Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Invité à venir s’exprimer à la médiathèque de Bléneau, Charles ONANA a parlé de l’action secrète de Joséphine BAKER au profit de la France Libre lors d’une causerie de belle qualité. Une rencontre passionnante avec un personnage clé de notre histoire qui méritait un jour d’entrer au Panthéon…

 

BLENEAU : Des millions de téléspectateurs l’ont regardé et écouté sur plusieurs chaînes de télévision et quelques antennes radiophoniques. Au lendemain de la réception de l’héroïne au Panthéon, Charles ONANA était accueilli à la médiathèque de Bléneau par Alain DROUHIN, maire, et Nathalie BILLIETTE, bibliothécaire. De nombreuses personnes étaient présentes pour écouter la conférence.

Docteur en sciences politiques, chercheur, Charles ONANA a eu accès aux archives de l’armée de l’air et du ministère de l’Intérieur. Il voulait connaître le détail des actions menées par Joséphine BAKER pendant les années d’occupation.

 

« J’ai fait mon devoir »…

 

Interrogée après la Libération, la chanteuse se contentait de répéter qu’elle avait tout simplement fait ce qu’elle devait. Elle n’est pas seule à donner une telle réponse, plutôt commune à tous ceux qui ont travaillé pour les services. C’est la consigne.

Dans les archives, Charles ONANA a trouvé des indications plus précises sur les renseignements et documents obtenus dans un consulat à Paris. On apprend qu’une composition de musique peut dissimuler des informations secrètes. On découvre que le statut d’agent secret n’est pas exclusivement réservé à des hommes protégeant leur anonymat sous un grand imperméable de couleur mastic.

 

 

Une femme au sacré tempérament…

 

Que ce soit sur la ligne Maginot ou plus tard en Afrique du Nord, Joséphine BAKER a chanté et dansé pour les troupes. Elle a aussi donné des galas dont la recette permettait d’améliorer l’ordinaire des soldats. Elle a utilisé son statut de vedette internationale pour transporter photos et documents.

Il faut « un sacré tempérament » pour donner des autographes avec le sourire alors que l’on transporte des éléments secrets, accrochés à ses dessous.

Joséphine BAKER clamait son amour de la France, ce pays où elle avait découvert que tout le monde pouvait dîner au restaurant, sans distinction de couleur de peau.

 

En savoir plus

Le livre de Charles ONANA, « Joséphine Baker contre Hitler », est publié par les éditions Duboiris. Il peut être commandé dans toutes les bonnes librairies.

 

Thierry CARABIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La fête aura finalement tourné court pour la coopérative agricole et ses responsables. Ces derniers se faisaient un malin plaisir de se retrouver ce vendredi 10 décembre à l’occasion de la traditionnelle assemblée générale accueillie dans l’enceinte du parc des expositions à Auxerre. Un revers brutal et soudain, imputable au contexte sanitaire du moment de plus en plus tendu…

 

AUXERRE: L’annulation soudaine de l’assemblée générale de la coopérative 110 Bourgogne replonge les mémoires des observateurs attentifs aux plus mauvais moments de la crise sanitaire. Le contexte actuel, avec la propagation exponentielle des nouveaux variants de coronavirus nous renvoie quelques mois en arrière. Au moment précis où s’annulaient en cascade toutes les manifestations, inscrites au calendrier.

Ce n’est donc pas de gaité de cœur que le président de la coopérative agricole régionale, Gérard DELAGNEAU, entérinait cette décision inextricable compte tenu de l’environnement ambiant.

Prévu ce vendredi 10 décembre à AUXERREXPO et devant accueillir plusieurs centaines de participants, l’évènement a été purement retiré de l’agenda. Un immense regret pour le toujours dynamique président qui s’est fait écho de cette annulation dans un bref et lapidaire message numérique adressé à l’ensemble des représentants de la filière agricole.

Gérard DELAGNEAU devait profiter de cette ultime séance de retrouvailles de l’année pour y fêter le terme de sa présidence. Un léger répit pour l’intéressé qui promet la tenue d’une réunion publique à programmer à une date ultérieure. Une fois que les conditions sanitaires le permettront. Le seul et unique rayon de soleil, finalement, qui permet au président de 110 Bourgogne de continuer à garder le cap en attendant des jours meilleurs !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Une mine d’or informative orientée vers le pratico-pratique ! Voilà ce que propose le Conseil départemental de l’Yonne avec la conception de ce portail numérique newlook qui est fonctionnel ce mercredi 08 décembre. Conformément à l’obligation législative de publier des données en open data, l’organe institutionnel se dote d’un levier favorable à l’attractivité territoriale, utilisable par tous…Surtout pour celles et ceux qui auraient des velléités à venir s’installer par chez nous !

 

AUXERRE: L’écran dévoile une photographie aux caractéristiques très champêtres. Des parcelles de terrains cultivables à l’horizon qui sont séparés par la rivière. L’Yonne, évidemment ! Calme, tranquille, fleurant bon la ruralité de cette campagne environnante à quelques encablures de Paris.

Cette rivière Yonne se jette dans la Seine à Montereau. Mais cela fait dire au président du Conseil départemental avec un zeste humoristique que l’une est plus large que l’autre (celle qui nous est si chère) et que coule dans la capitale de l’Hexagone non pas la Seine mais l’Yonne !

Une formule suggestive que Patrick GENDRAUD ne cesse de marteler depuis qu’il est engagé en politique ! Et si cela s’était avéré exact, quelles conséquences aurions-nous eues pour notre territoire ?

Un département proche de l’Ile-de-France, aux 337 504 habitants selon le chiffrage obtenu lors du dernier recensement, aux 21,1 % de propriétaires fonciers (il y a 28,1 logements au kilomètre carré !) et aux trente collèges publics !

Car, si le président de la vénérable institution, entouré de deux de ses collègues (Isabelle JOAQUINA et Pascal HENRIAT) qui siègent dans l’hémicycle, a réuni la presse en ce début d’après-midi au Département, ce n’est certes pas pour faire des plans sur la comète pour qu’il y ait enfin un changement d’appellation géographique sur le nom des rivières ! Non, cette invitation faite aux médias se veut plus passionnante que cela. Articulée autour de la présentation et du lancement officiel d’un open data, spécifique à l’Yonne.

 

 

Une base de données évolutive qui cerne tous les aspects du territoire…

 

D’ailleurs, la conjonction de ces deux termes, fruit de l’anglicisme qui régente la moindre de nos décisions contemporaines (open) et celui issu du latin que bon nombre d’entre nous peuvent remiser au rayonnage des oubliettes dans la catégorie des versions enquiquinantes, engendre déjà des commentaires. Ceux de Pascal HENRIAT, vice-président en charge du développement du numérique et naturellement, de Patrick GENDRAUD.

Open Data : cela devient presque un sésame ouvre-toi dans la bouche de l’élu. Une sacrée ouverture vers le monde et ses fantastiques possibilités technologiques, à dire vrai.

Faites de graphiques, de visuels, de vignettes explicatives (plus de 250), de renvois vers d’autres opportunités techniques (Internet), de statistiques, de chiffres et aussi de lettres : les explications détaillées et fournies puisées parmi les références incontournables de la démographie, de l’économie, des analyses et des études à tout crin !

 

 

L’INSEE, cela va de soi mais pas que. Puisque que la construction de ce support à consulter sans modération pour celles et ceux qui veulent devenir des érudits sur leur département de prédilection privilégie également des ressources informatives émanant des ministères, d’organismes étatiques, etc.

Bref : l’outil qui est gratuit et consultable par tous et pour tous est une sorte d’encyclopédie harmonieuse par la qualité de son contenu bien ficelée autour de douze thèmes principaux (économie, tourisme, santé, éducation, etc.) à vocation évolutifs.

C’est l’une des grandes forces de ce dispositif élaboré par les têtes bien pensantes du Département de se doter d’un organe de communication numérique référentiel devant répondre aux besoins de ses futurs utilisateurs tout en évitant d’être figé dans le marbre.

Ainsi, la version 1 de ce support prônant les vertus de l’attractivité territoriale verra déjà des innovations informatives s’ajouter dès le printemps 2022 !  

 

Un concept facile d’accès et très agréable à l’utilisation…

 

Le concept n’apparaît pas comme par magie dans notre environnement. Sa genèse correspond au fruit d’une obligation légale : celle d’assurer une publication de données en open data, conformément au texte législatif du 08 octobre 2016. Une loi qui promeut l’ère de la République numérique partout en France !

Initié en juin de cette année, et nécessitant une ligne budgétaire honorable à sa réalisation d’autant qu’elle se rapporte à d’autres orientations de l’ordre de 30 000 euros à peine, cet outil justifie son utilité afin de favoriser la réflexion et les prises de décisions de ses usagers. En externe ou en interne du Conseil départemental.

D’autant que les cibles utilisatrices potentielles sont très éclectiques. De l’entrepreneur qui souhaite affiner telles ou telles problématiques aux élus des communes et des EPCI, des journalistes (si, si !) en quête de données statistiques poussées aux étudiants et scolaires préparant un exposé, aux investisseurs et autres passionnés de tourisme en recherche de bonnes idées, bref, cet open data newlook devrait très vite s’imposer comme un élément incontournable de notre quotidien digital. Facile d’accès et ergonomique à sa pratique : à consommer désormais sans modération !

 

 

En savoir plus :

La référence est la suivante :

Opendata.yonne.fr

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La vente de 80 Rafale fabriqués par le poids lourd de l’aviation française, le groupe DASSAULT, aux Emirats Arabes Unis aura-t-elle un impact conséquent sur l’emploi dans l’Yonne, terre d’accueil de plusieurs sous-traitants de la filière aéronautique ? Difficile de le dire à l’instant « t » où tombe cette information. Même si les dix-huit entreprises de la région, affiliées au groupement « GISAéro », espèrent récolter les fruits de cette poussée commerciale de l’industriel vers le Moyen-Orient.

 

AUXERRE : Le contrat est historique pour le groupe DASSAULT Aviation. S’élevant à 18 milliards d’euros, il concerne la vente de 80 appareils Rafale, fleuron de la haute technologie hexagonale, aux rois du pétrole : c’est-à-dire les Emirats Arabes Unis.

Signé en début de semaine, cet accord coïncide avec le terme de la visite du président Emmanuel MACRON sur la péninsule arabique, à Abu Dhabi. Sous le regard élyséen, le président directeur général du groupe DASSAULT Eric TRAPPIER, président de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), devait apposer sa griffe aux côtés de celles des dignitaires de ces états richissimes du Golfe.

Ces appareils aux fonctions multiples équiperont l’armée de l’air des émirats. Ce n’est pas la première fois que le constructeur français place ses produits dans cette partie du globe. Les avions de chasse Mirage, puis, plus récemment les Mirage 2000-9, dont la modernisation a été actualisée en 2019, ont renforcé 45 ans d’échanges commerciaux.

Présent dans plus de 90 pays, avec plus de dix mille avions militaires et civils livrés, DASSAULT Aviation a fait de ses objectifs essentiels dans les années 2020 la vente de ses appareils de combat Rafale une priorité.

 

Des certitudes en emplois en Nouvelle-Aquitaine, mais quid de la Bourgogne ?

 

Ce qui ne l’empêche nullement de proposer sur ces juteux marchés des jets haut de gamme de type Falcon en passant par les drones militaires et les systèmes spatiaux. Précisons qu’en 2020, le chiffre d’affaires de ce géant qui emploie plus de 12 000 collaborateurs dépassait largement les cinq milliards d’euros.

Naturellement, ce contrat fait figure d’excellente aubaine pour la France. Surtout après l’échec de la cession de sous-marins à l’Australie, torpillée par les Américains et les Britanniques comme chacun le sait.

Près de quatre cents entreprises contribuent aujourd’hui à la construction du Rafale en France. De grandes sociétés comme des PMI et de toutes petites structures, véritables pépites de l’intelligence technologique sur des domaines bien précis.

On le sait à l’avance : en région Nouvelle-Aquitaine, berceau historique de l’aéronautique, ce sont des milliers d’emplois qui sont assurés dans la prochaine décennie. Mais quid de la Bourgogne septentrionale qui accueille pourtant un groupement de professionnels de ce secteur dans l’Yonne ?

 

 

Vers une pérennisation des emplois déjà existants dans le secteur dans l’Yonne…

 

Pour le savoir, nous avons questionné l’un des animateurs du groupement GISAéro, Jean-Marc DENIS qui exerce ses compétences au sein de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne.

Une réunion prévue dans les locaux où siègent également le MEDEF et l’UIMM le 16 décembre devrait permettre d’y voir un peu clair parmi les retombées obtenues par les dix-huit acteurs formant cette cellule de l’aéronautique en Bourgogne du Nord. Une structure qui accueille de belles vitrines industrielles comme ANTHALYS, KEP, MPH, SEVA, ROSLER, DAVEY BICKFORD ou MK AIR.   

Certaines de ces entités fournissent déjà des pièces à DASSAULT, utiles pour élaborer le Rafale. Ce qui fait dire à Jean-Marc DENIS, en fin analyste de la situation, que « cette information forcément excellente devrait pouvoir stabiliser et pérenniser les activités de celles de ces entreprises qui ont de l’or (comprenez par là le savoir-faire) dans les mains ».

De là  dire que cela créerait de nouveaux emplois dans le landerneau à terme, il serait bon de relativiser. Surtout après la crise aux incidences incroyables que le secteur de l’aéronautique a connue et connaît encore.

 

 

Tout dépendra de la cadence de production chez DASSAULT…

 

A contrario, au-delà de la fabrication des appareils, et cela a été confirmé par Eric TRAPPIER sur les ondes ce mardi matin, la maintenance de ces avions de combat sera assurée par les Français. Donc par capillarité des sous-traitants qui apportent leur expertise.

Avec le ralentissement du trafic aérien et des perspectives commerciales en berne, certains de ces industriels ont connu des fortunes diverses quant à leurs résultats. Il suffit de citer le nom de FIGEAC Aéronautique, en attente d’un repreneur sur le site d’Auxerre, pour en apprécier le degré de baisse d’activité.

En outre, le Rafale nécessite environ trois années pour sa construction. Un sur mesure qui ne correspond pas à de l’industrie en très grande série. Donc pas nécessairement consommateur de gros volumes d’heures de travail.

« Tout dépendra du cadencement de la production de DASSAULT, glisse Jean-Marc DENIS, avec une question que l’on peut se poser : l’entreprise assurera-t-elle le doublement de sa chaîne de production et pour quels montants d’investissement ? ».

Plutôt qu’une vague importante de nouvelles créations de postes afin de répondre à cette commande mirifique, le représentant de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne envisage la possibilité d’une préservation des emplois déjà existants dans un secteur qui a touché le fond en l’espace de vingt mois.

Ce qui au final serait déjà du meilleur acabit pour la filière et celles de ses entreprises qui y sont répertoriées…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Cocoonés, choyés, placés sous le feu des projecteurs de l’écoute et de l’altruisme, les demandeurs d’emploi de l’Auxerrois ! Voilà une animation régulière qui sait panser les plaies béantes de l’inaction professionnelle et cette sournoise impression d’être laissé de côté. « Tapis Rouge » via le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) réchauffe le cœur en redonnant espoir à ses bénéficiaires. Une lueur d’humanisme dans un monde social, englué vers les abymes…

 

AUXERRE : Cela ne fait pas un PLIE ! Et pourtant si ! Celles et ceux qui profitent des bienfaits vertueux de cette animation concoctée depuis plusieurs années par les responsables de ce Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi savent bien qu’il en ressort toujours quelque chose après coup.

Ce sentiment d’exister, enfin. De ne plus être considéré comme un vulgaire poids mort de la société parce que étiqueté chômeur ou demandeur d’emploi au quotidien. Ne devrait-on pas dire en recherche d’emploi, plutôt, afin de valoriser et de rendre leur dignité à celles et ceux qui éprouvent les pires des difficultés à se réinsérer dans une vie active aux contours si cruels et impitoyables.

Alors se voir dérouler le tapis rouge ne serait-ce qu’une journée une fois l’an est peut-être le plus beau des cadeaux de fin d’année que l’on puisse faire à ces femmes et à ces hommes (quasiment absents de cette session par ailleurs) qui veulent encore y croire.

Malgré les refus successifs de ces entreprises qui daignent encore leur répondre (elles se font rares !) à leur CV et lettres de motivation. Comment ne pas perdre la confiance en soi quand l’on devient invisible à tout ce qui vous entoure, y compris aux plus proches de vos connaissances et amis vous ayant depuis longtemps tourné le dos ! Etre un pestiféré dans cette société déshumanisée est devenue insupportable et n’est pas un rôle que l’on doit assumer avec légèreté en tendant la joue droite. Tandis que la bien-pensance nous livre au kilo des leçons de morale…

 

 

L’importance de l’image et de la confiance en soi : le retour au positivisme…

 

Le rouge, comme symbole de l’espérance ? Pourquoi pas, après tout. Même si au Phare, qui se pare de cette couleur chaude et chatoyante, on est aux antipodes des lumières stellaires du festival de Cannes. Mais, le rouge, c’est aussi le coloris qui incarne le mieux le pouvoir, la puissance, le plaisir et…le Père Noël !

Issus de la sphère industrielle, commerciale, services à la personne ou autres, les 48 bénéficiaires de ce rendez-vous organisé au millimètre près seront donc pris en charge par une équipe toute dévouée à leur cause : les professionnels qui exercent leur savoir-faire au sein du PLIE d’Auxerre, dirigé par l’excellent Wilfrid RICHEBOURG.

 

 

On sent de l’implication, de l’empathie, de la cordialité, de l’écoute sans jamais qu’il n’y ait de jugement sur le vécu des situations qui flirtent le plus souvent avec le pire.

Plans sociaux, licenciements économiques, décrocheurs, personnes en quête du premier job : le panel de ce pas de côté répété par 48 fois se veut malheureusement éclectique. C’est le reflet d’une société ingrate qui ne vit plus que dans l’urgence de la surconsommation et du profit poussé à son paroxysme sans se soucier nullement de l’humain. L’Apocalypse, avant l’heure ?

 

 

Reprendre son destin en main, accompagné par des spécialistes…

 

L’exercice est des plus agréables. On se fait coiffer par des mains expertes (merci aux jeunes apprenties de la Maison de la Coiffure et du CIFA qui excellent avec leurs brosses à cheveux pour assurer cette mise en pli inattendue).

Le maquillage, déposé délicatement çà et là sur des mines parfois défaites, adoucit davantage les visages. Chacune savoure l’instant. Enfin, on s’occupe d’elles. Afin de se préparer à vivre un exercice dès le tantôt où il sera question d’entretien d’embauche virtuel.

Les partenaires se prêtent à ce jeu de rôle avec compréhension et sérieux. Tous donnent de leur temps et de leurs compétences pour la réalisation de ce concept : coaches, spécialistes de l’image, de la prise de parole, de l’auto-école (l’un des freins à l’emploi demeure chez les plus jeunes l’inexistence de la mobilité) et anciens chefs d’entreprise (une douzaine).

 

 

D’autres ateliers proposent une remise en question interrogative sur la « e-réputation » et l’image que l’on donne sur les réseaux sociaux. Merveille de technologie pouvant virer au cauchemar si l’on y fait n’importe quoi !        

Envoyées par les services de Pôle Emploi, du GRETA, de l’ADAPT, de la Mission Locale et du PLIE, ces femmes de tout âge tentent de reprendre leur destin en main. Vaille que vaille. En pensant à l’avenir et à cette année 2022 qui pourrait enfin leur réserver de belles surprises au niveau professionnel ? C’est tout le bien que l’on peut leur souhaiter à l’issue de cette session.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil