : elle avait débuté en juin 2020…

 

AUXERRE : On aimait le personnage. Ou bien on le détestait cordialement ! Nul n’est prophète en son pays, dit l’adage, mais il est vrai qu’au fil de ces quatre saisons passées au sein du conseil municipal auxerrois, du côté de l’opposition, le benjamin de l’assemblée Rémi PROU-MELINE n’avait laissé personne indifférent. Certains lui promettant un bel avenir politique. D’autres le vouant aux gémonies du fait de ses prises de position qui provoquaient parfois l’ire et de l’urticaire à tous ses détracteurs. Il n’hésitait jamais à faire de grands coups de semonces médiatiques auprès de la préfecture ou du procureur de la République pour signaler des choses. Celles qui lui déplaisaient puisqu’il était avant tout dans la posture d’un défenseur du peuple, élu par le peuple. Le vrai sens du terme grec, « politis », en somme…

C’est par un communiqué de presse quasi lapidaire diffusé ce vendredi 08 mars que l’élu de l’Auxerrois a choisi de tirer le rideau de manière hermétique sur sa vie de conseiller municipal. Un choix dûment muri et non pris à la légère, puisque visiblement cela faisait déjà plusieurs semaines que le garçon se posait la question. Resterai-je ? Ne resterai-je pas ? Trahir ses idéaux en essayant de faire semblant en allant jusqu’au bout de son mandat jusqu’en 2026 ? Ou se retirer la tête haute et fidèle à ses idées en claquant la porte, en cours de route ? Rémi PROU-MELINE a opté pour la seconde alternative qui se présentait à lui. La sortie de piste, parfaitement contrôlée et maîtrisée dans sa communication.

 

Il ne se passera rien de concret au cours de ces 24 mois !

 

Côté explication, il faudra se contenter pour les férus de petites phrases sibyllines et de révélations croustillantes de l’argument qui suit : « la vision de la politique avec un grand « P » qui m’a été transmise par mes aïeux, qui privilégie l’intérêt général de nos concitoyens au-dessus des logiques partisanes, qui s’investit pour l’autre, qui agit de façon claire et transparente, ne semble pas être la priorité de la majorité actuelle… ».

Une ultime banderille avant de quitter le navire municipal à l’adresse du maire d’Auxerre et de son équipe, toutefois dans la retenue et la décence. Prophétique, Rémi PROU-MELINE d’annoncer péremptoire : « je vous confirme qu’il ne se passera rien de concret durant les vingt-quatre prochains mois pour notre territoire au sein du conseil communautaire et du conseil municipal de l’Auxerrois… ».

Une dernière pirouette avant de sortir de la piste de ce manège politique pour le jeune homme qui remercie – quoi de plus naturel - toutes celles et tous ceux qui ont cru en lui en le soutenant.

Quant à la suite, on n’est guère avancé sur ses intentions à l’instant « t » de la rédaction de ces lignes. « Je vais poursuivre mon combat politique sous une autre forme avec une réelle ambition… ».

Une phrase énigmatique qui n’a rien d’une épitaphe, aux premiers abords. Un autre prétendant potentiel à la joute municipale de 2026 ?

 

Thierry BRET

 


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Peut-on qualifier le préfet de l’Yonne Pascal JAN de préfet de l’innovation ? Lui qui décline déjà le mot « attractivité » à toutes les sauces depuis sa prise de fonction il y a deux ans déjà  – c’est plutôt positif pour les collectivités et les acteurs de l’économie du terroir ! – en a remis une couche supplémentaire avec la Journée internationale des Droits des Femmes. Comment ? En invitant une dizaine d’entre elles, issues de la fonction publique, à s’exprimer lors d’un déjeuner de presse dans les salons de la préfecture. Un échange, nourricier pour l’esprit, et très loin d’être indigeste…

 

AUXERRE : Non, la discussion ne s’est pas déroulée comme parfois entre la poire et le fromage. Déjà, parce qu’il n’était nullement question de ces ingrédients dans le menu servi à la table préfectorale du jour. En outre, parce les présentations liminaires et leurs prolongements autour de la condition féminine au travail (les métiers exercés dans le cadre de la fonction publique) avaient démarré bien avant de déguster le premier plat que n’aurait pas renié notre ami chroniqueur gastronomique (« L’Aile ou la Cuisse »), le toujours très gourmand Gauthier PAJONA. Des poireaux en vinaigrette, servis avec des noisettes pour faire le croquant en bouche : un régal !

En mode décontracté – un pull col roulé coloris bleu outremer lui rappelant peut-être la lointaine île de la Martinique où il exerça jadis ès qualité de recteur de l’Education nationale dans une vie antérieure ! -, la force invitante de cette tablée d’exception, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, eut tout le loisir de mettre tout le monde à l’aise lors de ce déjeuner de presse, pourtant des plus officiels.

 

Evoquer les parcours professionnels intimement liés à la vie personnelle

 

Un exercice, le déjeuner de presse, pas souvent usité par la maison préfectorale et ses occupants. A tort, d’ailleurs, car c’est autour d’une table que se délient les langues lors de conversations nourries à grand renfort d’anecdotes et de profonds ressentis.

Bref, l’exercice oratoire entre la bouchée de pain et le petit coup de chablis premier cru de belle facture agrémentant le repas allait permettre à ces dames, au nombre de dix – elles n’étaient que huit à tenir la dragée haute dans le film de François OZON sorti en 2002 ! – de se raconter tant au niveau professionnel que…personnel.     

Comment en effet aborder les conditions féminines dans le monde du travail (en l’occurrence les métiers de la fonction publique, dénominateur commun de tous ces témoins dont certaines portaient l’uniforme) la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes sans évoquer ainsi l’étroite relation avec leur vie personnelle ?

Une fois le tour de table des présentations effectuées – à l’instar d’un rituel méthodique et nécessaire pour mettre un patronyme sur un visage et une fonction -, entrer dans le vif du sujet devint la priorité pour Pascal JAN dans le rôle de « Monsieur Loyal », faisant tourner le verbe et la parole.

 

La féminisation dans la fonction publique : oui à 63 % !

 

En guise de préambule explicatif, le représentant de l’Etat exposa les positions du gouvernement. L’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan professionnel, économique et social est l’une des grandes causes du second quinquennat, faisant l’objet d’un plan d’action interministériel qui s’articule autour de quatre piliers : l’action contre les violences faites aux femmes, la santé des femmes – c’est parfois une résultante de la précédente explication -, l’égalité professionnelle et économique (là aussi, dans ce domaine, il y a encore du chemin à parcourir) et la culture de l’égalité, un thème cher à la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui aurait pu trouver une légitime place autour de cette table, garnie de quatre journalistes dont deux femmes de France Télévisions !

Pour une fois qui n’est pas coutume hormis chez les Femmes Chefs d’Entreprises ou Femmes Leaders, la gent masculine était en très nette minorité – trois individus -, un vrai privilège en somme !

Vint le temps où Pascal JAN fit une succincte présentation de la situation de la féminisation dans la fonction publique. Les femmes sont largement majoritaires avec des effectifs qui s’élèvent à 63 %, selon les données de 2021. Mais, le bémol n’est pas très loin, après cette courte euphorie puisque elles restent minoritaires dans les emplois supérieurs de cette même fonction publique, à 42 %.

Toutefois, l’Yonne relève la tête. Parmi les principaux emplois de direction au sein des services déconcentrés de l’Etat, la plupart sont occupés à date par…des femmes ! Cocorico !

Puis, quelques grandes questions fondamentales – il était temps de se sustenter de l’excellent filet de truite, agrémenté de sa purée de céleri et de ses noisettes – arrivèrent de part et d’autre de la table. La place des femmes dans la préfectorale ? « Oui, observe Pascal JAN, il y a peu de femmes préfètes en France. Mais, en revanche, les sous-préfètes sont de plus en plus nombreuses à occuper cette fonction… ». Moyennant quoi et en toute logique si l’on suit les propos de l’ancien recteur, la possibilité de voir des femmes préfètes en plus grand nombre dans l’Hexagone un jour n’est in fine qu’une simple question de temps, de patience et de…promotion !

 

 

Le sempiternel « plafond de verre » qui barre les carrières des femmes

 

Les convives abordèrent également la place de la féminité dans la magistrature et les filières judiciaires. Avec en sus de sous-jacents items liés aux difficultés promotionnelles pour gravir les échelons et la récurrente problématique observée dans bon nombre de métiers, la mobilité.

Même notre confrère de France Bleu Auxerre, son rédacteur en chef Philippe RENAUD y alla de sa pertinente remarque, évoquant la prédominance des femmes dans les rédactions et les métiers de la presse depuis plusieurs années. Un signe de paupérisation du métier pour certains indécrottables ?!

Une expression s’invita à maintes reprises durant ce passionnant déjeuner : le « plafond de verre ». Que nenni, il n’y avait point ici d’allusion avec un parti politique qui ne pourrait aller plus loin dans ses velléités d’accession au pouvoir, mais bel et bien de la progression carriériste des femmes. Souvent absentes des hauts postes à responsabilité, de l’encadrement, des filières scientifiques (un comble alors que chacun sait scolairement parlant que les filles sont douées en mathématiques !). Ne dit-on pas d’ailleurs en parlant du parcours d’une femme gradée dans les forces de l’ordre ou dans l’armée, qu’elle est une « femme officier » ! L’équivalent masculin n’étant jamais employé, bien sûr ! Une belle preuve de sectarisme et de misogynie à la française !

A cela, s’ajoute invariablement le rédhibitoire argument de la procréation. Un frein pour beaucoup d’employeurs qui voient un acte naturel d’un très mauvais œil dans la progression sociale. On parle souvent, chez les femmes, de charge mentale. Beaucoup pour les hommes. A croire qu’elles seraient si frêles et si fragiles au point de ne pas supporter le stress et la pression ?! Alors, que beaucoup reconnaissent leur qualité en matière d’implication dans l’univers professionnel !

En résumé, et après le dessert composé d’un savoureux crumble de pommes assorti de sa confiture de cassis, que de chemin encore à parcourir pour que la femme soit l’égale de l’homme dans le monde professionnel, que ce soit dans le public comme dans le privé.

Un sujet n’a d’ailleurs pas été abordé lors de ces savoureuses agapes intellectuelles : les salaires et les différences d’appréciation en défaveur des femmes dans la France du XXIème siècle. Peut-être que le préfet de l’Yonne n’a pas voulu gâcher le déjeuner avec ce plat de résistance difficilement digeste !

 

En savoir plus :

Participaient, entre autres, à ce déjeuner témoignage :

Virginie ALBARACINE, lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne,

Christine BONNY, médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours de l'Yonne,

Julie COLIN, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Sens,

Manuella INES, directrice départementale des territoires,

Dominique GONTARD, directrice départementale des finances publiques,

Salia RABHI, directrice départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations,

Amélie RAINIS, commandant divisionnaire fonctionnel, adjointe au directeur interdépartemental de la police nationale,

Clémence CHOUTET, sous-préfète et directrice du cabinet du préfet de l’Yonne.

Pascal JAN, préfet de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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Il faut croire que la maîtrise des énergies et leur réduction drastique imposées par le DPE (diagnostic de performance énergétique) perturbe de plus en plus les esprits chafouins des propriétaires de biens immobiliers dans l’Yonne. L’Association des Responsables de Copropriété Icaunaise (ARCI) a pu le constater en organisant son premier Salon de la Copropriété, ce mercredi à Appoigny. Un évènement regroupant une vingtaine d’acteurs de l’immobilier qui étaient là pour prodiguer conseils et préconisations…

 

APPOIGNY : La maîtrise de l’énergie. C’était le credo de ce premier Salon de la Copropriété qui en appellera d’autres, à l’avenir. C’est une évidence. Tant le public, celui des copropriétaires de biens immobiliers, était venu en nombre pour glaner conseils et informations pratico-pratiques sur cet évènementiel porté par l’ARCI. Parce qu’il est vrai que l’application obligatoire du DPE, le fameux diagnostic de performance énergétique et les innombrables contraintes imposées par l’Etat et ses relais territoriaux, ne s’apparente guère à de la clarté et de la facilité dans l’esprit des propriétaires. Ces derniers sont en effet de plus en plus perplexes et contraints face à ces directives environnementales punitives – comme d’habitude en France dès lors que l’on évoque les améliorations écologiques ! – que constructives ! Un vrai imbroglio de recommandations et de contrôles d’une rare complexité contradictoire où plus personne n’y comprend que couic, pas même, parfois, les techniciens de l’immobilier ce qui est un comble !

 

 

Plus de soixante copropriétés adhérentes à la structure

 

Alors, oui, heureuse fut l’initiative de l’ARCI, cette association départementale qui ne fait pas trop parler d’elle mais qui a un rôle prépondérant pour améliorer la qualité de vie des copropriétaires et des syndics de ce territoire. Comme le rappelle Jacques NOTTE, son président, très pédagogue dans ses explications : « Notre objectif est simple : informer, conseiller et accompagner les conseils syndicaux et syndics bénévoles à améliorer la qualité de vie dans leur copropriété ».

Réunissant plusieurs partenaires (ADIL 89, CAUE 89, ANAH, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois), l’ARCI a donc eu la judicieuse initiative de monter ce salon, accueilli à l’Espace culturel de la petite commune, gérée par Magloire SIOPATHIS. Aujourd’hui, elles sont plus de soixante copropriétés de l’Yonne à être adhérentes de cette structure associative qui place l’information, le conseil et la pédagogique parmi ses priorités.

Rassurer les propriétaires et copropriétaires était la vocation initiale de ce rendez-vous. « Ces personnes sont vraiment préoccupées par deux obligations, explique Jacques NOTTE, qui ont été imposées par la loi Climat et Résilience, à savoir le diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif et la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux dans les copropriétés quand le DPE révèle qu’il y aura des travaux à réaliser dans les dix ans… ».

Autant dire, un vrai casse-tête chinois pour les propriétaires immobiliers qui ne savent plus à quels saints se vouer devant la complexité de ces dossiers qui les attend ! Ceux-ci étaient venus nombreux récolter un maximum de renseignements auprès des vingt-et-un stands officiels, disposés çà et là à travers la grande salle de l’espace culturel.

 

 

 

L’ARCI, un lieu d’échange par excellence

 

Face aux échéances qui arrivent dare-dare pour les copropriétaires et propriétaires, l’ARCI a souhaité réagir à chaud en organisant ce premier rendez-vous qui en appellera certainement d’autres à l’avenir.

« Quand on veut obtenir quelque chose qu’on a jamais eu, il faut tenter de faire quelque chose que l’on a jamais fait, ajoute avec philosophie Jacques NOTTE, c’est pourquoi l’ARCI qui est un lieu d’échange avant tout à proposer la mise en place de ce projet… ».

Aujourd’hui, l’ARCI regroupe près de 65 copropriétés, soit plus de trois mille logements sur le département. Le développement sur le Sénonais est imminent. Lionel TERRASSON, élu du Grand Sénonais en charge de l’immobilier, et Jean-Pierre CROST, autre représentant de l’institution septentrionale, avaient effectué le déplacement près d’Auxerre pour la circonstance. Un programme d’amélioration de l’habitat est en phase de concrétisation, d’où le besoin d’intervention de l’ARCI.

Sur Auxerre, au sein de la pépinière d’entreprises de la CCI, l’association tient des permanences régulières pour informer les copropriétaires. En sus, quatre à cinq forums annuels sont organisés sur des thématiques précises afin de conserver une proximité avec les adhérents.

L’ADN de l’ARCI se résume par cette volonté d’instaurer un lieu d’échange, utile pour celles et ceux qui se passionnent pour l’immobilier. Vu le contexte actuel, la mission de l’ARCI est loin d’être négligeable…

 

Thierry BRET

 

 


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La cathédrale jouait à guichets fermés pour les obsèques de celui qui fut vingt-sept ans durant maire d’Auxerre. Elus, politiques, amis, anonymes… : tous ont tenu par leur présence à rendre hommage une dernière fois à une figure emblématique du paysage icaunais. Jean-Pierre SOISSON repose désormais dans le cimetière Saint-Amâtre, non loin d’autres personnages illustres ayant fait les belles heures de la ville, comme Paul BERT ou Marie NOËL.

 

AUXERRE : Ils étaient déjà nombreux à patienter au pied de la cathédrale, deux heures avant le début de la cérémonie. Le parvis s’est vite fait agora, qui avec un souvenir, qui d’une anecdote, pour raconter « leur Jean-Pierre », fiers souvent d’une amitié jamais démentie. A l’image de Guy, un ami de cinquante ans : « je viens à la fois pour l’homme et pour le maire. Je l’ai connu alors qu’il était adjoint à Jean MOREAU et remettait la médaille d’or de la Famille française… ».

Admiratif pour la proximité que savait mettre dans ses relations avec les autres Jean-Pierre SOISSON, même s’il sut en son temps le critiquer pour le sort funeste apporté au marché couvert au milieu des années 70 : « je lui ai dit maintes et maintes fois, mais après bien sûr, il y avait la conjoncture, toute une époque… ». Fils d’un condisciple de l’ancien maire d’Auxerre au lycée Jacques Amyot, Philippe se faisait lui aussi un devoir d’assister aux obsèques, en mémoire de son père, « alors l’un des meilleurs copains de Jean-Pierre ».

Ne cachant pas son admiration pour le personnage : « très attentionné aux autres et fidèle en amitié, ce qui est rare aujourd’hui, surtout de la part d’un homme politique et c’est ce que je retiendrai de lui… ».

D’autres encore, venus là par respect pour le parcours d’un homme dévoué à sa ville et à sa région, peu enclins pour autant d’excuser certains rapprochements considérés encore aujourd’hui comme dérives politiques. Sans oublier non plus ce silence, coupable à leurs yeux, concernant le sort de ces jeunes filles de l’Yonne, handicapées pour la plupart, qui disparaissaient alors dans l’indifférence générale…  

 

 

Un parterre de personnalités politiques de toutes obédiences…

 

Dans sa magnificence minérale, la cathédrale Saint-Etienne a accueilli ce lundi pas moins d’un millier de personnes, au premier rang desquels l’ancien Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, dont l’émotion n’était pas feinte à l’heure de prononcer un dernier hommage à l’adresse de celui qui fut à ses côtés, l’un des co-fondateurs de l’Union pour la démocratie Française (UDF) : « nous nous inclinons aujourd’hui devant un homme d’Etat, mais aussi une belle personne. Nous lui exprimons notre gratitude, notre respect, notre affection, nous aimions Jean-Pierre SOISSON… ».

Rappelant combien il savait « donner et partager, sans jamais éclabousser les autres… ». Autre moment d’émotion quand son fils Julien fit lecture d’une lettre testament de son père : « j’ai fait de mon mieux pour Auxerre, la Puisaye et la Forterre, le vignoble et toutes les communes de la circonscription. Je vous ai servi et aimé. Ma vie fut une longue période de bonheur. Adieu et merci… ».

Dans l’auditoire, de nombreuses personnalités politiques, toutes appartenances confondues, à l’image de la présidente de région, Marie-Guite DUFAY, de l’ancien ministre Gérard LONGUET, du maire de Joigny, Nicolas SORET, du conseiller régional Pascal BLAISE, sans oublier bien sûr nombre d’élus locaux parmi lesquels le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, les députés André VILLIERS et Daniel GRENON, le président du département, Patrick GENDRAUD ainsi que nombre de maires de Puisaye et de l’Auxerrois, écharpe tricolore en bandoulière. A noter également, outre le préfet de région Franck ROBINE, et celui de l’Yonne, Pascal JAN, la présence de l’un de ses prédécesseurs, Didier CHABROL, revenu pour l’occasion dans la ville préfecture qu’il avait quitté en avril 2009, ainsi que celles de l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ et des anciens présidents départementaux Jean-Marie ROLLAND et Henri de RAINCOURT.

 

 

C’est sous les applaudissements et en musique que le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore franchit une dernière fois les grandes portes de la cathédrale, illuminée par un soleil aux allures printanières, pressé de s’affranchir de l’hiver. Ce printemps qui « repeint les cœurs au vin blanc » comme le chantait le grand Jacques BREL. En cette fin d’après-midi, couraient dans les mémoires de beaucoup, ces mots si souvent entendus, désormais silencieux pour l’éternité… « Bon ! Les gamins, maintenant, on va aller boire un verre de chablis… A l’abreuvoir ! ». 

 

 

Propos recueillis…

Daniel DEFAIX (Vigneron producteur de chablis)
« Je perds le grand ami que j’avais depuis 1981… Le plus grand souvenir que je garderai de lui, c’est son intellectualité, une mémoire monumentale, extraordinaire, il était capable de me rappeler le prénom de naissance de mes grand-mères… C’était un libéral du centre qui voulait avant tout qu’Auxerre rayonne… Il n’avait pas peur de la mort, ce qu’il voulait, c’était se battre pour la vie… Il fêtait presque tous ses anniversaires avec mon chablis. Il m’achetait beaucoup de vin mais pour son anniversaire me disait, « pour cette date-là, je veux bien que tu me l’offres ! Tu sais que je n’aime pas les bouteilles, pas trop les magnums, mais j’aime bien les jéroboams ! ». (Rires)

Gilles DEMERSSEMAN (Conseiller régional)
« On savait tout ce que l’on ne partageait pas, mais on savait qu’on partageait l’amour de ce territoire, on s’y est souvent croisé… Je savais sur quoi on était en désaccord, il le savait aussi et me disait : « bon ! Tu es ce que tu es, t’as fait des mauvais choix mais je t’aime bien quand même ! »… En général, quand il y avait trop de longueur dans les discours de chacun, il disait : « vous avez été très très longs, vous avez été patients et donc je n’aurai qu’une phrase : à l’abreuvoir ! ». (Rires)

 

Didier CHAPUIS (Festins de Bourgogne)
« Je le connais depuis toujours, il était déjà là en 1975 pour l’inauguration du CIFA. Vous savez, je suis de Puisaye et j’en avais même déjà entendu parler dès 1969. Il était à l’écoute et aidait les gens, apporteur de solution chaque fois qu’il le pouvait… A chaque fois qu’il parlait, il semblait être au-dessus du lot de tout le monde, une prise de parole exceptionnelle… ».

 



Nicolas SORET (Vice-président du Conseil régional, maire de Joigny)
« Je me souviens d’une foire à Ouanne, ce devait être en 2008, cela commence à dater, où il prononça un discours en commençant par nous présenter les règles de l’OMC, pour en arriver à Ouanne, d’une pédagogie remarquable et moi, j’aime bien la pédagogie en politique. Il savait rendre intelligibles des sujets complexes et c’est je pense une grande qualité… ».

Yves VECTEN (Conseiller départemental, maire d’Escamps)
« Mon grand souvenir, c’est lorsqu’il m’a demandé de m’occuper de l’eau potable sur l’Auxerrois… A l’époque des négociations du GATT en 1992, alors qu’il était ministre de l’Agriculture, on était plusieurs agriculteurs responsables syndicaux à avoir suivi une partie des débats à l’Assemblée nationale. Nous apercevant, il s’est écrié : « Ah les gars de l’Yonne ! Venez manger au ministère, je vous attends dans une heure ! Et le plus surprenant, c’est que le temps du dîner, il arrivait à faire trois choses à la fois, discuter avec nous, rédiger le discours qu’il devait prononcer le lendemain à Bruxelles et parler à une tierce personne… ».

 

Dominique BERNERD

 


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