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Il y a eu « S’engager pour l’Auxerrois ». Une machine à remonter le temps nous ramènerait en 2018, soit deux ans avant les échéances municipales de l’époque. Une structure associative, alors portée par une quinzaine de personnes de divers horizons politiques, s’était fixée comme priorité de réfléchir aux grands enjeux citoyens de demain. Il faut croire que l’élu de l’opposition Mathieu DEBAIN aime ces échanges participatifs et constructifs. Voilà qu’il récidive à l’aune de 2026 et des futures élections, en proposant sur les fonts baptismaux, « Demain Les Auxerrois »…Bis repetita ?

 

AUXERRE : Est-il déjà en campagne électorale, le conseiller de l’opposition auxerroise, Mathieu DEBAIN afin de briguer le poste d’édile de la capitale de l’Yonne au printemps 2026 ? En tout cas, si rien n’a été officialisé lors de la présentation à la presse de la nouvelle structure, « Demain Les Auxerrois », il se pourrait que le jeune homme s’autorise à y penser très sérieusement le matin en taillant sa barbe devant le miroir de sa salle de bains ! Après tout, les municipales à Auxerre, ce n’est pas si loin à l’échelle du temps !

Pour l’heure, lors de la conférence de presse servant de prétexte explicatif à la constitution de cette nouvelle entité, sorte d’agora de l’échange, de la réflexion et de la construction, l’élu de l’Yonne s’est voulu très pragmatique dans ses arguments, en redéfinissant la fonction première de cette structure, devenant une bourse d’idées favorable à l’avenir de l’Auxerrois.

Reprenant la recette de ce qui avait déjà été appliquée avec succès en 2018 grâce au concept « S’engager pour l’Auxerrois », Mathieu DEBAIN renoue ainsi avec le socle du participatif citoyen et surtout la présence d’une diversité des composantes idéologiques en termes d’orientations politiques. Un pluralisme bienveillant et naturel pour le représentant de « Territoires de Progrès » qui remet ainsi le couvert en vue de cette échéance élective qui s’amorce à brève échéance. Deux ans, à peine, pour élaborer une stratégie et un programme à proposer aux Auxerrois, ce n’est pas de trop, en effet !

 

Se réunir en privilégiant les diversités

 

Faire vivre les gens, ensemble. Ce credo, souvent répété par Mathieu DEBAIN lors de sa prise de parole, aurait pu donner son nom à ce conglomérat de bonne volonté au service de l’autre et du collectif.

« Faire vivre les gens ensemble, c’est leur permettre de s’émanciper et de s’épanouir, rappellera l’élu de l’opposition, et que chacun puisse être écouté et compris puisque par définition les habitants d’Auxerre ne pensent pas pareil… ».

Au terme, il faudra arriver à construire des projets en commun pouvant satisfaire les uns et les autres. « D’où l’intérêt au sein de cette association naissante – les statuts ont été déposés fin décembre - que puissent vivre diverses sensibilités, ajoutera-t-il.

Tour à tour, les membres du bureau de « Demain Les Auxerrois » prendront la parole. Histoire de retracer leurs parcours et d’expliquer les véritables motivations les amenant à rejoindre le concept.

La structure s’appuie sur un plan organisationnel sur deux vice-présidentes, Nitou SEEDOYAL et Laura DEON. Maxime CASTAIGNEDE en est le trésorier. Jacques HOJLO – on en présente plus cette figure du mouvement radical dont il est le président dans l’Yonne – officie en qualité de secrétaire.

Répondre aux problématiques du quotidien des Auxerroises et Auxerrois est la priorité de Nitou SEEDOYAL. Ancienne représentante de la Jeune Chambre Economique, Laura DEON est très investie dans les milieux associatifs. Membre du conseil d’administration sur la déclaration universelle des Droits de l’humanité aux côtés de Corinne LEPAGE, elle n’a jamais été encartée au sein d’un parti politique. Toutefois, on la retrouve en 2020 sur la liste des écologistes lors des municipales. Une première expérience…

Quant à sa participation au sein de la structure, elle y est bien ! « C’est une manière de travailler avec différentes sensibilités, évoque-t-elle.

 

 

Le monde politique ne peut pas se passer de l’associatif

 

Quant à Maxime CASTAIGNEDE, à 33 ans, il rejoint l’entité car il en apprécie la démarche constructive et participative. « Il faut privilégier les débats et les échanges afin de trouver des solutions, explique-t-il, alors que la période est à la radicalité. Il est bon de se comprendre et de trouver des nuances… ».

Reste Jacques HOJLO. « Je suis un vieux routier dans le domaine de la politique, souligne un brin amusé l’orateur, mais j’ai encore plein de choses à apporter. Là où je suis engagé, c’est surtout pour restaurer le mot politique. Cette politique est aujourd’hui malmenée dans notre monde, avec une mauvaise image et il faut redonner du sens à l’engagement politique… ».

Puis, le président du Parti Radical de l’Yonne affinera sa pensée en rappelant que « l’on ne peut imaginer un monde politique qui pourrait se passer du monde associatif ».

 

 

Traduisant dans les faits que les citoyens ont besoin de cet espace associatif pour véhiculer des idées politiques, favorables à leur lieu de vie. Puis, il pointera du doigt celles et ceux des citoyens qui ne se sentent plus représentés par leurs élus. « Certaines attitudes des élus ne correspondent pas à ce besoin de démocratie, dira-t-il en guise de conclusion. On est là pour redonner la parole aux citoyens afin qu’ils s’engagent eux-mêmes dans la vie de leur collectivité… ».

Eviter l’absentéisme qui n’aura jamais atteint un tel degré est aussi l’un des objectifs de cette structure.

Concrètement, plus de douze mille flyers ont été édités pour le lancement de ce nouvel appareil de réflexion. Il comprend sur le recto un QR Code permettant de donner son avis et de consulter l’une des neuf thématiques – il y en aura bien d’autres promet Mathieu DEBAIN – qui seront abordées lors de réunions et de rendez-vous égrenés au fil de l’eau. Parmi ces items, citons ceux de la santé, le logement, la mobilité, la démocratie, l’éducation, la sécurité, le cadre de vie, l’environnement. « Ce n’est que le début de la discussion, terminera Mathieu DEBAIN à la fin de la conférence de presse…

 

Thierry BRET

 


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Passer la barre fatidique des 55 ans, seriez-vous, si vous êtes encore en activité professionnelle, juste bon à jeter tel un Kleenex usagé ou une serpillère sur laquelle on se sera abusivement essuyée les pieds au fond de la poubelle dans notre cher pays de cocagne qu’est la France ?

Déjà, que les employeurs s’empressent à tire-larigot à virer de leurs effectifs toutes celles et ceux qui n’intègrent pas le moule de la bien-pensance et de la dynamique digitale, quand cela ne démarre pas dès les cinquante printemps révolus ; voilà que le gouvernement jette l’anathème sur ces malheureux seniors au chômage de plus de 55 ans dont il faut réduire inexorablement le  train de vie en cet an de grâce 2024 !

La chasse aux gaspillages et aux sorcières est donc passée par là dans le gouvernement, obsédé par sa quête des économies à tout crin. Louable intention, certes, mais pas à n’importe quel prix alors que les abus et autres gabegies ne cessent de faire la une des journaux satiriques de ce pays !

Et, c’est vrai que cette catégorie sociale, cette caste parmi les seniors, possède on le sait bien tous les avantages offerts par notre société. Alors en plus, si on les indemnise à ne rien faire chez eux, il y a quand même de l’abus, n’est-ce pas ?!

On le sait et on ne cesse de le répéter au fil de ces éditoriaux hebdomadaires publiés dans ces colonnes consacrés à ce sujet dont tout le monde se moque éperdument : la situation des seniors, encore en activité en France, est plus que précaire depuis plusieurs années.

La France de l’employabilité n’aurait-elle guère de considération pour ces personnes de plus de 50/55 ans qui peuvent se retrouver sans l’once d’une explication du jour au lendemain au centre de discussions sociales dans un plan du même nom, proposé par leur entreprise pour les éjecter définitivement de leur poste ?

 

 

Les éliminateurs d’aujourd’hui seront les éliminés de demain !

 

Un vrai modèle économique made in France que personne nous envie et qui nous permet d’occuper l’une des plus mauvaises et glorieuses places européennes en matière de gestion d’emploi de nos concitoyens intégrant déjà la catégorie des « cheveux d’argent » ! La dernière, évidemment !

Oui, oui, dès les premiers cheveux blancs apparus sur votre tête et observés dans le miroir de la salle de bains, votre carrière professionnelle est singulièrement menacée, vos jours que vous soyez cadres, employés ou ouvriers sont comptés puisque vous intégrez la fatidique caste à éliminer !

De quoi inquiéter d’ailleurs celles et ceux qui exercent leur talent d’exécuteur des basses œuvres dans les services de ressources humaines de ces boîtes irrespectueuses de l’humain, puisque les éliminateurs d’aujourd’hui, sans compassion et sans réelle empathie avec les victimes de ces plans sociaux, seront qu’on se le dise les éliminés de demain par plus jeunes qu’eux ! Ainsi va la vie !

Bon, çà, on le savait déjà, pour celles et ceux qui sont concernés directement par cette catégorie d’âge où il est difficile de pouvoir surfer sur son plan de carrière et de faire des plans sur la comète désormais !

 

 

Et pourquoi ne pas payer ses propres formations pour s’en sortir !

 

Mais, voilà que les seniors de plus de 55 ans sont dorénavant dans le collimateur de Bercy ! Aïe, aïe, aïe : 2024 ne sera guère facile à aborder pour ces personnes des deux sexes – là, au moins la parité existe sans différenciation de salaires ! – puisqu’il est question d’une part de diminuer les indemnités chômage de ces populations en France, en raccourcissant la période sur laquelle les toucher ! Et d’autre part, de les inciter à prendre en charge, en partie, leurs formations qui pourraient éventuellement les ramener dans la vie active. Si tant est qu’on les emploie au bout du compte. Kafkaïen à souhait !

Une idée lumineuse d’une rare logique, effectivement pour des demandeurs d’emploi de longue durée (parfois ils le sont depuis plus de trois ans avant de plonger dans les affres des allocations RSA tellement réductrices…) qui ont des ressources financières suffisantes, il est vrai, pour se payer une partie de leur future formation alors qu’ils ne pensent déjà qu’à survivre au quotidien en se payant un paquet de pattes et du riz !

Tout le monde ne dispose pas de 9 000 euros net de retraite par mois à l’instar de certains anciens journalistes de la presse parisienne qui se plaignent comme des divas de leur triste sort à qui veut les entendre ! La honte !

Un peu de respect et de décence, tout de même, et beaucoup moins de condescendance envers cette France, la vraie qui se lève tôt et qui travaille dur, qui souffre dans sa réalité existentielle et qui ne sait plus comment boucler ses fins de mois ! C’est ça, la vraie vie en 2024 dans ce pays…

 

Thierry BRET

 


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On ne pouvait passer sous silence l’insoutenable problématique des violences intrafamiliales à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte pour les Droits des Femmes. Plusieurs instances institutionnelles de l’Yonne (le Conseil départemental, le CCASS de la Ville d’Auxerre, les Pôles Enfance et Lutte contre les exclusions de la Croix Rouge) ont proposé un passionnant débat, à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, autour de cet item fondamental de notre société. S’appuyant sur le spectacle débat, concocté par la compagnie théâtrale, « La Belle Histoire »…

 

AUXERRE : Une douzaine de scénettes. Convaincantes, traduisant presque des épisodes classiques de la vie ordinaire, parfois teintées d’humour. Oui, mais voilà, le scénario se tend. Les comédiens de la compagnie « La Belle Histoire » y injectent de la violence, des invectives, de l’insoutenable.

On doit ce spectacle débat au collectif « A Vif ». Il lutte au quotidien contre la banalisation des violences intrafamiliales. Celles que l’on nommait il y a peu encore les violences conjugales. A partir des témoignages de victimes de ce qui demeure inqualifiable a été créé ce spectacle, suscitant bon nombre d’interrogations parmi l’auditoire. Un public composé de professionnels mais également de personnes accompagnées. On notera la présence parmi l’assistance de la vice-présidente du Département en charge de ce dossier, Catherine MAUDET, de Céline BAHR, élue à la Culture à la Ville d’Auxerre et conseillère régionale ou encore de Marie-Ange BAULU, élue ERRE de l’Agglomération de l’Auxerrois. Toutes devaient ouvrir la séance de cette animation ô combien importante.

 

 

Etat des lieux des réalisations déclinées par le Conseil départemental de l’Yonne

 

Précisément, Catherine MAUDET retint l’attention en présentant tout ce qui a été mis en place par le Conseil départemental de l’Yonne à ce propos. Soit la traduction dans les actes d’une ligne budgétaire s’élevant à 208 000 euros d’aides aux associations.

« Il existe 23 référents VIF (Violences Intrafamiliales) dans chaque Unité Territoriale de Solidarité spécifiquement formés pour détecter et accompagner les victimes, devait-elle expliquer avant de décliner d’autres actions, il y a l’hébergement des femmes isolées sans ressources avec enfant de moins de trois ans ; nous avons déployé des informations collectives en milieu scolaire, mis en place des unités d’accueil pédiatriques pour enfants en danger… ».

 

 

Puis, l’élue départementale ajouta que « les Unités d’accueil pédiatrique des enfants en danger (UAPED) étaient en cours de constitution tant à Auxerre qu’à Sens avec le concours du parquet, de l’Agence régionale de Santé (ARS) et des municipalités concernés ». Quant à la prise en charge des mineurs présents lors d’un homicide au sein du couple, elle intègre ces priorités.

« Nous renforçons également la mise en place d’intervenants sociaux en gendarmerie, souligna l’oratrice, ainsi en novembre dernier, nous en avons créé un deuxième poste sur le département dans le nord de l’Yonne. Il y a aussi la médiation familiale, les accueils de jour et les lieux de parents enfants. ».

 

 

Tous les acteurs du territoire se mobilisent…

 

En 2023, ce sont 144 situations et 615 rendez-vous qui ont été accompagnés par le service social départemental. Rappelons que tous les territoires sont concernés par ces initiatives.

Dans les faits, c'est aussi une coordination et une coopération étroites entre tous les acteurs du quotidien, avec les élus ERRE et l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne (AMR89), présidée par Dominique CHAPPUIT.

Tous possèdent une oreille attentive auprès des victimes afin de mieux les sensibiliser, les former, et les informer depuis plus d’un an. Des séances pédagogiques sont assurées par les équipes des Unités Territoriales du Département et des visioconférences de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne.

« Enumérer ces dispositifs, c’est avant tout pour dire qu’ils existent, pour que vous en parliez autour de vous, rappelle Catherine MAUDET, pour qu’ils arrivent à l’oreille d’un conjoint battu ou d’un enfant battu… Ne sous-estimons pas, l’échange d’informations dans la libération de la parole. Contrairement à ce que certains peuvent penser, si ces dispositifs font exploser les chiffres, ce n’est pas parce qu’ils les créent mais parce qu’ils les révèlent, les mesurent. Et quand une société est malade de ces violences, il faut guérir, il faut prévenir, mais en aucun cas casser le thermomètre... ».

A l’issue de la pièce, un débat composé d’experts (CIDFF Centre d’Informations sur le Droit des Femmes et des Familles, France Victimes, FNACAV la Fédération nationale pour l’Accompagnement des Auteurs de Violences Conjugales, le Conseil départemental) approfondit les différents thèmes. Animé par la responsable de « La Belle Histoire » et en présence de la procureure de la République de Sens, Julie COLIN, il permit d’échanger avec la salle et de partager les bonnes pratiques et les réflexions. L’ESAT et l’EPNAK eurent le mot de la fin en proposant un goûter dégusté dans le cloître de l’abbaye ! De quoi joindre l’utile à l’agréable, en somme…

 

Thierry BRET

 


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De l’émotion à la pelle et une très belle leçon d’humanisme.  Face à une centaine de personnes qui n’ont osé piper mot tant l’instant était saisissant. C’est pourtant par une petite note d’humour que l’entraîneur de la championne de para-athlétisme adapté, Gilles HUMEZ, déridera l’atmosphère. Un brin suspendu à la réaction de la jeune lauréate des Trophées des Engagées de l’Yonne, catégorie « Icône Icaunaise 2024 », Lolita CAUGANT. Certes, la jeune fille dédaignera prendre le micro. Mais, la lueur de joie dans ses yeux était très nettement perceptible…Du pur bonheur !

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle est une figure de l’athlétisme de l’Yonne. En mode, sport adapté. Mais, les résultats de la jeune Sénonaise sont déjà probants, tant sur les courses de sprint (100 m, 200 m) que dans l’épreuve du saut en longueur et ce depuis quelques saisons. De là à disputer des compétitions internationales, il n’y a qu’un pas !

Sur les images diffusées sur grand écran et proposées par Clarke DRAHCE, l’une des pierres angulaires techniques de ces Trophées des Engagées 2024, portés par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, on y voit une jeune fille frêle, au visage très concentré sur le soulèvement de poids et d’haltères en séance d’entraînement. La musculation, la clé de voûte de tout sportif qui se respecte !

 

La magie émotionnelle de ces trophées

 

Pourtant, face au public, et refusant sciemment de s’exprimer micro en main, par pudeur et timidité, Lolita CAUGANT semble nettement plus fragile encore.

A ses côtés, se tient un homme. Un peu gauche dans son attitude (sans doute le trac) mais très surpris de se retrouver là, sous le feu nourri des projecteurs. Son patronyme ? Gilles HUMEZ.

Un coach pas ordinaire du tout, avec une grandeur d’âme en version XXL qui parle de la « gamine » dont il gère la carrière sportive depuis tellement d’années en versant quelques larmes. L’air devient irrespirable tout à coup dans la salle de l’Orangerie du parc du château local. D’autant que Lolita se frotte elle aussi les yeux, traduisant sa très forte poussée émotionnelle.

 

 

C’est aussi cela la magie de ces trophées des Engagées, mettant en exergue les initiatives et ces femmes de notre territoire qui contribuent à estomper les différences et les inégalités entre les femmes et les hommes dans notre société. La cause des Droits des Femmes ! Vaste programme que celui-ci. Elle prend ici tout son sens avec les larmes versées par Lolita CAUGANT et son coach, Gilles HUMEZ. Un binôme uni dans la même passion, pour un seul et unique objectif : la gagne !  En parfaite égalité…

Quand la voix de ce dernier s’éraille un peu à cause de quelques sanglots refoulés, Gilles HUMEZ s’excuserait presque d’être là sur cette scène à recevoir un prix, aux côtés de sa jeune protégée.

« Je suis plus  un homme de terrain, concède-t-il, avec un petit sourire retrouvé. Lolita, je la connais depuis vingt ans, depuis que ma femme, institutrice, l’a eu à l’école maternelle où elle avait déjà des problèmes de santé… ».

 

 

Deux athlètes qui travaillent toujours ensemble

 

Une parfaite osmose en somme entre ce tandem insolite mais très efficace dans sa forme de communication. Lolita a repris des couleurs et un peu de verve orale sous le  regard bienveillant de Dominique VERIEN qui ne perd pas une miette de la discussion.

« Avec Lolita, renchérit son protecteur de coach, nous communiquons vocalement. Mais, quand elle parle bien, elle débite, ajoutera-t-il en plaisantant. Mais, je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps ! ».

Protestation sympathique de la salle, toute ouïe qui aimerait tant que cette intervention riche émotionnellement se prolonge.

« En résumé, conclura l’entraîneur de la jeune sportive primée, on travaille comme deux athlètes, toujours ensemble… ».

Une Lolita CAUGANT qui aura coiffé in fine au niveau des votes et après délibération du jury les deux autres finalistes de ce challenge annuel, la spécialiste de canoë auxerroise, Eugénie DORANGE, toujours en quête de son ticket participatif pour les Jeux Olympiques de Paris et Audrey CAVALIER, surprenante nageuse de l’extrême – elle évolue en règle générale dans une eau à très basse température comprise en zéro et cinq degrés -, championne du monde de la discipline.

Vive la diversité récompensée !

 

Thierry BRET

 


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Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


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