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Une récente enquête de l’assurance maladie atteste que dans le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, près d’un assuré sur quatre n’hésite pas à remettre à plus tard des soins médicaux, mêmes ceux jugés parfois indispensables. Si les raisons en sont diverses mais principalement financières, leurs conséquences inquiètent, néanmoins, les acteurs de la santé. Réactifs, les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ont décidé la mise en place d’un dispositif opérationnel depuis le 01er mai. Cette cellule spécifique détecte les personnes les plus fragilisées par les affres de l’existence afin de pouvoir les accompagner au mieux dans leur retour vers les soins.

AUXERRE : Il aura fallu une enquête diligentée avec l’aide d’un institut universitaire au printemps 2018 pour que la Caisse primaire d’assurance maladie s’attaque en profondeur et avec extrême réactivité à la problématique du moment : le renoncement aux soins. Sur 1 206 icaunais interrogés, 22,6 % des personnes sondées ont déclaré avoir déjà renoncé à des soins thérapeutiques. Faute de moyens budgétaires suffisants pour se les financer. Mais, l’argent n’est pas le seul facteur explicatif à cette situation dramatique qui perdure ainsi depuis plusieurs mois pour certains de nos concitoyens. Eclectiques, les motifs de renoncement sont multiples. Délais incompressibles des rendez-vous médicaux, absence de spécialistes sur le territoire, mobilité réduite des personnes âgées constituent en autant d’exemples concrets le panel représentatif de cette désertion impitoyable. Elle concerne désormais toutes les strates catégorielles de la population.

Des lors, la lecture de l’enquête démontre que les soins dentaires, ceux de l’ophtalmologie et de l’équipement en paire de lunettes sont remisés parfois aux calendes grecques par les assurés sociaux.

Soucieux de garantir l’accès universel aux droits de se soigner, la Caisse primaire d’assurance maladie ne pouvait décemment pas passer sous silence ce constat alarmiste de la précarité thérapeutique qui s’installe autour de nous. Se rapprochant de différents partenaires du secteur sanitaire et social dont les praticiens, les pharmaciens et les infirmiers, la CPAM a développé un processus favorisant la détection et l’accompagnement aux soins de ces personnes qui en sont privées de manière volontariste. Créant de facto un réseau de partenaires efficaces. Celui-ci ne cesse de s’élargir, en y intégrant les établissements de santé, les maisons de service au public, les catégories socio-médicales.

Une articulation spécifique pour détecter les bénéficiaires de ce dispositif…

Plusieurs services de l’Assurance maladie ont donc été formés pour repérer les situations de renoncement aux soins parmi le public reçu. Soit à l’accueil de la CPAM à Auxerre ou dans ses diverses annexes, soit au sein du centre d’examens de santé ou auprès du service médical.  Une fois collectée, les informations ont échu auprès de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE). L’organisme a su en tirer les premières conclusions en identifiant 273 personnes (22,6 % de l’enquête) qui ne fréquentent pas les salles d’attente des praticiens de notre département. Une statistique moindre par rapport aux taux moyen constaté à l’échelle de l’Hexagone (26,5 %).

 

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Eviter que les assurés sociaux abandonnent les démarches de retour aux soins…

Même si l’engagement et les missions de la CPAM sont louables, tant au plan de la prévention que de l’accompagnement, le manque d’implication des non-bénéficiaires aux soins explique le retrait des démarches des assurés sociaux. Le temps de la psychologie et de l’écoute prend alors le relais.

« Dès lors qu’une situation de renoncement est détectée, précise Jocelyn PIBOULEAU, directeur-adjoint, un conseiller de la CPAM contacte la personne pour l’aider à se faire soigner. Viendra ensuite le moment de réaliser un bilan exhaustif de ses droits aux prestations… ».

L’étape est essentielle. Elle a le mérite de pouvoir apporter au bénéficiaire des soins toute la lumière sur les accompagnements possibles. Avec une orientation dans le système de soins le plus approprié afin de préconiser un montage financier adéquat. Un suivi se mettra en place par le conseiller. Dans l’Yonne, sa moyenne de fonctionnalité est à l’heure actuelle de vingt jours.

91 % des signalements proviennent de la CPAM dont 50 % des accueils. Y compris celui du Centre d’examens de santé. D’ici la fin de l’année, une réunion sera proposée en direction de tous les acteurs de la santé afin de leur présenter les tenants et aboutissants de cette cellule ayant pour vocation d’être un maillage représentatif et efficace sur le territoire.

 

 


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Le soufflé est retombé. L’affaire du prélèvement à la source, c’est déjà du passé ! Pourquoi ? Parce que ça n’a pas encore commencé, tout simplement. Jusqu’à aujourd’hui, c’était du « buzz médiatique », tandis que dans les coulisses de l’exploit les équipes ardentes de notre ministre des Comptes Publics s’affairaient pour être prêtes en 2019. Une fois de plus, nous pouvons être fiers de notre administration séculaire.

LYON (Rhône) : Néanmoins, pour les contribuables, tout reste à voir, ou plutôt, à faire. En effet, toute personne qui, sur le plan professionnel, doit passer de la théorie à la pratique, sait que ça ne se passe jamais comme prévu au départ. Et c’est normal. On ne peut pas, on ne pourra pas en tenir grief aux équipes du ministère et à notre ministre, Gérald DARMANIN. Car, c’est la vie même…

C’est lors de la mise en œuvre du prélèvement à la source que l’on saura si ça fonctionne ou pas. Auguste DETOEUF a déjà corrigé le vieux dicton : « C’est au pied du mur qu’on voit  le maçon ». Non, « c’est au sommet du mur’ ». Donc, attendons et revenons-en au principe du « Prélèvement à la source ».

Vous êtes-vous posé ces deux questions au sujet du prélèvement à la source : quel est en est l’intérêt pour moi ? Quel est en est l’intérêt pour le pays ?

Selon le sondage de la société ELABE, les deux-tiers des Français soutiennent le prélèvement à la source. Tant mieux ! C’est si rare de voir les Français soutenir quelque chose dans une telle proportion.

Néanmoins, il y a des réserves. Le principal sujet d’inquiétude, ce sont les « bugs » ». 50 % des Français s’en inquiètent. Précisons cette donnée : il y a en France 37,4 millions de foyers fiscaux et seulement 17,1 millions de contribuables qui sont imposés à l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques. C’est-à-dire moins de la moitié des contribuables français. Voilà qui relativise les sondages sur la position de nos concitoyens en matière de prélèvement à la source. En fait, environ 8 millions de ménages français sont inquiets.

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Plus de mille milliards de prélèvement…

Poursuivons notre analyse grâce à ELABE. 53 % des Français estiment qu’ils n’ont pas été assez informés. A l’heure où l’on parle communication à tout crin, c’est inquiétant. Pourtant, les Français passent en moyenne 3 heures 42 par jour devant leur poste de télévision. Sans oublier désormais Internet et les réseaux sociaux. C’est regrettable car, lorsque les « bugs » arriveront, les Français diront : « On ne savait pas. Si j’aurais su… ». Là, pas d’inquiétude, on connaît la réponse : « le Gouvernement ne vous demande pas de savoir mais de payer… ».

Et venons-en au fait essentiel : combien rapporte l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ? 76 milliards d’euros ! Et les prélèvements sociaux, soit le couple CSG/CRDS ? 125 milliards d’euros. Et la TVA ? 185 milliards d’euros. Au total, l’essentiel de ces impôts sur les personnes et leurs biens s’élève à 386 milliards d’euros. L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques dans cet ensemble représente …, représente … 19,7 % !

Et le total des prélèvements s’élève à combien ?  A 1 038 milliards d’euros. L’IRPPP représente 7,3 % de cet « Himalaya » de prélèvements. Tout est dit.  Shakespeare avait raison.

La semaine prochaine, nous vous présenterons le deuxième chapitre sur le prélèvement à la source. Cette fois sous l’égide non plus du poète et écrivain britannique, mais de Lénine : « Une contradiction interne ».

Emmanuel RACINE


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Les bases d’un futur partenariat s’accélèrent entre un lycée hôtelier de la Rioja, région septentrionale de la péninsule ibérique et l’établissement icaunais. C’est ce que devait confirmer la proviseure du lycée des métiers d’art, Capucine VIGEL, lors de la réception officielle d’un label validé par le Parlement européen, celui d’Ecole des Ambassadeurs de l’Europe…

AUXERRE : Le projet de collaboration étroite entre un lycée hôtelier de la province espagnole de la Rioja et du lycée d’enseignement professionnel auxerrois se peaufine depuis plusieurs semaines.

Après la visite d’une délégation d’enseignants avant la période estivale, la direction de l’établissement icaunais prépare les contours d’un futur séjour dans la péninsule ibérique afin d’étudier les modalités d’un futur rapprochement pédagogique.

L’annonce a été faite de manière officielle par la proviseure Capucine VIGEL lors de la réception du label de l’Ecole ambassadrice de l’Europe.

« Il est fondamental de recevoir et d’échanger avec nos homologues européens, devait préciser la responsable de l’établissement. Il est très important de partager les pratiques pédagogiques avec nos collègues, dans l’intérêt des apprenants et leurs enseignants… ».

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Des liens étroits de cette province ibérique avec la Bourgogne

Une délégation de la province espagnole de la Rioja, conduite par le recteur José Abel BAYO MARTINEZ, avait rencontré il y a peu la rectrice de l’académie de Bourgogne Franche-Comté, Frédérique ALEXANDRE-BAILLY dans le cadre du développement des échanges éducatifs entre les deux territoires régionaux.

Cette visite avait permis la signature d’une convention de partenariat favorisant la mise en œuvre d’actions de coopération active.

Proche de la Bourgogne Franche-Comté sur le plan de la gastronomie et de la viticulture, la province espagnole deviendrait par le prisme de son établissement pédagogique le terreau idéal pour développer de nouvelles initiatives favorables au lycée des métiers d’art d’Auxerre.

En second lieu, la volonté d’accroître des échanges linguistiques entre élèves et ente professeurs représenterait une excellente opportunité afin d’initier des partenariats. Y compris avec les entreprises qui pourraient se positionner dans l’accueil de stagiaires.


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Distingué par l’obtention d’un sésame émis par le Parlement européen, le « Label des Ecoles Ambassadrices », l’établissement d’enseignement professionnel de l’Yonne officialise une nette appétence à vouloir s’ouvrir aux cultures internationales. Initiative profitable pour le public scolarisé qui en déguste les fruits juteux lors de séjours immersifs et réguliers vers l’Angleterre, la Suisse ou le Luxembourg. Précepte intelligent auprès de la direction et des enseignants du lycée VAUBAN qui placent ainsi les vertus européanistes de la construction et de l’harmonie entre les peuples comme valeurs intrinsèques dans leur développement pédagogique…

AUXERRE : Découverte de l’autre. Partage des expériences grâce à la maîtrise et la connaissance linguistiques. Comprendre l’histoire géopolitique de son voisin pour mieux affirmer sa propre identité. La construction européenne, vue par le prisme pédagogique abordé au lycée des métiers d’art VAUBAN, c’est du sérieux. En témoigne, un court métrage. Celui qui a été conçu et imaginé par de jeunes apprenants, encore tout auréolés d’être devenus depuis quelques mois les ambassadeurs de leur lycée. Un film qui a été diffusé le jour J : c’est-à-dire au moment de recevoir le titre de gloire tant espéré par celles et ceux qui ont cru au concept. Avant que ne soit dévoilée la plaque commémorative à jamais fixer sur le mur de l’enceinte principale du bâtiment.   

Quarante-quatre d’entre eux savent désormais ce que sont les fondements réels et aboutis de l’Union européenne. Cette structure polymorphe de vingt-huit états membres, bientôt 27 après le retrait de la Grande-Bretagne, qui régente notre existence quotidienne.

Mais, ces juniors ne sont pas les seuls à avoir endossé la fameuse parure de « chevalier blanc » de la cause européenne dans leur complexe pédagogique. Plusieurs adultes, des pédagogues et des enseignants, les ont rejoints dans cette quête presque universelle.

L’Europe, une découverte identitaire dont il faut s’imprégner…

Etaient-ils férus de ces matières intellectuelles faisant référence au passé et à la découverte de la planète lors de leur passage au collège ? Toujours est-il que les jeunes pousses du lycée des métiers d’art (notamment les élèves des Bac pro) ont eu depuis l’opportunité de parfaire leur savoir en décortiquant les aspects fondamentaux de cette construction européenne dont ils ont examiné les moindres détails la saison dernière.

Des pères fondateurs de ce Vieux continent, enfin réuni au plan étatique, aux visions sociétales actuelles : les pensionnaires de Vauban ont pu s’immiscer auprès de tous les arcanes identitaires de ce système coopératif pour mieux en absorber la quintessence opératoire.

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Visite du Parlement européen à Strasbourg. Recueillement au mémorial d’Alsace Moselle pour ne pas oublier l’insurmontable. Rencontres ouvertes et discussions à bâtons rompus avec les euros députés, Nathalie GRIESBECK ou Edouard MARTIN (de retour à Auxerre pour la cérémonie inaugurale de la plaque commémorative) qui leur ont accordés du temps de parole. Il y eut même une journée de simulation d’un parlementaire européen proposée dans l’hémicycle de la Région à Dijon.

Un label unique pour un établissement de Bourgogne Franche-Comté…

Réalisateur du court métrage qui propose la rétrospective de ces évènements didactiques, Franck BENOIT expliquera le travail de montage minutieux, assuré par les élèves afin d’illustrer en moins d’une minute les diversités et les curiosités spécifiques des 28 pays de l’Union. Une vraie prouesse technique !

Comme devait le préciser la proviseure Capucine VIGEL, devant les autorités éducatives, politiques et institutionnelles présentes à cet évènement, « être ambassadeur, c’est l’être de surcroît au sein de tout l’établissement, y compris dans le domaine culturel ».

Grâce à des micro-projets, plusieurs expositions inhérentes à l’Union européenne ont pu ainsi voir le jour. Notamment sur la littérature et les droits des citoyens. Mais, des soirées à thème ont également ponctué l’agenda de cette saison riche consacrée à l’Europe. Cerise sur le gâteau : une expérimentation culinaire des plus insolites et gourmandes a ravi les amateurs de gastronomie. Le restaurant d’application de Vauban déclinant par l’intermédiaire de ses chefs et apprenants de délicates recettes exotiques plutôt savoureuses dans l’assiette.

En étant pourvu désormais de ce label européen, le lycée des métiers d’art Vauban rejoint la liste hermétique des soixante établissements de l’hexagone à bénéficier de cet accessit. Unique en Bourgogne Franche-Comté…


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La Région Bourgogne Franche-Comté a pris la décision au terme de sa séance plénière du vendredi 12 octobre de décréter un plan d’urgence de dix millions d’euros en faveur des agriculteurs victimes de la sécheresse. La situation est catastrophique pour de nombreux éleveurs et céréaliers. Le président de la chambre consulaire des milieux agricoles nous livre lors d’un entretien sa perception de cette actualité…

AUXERRE : Quels sont à chaud à vos réactions à la suite de cette annonce ?

Le premier semestre 2018 a été favorable à la constitution de réserve pour affourager les animaux pendant l’hiver. Malheureusement, la sécheresse qui sévit depuis fin juin a empêché une pousse normale de l’herbe et a obligé les éleveurs à utiliser depuis juillet les réserves hivernales. Ces réserves détournées de leur usage premier s’avèreront vite insuffisantes. Le recours à l’achat d’aliment sera nécessaire. Les responsables de la Région Bourgogne Franche-Comté ont décidé en session de venir en aide aux éleveurs à hauteur de 10 millions d’euros. Cette décision devrait également impliquer les départements.

C’est une initiative qui est perçue positivement. Est-elle suffisante ? Non, mais c’est un effort à forte portée symbolique.

Le département de l’Yonne fait partie  des régions les plus touchées. Hormis la vigne et l’arboriculture, cette sécheresse touche toutes les productions qui sont sensibles aux aléas climatiques. Les cultures récoltées à l’automne ont particulièrement souffert et les rendements sont souvent très mauvais (tournesol, maïs, betterave, etc.). Là aussi, les éleveurs ont peiné à constituer des réserves d’ensilage de maïs pour nourrir leurs animaux. Aucun modèle d’agriculture n’est épargné. C’est aussi une mauvaise année pour les producteurs Bio. La récolte 2019 est déjà impactée, la sole de colza va représenter de 20 à 30 % d’une année normale. Les assolements vont être très perturbés.

La sécheresse qui perdure depuis plusieurs mois dans notre pays concerne principalement les zones centrales et orientales de la France. Quel est réellement la situation en Bourgogne Franche-Comté ? Et dans par extension sur le département de l’Yonne ?

En l’absence d’herbe, les éleveurs sont contraints soit de rentrer prématurément leurs animaux soit de les nourrir au champ et les abreuver régulièrement. Les céréaliers travaillent leurs terres dans de mauvaises conditions, l’impact sera réel pour les mois à venir.

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Trouver un équilibre équitable entre les différents protagonistes…

Pensez-vous que ce plan d’urgence soit adapté à la réalité de la situation ? Rappelons que 5 millions d’euros contribueront à des soutiens directs auprès des exploitations ; le reliquat étant affecté au financement de nouveaux bâtiments servant à accroître les capacités de stockage du fourrage…Aurait-il fallu davantage d’argent pour subvenir aux besoins actuels des agriculteurs ?

Le plan d’urgence qui concerne les éleveurs de ruminants se divise en deux parties. Un plan d’urgence de 5 millions d’euros et un plan d’investissement de 5 millions d’euros lui aussi. La règle de répartition de cette aide n’est pas arrêtée à ce jour. La profession est sollicitée pour permettre la mise en place de priorités pour éviter un mitage de l’enveloppe. Ce n’est pas le plus facile que de trouver une règle équitable entre les départements et entre les éleveurs. La Région a répondu rapidement à la demande de la profession. Quel sera le délai entre la décision prise politiquement et l’arrivée de cette aide sur le compte de l’éleveur, nul ne le sait à ce jour.

Cette intervention publique concernera la Région et les Départements. Un avis sur ce choix stratégique ?

L’intervention publique concernera également les Départements. Quelle sera la position du Conseil départemental de l’Yonne qui aurait accepté de contribuer ? Je n’ai pas la réponse à ce jour. Des Départements s’étaient positionnés avant la Région en Bourgogne Franche-Comté. Dans un positionnement régional, il est logique que les départements se saisissent de cette demande.

Mobiliser toutes les énergies régionales et nationales pour aider la profession…

Que faudra-t-il faire à l’avenir si les canicules à répétition persistent dans notre pays ?

Les aléas climatiques se répètent souvent. Changement climatique ou pas, on ne peut pas solliciter régulièrement des plans d’urgence. Il faut que l’agriculture intègre cette réalité et s’inscrive dans un plan de progrès pour faire face à ces aléas. Le bureau de la Chambre régionale de Bourgogne Franche-Comté a décidé de s’inscrire dans cette logique en validant récemment un PACTE (Plan d’Adaptation au Changement climatique sur les Territoires). Les Chambres d’Agriculture doivent s’inscrire dans une politique de collecte de références, de recherche, de formation pour accompagner les agriculteurs. Elles doivent mobiliser les énergies au niveau régional et national pour donner une vision à l’agriculture et redonner de l’optimisme aux agriculteurs trop souvent démoralisés.


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