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Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


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Déjeuner à la maison Doucet : une table étoilée, c'est toujours un peu la fête, songeai-je, en entrant dans cette salle lumineuse, aux tables nappées (bravo !). L'équipe de salle est prête. Leur tenue est impeccable : nous n'y sommes plus guère habitués. Quant aux chaussures, elles sont cirées, ce qui devient rare, par baskets  interposées ! Cette rigueur dans la tenue fait honneur à cet établissement classifié « Relais & Châteaux ». A découvrir, sans modération du côté de Charolles… 

 

CHAROLLES (Saône-et-Loire) : Un mot avant de consulter les menus, à propos d'Alex, truculent maître d'hôtel, sommelier et conseil, de cette belle table. Il est arrivé ici, sitôt son bac pro en poche, voici une vingtaine d'années. Il n’en est jamais reparti. La classe, souriant, naturellement gentil avec la clientèle,  tout en étant un vrai pro, il contribue largement au plaisir du repas. Sacré Alex !

Les menus, c'est la mission de Mélanie. Elle explique avec sourire et conviction, les formules (premier menu à 75 euros), leur esprit, et toujours, cette sorte de fil rouge Charolais qui unit tables et cuisine. Un déjeuner émaillé de moult attentions gourmandes et donnant au déjeuner, comme une sorte de rythme atypique, l'esprit de la maison. Je choisis donc l'immersion bourguignonne (180 euros).

 

 

Un bout de viande fumé agrémenté de sa glace à la moutarde…

 

Le repas commence avec un mets puissant comme un bouillon des sous-bois charolais. Ce  liquide est d'une grande pureté gustative et laisse à imaginer le meilleur pour la suite. Le pain d'une boulangerie locale et servi tiède est délicieux. Il est accompagné d'un véritable beurre au lait cru, mais aussi d'une huile de noisette de la proche huilerie Leblanc. Le chef DOUCET, tout sourire, passe saluer ses tables et tombe forcément sur un ancien artisan-peintre ayant œuvré dans la maison !

C'est alors qu'arrive une table roulante pilotée par Valentin, stagiaire de l'institut Paul BOCUSE. Il explique clairement qu'il va nous fumer un petit bout de bœuf charolais, accompagné d'une onctueuse glace à la moutarde. C'est aussi sidérant que délicieux et rompt quelque peu avec le sempiternel déroulement du repas, par le biais de cette ponctuelle et plaisante animation.

 

 

Le chemin parcouru depuis 2017 !

 


En salle, le personnel s'active avec sourire et aisance et l'on ne perçoit aucune tension dans le rythme. Sur les recommandations d'Alex, je choisis une véritable pépite vineuse, le « Pouilly-Fuissé Premier cru Les Ménétrières » 2021 du domaine FERRET. Il est juste magnifique. Que la fête commence !

Et c'est véritablement le cas, avec cette sublime truffe noire en tartelette, velours de vin jaune. Souvent évoqué ici, ce cépage savagnin jurassien donne des sauces au caractère exceptionnel ! Ce mets simple en apparence est tout simplement sublime  et digne des plus grandes tables. Je n'avais pas déjeuné ici depuis 2017 et mesure le chemin parcouru ! C’est impressionnant. A la table voisine, un convive découvre  ravi, le champagne Dom Pérignon. C'est aussi cela le plaisir du restaurant avec un grand « R ».

 

 

La truite de Crisenon met l’Yonne à l’honneur !

 

La fête continue avec ce sandre de Loire, miroirs de pistils de crocus, ail sauvage fermenté. L'excellence saucière accompagne ce déjeuner, c’est encore le cas avec cette délicatesse de l'ail sauvage. Le poisson a une belle mâche. C'est délicieux et convient aussi à cet excellent vin. A une table proche, déjeune un client japonais. Il semble ravi de découvrir notre gastronomie. Cela se voit, il se régale véritablement...
Ensuite, et cela fait plaisir, car elle est présente dans nombre de belles tables bourguignonnes, l'Yonne est  à l'honneur grâce à la fameuse et délicate truite de Crisenon. Ici, elle est cuite à la noix avec un sublime beurre noisette aux aromates.  C'est délicieux, avec un rien d'acidité, toujours plaisant lors d'un repas !
Avant le délicat ris de veau, une autre surprise nous attend. L'un des chefs de rang nous emmène en cuisine pour y déguster une onctueuse petite  bouchée de bœuf, préparée devant nous. Les locaux sont impeccables et il y sent bon !

 

 

 

A quand la seconde étoile qui serait méritée


Puis, l'on se rassoit dans de confortables fauteuils, avant que n'arrive un impeccable ris de veau (moelleux à l'intérieur et croustillant sur l'extérieur). Il est délicatement imprégné de Pastis de La Clayette (localité voisine). L'alliance est parfaite avec le fenouil confit fort bien assaisonné. 
Quelques lichettes fromagères se présentent à la dégustation dont le charolais de la fromagerie voisine « La RACOTIERE », toujours au rendez-vous depuis moult années. Puis, on termine avec légèreté par un soufflé à la luzerne, cazette du Morvan, glace au foin.
Le café conclut ce déjeuner d'anthologie. Ici, la deuxième étoile ne serait pas déméritée. Viendra-t-elle ? Difficile de comprendre que dans son pays natal (1900), MICHELIN soit  beaucoup plus économe de ses distinctions que dans les nombreux - trop ? - pays où il œuvre désormais. Un dommage immérité pour nos restauratrices et restaurateurs, bien souvent à leur compte de surcroît. Bravo au chef DOUCET : avec votre brigade, vous pouvez être fier de ce beau parcours qui ne pourra que continuer de bien jolie manière. Et avant de remonter dans le train, nous crions à l'unisson, vive le Charolais !

 

 

Contact

Maison DOUCET, avec chambres et impeccable petit déjeuner

01 Avenue de la Libération-

71120 CHAROLLES

Tel : 03.85.24.11.32.

Fermé dimanche soir, lundi, mardi.

Premier menu : 75 euros.

 

Gauthier PAJONA


 


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Incontestablement, il a le vent en poupe, le club d’affaires sénonais CARBAO ! Pour s’en apercevoir, il aura fallu s’immerger, lors de la dernière rencontre business aux vertus conviviales accueillie dans la concession automobile « Etoile 89 » du groupe CHOPARD, pour mieux en cerner les avantages proposés à ses adhérents. Certes, les cartes de visite circulaient entre les membres et les prospects. Mais, il se dégageait de cette soirée entrepreneuriale un petit quelque chose en plus comme un supplément d’âme…

 

SENS : On se salue, on se tutoie, on se reconnaît, on se découvre, on se parle, on s’écoute ! C’est la base même de toute structure associative qui se respecte, celle-là plus qu’ailleurs, puisque telle est sa vocation première : nouer des liens entre chefs d’entreprise afin d’y développer du réseau, au préalable, et du business, si affinités et convergence d’intérêts !

A l’instar de tous ces clubs d’affaires qui font florès depuis plusieurs années dans le paysage icaunais, CARBAO poursuit son développement sur l’un des territoires de prédilection qui est le sien dans l’Yonne : le Sénonais. Le poumon économique de la Bourgogne septentrionale, diront certains. Gageons qu’ils n’ont pas tout à fait tort, au moins sur la strate industrielle puisque les deux bassins d’emploi que sont le Sénonais et le Jovinien, possèdent le plus gros des troupes des salariés travaillant pour ce secteur d’activité dans notre département.

Représentaient-ils tous une enseigne ou une référence de l’industrie nord-icaunaise les invités de cette Rencontre spéciale business ? Pas nécessairement, loin s’en faut. Qu’importe, cela démontre aussi l’éclectisme absolu qui règne au sein de ce réseau qui compte aujourd’hui 130 clubs similaires à celui de Sens répartis aux quatre coins de l’Hexagone.

 

 

Posons les jalons autour de ce concept qui peut être encore de l’hébreu, voire de l’araméen, pour certains de nos lecteurs aux antipodes des clubs d’affaires ! Celui-ci qui représente environ 1 400 dirigeants d’entreprise se définit comme un club de recommandation par le bouche à oreille avec pour background le business, l’échange et l’éthique. Important, cela l’éthique par les temps qui courent ! C’est avec ces trois critères que la structure associative qui ne cesse de s’étendre à travers la France marque ses différences avec d’autres clubs dont les noms sont plus connus.

Et précisément, dans ce code déontologique de l’éthique, on y retrouve des valeurs fortes telles que la confiance, la solidarité, le partage, la bienveillance, le professionnalisme…

Il revenait au président du club local, David de FREITAS de présenter ces valeurs aux soixante-dix personnes accueillies dans la concession de Paulo PIMENTEL, promoteur des produits automobiles à l’estampille de MERCEDES. Un club dont les membres sont fédérés depuis 2019 (16 adhérents) au détour de plusieurs réunions par mois, le jeudi à partir de 11 heures et d’actions communes. Un tour de table façon job dating permit ensuite à chacun de se découvrir par la parole dans un laps de temps précis. Cette troisième rencontre business a été couronnée de succès selon ses organisateurs qui poursuivirent les échanges le verre à la main en seconde partie de soirée…

 

Thierry BRET

 


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Ainsi, nous autres modestes représentants de la presse, nous avons été conviés à un évènement, aussi important que le premier pas de l’homme sur la Lune le 21 juillet 1969 ?! A la fin d’un mythe datant du XVIIIème siècle avec le père fondateur de l’économie, à savoir pour les puristes, Adam SMITH ? Oui, oui, le fameux créateur du concept de la « main invisible », celle qui permet d’atteindre une situation d’équilibre entre le prix du marché et le prix naturel. Une « main invisible devenue visible » aux dires du sous-préfet de l’arrondissement de Sens, l’excellent Wassim KAMEL qui au-delà des comparatifs enthousiastes s’est pleinement félicité de la tenue des premières Rencontres de la Mobilité professionnelle proposées dans l’Yonne…

 

SENS : D’entrée de jeu, le représentant de l’Etat annonce la couleur. Tel un joueur de poker qui possède toutes les cartes maîtresses dans sa main et sûr de son coup. « Vous assistez à une première ! ». Assis aux côtés du sous-préfet Wassim KAMEL, deux représentants du Grand-Sénonais, en l’occurrence son président et entrepreneur, Marc BOTIN et Clarisse QUENTIN. Mais, il y aussi un esthète au service de l’emploi et des compétences hexagonal, le Lillois Olivier VERHAEGHE. Président fondateur de la data, MBJ My Better Job. Pas besoin de traduction, l’on aura compris !

Du beau monde, en somme, qui est venu commenter après coup, car elles ont eu lieu en matinée en l’absence de la presse (?), les premières Rencontres de la Mobilité professionnelle, concoctées par ces différents partenaires auxquels il est juste de rajouter la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, représentée par la dynamique et souriante Sandra VERBRUGGEN. Sans oublier Daphnée RIVERO, de la DREETS, Salia RABHI, directrice de la DDETSPP et Mourad YOUBI, directeur adjoint au Travail et délégué à l'accompagnement et aux reconversions professionnelles auprès du ministère du Travail. A la manœuvre, côté communication, une agence…de Lyon ! Décidément, la « première », tant annoncée par le haut fonctionnaire sénonais prend déjà forme dans sa composante géographique ! Lille, Lyon, Sens, Auxerre et pourquoi pas, Paris, pendant que nous y sommes !

 

Une idée qui vient de celles et ceux qui ont les pieds dans la glaise

 

Mais, alors d’où vient cette idée si exceptionnelle que l’on nous vend aujourd’hui comme exceptionnel en découvrant ce rendez-vous économique ?

« Elle ne vient pas de la tête de quelques technocrates vivant à l’intérieur du périphérique, précise Wassim KAMEL en parfait maître de cérémonie de cette prise de parole (on peut d’ores et déjà éliminer la piste parisienne !), non, elle vient cette idée de femmes et d’hommes qui ont les pieds dans la glaise, issus du terrain… ».

Cela veut dire concrètement que ce projet, lumineux à bien des égards, car il favorise le recrutement, émane des élus territoriaux et des entrepreneurs, eux-mêmes. Partant du postulat observé dans les milieux industriels – les difficultés pour recruter de nouvelles personnes venant grossir les effectifs et optimiser en bout de course les carnets de commandes -, entrepreneurs et élus se sont donc rapprochés. Aidés en cela par les services de l’Etat et les représentants du monde consulaire.

Toutefois, ce n’est pas tout. Il était nécessaire de prendre en compte les desiderata ô combien naturels des salariés, soucieux de travailler mais à proximité de chez eux, sur leur territoire. A cela, la volonté des élus de faire prospérer leurs communes en conservant leurs administrés sur leur territoire.

Une véritable triangulation entre les chefs d’entreprise, les salariés et le territoire qui s’est fait jour en amont de ces futures Rencontres, grâce aux études menées par la data nordiste, MBJ My Better Job.

Une trouvaille conceptuelle logique puisque dans le même temps et sur un bassin d’emploi identique, des entreprises licencient, alors que d’autres peinent à recruter !

Créer un maillage, façon fil d’Ariane, entre ces entités devenait ainsi source d’évidence…

 

 

Une main bien visible et commune à tous les acteurs !

 

« C’est pour cela, renchérit Wassim KAMEL lors de ses explicatifs, qu’il n’y pas de « main invisible » mais bien une main visible commune ! On va donc faire venir ensemble ces entreprises, qu’elles puissent s’organiser ensemble dans l’intérêt de tous pour que les tuyaux fonctionnent ! ».

Un vrai cheminement ternaire, pour les férus d’arithmétique ou de symboles, où l’anticipation devient une vertu – ainsi 108 salariés de chez MARELLI à Joigny vont recevoir d’ici peu leurs lettres de licenciement entre avril et juillet remettant en cause leur dignité – qui se traduira dans les faits par le décloisonnement des ressources.

« Ce n’est pas à ces personnes qui perdent leur emploi de faire l’effort toute seule pour trouver une solution, ajoute le sous-préfet du Sénonais, nous allons les accompagner dans la démarche…car nous allons mettre en relation l’entreprise qui débauche avec celle qui embauche… ».

Proposant ainsi des temps de rencontres privilégiées où les deux « partenaires »  auront tout le loisir d’échanger sur cet « échange » de collaborateurs. Une nouveauté donc sur le principe qui ne s’est jamais vue ailleurs, selon le sous-préfet de l’Yonne.

Quatre mois durant lesquels, l’étude pour identifier les ressources et les besoins en amont, assurée par MBJ My Better Job aura fait son œuvre, avec un budget global (et régional) d’environ 25 000 euros nécessaire à sa réalisation.

Reprenant le cas concret des 108 personnes licenciées de chez MARELLI, Wassim KAMEL fournit un exemple précis en matière de droit au reclassement. « Ces personnes peuvent trouver de leur côté des solutions, souligne-t-il, à l’instar des 350 anciens collaborateurs de BENTELER dont 280 ont été reclassées dans le cadre du droit au travail… ».

L’aspect innovant de ce nouveau procédé, en complémentarité des choses faites dans le cadre du droit du travail, est de mettre le plus tôt possible en relations les entreprises qui dégraissent leurs effectifs et celles qui sont en quête de nouveaux collaborateurs. L’art et la manière d’apporter le niveau le plus fécond au niveau de la résolution du problème, en l’anticipant, tout simplement ! Une preuve d’intelligence de la part des territoires ?

« Oui, il y a une intelligence collective sur ce territoire, on est précurseurs dans le Sénonais, en partant sur des faits objectifs, rétorque le sous-préfet.

 

Un concept vertueux devant rassurer les entrepreneurs

 

Un système en plus de, et non à la place de, comme devait le stipuler Marc BOTIN, qui espère que « ce concept va se dupliquer un peu partout dans le département ».

Un processus de reclassement devant s’intéresser aux personnes qui n’ont pu se reclasser objectivement lors de leurs démarches et qui ne peuvent pas rester au bord du chemin. En privilégiant l’interconnexion entre les bassins d’emplois. Tant à Sens en mettant en rapportant le directeur des ressources humaines de PRYSMIAN à celui de MARELLI à Joigny. La première des deux entreprises recherche à embaucher 60 personnes à Gron. La seconde, quant à elle, doit licencier 108 salariés.

Les deux bassins d’emploi, Sens et Joigny – ils ont en pourcentage le plus grand nombre d’emplois industriels de l’Yonne – ont donc vécu cette expérience via des représentants entrepreneuriaux.

Ce concept vertueux va sans aucun doute rassurer les chefs d’entreprise sur leur avenir, notamment ceux qui désirent investir. Et qui parfois se trouvent en porte à faux en termes de recrutements pour honorer sciemment leurs carnets de commandes, faute de main d’œuvre. L’intelligence collective du territoire est là désormais pour leur redonner confiance, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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L’appellation est astucieuse. Un clin d’œil finement ciselé pour mettre en adéquation de la manière la plus subtile qu’il fût, le monde des arts et celui des sports. « A Nous de Jouer » ! Bien sûr, il y a un renvoi naturel à ces Jeux olympiques séculaires que Paris souhaitait accueillir depuis…1924. Mais, au-delà de cette référence, le concept porté par « La Cité de la Voix » et l’ensemble de ses partenaires (institutionnels, associatifs, économiques) se veut garant d’un esprit festif, ouvert à toutes les générations, mêlant judicieusement la multitude de rencontres aux expériences à vivre. « A Nous de Jouer » s’étalera sur les trois premiers week-ends de juin. On nous les promet uniques et envoûtants ! Alors, à vos marques ? Prêts ? Partez !

 

AVALLON : L’olympisme se décline par tous les pores de la peau de la société hexagonale en cette année 2024 ! Que les plus blasés de nos concitoyens se rassurent : cela n’arrive qu’une fois le siècle ou presque ! Même si la France sera terre d’accueil dès 2030 des Jeux d’Hiver, en zone alpestre, mais, sans aucun doute avec la ferveur en moins. Et encore que, cela n’est pas prouver dans les cerveaux en totale ébullition de celles et ceux qui savent concocter des projets évènementiels insolites et novateurs. Un peu à l’image de ce projet un peu « dingue » accueilli prochainement à Avallon, qui va réunir sur la même affiche, les arts dans toute la noblesse de leurs expressions et le monde physique et endurant du sport. Quoique certaines disciplines – on pense à la gymnastique rythmique, le patinage artistique ou le break danse, désormais spécialité olympique ( ?) quid du karaté ou de la pétanque, alors !! – possèdent bien évidemment des aspects graciles et agréables à l’œil.

On ne présente plus « La Cité de la Voix ». Et ses fameuses Rencontres Musicales de Vézelay à faire pâmer quelques festivals de classique en France ! Voilà que la structure dirigée par François DELAGOUTTE va opérer sur un registre nouveau en cette fin de printemps 2024 grâce au projet « A Nous de Jouer » !  Comment ? En s’encanaillant avec le milieu sportif ! Le tout proposé avec une série d’évènements de belle facture, originaux, atypiques parfois dans leurs lieux d’expression, ponctuant de ses rendez-vous les trois premiers week-ends de juin, dans la ville la plus méridionale de l’Yonne.

Normal, alors, que la salle des maréchaux (et ses portraits surannés accrochés sur leurs cimaises) de l’hôtel de ville ait reçu la visite de jeunes enfants de l’école Victor Hugo possédant déjà les rudiments de la musique jouée en orchestre juste avant de lancer le cycle des prises de parole habituelles pour expliciter la genèse d’un tel évènement. Un exercice à la fois nécessaire pour mieux en comprendre les arcanes techniques et financières, mais au final un tantinet trop long car durant près de soixante minutes !

 

 

Toutefois, les acteurs clés de ce concept empruntant le chemin de la nouveauté ont eu le temps de s’exprimer. La Ville d’Avallon par l’intermédiaire de sa première élue. La Région Bourgogne Franche-Comté par l’entremise de sa présidente. Une Marie-Guite DUFAY ravie d’être là, visiblement, et qui aura apprécié la prestation musicale de ces enfants interprétant, entre autres, un vieil air issu du répertoire de la Mersey et de sa ville lumière pour les adorateurs de la pop, les BEATLES. Le Département, aussi, avec une Isabelle FROMENT-MEURICE, fière de ce remarquable programme qui sera décliné en cette période de juin, bénie des dieux, entre le solstice d’été et le retour du printemps radieux.

Un long préambule avant que ne soit acté de manière officielle le partenariat entre ces différents acteurs de la vie institutionnelle et politique du terroir, auxquels il ne fallait pas oublier Pascal GERMAIN, le président de la communauté de communes.

Nous reviendrons plus en détail sur le contenu de ces trois week-ends, prélude légitime avant le passage de la flamme olympique, le 11 juillet prochain dans l’Yonne, dont Avallon et Vézelay. Il n’y a pas à dire mais avec un tel cocktail d’imagination et de créativité autour du sport et de la culture, l’été sera beau !

 

Thierry BRET

 

 


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