Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

A la tête d’une SASU, créée en avril 2016, SG CONSEIL FORMATION COACHING, Sophie GAY souhaite à l’avenir poser davantage de jalons sur le territoire de l’Yonne. Il est vrai que l’emploi du temps de la jeune femme suscite le respect. Se mobilisant à l’échelle de l’hexagone, la professionnelle de l’accompagnement et du coaching multiplie les missions de confiance aux quatre coins du pays, de la Bretagne à la Touraine, du Périgord à la Lorraine. Preuve qu’elle a su convaincre et enthousiasmer les donneurs d’ordre d’envergure nationale qui l’emploient et lui ont accordé une totale confiance…

AUXERRE : Qu’elle intervienne dans les départements limitrophes de l’Yonne, à l’instar du Loiret ou de l’Aube, ou qu’elle concentre toute son énergie sur une mission à exercer dans les confins de la Franche-Comté, de l’Alsace ou du quart Grand-Est de la France, Sophie GAY rayonne avec le même sens du professionnalisme et du sérieux qui l’anime jusqu’au bout des ongles.

Seul maître à bord de l’outil de travail qu’elle a initié en avril 2016, la société SG CONSEIL FORMATION COACHING (SG CFC), cette diplômée d’un niveau bac + 5 n’en finit pas de se prendre au jeu de l’entrepreneuriat réussi. Elle qui a intégré la vie active dès l’âge de 19 ans en qualité de coordinatrice au sein de l’ADMR de l’Yonne. Elle y gérait déjà, en 2002, trois associations distinctes qui regroupaient une soixantaine de personnes.

Accueillie en qualité de start-up dans le business center icaunais de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val de Loire à Auxerre, SG CONSEIL dispose de ce point d’ancrage indispensable à son développement. 2019 sera sans doute synonyme d’intensification de sa présence sur le marché bourguignon.

Et ce n’est pas un vœu pieu. Sophie GAY veut s’offrir de réelles perspectives de visibilité et de reconnaissance sur ce secteur géographique qui lui fait un peu défaut à l’heure actuelle.

Pour se faire, la jeune femme a bien intégré les paramètres usuels de la communication dans sa stratégie. Elle a pris soin de se rapprocher de plusieurs médias pour y faire connaître son savoir-faire en la matière, c’est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à l’accompagnement des entreprises et au suivi de celle-ci. Cela explique sa présence sur les ondes matinales de France Bleu Auxerre ou dans les colonnes du magazine « Cocoon ».

milieu articles

Une méthodologie particulière pour responsabiliser la personne suivie…

Son terrain de prédilection oscille aussi bien vers des services administratifs, notamment auprès des élus de nouvelles communes nées d’un rapprochement fusionnel, que pour des entreprises à la renommée internationale, à l’identique du groupe industriel ARCELOR MITTAL. Pour ce dernier, la jeune femme prodigue ses conseils auprès de l’encadrement.

Ses missions régionales-elle en pratique malgré ses déplacements récurrents-, se traduisent par de l’analyse de pratique destinée aux professionnels des milieux sociaux (COALIA à Dijon, des équipes d’intervention sur le domaine social, des éducateurs…).

Sa manière de procéder repose sur la responsabilité et la prise de confiance de ses interlocuteurs. Grâce à des apports théoriques et de la formation.

« Je souhaite décentrer la personne avec laquelle je travaille, explique-t-elle, en visant prioritairement de lui laisser de l’autonomie et qu’elle puisse agir en connaissance de cause. Bref, je lui donne des graines. On apprend ensemble à les faire pousser et après on se débrouille pour que ces graines soient intégralement gérées par la personne suivie. Il est important avec cette méthodologie qui offre la possibilité de développer des potentiels de sortir de la zone de confort pour gagner en liberté d’actions… ».

Contactée par les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Sophie GAY optimise ses qualités de pédagogues et de formatrice en collaborant avec l’organisme consulaire au niveau de la communication relationnelle, du management, de la gestion du temps, et même dans le cadre de la formation des formateurs. Une corde de plus à son arc professionnel déjà bien rempli…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Exercice de style réussi pour l’ensemble des débatteurs de ce énième rendez-vous, décliné cette fois-ci par l’Association des Maires de l’Yonne et la municipalité. Observés attentivement par le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue de cette consultation nationale, les orateurs-malheureusement trop peu nombreux- ont pu balayer large au niveau des doléances et suggestions à propos des changements de paradigmes dont notre société a grand besoin…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Si le principe de cette grande consultation nationale, ouverte à tous, est vertueux car il libère la parole de celles et ceux que l’on entend jamais ; nonobstant, il n’aura pas fait florès parmi la population de la localité vigneronne ce vendredi 22 février en fin d’après-midi.

La faute incombe à une confusion manifeste autour de l’horaire exact de cette rencontre qui était concoctée conjointement par l’AMF de l’Yonne et la commune. La réunion ne se déroulait pas à 21 heures comme cela avait été abondamment annoncée mais bel et bien à 18 heures…

Pourtant, force est de constater que le vieil adage, bien connu de tous (« les absents ont toujours tort ») s’est révélé une fois de plus révélateur à plus d’un titre. Tant l’intérêt des doléances et suggestions émises par ce public, certes dispersé, a été à la hauteur des attentes des organisateurs de ce rendez-vous consultatif.

C’est en maître de cérémonie scrupuleux mais très compréhensif dans la libre circulation du verbe et de la parole que le président de l’Association des maires de l’Yonne, et tout récent conseiller départemental, Mahfoud AOMAR, anima les échanges. Respectueux du protocole devant préciser les modalités opératoires de l’exercice.

Le cadre étant ainsi posé, les quatre grandes thématiques structurant le canevas habituel de ce Grand Débat national délocalisé purent enfin être soumises à la sagacité de l’assistance. Parmi laquelle avaient pris part des élus représentatifs de l’Yonne, la sénatrice Dominique VERIEN, le conseiller départemental Xavier COURTOIS ou encore-elle en était la force accueillante légitime- la maire de Saint-Bris-le-Vineux et Vice-présidente de l’Agglomération de l’Auxerrois, Rachel LEBLOND.

De la transparence au niveau de la fiscalité et sur l’Europe…

Que dire de ces énumérations successives de désidérata, de critiques, de remarques sur ce qu’il serait nécessaire de faire et de ne plus faire dans toutes les strates de la société française ?

Déclinant thème par thème, et consciencieux que chacun puisse s’exprimer à loisir sans contraindre ses interlocuteurs à un minutage trop strict de la parole, Mahfoud AOMAR énonça les différents sujets, provoquant ainsi des réactions à brûle-pourpoint de l’auditoire. Timides au démarrage de la séance, elles devinrent plus franches et très nettes au fur et à mesure du déroulé de cette séance oratoire.

La fiscalité fut l’un des points d’orgue de cette soirée de concertation. Traçabilité de l’impôt, emploi de l’argent pour quels objectifs…autant d’interrogations de la part de villageois qui exprimaient leurs réelles attentes. Le poids des services publics dans les campagnes ne fut pas oublié de ces dissertations orales. Le risque de la dématérialisation à tout crin menaçant le facteur humain et la proximité, chère à beaucoup de nos concitoyens, fut avancé également par certains des intervenants.

Plusieurs problématiques inhérentes à la désertification des territoires ruraux firent surface : le recul de la santé avec la rareté des médecins, le droit à l’Internet pour tous (ne faudrait-il pas constitutionaliser un tel droit au niveau de l’accès à la fibre et faire preuve d’égalitarisme ?), l’éducation qui est en réel danger avec l’absence de repères auprès des jeunes générations…

La transition écologique ne se décrète pas, elle s’apprend grâce à l’éducation…

Face aux aberrations de la fonctionnalité administrative de notre pays, les débatteurs n’ont pas manqué d’être réactifs et précis dans leurs commentaires avisés. Et de monopoliser la parole à la grande satisfaction des observateurs présents dans la salle : à savoir, le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue et conformité de ces débats nationaux dont le carnet à spirale se noircissait abondamment de notes détaillées.

« Quid du rôle de l’élu de proximité qui demeure la pierre angulaire pour gérer l’aspect social dans les communes ? », s’interrogea Rachel LEBLOND lors de sa prise de parole.  

Avant que le débat ne statue sur le rôle de l’Europe dont seraient assujettis de nombreux pans de l’économie (l’alliance entre les deux poids lourds du transport, SIEMENS et ALSTOM, qui vient de capoter…).

Quant à la transition écologique, elle ne fut pas évincée pour autant de ces discussions passionnantes. Un thème capital pour différents témoins où il est nécessaire de changer les paradigmes. L’un des habitants de Saint-Bris-le-Vineux n’hésita pas à dire que l’on n’imposait pas la transition écologique de manière forcée et sans explicatif. Que ces notions environnementales devaient se vivre par le biais de l’éducation et de l’adhésion collective.

Bref, la joute oratoire perdurera un long moment entre ces diverses composantes de la sphère citoyenne française. Une manière constructive et positive de créer du lien social afin de mieux se connaître et de pouvoir démocratiquement dire tout ce que l’on a sur le cœur. Avant la prochaine étape restitutive ?


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Spécialisée dans la pose de canalisations électriques et numériques, qu’elles soient sous-terraines et aériennes, la société de travaux publics de Saint-Florentin diversifie ses activités. Un mode opératoire qu’elle va intensifier au cours de ces trois prochaines années, pour faire face à la baisse conséquente de la commande publique dont elle était trop dépendante. Une perspective encourageante selon son dirigeant, Eric CHARTON, qui ambitionne de s’entourer de nouvelles compétences professionnelles pour parvenir à ses desseins. Une vingtaine de postes, au profil qualifié, devraient renforcer les effectifs des quatre centres d’activité d’ici le terme de l’année…

SAINT-FLORENTIN : Le changement de tactique devrait s’avérer payant pour DRTP, la PME positionnée dans le domaine des travaux publics. Grâce à la diversification de ses activités et l’ouverture vers la multi-clientèle dont le secteur privé, la structure contournera la récurrente problématique inhérente à la restriction de la commande publique. A laquelle l’entreprise était un peu trop liée depuis plusieurs années, de l’aveu de son responsable, Eric CHARTON.

Conséquence immédiate de ce choix stratégique novateur : l’entité de Saint-Florentin recrute. Afin de pourvoir ses quatre centres de profit des personnels idoines en matière de compétences professionnelles, pouvant répondre aux besoins spécifiques. Ces centres sont implantés dans l’Ain, le Loiret, la Marne et l’Yonne.

Un chiffre est d’ores et déjà annoncé par le dirigeant de la PME ; une vingtaine de postes devraient être créés d’ici la fin de l’année. Quant au profil type, il vise à s’adjoindre le bénéfice de personnes diplômées, ayant parmi leurs appétences, outre leur motivation et qualification, le désir de manager des équipes. Ce personnel d’encadrement de chantier comprendra des techniciens supérieurs issus des écoles spécialisées dans les travaux publics.

milieu articles

S’appuyer sur les bienfaits de l’alternance…

Toutefois, la recherche de ces personnels qualifiés s’avère toujours complexe. Il est, en effet, très difficile aujourd’hui pour les entrepreneurs des travaux publics de pouvoir se doter de cette main d’œuvre indispensable à leur épanouissement. L’un des objectifs de l’entreprise est aussi le développement de la formation.

Son rayonnement national lui impose de répondre avec efficience et spontanéité à la complémentarité des équipes qui interviennent selon la typologie des chantiers.

Ainsi, l’apport de l’alternance, au niveau de l’accueil des apprentis, s’inscrit parmi les sages résolutions mise en exergue avec les besoins de la structure. Quant à la féminisation, elle gagne peu à peu du terrain.

De 5 à 10 % de l’effectif de la société proviennent de l’apprentissage. C’est le fruit de conventions formalisées avec les centres pédagogiques de Châtillon-sur-Seine et des écoles techniques qui préparent aux métiers des travaux publics (IUT Génie civil à Auxerre ou à Troyes). La démarche est similaire avec le CIFA de l’Yonne, via son atelier de mécanique et assistant PMI.

Réalisant un chiffre d’affaires annuel de vingt millions d’euros, DRTP entame donc la nouvelle année avec de sérieuses ambitions pour conquérir les marchés publics et privés. La PME emploie plus d’une centaine de collaborateurs.

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Chantre de la transition écologique et du développement durable, la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY, fait montre d’extrême réactivité sur le dossier de la motorisation automobile électrique. L’élue régionale vient de transmettre en bonne et due forme à Emmanuel MACRON le dossier de candidature officiel de la Bourgogne Franche-Comté pour l’obtention du premier site industriel qui fabriquerait ce type de batteries. Un geste fort qui témoigne de la pugnacité et de l’intérêt porté par la responsable de l’exécutif régional à l’essor économique et à la création d’emplois…

DIJON (Côte d’Or) : C’est fait ! D’ici peu, le pensionnaire de l’Elysée disposera en main propre du dossier de candidature de la Bourgogne Franche-Comté dans la perspective de développer une usine de batteries électriques dans notre pays. Ce serait la première des infrastructures à produire l’indispensable mode d’alimentation de ces véhicules dont la prolifération a été annoncée à grand renfort de messages repris par la voie médiatique par le chef de l’Etat en personne.

Interpellée par les divers moyens technologiques existants pour assurer une transition écologique et mobilité optimale (hydrogène), la présidente de la Région s’est très vite engouffrée dans la brèche afin de positionner notre territoire sur de bons rails.

Arguant d’éléments légitimes et reconnus (la région a su développer un écosystème pluriel et efficient), Marie-Guite DUFAY est plus que jamais déterminée à obtenir gain de cause, et faire que la Bourgogne Franche-Comté devienne le premier territoire régional de France à ouvrir un tel site industriel.

Un site d’accueil a d’ores et déjà été identifié. Ce complexe de production de batteries électriques de nouvelle génération pourrait s’intégrer sur la zone de cinquante hectares que le groupe PSA va libérer à Sochaux.

Sur place, le lieu possède une desserte multimodale (fer, route et fluvial) ainsi que des édifices industriels aptes à recevoir une telle activité.

En outre, au plan stratégique, créer cette typologie d’usine à Sochaux ne serait pas fantasque. Le groupe va investir, dans le cadre du projet de transformation de son site historique, 200 millions d’euros pour accélérer l’accueil de tous les types de motorisation en phase avec les enjeux de la transition écologique.

Bref, implanter cette future activité dans cette zone géographique tombe sous l’évidence. Montbéliard, Sochaux et Mulhouse concentrent à eux trois plus de la moitié de la production automobile française.

La filière représente au bas mot 45 000 emplois, en y englobant les constructeurs, les équipementiers internationaux et les sous-traitants.

Prompte à réagir, Marie-Guite DUFAY a su anticiper sur ce dossier. Sera-ce suffisant pour obtenir le marché et convaincre le président de la République de la pertinence de cette candidature ? A suivre…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Plus de 426 entreprises commerciales nouvelles ont été enregistrées et immatriculées au cours de l’année 2018. Une note d’optimisme, saluée par le président de la vénérable institution, Pascal BAILLY. Pourtant, ce chiffre ne peut faire oublier les 134 audiences qui se sont déroulées au tribunal de commerce auxerrois. Et malheureusement, les mêmes causes qui ont produit des effets similaires au niveau des entreprises en défaillance. Dont 75 d’entre elles ont dû jeter l’éponge et mettre la clé sous le paillasson…

AUXERRE : Pédagogue, le président du Tribunal de Commerce souhaite l’être davantage. En y associant son équipe dont les deux nouveaux représentants qui viennent d’incorporer l’organisme. Afin d’empêcher que de pareilles mésaventures ne surviennent dans la sphère entrepreneuriale du landerneau auxerrois.

Chaque année, lors des audiences officielles, sont prononcées des décisions irrévocables par ces exégètes du droit et de la règlementation. Celles-ci conduisent le plus souvent vers des redressements judiciaires (au nombre de 38 dossiers pour l’année 2018 dont 50 % se sont vus convertis en liquidation judiciaire). Un préalable qui aura concerné 75 entreprises au terme de l’exercice en cours.

Pourtant, le chiffre correspond à une activité relativement stable si on le compare aux années antérieures. La prise de ces décisions avait fait l’objet en amont de vingt-deux audiences de procédure collective

Malheureusement, pour ces 75 chefs d’entreprise qui ont dû tirer un trait définitif sur leurs activités professionnelles, les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. Les liquidations sont encore trop souvent prononcées parfois même sans passer par un redressement judiciaire.

« La genèse de ces décisions s’explique, précise Pascal BAILLY, ces entreprises qui sont pour la plupart de plus en plus jeunes, avec deux à trois années seulement d’ancienneté, manquent singulièrement d’anticipation sur leur mode de fonctionnement. Leurs difficultés sont imputables à une stratégie commerciale pas assez approfondie, le plus souvent associée à un défaut de communication, voire parfois de formation… ».

Bref, un abîme qui ne peut se résoudre de manière positive si la faiblesse du capital initial génère en sus des problèmes de trésorerie à la moindre baisse d’activité ou si la société affronte une crise de confiance même passagère.

« A ceci, ajoute le président de l’instance juridique, il est nécessaire de prendre en compte les aléas de l’existence : les divorces, les séparations, les accidents de la vie. Enfin, la pérennité d’une entreprise englobe les aspects conjoncturels. Ainsi, des difficultés de recrutement du personnel imputent la saine gestion de l’entreprise. Quant à l’omnipotence des sites de ventes en ligne, nul ne peut les ignorer au plan comptable lorsque l’on se destine à la gestion d’une entité commerciale… ».

milieu articles

Un rôle préventif lors des difficultés de gestion administrative…

De bon conseil, le Tribunal de Commerce agit bien en amont des décisions irrévocables. « On constate toujours de réelles difficultés administratives dans les sociétés, renchérit le président, or, le tribunal peut intervenir avant que ne se produise l’irréparable. Le nombre de mandat ad hoc ne cesse d’ailleurs de progresser puisqu’il double quasiment chaque année. Toutefois, et j’insiste sur ce point, pour pouvoir agir en parfaite connaissance du dossier, le Tribunal  a besoin de s’appuyer sur des indicateurs précis, des signaux tangibles pour vérifier la bonne santé d’une entreprise. Dont, naturellement, le dépôt des comptes… ».

2019 : prévention et augmentation des magistrats en ligne de mire…

L’année judiciaire qui débute devrait se conformer à celle qui vient de s’achever. En ce sens, le président BAILLY ne donne qu’un seul mot d’ordre : la prévention.

« Nous allons poursuivre et accentuer une démarche proactive en matière de prévention au service des entreprises. Cela induira en parallèle un travail continuel de valorisation de notre instance. L’objectif stratégique à obtenir auprès de la chancellerie sera la création de quatre nouveaux postes de magistrats. Ce qui devrait nous permettre de bénéficier à terme d’une organisation plus fluide dans les roulements d’audience et dans le développement du préventif auprès des entrepreneurs… ».

Pascal BAILLY devait conclure cet entretien en rappelant qu’une nouvelle directive européenne, transposée en droit national sur l’obligation qui est faite depuis août 2017 à l’ensemble des personnes morales immatriculées au registre du commerce et des sociétés, l’obligation de déclarer sur le registre des bénéficiaires effectifs, le ou les bénéficiaires.

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil