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Mais qu’est-ce donc que la Société des Membres de la Légion d’Honneur ? L’illustre association qui commémorait son centième anniversaire ce week-end à Joigny fédère plus de deux cents adhérents sur le seul territoire de l’Yonne. L’occasion de vous présenter la structure nous est donnée avec la rencontre du président de l’antenne départementale Baudouin DELFORGE. Explication de texte en quelques questions et autant de réponses…

 

INTERVIEW : Pourquoi vous être engagé dans le comité départemental ?

Baudouin DELFORGE : Il y a eu un flottement au moment de la succession du président défunt, avec quelques personnes qui se déchiraient et j’ai dit non, pas de ça ! La Légion d’honneur mérite mieux. Alors j’ai souhaité reprendre les choses en main, avec l’idée première de rassembler tout le monde.

Par définition, c’est un devoir de recevoir cette distinction, mais cela oblige-t-il le récipiendaire à des devoirs ?

Naturellement, je dirai même des devoirs multiples, à la fois d’exemplarité, de probité et d’entraide.

Pensez-vous que la Légion d’honneur soit quelque peu galvaudée de nos jours, éloignée de son sens premier, à l’image de ce récipiendaire, célèbre pâtissier présent sur les réseaux sociaux ?

Je n’ai rien contre le fait qu’un gars comme Christophe MICHALAK, un artisan lunettier ou un ferronnier d’art la reçoive. Ils participent aussi à leur manière, à faire la promotion de l’excellence française. Je suis beaucoup plus réservé quand il s’agit d’un footballeur qui touche des millions et n’est même pas capable pour le moins, d’entonner « La Marseillaise »…

Vous avez été fait chevalier de la Légion d’honneur en 2007, à qui ou à quoi pense-t-on à cet instant précis ?

J’ai beaucoup pensé à ma fille, naturellement, mais aussi à tous ceux des miens, morts pour la France. Avec une pensée particulière pour cet aïeul, premier légionnaire de la famille, qui fut décoré par Napoléon lors de la retraite de Russie.

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Ils ont pris un réel plaisir à tester ce cycle des temps modernes, les élus de l’Yonne ! Un vélo à hydrogène, soyons dans l’air du temps, qui n’est ni un phénomène de mode ni un gadget à exposer au concours Lépine. Plutôt un appareil pouvant être qualifié de révolutionnaire du fait de son mode de motricité très original. Alors, l’emploi de gaz faisant fonctionner un moteur électrique sur un cycle est concevable. Nos élus peuvent en témoigner !

 

AUXERRE : Se sont-ils amusés comme des gamins nos élus en marge de l’inauguration de la première station hydrogène implantée en France ? A certains moments de la journée, on peut répondre par l’affirmative.

Rassurons-les ! Ils n’étaient pas les seuls à vouloir s’installer sur la selle de ces rutilantes machines, des cycles, peu ordinaires puisque se mouvant avec le concours de l’hydrogène.

Industriels, élus, journalistes, institutionnels, PDG d’entreprises et même le préfet y ont été de leur petit tour à bicyclette comme le chantait si bien le regretté BOURVIL ! Quelques hectomètres avalés à vive allure en étant installés confortablement sur ce petit engin de conception hexagonale, puisque produit dans les Pyrénées-Atlantiques du côté de Biarritz.

Il n’y a donc pas que le surf, la halle Saint-Charles et son marché si typique, son goûteux gâteau à la griotte et la statue de la Vierge accrochée sur les rochers qui font la renommée de cette ville universelle. Il y a surtout en matière d’innovation industrielle la société PRAGMA qui depuis 2013 permet à la cité basque de rayonner bien au-delà des frontières de l’Hexagone. En ayant créé le futur du cycle à assistance électrique : un modèle dont l’énergie est produite à partir d’une pile à combustible à hydrogène.

 

 

 

Un cycle d’une autonomie de 120 kilomètres…

 

Plusieurs de ces appareils étaient exposés à Auxerre lors de la journée inaugurale de la première station hydrogène construite en France. Nécessairement, il était possible de se saisir de l’opportunité d’en faire un petit tour, histoire de se jauger sur ce type d’engin à la vitesse appréciable. Sans trop forcer sur les jarrets et le coup de pédale.

A ce petit jeu-là, parmi les personnalités les plus véloces (sans jeu de mot), on aura pu voir l’envolée de Patrick GENDRAUD qui fendait l’air à très belle vitesse ou un petit peloton de VIP se détachant du côté de la station hydrogène, avec un tiercé gagnant composé du numéro trois de la Région BFC Nicolas SORET, suivi de peu par le préfet Henri PREVOST devançant d’une roue le PDG de TRANSDEV, Edouard HENAUT.

Un trio qui il est vrai arrivait juste après Crescent MARAULT, président de l’Auxerrois, qui avait pris quelques longueurs d’avance sur ses poursuivants.

Un peu plus tard, ce sera au tour du conseiller municipal d’Auxerre Souleymane KONE de poser pour la postérité sur son cycle d’une autonomie de 120 kilomètres. Un élu radieux qui eut du mal à descendre de ce cycle futuriste tant l’expérience lui a plu ! Et lui a donné des ailes !

 

Thierry BRET

 


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C’est dans les salons feutrés de la mairie de Joigny que la délégation icaunaise de la Société des Membres de la Légion d’Honneur a fêté les cent ans de l’institution sous l’égide du président de la section départementale, Baudouin DELFORGE. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de nombreux invités parmi lesquels le préfet de l’Yonne Henri PREVOST, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et le maire de la ville Nicolas SORET.

JOIGNY : La SMLH est souvent présentée comme le bras armé de l’Ordre de la Légion d’honneur. Née au lendemain de la Première guerre mondiale, en septembre 1921 sous le nom de « Société de la Légion d’honneur », elle s’était alors donnée pour vocation, de lutter contre le dénuement qui frappait nombre de ses membres, décorés de cet ordre pour leur courage au front.

Parmi lesquels, comme l’a rappelé Baudouin DELFORGE dans son discours d’introduction, beaucoup de « gens issus de milieu modeste, du monde de la terre, en 1914, la France était un pays de paysans ». Un dénuement qui n’était pas seulement matériel mais s’accompagnait le plus souvent d’un isolement total. Et c’est pour y remédier que fut créée par le général DUBAIL, alors Grand Chancelier, cette société d’entraide qui en 2012, fut rebaptisée de son nom actuel. 

 

 

Ses missions au fil des années se sont élargies et la SMLH, outre de concourir au prestige de l’ordre national de la Légion d’honneur, tant sur le sol national qu’à l’étranger, s’efforce de promouvoir au sein de la société les valeurs incarnées par cette distinction suprême, notamment par des actions éducatives auprès des jeunes générations. Tout en poursuivant bien sûr sa mission première de mener des actions de solidarité et d’entraide entre ses membres, mais aussi auprès de plus jeunes, afin de les aider à tracer le chemin de vie qu’ils se sont choisis. D’où cette requête du maire de Joigny, Nicolas SORET : « il y a dans notre ville des jeunes qui s’engagent et je serais heureux qu’un certain nombre d’entre vous accepte de venir parrainer ces jeunes Joviniennes et Joviniens pour qui l’horizon n’est pas forcément très éclairci, qui passent parfois entre les mailles des filets de protection sociale et d’accompagnement de la puissance publique. Des marraines et des parrains qui accepteraient de les prendre sous leur aile et leur dire que l’engagement, c’est aussi ce qui fait parfois la noblesse d’une vie ».

Un défi que le président DELFORGE a bien sûr relevé positivement, dans la droite ligne des valeurs et de la devise de la SMLH : « Honneur-Patrie-Solidarité ». Une devise partagée par les 150 personnes réunies ce dimanche à Joigny.

 

 

En savoir plus

Née le 19 mai 1802 de la volonté de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, la Légion d’honneur vise à récompenser depuis lors, les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation.

On estime qu’environ 1 million de personnes ont été ainsi récompensées depuis sa création. Elle compte aujourd’hui 92 000 membres, sachant qu’un maximum de 2 800 personnes peut être distingué chaque année, dont 1 500 à titre civil et 1 300 à titre militaire.

Les chevaliers représentent un peu plus de 80 % des membres, les officiers 16 % et les commandeurs, 3 %. La promotion dans la hiérarchie s’exerçant par la preuve de nouveaux mérites. C’est aujourd’hui la plus haute distinction française et l’une des plus connues de par le monde.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Des élus de l’opposition à Auxerre veulent davantage de concertation citoyenne avec les habitants. D’autant que les conseils de quartier sont passés de vie à trépas. Pour se faire, « Vivre l’Auxerrois » souhaite devenir une vitrine d’expression apolitique ouverte à toutes celles et à tous ceux qui ont des propositions pour l’intérêt général du bassin de vie…

 

AUXERRE : Première chose à retenir dans la présentation de cette nouvelle structure associative qui vient de déposer ses statuts en préfecture depuis peu, sa signalétique. Si l’appellation au plan sémantique s’intitule sobrement « Vivre l’Auxerrois » (en cela ce n’est guère original mais cela permet au moins d’identifier le lieu géographique et ce de quoi on parle dès la première lecture !), le graphisme du logotype est pour le moins curieux.

Il s’agit d’un double « R » accentuant de manière très visible les deux consonnes des mots « vivre » et « Auxerrois », fait de rouge et de vert.

Faut-il y voir au plan du choix chromatique une indication un tantinet politique ?!

Auquel cas, il aurait été plus judicieux d’opter pour le rose, symbole du socialisme, à la place du rouge pour évoquer cette entité dont la genèse repose sur le rassemblement de plusieurs élus de l’opposition à l’estampille du PS de l’Auxerrois !

Charte graphique mise à part (!), saluons donc dans le landerneau, cette dernière native du milieu associatif qui a désormais pour vocation de devenir un terreau de la parole et de la construction de projets.

Sous l’égide de la citoyenneté et de l’intérêt général de ce bassin géographique qui souffre selon leurs auteurs d’un manque cruel de concertation. Une banderille lancée au cordeau en direction de l’actuelle municipalité et communauté d’agglo !

Partant de ce postulat, nulle autre manière que de se faire entendre par la voix démocratique et républicaine via un outil qui s’y prête à merveille. L’association, ce petit joyau né de la loi de 1901 !

Facile à créer, s’animant avec souplesse et fonctionnant selon le rythme d’un calendrier clairement établi, l’association peut aussi servir de vitrine efficace à la propagation de ses idées.

Et dans ce registre, les fondateurs de ce nouvel organe, espace d’expression et de créativité au demeurant politique sur ses valeurs puisqu’ouvert à tous, n’en manquent visiblement pas. Comme l’ont démontré ses porte-paroles lors d’une conférence de presse explicative sur les attendus de la démarche. Qui n’est pas attribuée au groupe d’opposition à la Ville d’Auxerre.

 

Privilégier la rencontre avec les citoyens…

 

« Vivre l’Auxerrois » a donc fermement l’intention d’intégrer le paysage de la communication publique locale en multipliant les initiatives, les rencontres et les rendez-vous avec celles et ceux qui veulent réfléchir au futur de leur territoire. Les items s’accumulent déjà en nombre dans la besace avant même de lancer la machine !

Solidarité, écologie, citoyenneté, le mieux vivre dans la société et dans sa ville, humaniser les relations à l’autre…bref, ce vaste patchwork d’intelligence partagée où les cellules grises phosphoreront à tout va s’appuiera aussi sur la venue de conférenciers, de spécialistes, de référents, de conseillers, tous exégètes selon la matière intellectuelle abordée le jour J.

Ce sera un grand cabinet de réflexion où chacun pourra y apporter sa pierre à l’édifice moyennant un modeste pécule de 5 euros, somme dérisoire pour y adhérer de manière annuelle.

 

 

En un mot comme en cent, la vocation de cet organe de libre expression n’aura d’autre but que d’aller à la rencontre des citoyens. De ses administrés de la chose publique qui ont des propositions à faire, des suggestions à souffler, des envies de projets à soutenir, des doléances aussi à transmettre. Des femmes et des hommes qui aimeraient le dire mais qui ne le peuvent pas aujourd’hui, faute d’espaces ad hoc. Et peut-être d’oreilles attentives ?

D’autant que les conseils de quartier développés çà et là dans la capitale de l’Yonne durant la mandature de Guy FEREZ n’existent plus, passant de vie à trépas, et annihilant toute possibilité de faire remonter ses desiderata.

Favoriser la démocratie participative est l’un des axes essentiels qui aura justifié la création de cette illustration palpable d’une société en proie à la non-prise de parole au quotidien.

En privilégiant la relation humaine et l’échange avec autrui au détriment de la concertation binaire, ramenée au seul prisme de la froideur immatérielle grâce aux réseaux sociaux et au numérique.

 

 

Il n’y a pas de calcul pour 2026 !

 

« Vivre l’Auxerrois » souhaite donc replacer l’humain au cœur de la société avec ce qu’elle a de plus enthousiasmant dans l’agir et non pas le subir. Tâtant le pouls d’un terrain parfois désorienté et en totale déshérence.

Le concept mérite d’exister. D’autres s’y sont essayés dans un récent passé pour véhiculer d’utiles réflexions à l’image de l’élu Mathieu DEBAIN et de son outil de référence, « S’Engager pour l’Auxerrois ». La vocation initiale était-elle si différente ? Pas si sûr !

Aujourd’hui, ce projet made 2021 est porté par Mani CAMBEFORT. On ne présente plus le trentenaire trublion de la gauche socialiste, conseiller municipal d’opposition. Intelligent, le garçon possède le sens de la rhétorique et du verbe, talents qu’il exprime dès qu’il en a l’opportunité au premier conseil communautaire et municipal venus. Il a été réélu à l’unanimité en qualité de premier fédéral du Parti socialiste dans l’Yonne le mois dernier.

Chantre de la concertation citoyenne, il n’est pas le seul chef de bord à piloter l’avion. Sa coreligionnaire n’est autre que la conseillère régionale et élue d’Auxerre PRG, Isabelle POIFOL-FERREIRA, ex-adjointe aux affaires culturelles sous l’ère FEREZ. Le débat d’idées, elle entend bien le mener à bon port avec cette structure qu’elle va animée.

Parmi les autres « têtes d’affiche » politiques alors que la volonté de leurs auteurs est également d’ouvrir largement vers la société civile, on retrouve l’élue de PS Sophie FEVRE et le Vert Rémi PROU-MELINE.

Cela ressemblerait presque à la saveur et à la couleur d’une association fédérant les membres de l’opposition, voire d’une formation politique naissante travaillant déjà sur les bases des échéances municipales 2026 !

Démenti formel de Mani CAMBEFORT : « Il n’y a pas de calcul ! Ce n’est qu’une simple association démocratique ouverte à toutes et à tous pour évoquer des grands sujets de la cité autour de propositions concrètes ! ».

Bon admettons ! Même si cela ressemble à s’y méprendre à la lente construction d’un cahier des charges mûrement abouti faisant office de programme de campagne !

D’ailleurs, même les journalistes présents à cette conférence sont d’ores et déjà invités à y prendre part, c’est tout dire !

Quant aux autres élus de l’opposition (on pense à Maud NAVARRE, Farah ZIANI, Florence LOURY ou Denis ROYCOURT, Mathieu DEBAIN), si leurs patronymes n’ont pas été cités en tant que fondateurs officiels de la structure, cela ne signifie pas pour autant qu’ils en soient honnis. Si le cœur leur en dit, ils sont toujours les bienvenus pour apporter de l’eau au moulin de la réflexion…

 

En savoir plus :

 

Association Vivre l’Auxerrois

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tel : 06.95.82.55.22.

Adhésion : 5 euros.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il aime relever les défis l’entrepreneur de l’Yonne, adhérent de la CPME. Non seulement, il participe à l’élection consulaire de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour faire gagner la liste dont il est le chef de file (« Fiers d’être artisans ») au soir du verdict le 19 octobre. Mais, en outre, il aimerait bien déloger le président Emmanuel POYEN de son piédestal régional. Un challenge en passe de réussir ?

 

AUXERRE: Qui d’Emmanuel POYEN, actuel président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ou de son challenger Baptiste CLERIN, à la tête de la liste « Fiers d’être artisans », remportera le scrutin de ces élections consulaires édition 2021 ? Des élections qui soient en dit en passant ne passionnent pas les foules et ne devraient pas mobilisées outre mesure beaucoup de professionnels dans le sérail territorial.

Un peu à l’image depuis plusieurs années de ce qui se déroule lors des autres échéances plus politiques. Ce qui ternit un peu plus à chaque rendez-vous électoral le principe de la démocratie, socle pourtant indélébile de notre patrie et de nos libertés.

Dans le meilleur des cas, selon quelques prévisions optimistes, le taux de mobilisation des professionnels de l’artisanat pourrait s’élever à 12 %. Au lieu de 14 %, chiffre observé il y a cinq ans lors du dernier scrutin. Pourtant, dit l’adage, le secteur artisanal représente la première entreprise de France du fait de son nombre exponentiel de sociétés, d’entrepreneurs et de salariés ! Etrange paradoxe que celui-ci en vérité.

 

Les prérogatives de la Chambre des Métiers ont fondu comme neige au soleil…

 

Cela ne perturbe nullement Baptiste CLERIN. Ce dernier a multiplié les rencontres auprès des représentants de la filière au fil des semaines. D’autant que le garçon, membre de la CPME de l’Yonne, se présente sur deux tableaux : le départemental et surtout le régional.

La profession de foi de l’intéressé est simple : il désire rendre ses lettres de noblesse et son rôle de soutien aux artisans à l’institution consulaire.

« Depuis quelques années, la plupart des artisans de France ne font que verser des taxes à l’organe qui les représente. Ils attendent bien davantage de leur chambre consulaire en matière de retour sur investissement… ».

Le ton est donné, sans fioritures aucunes. Déshabillées par l’Etat, à l’identique de la CCI, les Chambres des Métiers et leurs prérogatives régaliennes ont donc fondu comme neige au soleil au fil des ans. Notamment l’exclusivité de la rédaction des contrats d’apprentissage. Un coup dur, énorme, pour les chambres, synonyme de retrait d’une partie de leur financement.

 

 

Autre désillusion pour le candidat CLERIN : la représentativité qui est mal assurée par la chambre consulaire auprès de ses adhérents.

« Combien de ces acteurs de l’économie au plus près du terrain ont eu de contacts depuis ces douze derniers mois avec leur chambre ? Que font celles et ceux qui sont sensés nous représenter (eux-mêmes des artisans) et qui ne le font pas ?! Sincèrement, ceux qui répondront par l’affirmative positive doivent se compter sur les doigts des deux mains ! ».

Boom, la banderille est décochée. Pas tendre le chef d’entreprise avec ses opposants qui gèrent depuis cinq ans la vénérable institution.

 

 

Etre représenté auprès des EPCI dans les territoires…

 

Puis d’ajouter, récemment, lors d’un meeting de campagne (cela existe aussi dans le milieu professionnel), « la liste « Fiers d'être artisans » n'a pas été constituée par des gros syndicats ou par des gens animés d'intérêts particuliers, mais uniquement par des artisans du terrain qui ont envie de faire changer les choses. D’ailleurs, plus de la moitié des gens qui composent cette liste ne sont pas inscrits dans un syndicat… ».

En filigrane, cela suppose que bon nombre d’artisans ne se sentent pas ou peu représentés aujourd’hui et ne figurent dans aucun des pléthoriques syndicats qui existent.

Quant à l’hypothétique rapprochement avec les autres chambres consulaires, il n’en est pas question dans la bouche de Baptiste CLERIN.

« C’est à nous de prendre les rênes de notre destinée et de devenir la Maison des Artisans, au service de ces entrepreneurs…».

A contrario, le double candidat souhaite que la Chambre des Métiers soit représentée auprès des EPCI qui possèdent désormais la seule compétence économique sur leurs territoires.

« Si on ne va pas voir les élus en charge de l'économie des territoires, il n'y a pas de raison qu’ils financent les projets de la Chambre pour des actions en faveur de l'artisanat ! ».

Des arguments qui pourraient peut-être porter le candidat de la liste où figurent des poids lourds tels que la FFB, le CNPA ou la FEP au firmament du succès au soir de la connaissance du verdict, le 19 octobre prochain ? Ou pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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