Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Depuis le 29 mai, un tandem décisionnel novateur a pris les rênes de la Fédération des caisses locales de l’assureur mutualiste sur le territoire icaunais. Aux côtés de l’inamovible directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT, l’ancien président délégué de cette structure ancrée sur le territoire, promu aujourd’hui président depuis le départ à la retraite de Philippe RENOUX, Pascal MAUPOIS entre en piste. Issu du sérail agricole, et inféodé depuis son installation en 1979 aux responsabilités au sein des conseils d’administration du leader de l’assurance et de la prévoyance, l’ancien adjoint à la municipalité de TRONCHOY accède à 56 ans à de nouvelles fonctions. Qu’ils souhaitent humaines, ouvertes à la féminisation et favorables au rajeunissement des élus…

AUXERRE : « Ce que j’aime dans le mutualisme, c’est cette notion d’altruisme et d’entraide envers les personnes qui prennent à cœur leur existence. Qu’il s’agisse des particuliers, le socle naturel des sociétaires du groupe, mais aussi des professionnels et des élus. Une chose est certaine : nous allons rester dans cet état d’esprit mutualiste à l’avenir et nous allons le faire évoluer positivement… ».

Les premières paroles, accordées à la presse par le nouveau président de la Fédération des caisses locales de GROUPAMA Paris Val de Loire dans l’Yonne, posent les jalons de la prochaine mandature de l’élu. La feuille de route se veut construite pour la vision que se fait Pascal MAUPOIS du mutualisme. Il désire rassembler le plus largement possible les bonnes compétences qu’elles soient féminines ou issues de plus jeunes générations au sein du conseil d’administration de l’exécutif.

Une direction bicéphale dont les rouages se complètent…

Saluant le travail de son prédécesseur, Philippe RENOUX, « qui a su œuvrer avec détermination et passion au quotidien les axes favorables à l’essor de l’Yonne », Pascal MAUPOIS remercia l’ancienne courroie de transmission qui accompagnât Jacques BLANCHOT. Il y eut de prime abord le regroupement des dix caisses locales en une fédération départementale. Il y eut aussi la réhabilitation du siège social de la rue Guynemer dans le cadre du futur Pôle de l’agriculture. Un complexe sectoriel, établi sur plusieurs édifices accueillant les services de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et la Mutualité Sociale Agricole (MSA), qui sera inauguré en date du 15 décembre.

Féru d’informatique (il a porté sur les fonts baptismaux une structure associative spécialisée dans sa commune de TRONCHOY), le nouveau président se dit connecté. Comme il l’est depuis qu’il a endossé sa vêture de dirigeant avec le directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT.

Cet ex-sapeur-pompier volontaire, soutien inconditionnel de l’AJ Auxerre et de l’équipe de France de football, aura connu son premier mandat d’administrateur chez l’assureur mutualiste en 1994. Bien qu’il soit sociétaire depuis son installation professionnelle, en qualité de céréalier, depuis 1979.

C’est en 2002 qu’il deviendra président de la caisse locale du Tonnerrois. Avant de vivre différentes fusions qui donneront naissance à l’actuelle Caisse de l’Armançon où il officie depuis 2010 avec des responsabilités identiques.

Sa désignation entérinée lors de la Convention annuelle de GROUPAMA Paris Val de Loire à Boulogne-Billancourt fin mai lui permet d’obtenir un autre accessit : devenir vice-président de la Caisse régionale. Nommé président délégué, Jean-Philippe THIAULT, président de la Caisse locale de Centre Yonne, et Olivier THIBAUT, administrateur, travailleront en osmose avec lui.

Optimiser l’ancrage territorial vers les acteurs institutionnels et économiques…

Forte de ses dix caisses locales, la Fédération de l’Yonne possède 29 000 sociétaires et 180 élus. Le conseil d’administration s’articule sur la présence de 26 membres dont 23 sont issus des caisses locales. Le territoire de l’Yonne constitue l’un des fers de lance de la stratégie mise en place par le groupe régional, dirigé aujourd’hui par Eric GELPE, depuis le siège d’Olivet, en périphérie d’Orléans, et présidé par Daniel COLLAY.

« GROUPAMA SA qui est par ailleurs redevenu le 07 juin dernier GROUPAMA Assurances Mutuelles, prouve que la force du mutualisme est bien imbriquée au cœur des territoires. L’entité régionale, à titre d’exemple, pèse 525 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle se déploie sur quatorze départements, emploie 1 800 collaborateurs et accueille 300 000 sociétaires… ».

Se définissant comme le porte-parole du Conseil d’administration, Pascal MAUPOIS veut insuffler un air nouveau avec ses partenaires historiques des milieux agricoles.

« Nous avons su tisser des liens ténus avec les organismes représentatifs de l’économie, à l’instar de la CAPEB, de la CPME, d’INITIACTIVE 89, mais aussi vers les entreprises locales, les structures sportives comme l’AJ Auxerre ou le Rugby Club Auxerrois (RCA), voire le Conseil départemental dans le cadre du « Yonne Tour Sport » annuel. Je souhaite poursuivre sur cette voie et intensifier à l’avenir nos axes de prévention que nous déclinons avec le concours de la Gendarmerie nationale (opération Dix de Conduite auprès des plus jeunes, opération spécifique dans l’apprentissage de la conduite de machines agricoles…). Nous nous positionnons comme une société éco-citoyenne en formant l’intégralité de notre personnel aux gestes de premiers secours grâce aux pédagogues du SDIS (Service départemental d’Incendie et de Sécurité)… ».

Annonçant le retour des Rencontres départementales qui se poseront dès le printemps 2019 sur le sol de l’Yonne, Pascal MAUPOIS évoqua l’excellente série de conférences sur le devenir de la santé qui eurent lieu en mai. Animées par le truculent docteur CHARDON, elles ont trouvé un auditoire attentif à cette thématique cruciale lors des dix assemblées générales des caisses locales auxquelles le praticien devait participer.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est une immersion passionnante qui sera proposée ce samedi 23 juin dans les infrastructures professionnelles du Domaine Louis MOREAU implantées sur la commune de BEINES. Les hôtes de ces lieux, devenus de véritables références à l’international auprès des exégètes de la viticulture qualitative, accueilleront les férus de ces goûteux nectars lors de portes ouvertes, agrémentées de subtiles surprises. Un évènement que les épicuriens devraient apprécier à sa juste valeur en se délectant de grands crus et premiers crus vinifiés au domaine…

BEINES : Œnologue ayant suivi son cursus universitaire dans l’un des établissements chevronnés de la Côte Ouest américaine, Louis MOREAU a suivi les traces de son père, Jean-Jacques, sur le sentier de la réussite professionnelle. Sixième représentant de la génération familiale à la tête du domaine viticole, cet entrepreneur pratique depuis plus d’une décennie des méthodes de viticulture raisonnée. Objectif : valoriser du mieux possible l’ensemble des terroirs de son vignoble, 65 hectares, pour obtenir une qualité optimale des produits.

Grand bien lui en a pris ! Ce propriétaire de cinq grands crus, et non des moindres dans le paysage du Chablisien, s’est forgé une solide notoriété. Surtout auprès des consommateurs des quatre coins de la planète qui aiment succomber à la suavité exquise de ces élaborations divines, issues du cépage 100 % Chardonnay !

Une journée de plaisir gustatif…

Leurs noms résonnent bien ancrés dans les esprits gourmands : Premier cru Les Fourneaux, Grands crus Valmur, Les Clos, Blanchot, Vaudésir…

Produisant 350 000 bouteilles à l’année, le Domaine Louis MOREAU, apparu en 1814, accueillera ce public de fervents adeptes au cours d’une journée intéressante, orientée vers la pédagogie et le plaisir.

Elle sera distillée entre visite du complexe, en profitant des explications dites par le propriétaire, de séances de dégustation avec Anne MOREAU et de découverte de produits plutôt insolites.

Les célèbres pop-corn, aux multiples saveurs aromatisées (citron, poire, chocolat, caramel…) conçus par la société icaunaise GRAMM’S feraient pâmer d’envie les plus accros aux confiseries. Que dire, aussi, de ces fantastiques gougères qui possèdent un goût parfumé aux diverses variétés fromagères ! On en mangerait sans compter ! Elles sont l’œuvre de PYNEAU PRUNUTZ : une petite structure artisanale de notre terroir qui ne cesse de monter dans l’estime des gourmets de la région. Quant aux amateurs de food truck, ils pourront se sustenter en découvrant les bons produits concoctés par CROQ & GOURMAND.

Portes ouvertes au Domaine Louis MOREAU à BEINES

La réservation pour les visites est conseillée au 03.86.42.69.44 et par mail, sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le tourisme d’affaires connaît une véritable expansion en France depuis plusieurs années. Estimé à plus de huit milliards d’euros, il se décline par l’organisation de salons professionnels, de séminaires, de colloques, mais aussi de congrès et de réunions en tout genre. Centre France Evènement, par le biais de sa vitrine commerciale dans l’Yonne, Centre France Parc Expo, et l’office du tourisme Auxerrois ont décidé de créer un outil unique et conceptuel, « Destination Auxerre ». Cette agence aura pour vocation de fédérer l’ensemble des acteurs de ce segment de l’activité économique afin de promouvoir le territoire de l’Yonne parmi les sphères décisionnaires de la capitale mais aussi dans le reste de la Bourgogne Franche-Comté…

AUXERRE : D’une temporalité couvrant les périodes d’octobre à avril, ce tourisme spécifique en phase de recrudescence représente à lui seul un juste corolaire au tourisme d’agrément. Celui-ci étant davantage focalisé au cours des mois estivaux. Or, la volonté conjointe des deux partenaires qui officialisent désormais leurs destinées, Centre France Evènement et l’Office du tourisme Auxerrois, est bel et bien de créer une véritable dynamique par ce biais. En espérant des retombées en cascade sur l’ensemble du département.

Pilotée par les deux structures, cette nouvelle agence, « Destination Auxerre », facilitera les démarches opérationnelles des organisateurs de prestations en packageant différentes offres de services. Parmi lesquelles, la location d’espace, le recours à des besoins techniques, logistiques et de sécurité, la restauration, l’hébergement, le transport, les visites guidées, sans omettre les animations (incentives, team building).

Réunis lors d’une conférence de presse, les deux acteurs de ce schéma de développement touristique ont expliqué les tenants et aboutissants de ce concept innovant, bâti à l’identique d’un guichet unique. Dans l’absolu, et comme devait l’expliquer Sébastien FUENTES, directeur adjoint de Centre France Parc Expo, « les équipes commerciales d’AUXERREXPO pourront gérer techniquement les devis et négociations avec leurs partenaires… ». Charge aux spécialistes de l’Office du tourisme de l’Auxerrois de proposer le marketing, la communication inhérente à la destination, les circuits et l’hébergement.

Rivaliser avec des villes d’importance comme Orléans, Amiens ou Reims…

« Le positionnement d’Auxerre est central, ajoute Guy ROS, directeur de Centre France Parc Expo, l’agglomération possède le plus grand centre de congrès de la région avec 6 000 mètres carrés à 1h30 de Paris. En outre, la capacité d’accueil est appréciable avec près de 1 300 chambres. L’idée est de développer grâce à ce nouveau concept des congrès nationaux pouvant accueillir de l’ordre de 800 à 1 000 personnes… ».

Possédant un patrimoine architectural unique dont 530 maisons à pan de bois, la capitale de l’Yonne, distante de 170 kilomètres de Paris, peut être un lieu d’accueil privilégié dans l’organisation de colloques et de séminaires professionnels à la journée. Ou sur une période plus longue. L’année dernière, le Congrès national de sages-femmes avait accueilli plus de 600 congressistes engendrant près de 70 000 euros de prestations facturées au complexe de Centre France Parc Expo. Immanquablement, la tenue de ces assemblées sur l’Auxerrois se convertit en atouts économiques essentiels, tant au niveau de l’hébergement hôtelier qu’en matière de restauration, de bars, de taxis, de transport, etc.

Organisateur de près de quatre cents manifestations à l’année, Centre France Evènement, filiale du groupe de presse auvergnat, a reçu 55 événementiels dans son antre d’AUXERREXPO. Cela a généré le passage de 100 000 visiteurs. Il était légitime que ce spécialiste de l’accueil de congrès soit intégré au projet icaunais mené en concertation avec l’office du tourisme.

Un véritable travail de prospection pour vendre la destination…

Responsable du développement touristique de l’Auxerrois, Annick SOTO confirme l’excellence de la complémentarité avec son partenaire. « Nous allons travailler en étroite osmose, explique-t-elle, en créant une vraie synergie entre nous. Nous allons assurer des phases de prospection auprès des agences de communication spécialisées dans le tourisme et nous rendre sur des salons spécifiques. Et puis, mettre en exergue les richesses de sites touristiques et de loisirs à l’instar de ceux portés par des partenaires naturels comme le Domaine BROCARD ou l’AJ Auxerre… ».

Réellement compétitif par rapport à la politique tarifaire pratiquée à Paris (120 euros la journée pour la location d’un lieu), le nouveau projet « Destination Auxerre » présentera une offre claire à partir de 42 euros. Bien sûr, selon les périodes et les modes opératoires, ces prix pourront fluctuer dans un cadre restreint ne devant pas excéder toutefois 65 euros. Autre objectif : la mise en avant des producteurs locaux grâce à des commandes à l’appui.

Pour 2019, trois congrès nationaux ont d’ores et déjà été signés au Parc des expositions auxerrois. Le retour de la convention nationale des sages-femmes est assuré malgré la concurrence rude de Poitiers. Le Rotary et l’EPNAK y jetteront pour la première fois leur dévolu au plan national tandis qu’une quarantaine de réunions d’affaires ont été biffées sur l’agenda du directeur de l’infrastructure.

De quoi augurer de beaux lendemains pour la nouvelle agence de tourisme d’affaires officielle de la région…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le jardin expérimental de VOLGRE, imaginé au nord de l’Yonne par le pépiniériste/paysagiste de la SARL LENOIR, accueillera lors de la journée dominicale du 24 juin des intervenants de belle facture autour de thèmes consacrés à la pratique du jardin, du paysage et de l’environnement. Premières du nom, ces « Rencontres du FLERIAL » seront déclinées sous la forme de portes ouvertes. Ce sera une animation où pédagogie et convivialité feront bon ménage. Autre partie intégrante des réjouissances : un grand pique-nique à la clé, tiré du sac…

VOLGRE : Sur une surface de 1,7 hectare, situé dans la partie septentrionale du département de l’Yonne, ce jeune jardin expérimental sera le théâtre d’une manifestation passionnante le dimanche 24 juin. Cet espace de verdure est l’œuvre d’un professionnel paysagiste et pépiniériste, à la tête d’une entreprise éponyme, et militant d’un paysagisme écologique, engagé et responsable : Eric LENOIR.

Là, le professionnel y applique des méthodes écologiques inspirées des cycles naturels et de la biodynamie. Dans l’esprit du « Jardin Punk ».

Ici, l’exploitation des équilibres naturels est respectée. L’entretien étant limité à sa plus stricte expression. Au dernier recensement, des végétaux ligneux (plus de 250 variétés) ont été plantés sur place. A la manière sauvage et en absence totale de traitements. Quant au biotope alentour, il est très riche avec des herbacées dont l’inventaire est loin d’être achevé…

Les amateurs auront aussi le loisir de pouvoir admirer plus de 400 variétés à la pépinière : parmi lesquelles, des nymphéas, des lotus, des lobélias, où se meuvent des profusions de grenouilles.

Munis de bonnes chaussures ou de bottes selon les aléas climatiques, les visiteurs seront invités à s’assoir dans l’herbe, à observer la nature et à partager leurs suggestions autour de sujets de discussion avec le plateau d’intervenants. Le fil conducteur de ces échanges s’articulera autour de l’environnement, de l’écologie et du rapport de l’Homme à la  nature. Curiosité : certains sujets seront tirés au sort et serviront de prétextes à l’entame de mini-conférences et débats.

Une multitude de spécialistes pour animer les conférences…

Pour cette première édition, l’organisateur accueillera un plateau des plus intéressants et des plus éclectiques au niveau de ses intervenants.

La journaliste Guylaine GOULFIER, auteure, spécialisée dans le domaine du potager (bio), écrit dans les pages de la revue « Les quatre saisons du Jardin bio ». Elle a commis, notamment, les formidables ouvrages « Révolution au potager », « Guide de survie joyeuse » ou encore « Zéro Gaspi au jardin ».

Ancienne rédactrice en chef de « L’Ami des Jardins », Isabelle MORAND-HIRSH, est la fondatrice du média multi-supports consacré à l’univers des jardins : « HORTUS FOCUS ».

Co-rédacteur du Vidal de la phytothérapie (« Le guide des plantes qui soignent »), Stéphane KORSIA-MEFFRE porte un regard d’érudit sur les choses tout en étant grand amateur de jardins.   

Jean-Pierre ROULLEAU, collecteur et greffeur de variétés fruitières anciennes, est pépiniériste de père en fils dans la région d’Orléans. Il apportera son expérience sur les pratiques horticoles au quotidien.

Guy-Michel DESMARTINS se définit comme un expérimentateur malin de méthodologies environnementales. Paysan, terrassier en milieux naturels, rénovateur d’étangs et bricoleur de génie, il donnera à ces échanges un regard plein de bon sens.

Quant à Arnaud PONCHON, il est apiculteur, arpenteur de forêts, glaneur et transmetteur de savoirs passionné de biodynamie. Il est co-fondateur d’un marché de producteurs locaux. Reste Didier LESTRADE. Ecrivain, journaliste, militant LGBT, auteur de pages sur son propre blog et pour « Slate », il est d’un ton singulier, radical, honnête et sensible…

La visite commentée du FLERIAL avec description du concept de « Jardin Punk » est possible à partir de 10 heures, avec un accès libre sur réservation au 06.15.09.28.45. ainsi que sur la référence mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est par un simple communiqué de quelques lignes, adressé à l’ensemble des réseaux économiques et institutionnels de la région Bourgogne Franche-Comté que le directeur de la structure de développement et d’aide aux entreprises de l’Yonne a annoncé il y a quelques jours son désir d’interrompre une mission professionnelle pourtant entamée il y a déjà dix-huit ans. Soutenu dans son choix par sa présidente Malikha OUNES, Francis MOREAU a décidé de s’orienter vers une carrière 100 % privée après s’être accordé le temps du mûrissement de la décision. Plein de projets et fourmillant d’idées, ce cadre qui aura servi avec abnégation et fierté le territoire régional entend bien accompagner désormais les besoins des entreprises dès l’automne. Il nous a accordé une interview exclusive expliquant son bilan et les véritables raisons de son départ…

AUXERRE : A la date du 04 juin 2018, vous annonciez une nouvelle qui a surpris au sein du landerneau économique et institutionnel de l’Yonne, votre départ au 31 août prochain. Quelles en sont les raisons ?

Elles sont éminemment personnelles. J’ai un profil de développeur. Par le passé, il m’est déjà arrivé d’être sur le point de partir. A chaque fois, il s’agissait d’une période où « Yonne Active Création » était en période de « pause » dans son développement. Et puis, un nouveau projet était à développer : le prêt de transition, le financement d’entreprises en Afrique, l’accompagnement des travailleurs indépendants bénéficiaires du RSA, les levées de fonds…

Aujourd’hui, j’ai d’autres projets de développement pour « INITIACTIVE 89 ». Mais, compte tenu de l’arrivée de la loi NOTRe, ceux-ci ne pourront pas être envisagés avant deux à trois ans. Avant la structure avait trois financeurs principaux : le Département, la Région et la Caisse des Dépôts et Consignations. Il était plus facile de se projeter rapidement sur de nouvelles actions. Aujourd’hui, ce sont une quinzaine d’organismes financeurs auprès desquels il faut faire beaucoup de pédagogie. Il nous est demandé de ne « pas faire plus » pour le moment.

En conséquence, je n’y trouve plus mon compte. Et, encore une fois, attendre n’est pas dans ma nature. Enfin, après une vingtaine d’années, je pense avoir fait suffisamment le job au service du territoire. Il est temps de passer à autre chose…

Cette décision a-t-elle été longuement mûrie et réfléchie ?

Oui ! Cela fait une petite année que l’envie de partir s’est manifestée. Pour une question de calendrier, maintenant, c’est le bon moment.

Comment s’est positionnée votre présidente Malikha OUNES par rapport à la validation de ce choix ?

Elle comprend tout à fait cette décision. Eu égard aux résultats et au service rendu, je ne connais pas de présidente ou président qui n’aurait pas compris ce choix.

Toutefois, on ne peut pas occulter dix-huit années de son existence vécues au sein de cet organisme, qui a su évoluer au fil du temps…Quel regard portez-vous sur cette institution au terme de votre parcours ?

Aujourd’hui, l’Yonne est l’un des rares départements, peut-être le seul d’ailleurs, à disposer d’une structure en capacité de financer les entreprises TPE et PME à n’importe quel stade de leur existence : création, reprise, difficulté, développement, levée de fonds.

Pour une entreprise icaunaise, vous n’avez que trois portes principales auxquelles frapper pour savoir si vous pouvez être aidé financièrement : INITIACTIVE 89, BPI et la Région. Dans la plus part des départements, ce sont de six à dix portes.

Plus de 300 messages de sympathie de la sphère entrepreneuriale…

Vous avez déclaré dans un communiqué que « vous aviez fait le choix de prendre une nouvelle orientation professionnelle 100 % privée ». Pouvez-vous nous expliquer cette phrase ?

Au sein d’INITIACTIVE 89, j’ai un pied dans le monde économique et un pied dans le monde institutionnel et politique. Ces deux mondes ne se fréquentent très peu, voire pas du tout. Tout simplement parce qu’ils fonctionnent avec des objectifs différents. Dans le secteur privé, l’objectif est simple : faire fonctionner un business rentable pour être toujours présent demain. Dans le public, c’est parfois moins rationnel que cela avec une absence de réactivité car les process de décision sont très longs, voire même trop longs. Ensuite, à chaque nouvelle échéance électorale, ce sont de petits tangages…après également…

Suite à l’information de mon départ, j’ai reçu presque trois cents messages de sympathie, d’encouragement,… Enormément du secteur privé, dont je me sens beaucoup plus proche, avec par exemple « Bienvenue chez nous ! ».

J’ai toujours essayé d’avoir cette approche privée au sein d’INITIACTIVE 89. Pour moi, les clients sont les chefs d’entreprises. Il est nécessaire de structurer et organiser un fonctionnement permettant de rendre le meilleur service possible : réactivité, souplesse,… Cela peut créer parfois de l’inconfort, mais nous sommes au service des entreprises, et pas l’inverse. Cette approche est payante puisque la Cour des Comptes a relevé dans son audit que nous avions une production par ETP deux fois supérieures à la moyenne nationale par rapport à mes collègues, consœurs et confrères.   

Quelle sera la mouture de votre projet professionnel ? Exercerez-vous toujours vos activités en Bourgogne Franche-Comté ?

Toujours dans le conseil d’entreprise, en Bourgogne Franche-Comté et au-delà.

Quel est votre meilleur souvenir à la tête de Yonne Active Création, devenue ensuite « Initiactive 89 » ?

Il est difficile de ne parler que d’un seul souvenir. Certains font place à l’émotion. Nous sommes l’un des rares territoires à disposer d’un financement pour les entreprises en difficulté. Lorsqu’au terme d’un comité d’investissement, vous avez les larmes du dirigeant de l’entreprise que vous venez de sauver : c’est l’aboutissement du travail.

De la fierté face au service rendu. Il nous arrive de dépanner BPI sur certains dossiers simplement parce que j’ai créé des outils financiers configurés pour répondre à des demandes précises, émanant des besoins des entreprises. Quand BPI est bloquée depuis quatre mois sur un dossier et que vous rendez possible en quinze jours ; quand les chargés d’affaires BPI mettent en titre de mail « help ! »…  Je suis fier de voir que le gros a besoin du petit.

Concernant mon intervention à l’Assemblée nationale sur le prêt de Transition en début d’année, j’ai échangé au siège de BPI en avril avec un responsable de la création de nouveaux financements. Il est fort probable que je sois sollicité d’ici six mois à un an pour aller plus avant sur le financement par BPI des entreprises en fragilité.

Vous avez dirigé une équipe de plusieurs collaborateurs durant toutes ces années ; est-ce qu’ils vous regretteront ?

C’est à eux qu’il faut poser la question. Je ne sais pas s‘ils me regretteront. Mais pour ma part, j’ai cette satisfaction de les voir arriver au travail le matin de bonne humeur.

« Ne pas trop se prendre au sérieux à l’échelon de l’Humanité… »

Quelles sont, selon vous, les qualités d’un manager pour la tenue d’une fonction aussi importante et stratégique que celle-ci ?

Je ne sais pas si l’on doit parler de qualité. Ce que je sais c'est, c’est que les structures telles qu’INITIACTIVE 89 sur d’autres territoires, sont toutes le reflet de la personnalité des directeurs. Toutes fonctionnent avec des environnements différents et des managers différents. Pour ma part, en interne je considère que pour avoir une équipe performante, il faut qu’il y ait de la bonne humeur. Il faut savoir prendre de la hauteur et se projeter sur du moyen terme.

Sur le plan institutionnel et politique, mon conseil c’est plutôt de ne pas prendre tout cela au sérieux…La terre existe depuis plusieurs milliards d’années. L’homme n’est rien dans cette histoire, et dans cent ans, plus personne ne se souviendra de nous. A part certains de nos descendants intéressés par l’arbre généalogique de la famille, alors…

Dans les messages de sympathies reçus, on m’a dit que j’étais disponible, perspicace, persévérant, téméraire et endurant avec de la droiture,… Visiblement, ce sont des qualités que j’ai développées.

Si vous deviez faire, en quelques chiffres clés, le bilan de vos dix-huit années de présence quel serait-il ?

Trois mille entreprises ont été financées avec la création de 5 500 emplois. Nous représentons 21 % de l’activité régionale Bourgogne Franche Comté

Quels auraient pu être les challenges que vous auriez portés si vous étiez restés à votre poste ?

En attendant que la loi NOTRe soit digérée, la création spécifique de financements dédiés à l’agriculture et aux activités para-agricole, la mise en place d’un fonds d’investissement (il est possible que je le fasse à titre privé), la mise en place d’évènements liés à la promotion du territoire, la déclinaison du prêt de transition, …

Eprouvez-vous de réels regrets au terme de cette mission ?

Je ne suis pas d’un tempérament nostalgique ni à revenir sans arrêt sur le passé. Je suis plutôt à regarder vers l’avenir. Donc à vrai dire,  je ne sais pas si en faisant des choix stratégiques différents, nous aurions été encore plus performants, mais non pas de regret.

L’approbation de la Cour des Comptes : une victoire…

La Cour des Comptes a rendu un rapport valorisant le travail de votre structure. Quelle analyse faites-vous de cet avis ?

Il a permis au territoire de prendre conscience du formidable outil de financement d’entreprises dont il dispose. Quand on nous dit qu’il n’est pas courant d’avoir un audit de la Cour des Comptes positif à l’égard de ses activités : performant, pas cher, règles rigoureuses de fonctionnement,… ! Indépendamment de l’aspect quantitatif, la Cour a réalisé un travail qualitatif qui me semble au moins aussi important, sinon plus.

Pensez-vous que l’on peut faire davantage pour les porteurs de projets et les entreprises aujourd’hui ?

Oui ! On peut faire bien plus si les moyens sont correctement utilisés et si on se met à la disposition des entreprises. Et non pas l’inverse…

On dit souvent que l’Yonne ne brille pas au niveau économique malgré les pépites entrepreneuriales qui y exercent leur activité. Est-ce fondé ?

Ce qui manque à l’Yonne, c’est un discours unique et unifiés de la part de nos représentants. La loi NOTRe morcelle davantage les territoires. A cela, il faudrait que chacun fasse ce qu’il prétend faire pour ne pas créer de désillusion.

Votre futur projet professionnel serait-il consacré à la rupture avec ces affirmations ?

Je suis sur un projet personnel donc pour moi, difficile de dire être en rupture. Néanmoins, il est probable que je continue à m’investir en parallèle de manière bénévole sur certains types d’accompagnement d’entreprise.

Prendre une telle décision n’est pas toujours évidente : êtes-vous un homme heureux à la veille de ce nouveau départ ?

Je suis un homme plein de projets !

Qu’est-ce qui vous motive tous les matins avant de débuter la journée ?

La perspective de ne pas faire la même chose que la veille…

Continuerez-vous à travailler indirectement avec INITIACTIVE 89 une fois parti ?

Dans la mesure où je continue à m’investir sur certains sujets économiques icaunais, il est possible que je sois toujours en lien avec INITIACTIVE 89.

Que souhaitez-vous à votre successeur ?

Que l’équipe lui dise : « c’est vachement mieux avec vous qu’avec Francis ! ».


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil