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« Qui c’est qui est très gentil ? Les gentils ! Qui c’est qui est très méchant ? Les méchants ! Qui a tous les premiers prix ? Les gentils. Qui roupille au dernier rang ? Les méchants... ». C’est un peu la définition légitime des « risque-tout » (les entrepreneurs) face à leurs éternels opposants, les « risque-rien » (les bureaucrates).

Question simpliste mais ô combien cruciale après coup que l’on aurait pu poser machinalement au numéro un de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) François ASSELIN, en déplacement à Auxerre – le deuxième depuis huit ans en territoire de Bourgogne du nord cette semaine -, est-il un adepte des chansons de Michel FUGAIN et de son fameux « Big Bazar » ?!

« Les gentils, les méchants ». Le titre a été diffusé très largement sur les ondes radiophoniques en 1972. Déjà un constat brûlant et cruel de la société de l’époque, toujours dans le prolongement des « Trente Glorieuses » et juste avant que ne survienne le premier choc pétrolier de 1973, fatal à l’économie hexagonale. Avec sa célèbre maxime publicitaire : « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! ».

« Les gentils, les méchants ». Dans la bouche du patron des patrons de la CPME, cela se transforme en la formule suivante : « les risque-tout » et les « risque-rien » ! On aura compris aisément que les risque-tout sont celles et ceux qui se lèvent tôt le matin, créent de la valeur ajoutée dans le pays, génèrent de l’emploi et du chiffre d’affaires même au tréfonds des provinces de l’Hexagone en prenant le maximum de risques et en sacrifiant leur existence familiale, permettent de maintenir le cap de cette nation aux pieds d’argile dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe au niveau économique, bref, celles et ceux qui entreprennent sans regarder la montre et compter les heures qui les séparent d’un hypothétique week-end de labeur !

 

Les congés payés pendant les arrêts maladies : inadmissible pour la CPME

 

Remonté tel un coucou helvétique qui n’est pas prêt de s’arrêter, François ASSELIN qui ne pratique pas la langue de bois lors de ses interventions orales s’insurge au nom des milliers d’adhérents du premier syndicat patronal de France contre la bureaucratie cocardière de ce pays, en déshérence administrative. Pleine de contradictions et d’envies malignes d’empêcher le système économique de tourner rond. La dernière en date qui a suscité le lancement d’une pétition au sein de la Confédération : les congés payés acquis pendant les arrêts maladies.

On explique les faits. La CPME est résolument opposée à l’acquisition de congés payés pendant les arrêts-maladies, qui découle d’arrêts récents de la Cour de cassation, pris en application d’une directive adoptée à Bruxelles en 2003 avec l’aval du gouvernement français de l’époque.

« Sur le fond, précise-t-on à la CPME, découpler travail effectif et congés payés est profondément choquant. C’est la valeur travail qui est ainsi attaquée. De surcroît, il est parfaitement injuste qu’un salarié absent pendant une longue période bénéficie d’autant de congés qu’un salarié présent à son poste. Par ailleurs, la rétroactivité qui permettra aux salariés de se retourner contre leur employeur et de réclamer des congés payés au titre de leurs arrêts-maladies des trois dernières années est inadmissible… ».

 

 

Une décision qui révulse profondément François ASSELIN et ce dernier en a fait part aux deux cent cinquante participants de la CPME de l’Yonne – il n’y avait pas que des entrepreneurs issus de la Confédération - : cela risque de coûter plusieurs milliards d’euros chaque année aux entreprises françaises, grandes ou petites, et de condamner certaines PME, ce qui est totalement inacceptable. Dans les faits, les choses ne peuvent rester en l’état.

« Le gouvernement doit comprendre l’indignation des chefs d’entreprise et agir. Il en a les moyens, précise François ASSELIN qui possède ses entrées dans les hautes sphères du pouvoir tricolore, à l’Elysée comme à Matignon.

 

 

7 % de chômeurs et des entreprises qui peinent à recruter !

 

Une CPME qui prend aussi toute sa part dans la consultation lancée par l’Etat concernant le sempiternel serpent de mer de la technocratie française : la simplification administrative. Une arlésienne qui pollue celles et ceux qui ne comptent pas leurs heures pour tenter de faire tourner leurs boîtes qui croulent déjà sous une avalanche de normes, tricolores – elles sont au nombre de 400 000 pour faire simple ! – et européennes, il va de soi !

La baisse de l’activité n’arrange rien avec la chute des carnets de commandes. Quant à l’aspect social, il est omniprésent. Tant au niveau des recrutements difficiles à résoudre que des arrêts maladies qui explosent !

« Les entrepreneurs se sentent dépossédés de leur autorité de chef !, lâche tout de go la figure  patronale des Deux-Sèvres à la tête d’une société positionnée dans le bâtiment et le gros œuvre. Les relations sociales nous échappent et on ne les comprend pas… Mais, une entreprise, c’est un lieu de travail où il faut bosser ! ».

Pas de langue de bois, avons-nous dit ! Autre sujet d’incompréhension pour le représentant de ce syndicat : « on est dans un pays où il y a 7 % de chômeurs et on a des entreprises qui ne trouvent pas de salariés à recruter ! ». Un casse-tête chinois ou une autre configuration de l’opposition entre les « risque-tout » et les « risque-rien », termes que François ASSELIN assène régulièrement dans ses propos ?

 

La gifle de trop aux commerçants et aux artisans !

 

Quant à la campagne actuelle de l’ADEME proposant une drôle d’alternative consumériste – l’apologie de la décroissance qui fait pousser des cris d’orfraie aux commerçants et artisans totalement stigmatisés -, la CPME n’y va pas par quatre chemins. Elle exige le retrait sine die de ces spots qui sont largement diffusées aux heures de grande écoute sur les chaînes télévisées de l’Hexagone.

Explications : « L’ADEME et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, à grand renfort de fonds publics, ont lancé une campagne de communication faisant, sous couvert de consommation responsable, l’apologie de la décroissance, en prônant une renonciation à l’acte d’achat. Les commerces sont explicitement visés avec un message qui se veut humoristique d’un soi-disant « dévendeur » dont la mission est de faire fuir les clients d’un magasin de bricolage, d’électroménager ou d’habillement.

Une telle campagne à l’approche des fêtes de Noël est une véritable gifle aux commerçants qui subissent l’inflation de plein fouet et s’inquiètent d’une activité économique qui donne des signes de ralentissement. Stigmatiser les commerçants est particulièrement malvenu lorsque l’on sait les difficultés que rencontre ce secteur qui multiplie pourtant les initiatives pour limiter son empreinte carbone. Et que dire de ces industriels français, pleinement engagés dans la transition écologique, qui se battent au quotidien pour faire vivre et dynamiser le made in France ? ».

On appelle cela se tirer une balle dans le pied. A l’heure où l’Etat parle de réindustrialisation à outrance et d’attractivité des territoires à tout crin, le responsable de la CPME ne comprend pas le sens de ces messages donnés à la population.

« Les gentils, les méchants » était l’un des tubes de 1972. Plus de cinquante ans après, le morceau pourrait faire florès à l’audimat de notre France contemporaine confrontée à cette même problématique qui couve depuis longtemps entre les « risque-tout » et « les risque-rien »…

 

Thierry BRET

 


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« Le travail, c’est la santé » chantait l’amuseur public numéro un de la variété française, le regretté Henri SALVADOR, en 1965. Une chanson de potache, à ne pas prendre au sérieux et à mettre entre toutes les oreilles des citoyens dans la France de De Gaulle, qui eut un succès retentissant en pleine période des « Yéyés » et avant que ne s’abatte sur l’Hexagone la déferlante pop de la perfide Albion ! Si le titre ne figure plus depuis très longtemps dans les playlists des radios FM qui programment de manière très artificielle et numérique, logiciels oblige, leur contenu musical en 24X24 ; le second couplet de ce morceau sympathique, lui est aujourd’hui totalement d’actualité !

« Rien faire, c’est la conserver… ». On a l’impression désormais que ce leitmotiv, ode au farniente, à la détente et à la paresse, est devenu l’apanage de millions de personnes en France, et ce depuis quelques années. Ces travailleuses et ces travailleurs, comme l’aurait dit l’égérie de Lutte Ouvrière Arlette LAGUILLIER du temps de sa superbe, qui aujourd’hui éprouvent un ras-le-bol généralisé avec ce terme, limite grossier, synonyme de contraintes, d’enfermement, d’ennui, de non-reconnaissance, de pénibilité… : le travail !

Bref, ce mot semble sortir tout droit d’un autre temps, et d’un autre monde, avec ses qualificatifs qui procurent du stress, de la sinistrose et de l’urticaire (quand ce n’est pas une autre pathologie) à bon nombre de nos compatriotes lassés de vivre cela dans leur quotidien. Productivité, rentabilité, profit, implication, horaires…

 

A l’origine du mal : la COVID-19, les confinements et le télétravail !

 

Le pire, c’est que ce ressenti anti-travail continuel qui secoue la France (mais pas que) telle une tempête de force 9 depuis un long moment ne touche pas que la nouvelle génération et ses fameux milléniums, comprenez par-là, celles et ceux qui ont vu le jour dans les années 2000 ! Même les seniors s’y sont mis avec enthousiasme, et ce dès la petite cinquantaine – rappel pour mémoire et selon les critères de l’INSEE tout individu ayant dépassé le cap fatidique des 45 ans intègre de facto cette « sinistre » catégorie dans laquelle on accepte d’être jetée tel un vieux Kleenex usagé à se débarrasser dans la bonne poubelle pour rester dans l’esprit écolo ! – et quittent à tour de bras en démissionnant pour un désir d’autre chose leurs postes de cadre à responsabilités, quand ils ne se font pas débarquer de façon inopinée à cause de la limite d’âge par une DRH toujours condescendante et bienveillante !

L’origine de tous ces maux est souvent identifiée avec la crise sanitaire, celle de la COVID-19, qui a bouleversé le monde au début de l’année 2020. Certaines et certains en regrettent même encore les bienfaits des confinements successifs  qui auront permis de goûter aux joies du repos forcé mais salvateur, loin des crises de nerf d’un supérieur obséquieux à la limite du burn-out et glapissant ses ordres dans les bureaux, à la limite du harcèlement, parce que cela existe bel et bien dans l’univers parfois un peu trop doré et propret que l’on veut bien se faire du monde professionnel…Et ce, tout secteur corporatiste confondu.

 

 

Les sombres perspectives des seniors, déjà qualifiés de vieux !

 

Alors, oui, c’est un constat qui ne cesse de s’amplifier parmi les observations officielles, confortées par les études des cabinets spécialisés dans la sociologie qui moulinent des tonnes de données à n’en plus finir qui, in fine, ne changeront rien ni à la situation, ni à l’équation  : le rapport des Français avec le travail évolue en grande profondeur, c’est désormais une évidence avec lequel il faudra bien composer. On oserait même dire que cela ne semble être que le début, au vu de l’accélération du processus et de son inexorabilité.

Si les jeunes générations désirent davantage de flexibilité, de moments à eux avec des plages de détente et de liberté, les plus vieux – pour éviter ce terme de « senior », employé à toutes occasions par les adeptes du marketing de bas étage qui nous conditionne et qui nous hérisse le poil nous autres actifs de plus de 45 ans ! – espèrent eux de la reconnaissance, du pouvoir d’achat, de la prise de responsabilité, de la progression de carrière, de l’assouplissement, aussi, dans leur rythme de travail intense qui peut frôler la sinécure chronique et la perte de repères.

La réforme de la retraite à 64 ans va donc créer, mais tout le monde s’en fout dans les soupentes de la technocratie hexagonale, une génération de personnes désabusées et fatiguées, des gens usés par 43 ou 44 années de labeur, pour certaines vécues dans la très grande pénibilité, à courir tous les jours après on ne sait quoi, perclus par les douleurs rhumatismales et avec le moral en berne, au fond des chaussettes de ne pouvoir vieillir correctement…sans souci ni pression.

        

Une France du travail à deux vitesses !

 

C’est sûr, les initiatives portées par l’Etat et ses opérateurs publics à l’instar de Pôle Emploi se multiplient à tous les étages (des forums, des colloques – ils ont le mérite d’exister !) pour optimiser la valeur travail auprès de la population !

C’est bien normal si la France veut regagner tout ce qu’elle a perdu en matière de productivité – celle-ci est d’ailleurs très faible à l’échelle mondiale -, le retour à l’industrialisation optimale et même au travail à temps complet puisque notre pays, selon la toute récente étude publiée cette semaine par REXECODE la situe dans les limbes des classements européens, occupant l’avant-dernière place derrière la Finlande !

Les Français travaillent de moins en moins, c’est une certitude avec une durée moyenne de 124 heures de moins par rapport aux ténors de l’Union européenne. Il serait peut-être judicieux d’analyser la situation de près et surtout de remédier à cela dans un pays où existent les RTT, les arrêts maladie, les congés parentaux, les vacances, etc. si l’on veut reprendre notre lustre d’antan, lors des années glorieuses, tant dans le privé que le public.

Nonobstant, un sacré bémol apparaît pourtant : les professions libérales, les commerçants, les artisans, les entrepreneurs indépendants sont parmi ceux qui bossent le plus dans leur quotidien à l’échelle européenne. A croire qu’il y aurait donc une France à deux vitesses dans le monde professionnel, avec celles et ceux qui triment avec plus de 70 heures par semaine, les avantages et la sérénité en moins ! Un aspect égalitaire avec le reste du monde professionnel déconcertant.

« Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os… ». Sacré Henri ! Et si ta chanson était vraiment prémonitoire…

 

Thierry BRET

 


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Puisque l’on parle de mobilité en évoquant la liaison sud d’Auxerre et son projet de contournement, on reste dans la métaphore itinérante, au Conseil départemental de l’Yonne. La phrase est signée de son président, Patrick GENDRAUD, qui résume parfaitement la situation si l’hémicycle lui refusait l’autorisation de signer la convention de financement de la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, lors de cette session. C’est simple : « le train ne passerait pas une seconde fois ! ». Un acte qui aurait été irresponsable de la part de l’assemblée !

 

AUXERRE: C’est presque une formule digne du Far-West qui est employée-là par le président de la vénérable institution départementale ! « Mes chers collègues, précise Patrick GENDRAUD, à Sens, il y avait des ponts mais pas de bande de roulement, mais on est quand même parvenu à réaliser la déviation de la ville - chiffrée au final à 20 millions d’euros au lieu des 30 millions d’euros initiaux soufflera Christophe BONNEFOND -, on est là pour réfléchir ensemble à celle d’Auxerre, même si cela a été un vrai parcours du combattant et avec l’aide supplémentaire (ce n’est pas si souvent !) de l’Etat : je veux donc vous entraîner dans la réalisation de cette belle LiSA ! ». Puis de rajouter : « Le train ne passera pas deux fois… ».

Il faut croire que certains élus de l’Yonne ne possèdent pas du tout la même perception « ferroviaire » que le président en chair, puisqu’ils se sont abstenus au moment du vote. Pour planter le décor, il s’agissait de donner l’autorisation à ce dernier de pouvoir signer la convention de financement relative à la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat. Avec ce particularisme qui mérite d’être signalé : l’Etat a déjà injecté la somme qui lui incombait !

Du côté du Département qui est appelé au projet comme financeur, l’enveloppe s’élève sur cette section à trente millions d’euros. Ce qui n’est pas rien, tout de même.

 

François BOUCHER dégaine le premier !

 

Et, curieusement, parmi les commentaires, une fois que Patrick GENDRAUD fera circuler la parole – « ce qui est respectable dans cet hémicycle, c’est que chacun puisse s’exprimer » -, c’est une voix, sortie des rangs de la majorité, qui alluma la mèche de la contradiction à ce projet dont on ne voyait pas le bout après moult atermoiements et péripéties avec la Région et l’Etat.

L’édile de Migennes François BOUCHER ne se fit pas prier pour dégainer le premier en s’interrogeant sur les sommes colossales consacrées à la réalisation de ce contournement qui le plonge dans l’inquiétude et le questionnement.

« Est-ce que vraiment nous avons les capacités financières d’aller au bout de ce projet-là ? lance-t-il dans le micro placé devant lui, est-ce que vraiment cette infrastructure va développer et rendre plus attractif notre département de l’Yonne ? Je ne le pense pas… ».

On entend les mouches voler dans la salle plénière où le temps semble se suspendre. Mais, très vite François BOUCHER enchaîne avec d’autres arguties : « L’argent public étant rare, il serait judicieux de demander aux autres financeurs (Etat, Région, Agglo, Ville) d’augmenter leur part de financement. Du fait du ZAN, on va détruire des terrains agricoles et on va être contraint de redonner des terres pour développer nos villes. Il y a quand même quelque chose qui m’interpelle dans ce projet : il risque d’être pesant sur nos finances publiques, voire sur nos autres actions… ».

 

 

 

Le maire d’Escamps Yves VECTEN en rajoute une couche…

 

Toutefois, même s’il s’interroge sur le bien-fondé de l’infrastructure, le maire de Migennes n’ira pas, au plan comptable (c’est-à-dire le vote) contre le choix positif de la majorité départementale dont il est l’un des représentants.

Qu’importe ! Dans la foulée, c’est Yves VECTEN qui lui emboîte le pas ! Un Yves VECTEN qui ne fera pas dans la demi-mesure pour montrer son opposition verbale au projet.

« Le financement est beaucoup trop important, d’autant plus qu’il n’y a pas la déviation de Saint-Georges en considération dans ce projet ! Donc, je suis complément défavorable, à cette réalisation qui n’incite pas à avoir moins de véhicules sur nos routes et fait tout pour favoriser les déplacements… ».

Mais, au moment du scrutin, Yves VECTEN se rangera dans le camp des… abstentionnistes sans aller plus loin dans sa décision. A l’instar des autres élus de l’opposition dont Cédric CLECH et Frédérique COLAS.

D’ailleurs, Patrick GENDRAUD, dans ses confidences lâchées en public – l’homme aime dire ce qu’il pense tout haut sans langue de bois -, n’en serait pas loin de partager, en partie, ces avis. Surtout au niveau du coût global de la future opération.

« Il faut être réaliste, renchérit-il, mais il existe quand même une belle opportunité alors que jadis on l’a laissé passer avec le projet autoroutier « Troyes Auxerre Bourges ». Cette fois-ci, deux projets étaient dans la balance au niveau régional, le contournement de Besançon et celui d’Auxerre. Et compte tenu de l’origine de la présidente de la Région – Marie-Guite DUFAY est franc-comtoise – je ne vous dit pas quel dossier avait sa préférence ! On a dû se battre pour faire fléchir la Région ! ».

 

 

Les origines bisontines de Marie-Guite DUFAY !

 

Une petite remarque qui ne laissera pas insensible l’élue socialiste et ancienne conseillère régionale, Frédérique COLAS qui retoquera le président GENDRAUD en employant un trait d’humour : « les origines bisontines de la présidente n’apportent pas de préférences sur les politiques et les financements qu’elle mène à la Région. Ni, j’espère, celles du président de notre assemblée départementale sur notre territoire, avec la magnifique route qui relie Beines à Chablis ! ». Et le président de répondre du tac au tac mais avec le sourire « Je suis né à Paris dans le XVIème arrondissement ! ».

Puis, un tantinet agacé, il déplorera la position arcboutée de l’institution régionale qui reste campée sur le montant de son investissement à la réalisation du projet. Soit 25 millions d’euros, pas un sou de plus !

« Je ne suis pas devin, ajoutera-t-il en substance, mais il est vrai que le coût de l’infrastructure augmente régulièrement. Aujourd’hui, on nous annonce au total 148 millions d’euros de travaux. Mais, ce sont des estimations. J’espère que nous n’atteindrons pas ces sommes… ».

Partisan du désenclavement utile d’Auxerre – « des riverains de la ville voient passer tous les jours des dizaines et des dizaines de poids lourds devant chez eux, c’est insupportable ! », Patrick GENDRAUD a donc réussi à fédérer une large majorité d’élus départementaux derrière ce projet. Un concept urbanistique qui permettra à termes de créer des voies douces dans le cœur de la ville d’Auxerre et de le végétaliser. Comme il est stipulé dans le cahier des charges du Projet de Territoire, voulu par Crescent MARAULT.

Le mot de la fin reviendra au vice-président Christophe BONNEFOND : « Certains parlent de désinformation en disant que cela va attirer plus de trafic à l’avenir, c’est faux ! Car, le kilométrage de cette déviation sud est plus long, et dans ce cas-là, les poids lourds passent ailleurs… ».

On ne demande qu’à voir à l’usage !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un évènement. Pour les suiveurs de la vie économique et institutionnelle, de manière générale. Mais, aussi, un adoubement dans les règles de l’art pour la nouvelle équipe directionnelle de la CPME de l’Yonne qui a pris ses marques cette année. Un joli coup de pub médiatique qui permet à Auxerre de rayonner sur la scène hexagonale ; d’autant que le responsable du premier syndicat patronal de France aura bien des choses à dire à ses ouailles, lors de la grand-messe programmée le 12 décembre à AUXERREXPO !   

 

AUXERRE : On parlera d’attractivité du territoire. Du nôtre, enfin ! Vu par le petit bout de la lorgnette d’un éminent spécialiste en la personne du numéro un de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne : François ASSELIN.

Lui qui dénonce publiquement sur les ondes et dans ses diverses rencontres l’avalanche de normes administratives qui grèvent le quotidien pénible des entrepreneurs ; lui qui exige que le chef de l’Etat applique enfin l’une de ses promesses électorales non tenue à ce jour, à savoir la simplification administrative réalisée à toutes les strates de l’appareil étatique, il sera là ! En chair et en os, face aux chefs d’entreprise de l’Yonne – celles et ceux qui adhèrent à la CPME mais également tous les autres !-, soit un panel de plus de 250 personnes, à date.

D’ailleurs, le président national de la CPME n’était pas revenu en terre de l’Yonne depuis…bientôt huit ans ! On se souvient encore de sa prise de parole au Moulin de la Coudre où il fut accueilli par les responsables de l’époque, dans un cadre champêtre et sympathique.

 

Une visite nationale comme un cadeau de Noël !

 

Ce 12 décembre, autre lieu et autre registre. Le contact sera direct avec la base de l’économie, représentée par les têtes pensantes de ces TPE et PME au charbon tous les jours, au gré des soubresauts névralgiques de la conjoncture.

Le mot d’ordre en sera le suivant : la mutualisation ! Celle de toutes les forces vives afin de développer l’attractivité et faire valoir ce territoire de la Bourgogne septentrionale, bien au-delà de ses frontières. Un sacré coup de pouce que celui-là dont bénéficie la structure départementale, portée par Baptiste CLERIN. Un joli cadeau à placer sous l’arbre de Noël pour la nouvelle équipe en place. Qui fonctionne et agit différemment. Et qui portera sur les fonts baptismaux dès le premier trimestre 2024 des pôles spécifiques, propres à ses aspirations intellectuelles et progressistes.

« Cet évènement clôt la première année de fonctionnement de la nouvelle organisation, explique Baptiste CLERIN, président de la CPME 89.

Même s’il se déplace dans la partie méridionale de la France pour se rendre à un congrès du RSI du côté d’Aix-en-Provence, l’entrepreneur aux multiples casquettes prend le temps de répondre aux questions de la presse. Evidemment, sans risque de verbalisation, puisque aidé par le système Bluetooth de son véhicule !

 

 

Etre entrepreneur, c’est apprendre à se battre au quotidien…

 

« Chaque année, il y aura désormais deux temps forts dans notre actualité, souligne le conducteur attentif, l’un en juillet, avec un moment de détente approprié pour valoriser la convivialité entre membres autour d’un barbecue ; l’autre en décembre, avec un temps fort incontournable du paysage économique territorial, une conférence… ».

Histoire de se démarquer un tantinet des autres acteurs économiques et institutionnels quant au choix de la date ?! Mais, aussi de faire parler de soi ! Alors, évoquer la mutualisation des forces économiques tombe-t-il à pic ce 12 décembre ?

« Oui, affirme Baptiste CLERIN, il faut que le savoir-faire et les compétences de la CPME soient au service des entrepreneurs de notre territoire ! ».

Partenaire du club sportif, « AuxRJudo » (cela se prononce Auxerre Judo, évidemment !), la CPME 89 encourage les pratiquants de la discipline aux origines nippones pour justement les valeurs que ce sport inspire.

Démonstration, non pas sur tatamis, mais toujours derrière le volant de la part de Baptiste CLERIN : « Etre entrepreneur, c’est apprendre à se battre, combattre, chuter, se relever, persévérer, rester opiniâtre… tout comme les judokas ! ».

Des valeurs similaires, selon lui, où l’on pourrait ajouter sans renâcler : gagner !

D’où la présence sur la scène de Centre France Parc Expo de l’ancien champion du monde et médaillé de bronze à Sydney (2000) de judo, le natif du Creusot et ex-pensionnaire du club d’Avallon, Frédéric DEMONTFAUCON,

Lors de sa visite icaunaise, il est prévu que François ASSELIN s’entretienne avec les médias, mais aussi les représentants des branches telles le CNPA, l’UMIH, la FFB, l’AFEP. Ainsi que la notabilité institutionnelle et politique du département.

Un rythme assuré sur un bon tempo ! Pas étonnant qu’il soit question de mutualiser ses forces et de se référer au mental des sportifs ! Etre entrepreneur, aujourd’hui, et de surcroît membre de la CPME : cela requiert de la volonté, du mental à toute épreuve et des nerfs d’acier !

 

Thierry BRET

 

 


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Le programme se veut ambitieux. Sa configuration, explicite dans les détails, en aura peut-être surpris plus d’un, lors de sa présentation officielle. Peu importe ! L’amélioration du centre-ville de la commune périphérique d’Auxerre – l’une des plus importantes sur son versant septentrional avec ses potentialités économiques et attractives – possède comme nom de code « Cœur de Village ». Un concept étudié par la nouvelle municipalité, en place depuis 2020. Il a été dévoilé voici plusieurs semaines à la population.

 

APPOIGNY : Pédagogue, il l’est jusqu’au bout des ongles, le maire de la commune, Magloire SIOPATHIS. Toujours à l’écoute et posant savamment les règles de la discussion avec diplomatie. Un élu qui a su faire son lit dans la stature municipale. Lui qui est rodé à la chose publique depuis pas mal d’années déjà. Une expérience acquise aussi, au fil de l’exercice de ses mandats de conseiller départemental et conseiller communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois qu’il mène en parallèle de son statut d’édile.

C’est donc un élu fort de son fait, à l’aise dans le maniement de l’oral, qui prendra la parole et s’adressera à ses administrés, il y a quelques semaines, afin d’exposer toutes les subtilités que contient le programme « Cœur de Village », qui comme son nom l’indique a pour vocation d’embellir et de réaménager le centre urbain de cette agglomération importante de l’Auxerrois.

Le déroulé des explications s’est ainsi beaucoup appuyé sur l’étude d’aménagement réalisé par « Terre et Am », en lien avec les élus, lors de cette réunion publique de concertation. Logique : les habitants de la commune devaient en découvrir toutes les arcanes.

 

La grande priorité de ces aménagements : renforcer l’attractivité !

 

Que retenir de cette nouvelle vision de la localité à moyen terme ? Davantage de priorité donnée aux piétons dans leur déambulation, une circulation très apaisée – on ne peut qu’applaudir des deux mains tant l’automobile est dérangeante dans les centres bourg ! -, plus de végétalisation afin d’apporter de la verdure et de l’aération : le « cœur de village » de cet Appoigny newlook forcera forcément le trait sur les valeurs de l’environnement et le bien-être des villageois.

Prolixe dans ses explications, Magloire SIOPATHIS évoqua l’aspect qualitatif de l’aménagement : « La commune entend mettre en valeur la place de la Liberté qui va être réhabilitée – sans que le célèbre végétal qui y trône soit menacé de disparition ! -, la place de la mairie et la place de la collégiale, cette dernière ayant été restaurée… ». Mais, ceci n’est qu’un hors d’œuvre !

En effet, la municipalité entend bien dynamiser le commerce de proximité, incitant de nouveaux entrepreneurs à s’implanter au centre du village. Voire d’autres services, aussi nécessaires pour les citoyens, à s’y installer.

Mais, au-delà de ce projet, c’est aussi pour l’équipe municipale en place de vouloir instaurer un lien avec la stratégie du territoire, dans la perspective de création du futur lotissement censé apporter davantage de population.

Un mot, en revanche, est revenu régulièrement dans la bouche du conseiller départemental-maire. Attractivité ! Comment y parvenir ? Très simple, en se dotant de moyens d’aménagement autour de la création d’espaces accueillants, d’optimiser l’accueil de commerces et services supplémentaires, de favoriser l’organisation de manifestations évènementielles, de promouvoir l’usage de matériaux durables et de développer la circulation douce, de privilégier les axes piétonniers du cœur de la commune, de développer la mobilité inclusive, de mettre en exergue une architecture plus lumineuse de la ville et naturellement, de communiquer sur les opportunités touristiques de la localité.

 

 

Une vision futuriste de la commune…

 

Parmi les points névralgiques qui seront concernés par cet aménagement de grande envergure : citons, le carrefour Saint-Fiacre, la rue du professeur Mocquot, la place de la Liberté, la place du marché, la rue Châtel bourgeois, la place de la mairie, la place de la collégiale, la place Jacques Paclin.

Le plan de circulation sera revu et corrigé. En mieux, pour le confort de mobilité des piétons. Tout comme le stationnement, maintenu dans certaines rues, matérialisé au sol dans d’autres. Ici, ce sera la création d’un espace dépose-minute, près d’une agence bancaire. Là, on marquera de nouveaux emplacements au sol.

Privilégier la circulation douce, à pied, avec des cycles sur la commune est dans l’air du temps. Selon les rues et leurs statuts respectifs. La circulation des poids lourds et des transports collectifs sera également réglementé en fonction des impératifs économiques et des besoins de mobilité de la commune.

Bonne nouvelle pour les férus de l’écologie et de la végétation : le réaménagement de la place de la Liberté ne condamnera pas l’unique arbre qui y rayonne de tous ses éclats verdoyants. Mieux, le végétal sera protégé !

Ces aménagements sur les différentes places concernées par ce programme ambitieux se feront avec soin et esthétisme. Même les trottoirs et autres bordures se présenteront sous leurs meilleurs atours ! Jusqu’au choix des matériaux, avec diverses options envisageables, entre le granite, le traditionnel béton ou la pierre bourguignonne, réputée plus résistante au gel.

Nouveaux candélabres, plaques de rues en fonds bordeaux, agrémentées d’une écriture beige et écusson de la commune placé en haut à gauche, mobilier urbain au design avantageux…sont de précieux auxiliaires pour faire de ce grand chantier une future réussite, telle qu’aura été présentée aux habitants de la commune.

Ce projet de grande envergure permettra à Appoigny de réaffirmer son poids structurel au sein de l’Agglomération de l’Auxerrois, elle qui occupe déjà la quatrième place…

 

Thierry BRET

 

 


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