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Prenez deux listes politiques existantes. La première se nomme « Un Nouvel équilibre ». Elle s’articule autour de composantes plurielles qui soutiennent d’une seule voix la tête de file qui n’est autre que l’édile en place depuis trois mandats. La seconde, baptisée « Les Printemps pour Auxerre », s’oppose néanmoins à la précédente, gagnant le droit de disputer le second tour des municipales. Son leader n’est autre que l’ancienne adjointe en charge des transports du maire sortant. Les retrouvailles entre ces deux personnalités ne pouvaient être autrement pour le second tour. Tant les évidences étaient apparentes. Via une liste où les engagements programmatiques s’orientent vers une réelle convergence…

AUXERRE : Bâtir un programme politique suppose de le construire avec discernement et souplesse lors d’échanges où se nourrissent les réflexions positives à partager ensemble mais aussi les éléments contradictoires à éradiquer.

Malgré le confinement, les deux instigateurs de la liste « L’Assurance d’une transition sereine » (l’écologiste Maud NAVARRE qui n’a pas le soutien d’EELV, le candidat sans étiquette Guy FEREZ soutenu par LREM, le PS, le Parti Radical, Agir la Droite Constructive, des éléments du MoDem) auront donc pris le temps de se rencontrer, de discuter, de se jauger, de négocier, de modifier et de rendre une copie aboutie de leur travail.

Et de préparer de surcroît la feuille de route idéale qui crée l’arborescence de ces nouvelles propositions faisant la part belle à la transition écologique. Il faudra désormais la faire valider au soir du 28 juin avec l’assentiment des Auxerrois.

Mais, pour y arriver, il était nécessaire de passer le cap de plusieurs préalables. Ils étaient au nombre de trois dans le cas présent pour que les morceaux de ce puzzle puissent s’assembler convenablement.

A ce jeu-là, c’est la cheffe de file de la liste écologiste qui avait la main dans cette partie de poker politique qui n’était pas nécessairement gagnée d’avance.

Premier point de satisfaction à obtenir : la reprise du projet du plan de servitude de l’aérodrome d’Auxerre-Branches afin d’y préserver les trente hectares de la forêt locale menacés d’être coupés. Ce qui fut obtenu in fine.

En second lieu, la prédominance d’un affichage des valeurs en faveur de la transition écologique. Conséquence : si la liste décrochait le pompon au soir du deuxième tour à 20 heures, Maud NAVARRE endosserait alors la vêture de première adjointe de la Ville en charge de ce lourd dossier de la transition écologique ! Historique pour une représentante de la mouvance verte dans la capitale de l’Yonne…

Le troisième et dernier point se rapportait au développement de l’agriculture bio et de la filière de bois PEFC sur l’agglomération auxerroise. Avec en guise de corollaire des débouchés favorables à la restauration locale. Un additif à ce dernier point a été également consenti par l’édile en poste : le renforcement de la proximité avec les habitants de la part de la collectivité avec le développement de services municipaux en ligne et la valorisation des conseils de quartier. Ceux-ci se verraient doter d’un budget de fonctionnement et seraient intégrés dans les groupes de travail sur l’aménagement des espaces publics.

 

 

Une liste à l’opposé d’un rapprochement de circonstances

 

Les préalables étant négociés, il demeurait ensuite à la jeune élue de l’Auxerrois à aborder la répartition des postes de ses colistiers dans la feuille de route nominative de 39 éléments.

Sept de ses coreligionnaires figurent parmi cette nouvelle liste dont deux sont situés en excellente position pour y briguer une fonction à responsabilité en cas de succès : Rémi MELINE à la cinquième place et Farah ZIANI, à l’estampille du Nouveau Centre, en huitième position.

Quant aux poids lourds de la liste « Un Nouvel équilibre » (Mathieu DEBAIN, Mani CAMBEFORT, Guy PARIS, Jean-Philippe BAILLY, Isabelle POIFOL-FERREIRA, Elodie ROY, Didier MICHEL ou Jacques HOJLO), ils occupent des positions stratégiques qui pourraient les mener à gérer d’importants dossiers s’ils étaient élus.

Lors de la conférence de presse où il devait commenter les fruits de ce résultat définitif,  Guy FEREZ a qualifié le chemin emprunté de « non-rapprochement de circonstances » pour cette liste qui met en avant « le pragmatisme plutôt que le dogmatisme ».

Puis de renchérir sur le fait, « qu’au-delà du pragmatisme, c’est à une véritable mutation sur les politiques publiques à conduire à laquelle on allait assister… ».

Un peu plus tard, le président de l’Agglomération de l’Auxerrois lâcha avec un large sourire qu’entre le projet initial porté par Maud NAVARRE et le sien, beaucoup de points d’accord étaient envisageables dès le début. « On aurait pu s’entendre dès le premier tour ! », s’amusa-t-il.

Enfin, le maire s’est quelque peu insurgé contre les votes à l’état d’esprit révolutionnaire (« tous contre FEREZ !») : « il faut arrêter cela ! » s’est-il contenté de rajouter.

Il en profita ensuite pour tacler au passage le candidat des Républicains et de l’UDI, Crescent MARAULT arrivé en pôle-position au soir du premier tour avec plus de 37 %, Guy FEREZ a estimé que son principal adversaire n’avait pas réalisé un si bon score en comparaison des élections municipales précédentes plus avantageuses pour la droite. « Je pense qu’il ne dispose pas de réserve suffisante… devait-il conclure.

Pas de doute, à peine sortie du confinement, la campagne des municipales a repris ses droits !

 

Liste L’Assurance d’une transition sereine

 

1 Guy FEREZ

2 Maud NAVARRE,

3 Mathieu DEBAIN,

4 Sophie FEVRE,

5 Rémi MELINE,

6 Maryvonne RAPHAT,

7 Mani CAMBEFORT,

8 Farah ZIANI,

9 Guy PARIS,

10 Isabelle POIFOL-FERREIRA,

11 Christophe SYDA,

12 Emilie GARCIA,

13 Jean-Philippe BAILLY,

14 Elodie ROY,

15 Didier MICHEL,

16 Claire MARC,

17 Jacques HOJLO,

18 Virginie GARERES-DELORME,

19 Abderrahmane NASSOUR,

20 Sarah DEGLIAME-PELHATE,

21 Jean-Paul SOURY,

22 Marie CHIMAY,

23 Philippe AUSSAVY,

24 Miassa LAOUHARI,

25 Djilali SI AHMED,

26 Cécile MAILLET-MIGNOT,

27 Pascal PIC,

28 Annie KRYWDYCK,

29 Gérard MAITRE,

30 Laëtitia MIALET,

31 Laurent DEVELLE,

32 Mathilde BIRON,

33 Nicolas PALISSON,

34 Géraldine MADELENAT,

35 Clément MEIRONE,

36 Lucie MOUROT,

37 Jean-Claude MAHPOUYAS,

38 Sylvie SABOURET,

39 Philippe GHERARDI.

 


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La date de cette réunion statutaire obligatoire a été fixée au jeudi 04 juin. Oui mais voilà : pour cause de coronavirus et de distanciation physique, les membres du syndicat patronal des petites et moyennes entreprises s’abstiendront des joyeuses agapes d’après séance de travail. Le président de la CPME de l’Yonne a tranché : ce sera une assemblée générale à distance qui sera proposée à ses adhérents...

AUXERRE: Celles et ceux des membres de la CPME qui pensaient se retrouver dans la joie et l’allégresse le 04 juin prochain lors de leur assemblée générale en seront pour leurs frais ! Olivier TRICON en a décidé autrement avec la bénédiction, il va de soi, de son Conseil d’administration.

Le président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne a adressé il y a vingt-quatre heures par mail interposé l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale. Conformément à ce qu’avait décidé le Conseil d’administration le 18 février dernier.

Mais, la subtilité de cette AG tiendra de sa forme. La réunion s’appuiera en effet sur les supports technologiques de la visioconférence. Permettant ainsi à celles et à ceux qui le peuvent de se joindre numériquement à cet exercice quelque peu particulier.

L’ordre du jour, quant à lui, s’articule autour d’un schéma très classique avec l’approbation du procès-verbal de la précédente assemblée générale en date du 21 mars 2019, la présentation des différents rapports (moraux et financiers), celui du trésorier Roger DELINGETTE, l’approbation des comptes, l’affectation du résultat de l’exercice antérieur, le vote du budget ainsi que les questions diverses.

 

 

Avant que ne se clôture cette séquence en virtuel, le renouvellement des membres sortants du Conseil d’administration sera effectif en fin de séance. Précisons que celle-ci débutera dès 17 heures.

Il sera possible également pour celles et ceux des adhérents qui ne pourraient assister à ces travaux de donner procuration.

La seule interrogation qui subsiste à ce jour pour Olivier TRICON demeure la fréquentation réelle à cette future assemblée. Et, l’obtention de l’indispensable quorum.

Si ce dernier n’était pas atteint : charge alors au responsable de la CPME de l’Yonne de proposer une seconde assemblée générale ordinaire. Celle-ci se tiendrait consécutivement en s’appuyant sur un ordre du jour similaire.

En savoir plus :

Pour connaître les modalités opératoires de l’assemblée générale ordinaire et donner procuration, se rapprocher de la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 


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Le nouveau concept numérique initié par la Chambre d’agriculture de l’Yonne avec le concours du Département fera l’objet d’une conférence de presse en présentiel ce mercredi 20 mai à Auxerre. La première organisée par la chambre consulaire agricole depuis fort longtemps. On y découvrira les arcanes de cette plateforme permettant aux consommateurs d’identifier les producteurs du cru près de chez eux…

AUXERRE : Voilà de quoi mettre en appétit celles et ceux qui sont en quête de produits frais, de fruits et légumes élevés dans le champ d’à côté, d’ingrédients alimentaires ou de précieux liquides devant égayer une table par leur qualité, leur succulence et leur finesse !

Le nouvel outil multimédia que la Chambre d’agriculture de l’Yonne dévoilera le mercredi 20 mai en matinée devrait très vite faire des émules auprès des épicuriens et autres aficionados d’une cuisine saine et savoureuse.

Mais, aussi de celles et de ceux des consommateurs non convertis par la malbouffe qui veulent se sustenter de produits frais issus de notre terroir.

« J’veux du local 89 » de par sa terminologie est déjà très annonciateur de sa philosophie et de son éthique. Le site n’aura d’autres objectifs que de promouvoir les circuits courts et la vente directe, celle qui se réalise avec une saveur exquise dans la cour d’une ferme, au détour d’une grange ou dans une cave.

Bénéficiant du soutien du Conseil départemental, la Chambre d’agriculture de l’Yonne proposera donc un outil disposant d’une cartographie détaillée et précise de ces bons produits made in Yonne et de ses circuits de commercialisation.

Bref : un portail de l’alimentation de proximité qu’il vous faudra répertorier parmi vos référents, c’est une évidence !

 

 


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L’exercice de la représentativité étatique dans un territoire peut se révéler parfois fort complexe. Tant la physionomie de la situation actuelle se veut inédite dans ses conséquences sur le bon fonctionnement d’une société quasi à l’arrêt depuis bientôt près de deux mois. Le représentant de l’Etat doit faire front et tenir fermement la barre afin de trouver les solutions adéquates. Face à la moindre remontée informative sanitaire, alarmiste ou pas, en provenance du terrain. Face à la moindre doléance qui émane d’une filière professionnelle engluée dans de réelles problématiques de trésorerie. Et lui, Henri PREVOST, comment anticipe-t-il tout cela ?   

INTERVIEW : La date butoir du 11 mai est un synonyme de retour progressif vers une normalisation de l’existence. Comment voyez-vous dans les faits sa mise en pratique dans le département de l’Yonne ?

L’étape de cette sortie progressive du confinement est délicate. Nous passons d’un état de fait où la plupart des structures entrepreneuriales et institutionnelles sont fermées, à la reprise de l’existence.

C’est très compliqué d’assurer la mise en route des activités pour les professionnels et les particuliers d’autant que quelques-unes d’entre elles demeurent restreintes.

En outre, il nous faudra apprendre à cohabiter aux côtés de ce coronavirus et trouver les moyens de vivre avec ce fléau. Du moins pour quelques temps encore. La vigilance reste de règle même si la vie professionnelle doit reprendre dans l’intérêt de tous…

Quels enseignements tirez-vous de ces huit semaines de confinement selon votre analyse des faits ?

Dans sa grande majorité, la population de l’Yonne a géré cette crise sanitaire avec prudence en étant très impliquée. Même si quelques réfractaires ont pu prendre des risques pour eux-mêmes et pour les autres, mais cela reste marginal.

Il est vrai que limiter les contacts et les relations humaines ne sont pas si faciles. Je mesure l’importance de ces efforts et je tiens à remercier nos concitoyens pour leur engagement à les avoir respectés.

 

 

 

Pourquoi notre département n’a pas basculé dans le vert au soir du 07 mai alors que nous avons recensé moins de cas qu’ailleurs dans l’Est de la France ?

Cela est lié à une circulation encore bien présente de l’infection dans notre département. Et puis, il y a ces données ayant trait aux capacités de réanimation toujours tendue dans l’Yonne. La saturation de nos capacités à tester représente un autre facteur. L’ARS pense que nous devrions changer de coloris (le vert) d’ici quelques jours si les gestes barrières et les mesures de protection sont bien respectées…

Le manque de moyens sanitaires avérés (nombre de places en réanimation dans les centres hospitaliers) explique en effet cet état de fait. Faudra-t-il revoir cela une fois la crise derrière nous ?

Il est beaucoup trop tôt pour tirer les enseignements de cette crise sans précédent. Une chose est sûre : la mobilisation des soignants a été très importante sur notre territoire et on ne peut que les féliciter pour leur travail. La solidarité a été remarquable avec les autres partenaires de la région Bourgogne Franche-Comté. Nous avons disposé de plus de trente lits d’accueil pour la réanimation dans les hôpitaux, ce qui est une très forte mobilisation…

Dans les EHPAD, la situation s’est nettement améliorée avec la présence des tests pour les soignants et les résidents. L’épidémie a été enrayée dans ces structures d’accueil des personnes âgées. Beaucoup de nos seniors ont été guéris, on oublie parfois de le mentionner…

On le constate à la lecture des sondages journaliers, beaucoup de parents (une large majorité d’entre eux) ne souhaitent pas le retour de leurs enfants dans les établissements scolaires. Que répondez-vous à cela ?

Ils sont soucieux de l’état de santé de leurs enfants et ce n’est pas critiquable. Je constate cependant que de nombreuses écoles vont rouvrir leurs portes de manière progressive et ce dès le 14 mai. Les élèves doivent retourner dans les salles de classe pour y suivre l’enseignement. C’est aussi utile pour les parents qui doivent retrouver leur travail.

Ce retour à la scolarité se gère aussi en bonne intelligence avec les maires et l’Education nationale.

Quant aux transports collectifs encadrés par la Région, ils vont faciliter cette reprise de l’école. Même si peu d’enfants vont fréquenter les bus dans un premier temps…

 

 

Le risque d’une seconde vague est-il l’une de vos principales craintes à l’heure actuelle ?

C’est envisageable en effet. Surtout si l’on ne respecte pas les gestes barrières et les mesures de protection sanitaires. Mais, tout est fait pour que cette deuxième vague ne vienne pas altérer notre retour à une vie plus en phase avec la normalité…

Il faut avoir confiance dans nos capacités à gérer cette crise. Des signes positifs nous proviennent de l’international. Prenons l’exemple de la Scandinavie où il n’y a pas pour l’heure d’explosion de nouveaux cas parce que les habitants de ces contrées sont très respectueux des mesures barrières…

Les forces de l’ordre (gendarmerie, police nationale, police municipale) ont travaillé en étroite complémentarité. Par contre, de nombreux témoins affirment n’avoir jamais été contrôlés. C’est paradoxal ?

L’objectif principal n’est pas de verbaliser mais de faire respecter les fameuses mesures de protection. La présence des forces de l’ordre était importante : je peux vous le garantir durant ces semaines de confinement. Partout, à la campagne comme en zones urbaines ; de jour comme de nuit ; sur les axes autoroutiers comme sur les départementales.

Ces forces resteront mobilisées avec le même degré d’implication après le 11 mai. Les contrôles de dépassement du rayon de cent kilomètres autour de son lieu d’habitation seront accentués. De même, il est interdit de se rassembler à plus de dix personnes.

La crise sanitaire aura eu néanmoins deux effets positifs sur notre quotidien : la baisse de la délinquance et les aspects bénéfiques sur l’environnement et la pollution. Votre avis sur ces sujets ?

C’est vrai que la délinquance a subi une nette décrue depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre ont même pu procéder à quelques arrestations d’individus qui étaient sous contrôle.

Pour l’environnement, nous avons observé le retour de présences animalières inhabituelles dans certains secteurs, preuve que la nature sait aussi reprendre ses droits. Quant à changer nos comportements consuméristes pour éradiquer la pollution et les risques inhérents au changement climatique, il est encore trop tôt pour en tirer de véritables conclusions. Mais une chose est sûre : le confinement n’est pas une solution durable pour résoudre cela..

En revanche, les violences conjugales ont fait un boom incroyable dans les statistiques : veillez-vous avec attention à cette situation complexe pour certaines cellules familiales ?

C’est vrai que le nombre de cas de violences conjugales a progressé de manière exponentielle durant cette période difficile à vivre chez certaines familles du fait de la promiscuité.

Outre la prévention, nous avons opéré à un certain nombre de gardes à vue dans certains cas. Je tenais à saluer le travail de l’ADAVIRS, une structure associative qui est intervenue à maintes reprises.

Ainsi que la prise d’initiatives de plusieurs enseignes de la grande distribution comme LECLERC et le groupe SCHIEVER qui ont mis en place des outils de soutien pour aider ces personnes en proie à de réelles difficultés.

Je n’oublierai pas non plus le travail des officines de pharmacie qui ont collaboré à ce projet de détection de ces violences…

 

 

Un mot sur l’économie, autre point noir de cette actualité en berne : le tourisme, les métiers de la culture mais aussi les commerces, les artisans et les filières de services vivent des moments difficiles. Plusieurs cellules de crise ont été montées à votre initiative. Pour quelles missions précises ?

Il était nécessaire de réunir toutes les parties prenantes. Et surtout de trouver des solutions concrètes pour faire face aux difficultés. En faisant connaître, notamment, l’ensemble du dispositif d’aides définies par l’Etat.

Le comité du BTP a œuvré à la reprise des chantiers interrompus par l’émergence du COVID 19 sur notre territoire. Un comité spécifique sur la filière du tourisme sera opérationnel d’ici peu avec les différents acteurs de la corporation.

Certes, il est encore trop tôt pour savoir ce qui va se passer réellement dans les semaines à venir mais le gouvernement a pris ses dispositions pour mettre en œuvre des aides spécifiques afin d’accompagner les entreprises qui en ont le plus besoin…

Vos déplacements sur des sites de production de masques protecteurs est un signe fort de votre encouragement aux chefs d’entreprise ?

C’est une manière appropriée de saluer ces bonnes initiatives. Ces structures n’ont pas hésité à orienter leurs activités vers l’intérêt général en produisant des équipements de protection. C’est le cas de GEOCHANVRE, de JPJ MOUSSE, de la Compagnie DUMAS.

Mais, il y en a d’autres sur le département. Je vais continuer à leur rendre visite au cours de ces prochaines semaines. Quand on parle de réindustrialiser le pays, on observe qu’il existe des établissements et des salariés qui sont suffisamment motivés pour pouvoir le faire en agissant de la sorte. C’est se mettre en ordre de bataille pour gagner ce combat contre le virus…

Question récurrente dans l’esprit des Icaunais : trouverons-nous des masques partout et suffisamment après le 11 mai ?

Des millions de masques issus de l’importation mais aussi de la fabrication dans l’Hexagone circulent désormais dans le pays. Les circuits de distribution se sont organisés pour en fournir suffisamment auprès des entreprises et des particuliers. Des communes vont en distribuer gracieusement à leurs administrés. Je pense que la population de l’Yonne est bien équipée en la matière. Même s’il y a encore quelques réglages à faire cette semaine.

Une seule vigilance s’impose : il ne faudrait pas que certaines personnes se constituent des stocks qui dépasseraient les besoins ordinaires.

A ce titre, comment vont reprendre les activités de la préfecture ?

Le télétravail est maintenu jusqu’à nouvel ordre. Notamment pour les personnes fragiles ou pouvant présenter des risques face à la pathologie. Le nombre de visite en préfecture et sous-préfecture se fera uniquement sur rendez-vous. Quant aux audioconférences et visioconférences, même si certaines choses sont à améliorer au plan technique, elles ont encore de beaux lendemains devant elles…

Rester en zone rouge ne permettra pas de se rendre dans les jardins et les espaces extérieurs publics. Mais, les facteurs de risque ne sont-ils pas plus élevés si on déambule dans les rues d’une ville ?

Le but de l’opération en prenant ces arrêtés était de limiter le risque d’une trop grande affluence dans ces espaces publics. Surtout par temps d’ensoleillement. J’ai pleinement conscience que ces mesures ont pu être incompréhensibles, voire difficiles pour certaines personnes. Mais, les appliquer aura permis d’être davantage concentré sur l’objet premier de ce dispositif : la vigilance et rien que la vigilance…

D’autres dossiers, d’avant crise, étaient en examen sur votre bureau : qu’en est-il de leur gestion immédiate ?

Certains de ces dossiers ont pu progresser naturellement. D’autres, en revanche, ont été reportés du fait du contexte si particulier. Les agents en charge de ces mêmes dossiers étant absents, il était impossible de les poursuivre. Mais, je suis très attaché à une reprise rapide de ces dossiers en cours.

C’est votre premier poste dans le corps préfectoral. Comme entrée en matière, il y a mieux, convenons-en ! Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette période de remise en cause de nos principes les plus chers : ceux de la liberté et de l’initiative…

J’ai eu la chance d’avoir effectué deux mois de vie normale dans l’Yonne et d’avoir pu rencontrer la plupart des acteurs décisionnaires entre janvier et février. Cela m’a énormément aidé par la suite dans la gestion de cette crise exceptionnelle.

Mais, il est vrai que la situation est très difficile. Personne ne l’a jamais vécue auparavant. Il a fallu trouver un temps d’adaptation. L’Yonne dispose aussi d’un tissu d’élus, d’institutionnels et de décideurs économiques très engagés dans la vie quotidienne : l’Etat a pu conforter son rôle et ses services en s’appuyant fortement sur ce tissu de compétences et d’expertises locales.

En guise de conclusion, quels messages forts adresseriez-vous à vos concitoyens de l’Yonne ?

Qu’ils reprennent confiance en retournant sur leur lieu de travail en se préservant des risques grâce aux gestes barrières et aux mesures de distanciation physique. C’est de cette manière que nous retrouverons la vie normale qui nous fait tant défaut à l’heure actuelle…  

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 

 


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D’ordinaire, une centaine de personnes se croise dans les travées de l’hémicycle de la Région Bourgogne Franche-Comté. Ce vendredi 24 avril, ils ne seront que trente-quatre élus à représenter les différents groupes politiques lors de ces retrouvailles très particulières organisées en période de mesures exceptionnelles…

DIJON : L’assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté se déroulera dans des conditions très spéciales ce vendredi 24 avril, boulevard de la Trémouille. En comité très restreint et sous le sceau du respect catégorique des gestes barrières.

Les élus de l’exécutif régional arboreront des masques protecteurs leur recouvrant une partie du visage. Ils devront se soumettre au lavage des mains grâce au gel hydro-alcoolique placé là à cet effet. Quant à la distanciation sociale, elle ne sera guère compliquée à mettre en exergue puisque la représentation des élus ne sera pas nombreuse dans l’hémicycle.

Seules trente-quatre personnes ont été autorisées à prendre part à ces travaux. Les premiers, depuis le début de la période de confinement.

Le choix avait été laissé à l’appréciation des élus de se retrouver in situ, soit par le prisme de la visioconférence (un exercice technique plutôt difficile à réaliser avec un nombre important d’intervenants) soit en présence physique mais en limitant les places.

C’est cette seconde option qui a été retenue de manière démocratique comme le désirait la présidente de l’institution, Marie-Guite DUFAY.

« Les ordonnances le permettaient, devait-elle s’en expliquer lors de son point presse en visioconférence ce jeudi, quant à la traçabilité des votes, il est plus aisé de les suivre de manière présentielle que par le biais d’un support technologique… ».

Car, il sera question de recueillir les approbations ou non des participants lors de cet exercice peu commun afin d’entériner les décisions relatives aux mesures exceptionnelles qui vont être déployées par la Région en faveur de l’économie territoriale. Elles ont été présentées il y a deux semaines déjà lors de la précédente conférence de presse.

Parmi les 34 élus en possession de deux pouvoirs qui prendront part à cette session en mode dégradée, citons 17 représentants de la majorité, 9 membres de la droite et du centre, 5 pour le Rassemblement national et 3 élus non-inscrits.

De nombreux amendements ont été déposés en amont de cette séance de vote. Toutefois, la présidente de la Région espère que les choses ne dureront pas trop longtemps pour les raisons sanitaires que nous connaissons. Pragmatique, elle souhaite que les travaux se réalisent d’une manière la plus synthétique possible pour entériner les dispositifs d’aides aux entreprises.

 

 


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