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De l’avis de l’un de ses présidents, Mahfoud AOMAR – il gère la destinée de l’association « Yonne Développement » depuis deux ans -, sa structure et son corollaire naturel, spécialisé dans la construction de bâtiments et la logistique industrielle, la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) « Yonne Equipement », sont indissociables l’une de l’autre. Une force spéciale en petite unité  au service de l’Yonne qui, malgré sa grande discrétion, est opérationnelle avec succès depuis près de trois décennies sur le terrain…

 

MONTHOLON : Ce jour-là, il aura été touché par la grâce divine, le président du Conseil général de l’époque, l’ancien secrétaire d’Etat en charge de la Coopération internationale, Henri de RAINCOURT ! De son passage remarqué aux manettes décisionnelles du département, grâce à de multiples mandats, on lui doit, entre autres, la constitution d’un outil d’aide à l’essor économique, toujours d’actualité et efficace dans le landerneau, « Yonne Développement ».

Une structure associative qui est devenue experte incontournable en la matière pour détecter les velléités d’implantation de nouveaux acteurs entrepreneuriaux désireux de s’installer en Bourgogne septentrionale. A ses côtés, la Société anonyme d’Economie Mixte (SEM), « Yonne Equipement », une entité qui est spécialiste de l’accompagnement de projets immobiliers économiques sur mesure ! Les deux font la paire, ou presque !

Mais, une chose est sûre, ces deux organes au service de l’attractivité territoriale de l’Yonne se complètent à merveille et ne font qu’une, au niveau de leurs objectifs finaux. Entre études de faisabilité, prospective, matière grise et…concrétisation de projets avec à la clé de l’emploi et des affaires professionnelles évolutives !

 

L’essence même de l’entrepreneuriat retrouvé avec ces deux entités…

 

Le président de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France (AMF), président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR pourrait en parler durant des heures. En effet, ces deux instruments institutionnels qui offrent un système gagnant/gagnant pour les collectivités et les entrepreneurs voulant  poser leurs jalons dans ce secteur géographique bien précis ne lui sont pas étrangers. Et pour cause, Mahfoud AOMAR possède une autre casquette qu’il a rivée sur sa tête au nom de l’éclectisme et de la curiosité : celle de président de l’association, « Yonne Développement ».

« Avec ces deux structures, souligne-t-il avec son expertise d’ancien entrepreneur, j’ai retrouvé l’essence même de l’entreprise. Elles facilitent le bon fonctionnement de l’économie territoriale, ce qui est de loin très profitable à l’Yonne… ».

En filigrane, et dans la pensée de l’ancien conseiller départemental, il y a aussi les retombées économiques par capillarité, imputables à la venue de nouvelles entreprises parfois en provenance de l’Ile-de-France voisine avec leurs contributions fiscales et taxes foncières. Un sacré plus !

 

 

Etre fier de ces outils qui confèrent une réelle plus-value à notre territoire…

 

Plongeant dans ses lointains souvenirs, le président de l’EPCI salue l’idée ayant germé dans les neurones stimulés d’Henri de RAINCOURT pour imposer un modèle économique novateur, original, générant de nouvelles richesses au bénéfice du territoire. Sans compter les emplois induits qui se sont ajoutés depuis dans la case des profits !

« Ce qui est formidable avec ces outils, renchérit Mahfoud AOMAR, c’est qu’ils exercent leurs activités en parfaite symbiose ! ».

Un enthousiasme qui fait plaisir à voir pour celui qui précise qu’au cours de la seule année 2022, ce sont 95 dossiers qui ont ainsi été traités par les équipes des deux organismes, dirigées par Clarisse MARTIN.

Yonne Développement n’hésite pas, par ailleurs, à sortir des frontières départementales et à s’éloigner de sa zone de confort (Auxerre) où sont accueillis ses bureaux administratifs pour assurer la promotion de ce territoire, idéalement bien placé au sud de Paris. Dans cet axe, autrefois inéluctable de la voie du progrès : le PLM, Paris Lyon Marseille !

Entre les notions de l’outil idéal et le volet nécessaire servant à optimiser les relations entre les différents acteurs de la chose économique et celle des collectivités, ce tandem structurel, très complémentaire, obtient de sérieux résultats. En toute discrétion médiatique et en prenant le pouls au plus près de la réalité du terrain.

« Nous entraînons dans notre sillage toutes les grandes banques qui agissent sur le territoire de l’Yonne dans l’intérêt de son essor économique, précise Mahfoud AOMAR, celles qui sont devenues de facto nos partenaires inconditionnels… ».  

Yonne Développement et son binôme, Yonne Equipement, travaillent main dans la main à l’aménagement de nouveaux bâtiments sur des zones constructibles mais également à partir d’édifices déjà existants pouvant accueillir des entreprises dans les meilleurs délais.

« Je pense que les Icaunais devraient être fiers de ces outils qui confèrent une réelle dynamique à notre territoire, ajoute le président communautaire, mon rôle est d’être le gardien du temple de l’un de ses deux outils, avec le concours des cinq salariés qui y exercent leur savoir-faire. On devrait avancer avec l’aide de tous les élus à l’avenir car ces instruments sont très pertinents… ».

Toujours est-il que les responsables des deux organismes – François BOUCHER, maire de Migennes et président de la communauté de communes locale, est le président de la SEM Yonne Equipement – envisagent avec la direction des deux organismes davantage de communication en 2023. Une péréquation intelligente qui doit être comprise de tous, et par tous, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Faire connaître les représentantes de la gent féminine de notre territoire, celles qui entreprennent des actions extraordinaires, est le judicieux principe de cette cérémonie des « Engagées de l’Yonne », apparue en 2022. Saint-Sauveur-en-Puisaye, fief de l’une de plus ardentes défenseuses du concept en la personne de la sénatrice Dominique VERIEN, accueillera cet évènement au beau milieu de l’après-midi…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : En règle générale, lorsque l’on évoque le droit des femmes en France, c’est toujours sous l’angle du mal avec sa cohorte de chiffres calamiteux et désolants qui traduisent les pires fléaux s’abattant sur leurs têtes. Des chiffres qui noircissent les pages des faits divers de bon nombre de médias et perturbent les consciences.

Cependant, de nombreuses femmes démontrent dans leur quotidien qu’elles peuvent être fortes et agir en conséquence, en faveur de l’égalité et à travers une multitude d’actions citoyennes, entrepreneuriales ou sociétales.

Pour récompenser ces initiatives dignes et les encourager à se développer davantage aux quatre coins de notre département, plusieurs acteurs de l’Yonne se sont portés volontaires à l’organisation d’une cérémonie bien particulière, « Les Engagées de l’Yonne », devant précisément mettre sous le feu des projecteurs celles de ces femmes méritantes et courageuses qui agissent dans leur quotidien.

Une manifestation faisant presque référence, pour son nom de baptême, à l’ouvrage rédigé par Jean-Eric FRAY, en 2020 (« Les Enjouées ») sur la question : l’auteur icaunais y réalisait alors une trentaine de portraits de plusieurs de ces femmes qui auront su faire rayonner notre département mais aussi la contrée régionale dans leurs actes et engagements.

 

Un jury très institutionnel pour départager les différents dossiers de candidature…

 

Au cours de ce rendez-vous, accueilli à l’Orangerie, dans le parc du château local, il sera question de remise de prix. Deux seront ainsi décernés. L’un récompensera la « structure engagée » dans le droit des femmes par ses actions ou son discours. L’autre auréolera « l’icône icaunaise » 2023, c’est-à-dire la femme ayant été placée sous le feu des projecteurs grâce à son investissement en faveur de l’égalité et de la défense des droits au féminin.

Un jury spécial a été constitué à cet effet pour sélectionner et départager les différents candidats. Il est composé de sénateurs (Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN), de représentants d’associations d'élus (Mahfoud AOMAR, Dominique CHAPPUIT), du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD, de Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, de Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes auprès du préfet de l'Yonne, de représentants de L'Yonne Républicaine et de France Bleu Auxerre ainsi que de Frédéric MAGET, président de la Société des Amis de Colette, la structure avait reçu l’année dernière la première « icône icaunaise ».

Le verdict pour découvrir les heureux gagnants est attendu en fin d’après-midi ce samedi…

 

 

En savoir plus

Les « Engagées de l’Yonne »,

Une animation organisée samedi 04 mars à 15 heures à la salle de l'Orangerie de Saint-Sauveur-en-Puisaye en faveur de l’égalité et des droits aux femmes.

 

Thierry BRET

 

 


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L’initiative aura été vaine, au vu des résultats définitifs du scrutin. Pourtant, le parlementaire de l’Yonne a plaidé durant une douzaine de minutes en faveur du maintien du collège de Bléneau, tout en demandant l’ajournement de la décision officielle et le vote à bulletins secrets de l’assemblée. L’ex-président du Conseil départemental, avec véhémence et certitude, a, en revanche, déclenché les applaudissements nourris des membres du collectif pour sauver l’établissement scolaire de Bléneau qui assistaient à une séance suspendue après des interpellations orales…

 

AUXERRE : Trois élus de l’hémicycle de l’Yonne se seront donc prononcés de manière négative par le biais du vote à main levée sur l’épineux dossier de fermeture du site scolaire de Bléneau, rattaché au collège de Puisaye, ce vendredi lors de la séance plénière matinale.

Deux de l’opposition – jusque-là rien d’anormal dans la logique de la décision contestataire – et un de la majorité départementale, en l’occurrence l’ancien président de la vénérable institution, le député Horizons André VILLIERS, l’un des poids lourds incontournable de l’assistance !

La foudre se serait abattue sur le toit de la Pyramide, bâtiment qui accueille les séances de travail du Département dans la capitale icaunaise, en faisant trembler ses fondations qu’il n’en aurait été autrement au niveau de la stupéfaction !

Le vote réprobateur de l’ancien patron de l’exécutif, pourtant très proche de Patrick GENDRAUD, actuel président, et membre de la majorité départementale en aura surpris plus d’un dans le cénacle.

André VILLIERS votant contre une décision prise par la gouvernance actuelle est un évènement rarissime à vivre dans le landerneau politique. Un fait qui restera gravé dans les annales de l’institution.

 

André VILLIERS en porte-étendard de la ruralité et de ses intérêts…

 

C’est au nom de la ruralité et de la défense de ses intérêts que le député de la seconde circonscription a justifié son geste.

« On constate une baisse de la démographie dans les zones rurales, argumentera-t-il, on le déplore, on le subit mais on ne fait pas grand choses pour y remédier ! ».

Même s’il devait rappeler à l’égard de Patrick GENDRAUD, dans une posture d’écoute très attentive de son interlocuteur, que « ce n’est pas une voix de discorde mais une autre approche de la ruralité qui nous différencie », André VILLIERS enfonça le clou. Notamment sur ce dossier de Bléneau qui « coche toutes les cases de cette ruralité différentielle ».

Un sujet, la présence de la scolarité dans les campagnes, qui est majeur aux yeux du parlementaire. Même s’il est à l’origine de la fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin il y a quelques années lorsque que ce dernier officiait encore au perchoir de l’assemblée départementale.

« Si c’était à faire, je le referais car je ne regrette pas ma décision où cette fermeture reposait sur le bon sens et la raison… ».

Au cours de sa prise de parole, André VILLIERS pointa un autre signe négatif pour le département et son attractivité, notamment sur le volet pédagogique, avec l’épisode douloureux pour la localité de Champignelles d’avoir perdu le site éducatif de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort.

« Cette affaire aura été un scandale organisé, soulignera l’orateur, et le Conseil départemental aura été le théâtre de cette situation… ».

Ne devant ni être le procureur, ni l’avocat de l’Education nationale,  le Conseil départemental de l’Yonne se doit de rester à sa place sur ce dossier, selon André VILLIERS.

« Mais, j’entends bien le souci de défendre l’intérêt de l’enfant, renchérira l’élu de l’Yonne, sur son siège, et je partage évidemment cette prise de position à vos côtés. Mais, lorsque j’analyse le résultat du brevet des collèges à Bléneau, le taux de réussite s’élève à 95 % ! Avec 84 % de mentions obtenues ! Donc, l’enseignement qui y est prodigué est de bonne qualité… ».

 

 

Pourquoi la Nièvre ne menace pas de fermer ses collèges qui accueillent une centaine d’élèves ?

 

Puis, l’élu passa symboliquement la frontière de la Nièvre pour expliquer à ses collègues ce qu’il en résultait dans les orientations de l’appareil départemental en charge de ces mêmes établissements.

« La volonté politique du Département voisin est de maintenir des collèges où les effectifs d’élèves ne dépassent parfois pas la centaine de personnes… ».

Et André VILLIERS, volubile comme à son habitude, d’énumérer quelques exemples bien choisis à l’instar de Corbigny avec 122 élèves, de Lormes avec 99 élèves, de Saint-Amand-en-Puisaye avec 108 élèves.

« Curieusement, je n’entends pas les autorités de l’Education Nationale de la Nièvre menacer de fermeture ces établissements malgré ces faibles effectifs, ajouta un André VILLIERS pédagogue dans ses explications, puis un tantinet ironique, j’ai proposé au DASEN (directeur académique des services de l’Education nationale) de l’Yonne d’aller dans la Nièvre et de s’en inspirer pour ses choix ! ».

La fameuse « dotation horaire globale » est l’alpha et l’oméga du DASEN : « il se lève le matin, il pense DHG, il se couche le soir, il pense DHG, il fonctionne comme cela ! ».

Les mêmes causes ne produiraient donc pas les mêmes effets selon un André VILLIERS remonté tel un coucou suisse à qui on ne la fait pas !

« Je regrette et je le déplore que ce sujet de la défense de notre système éducatif dans les milieux ruraux n’ait pas pu faire l’unanimité parmi cette assemblée. On aurait tous dû se resserrer autour de ce sujet… ».

Ancy-le-Franc, Courson-les-Carrières, Brienon-sur-Armançon, Noyers-sur-Serein : des similitudes troublantes dans ces collèges avec ce que vit aujourd’hui Bléneau ?

C’est ce qu’affirme le député du centre droit. Avant de clore son intervention, il haranguera prophétique ses collègues : « Faites des propositions en matière de sectorisation, vous obtiendrez des résultats financiers au bénéfice de notre institution départementale mais vous aurez surtout des conséquences humaines catastrophiques à déplorer pour la démographie dans l’Yonne… ».

Un ultime tour de piste verbal avant que ne se produisent les votes. On connaît les résultats et leurs approbations à une écrasante majorité et trois abstentions en faveur de la fermeture du site de Bléneau.

Rideau sur ce chapitre ! André VILLIERS aura tout de même essayé de faire entendre sa voix contraire. Pas sûr que cela ait contenté la dizaine de représentants du collectif pour sauver le collège de Bléneau qui tentèrent vainement de s’exprimer après le scrutin et avant la suspension légitime de la séance…

 

Thierry BRET

 

 


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Sous l’égide du ministère de l’Agriculture, le camion de « L’Aventure du Vivant » multiplie les escales à travers la France depuis deux ans. Objectif : faire découvrir la diversité des métiers et formations proposés par la sphère agricole à de jeunes collégiens ou lycéens ainsi qu’à des personnes en reconversion professionnelle. Il a jeté l’ancre quatre jours durant à Auxerre et Avallon, embarquant à son bord plus de 300 jeunes et nombre d’adultes, loin jusque-là d’imaginer tout le champ des possibles et les clés d’avenir qu’offrent les différents secteurs présentés.

 

AUXERRE: Avec ses 18 mètres de long et sa robe orange façon « Casimir et l’Ile aux Enfants », solidement ancré sur le parking auxerrois de la Porte de Paris, le camion de « l’Aventure du Vivant » tranche sur le paysage urbain.

A l’intérieur, une flopée d’équipements high-tech : un simulateur de conduite d’engin agricole, des tablettes connectées, des lunettes de réalité virtuelle, des écrans interactifs, tous destinés à promouvoir les richesses de l’enseignement agricole et ses multiples facettes. Avec pour objectif affirmé, de chasser les aprioris encore trop présents aujourd’hui sur les métiers liés à l’agriculture, notamment auprès des plus jeunes. Si la brouette a encore sa place dans les cours de ferme, il y a longtemps qu’elle se conjugue avec l’informatique et le numérique.

« Il y a urgence, rappelle France LAHUTTE, animatrice à l’antenne icaunaise de l’ANEFA, l’organisme gérant l’emploi et la formation en milieu agricole : « rien qu’en viticulture, sur le département plus de 200 postes de tous niveaux restent à pourvoir. Le secteur souffre notamment de l’absence de tractoristes où là, le déficit est immense… ».

Pas faute de communiquer pourtant, auprès des personnes en recherche d’emploi : « dans l’Yonne, l’on ne peut que se féliciter des passerelles existantes avec Pôle Emploi, une super équipe avec qui l’on travaille très bien, en un véritable partenariat… ».

Mais, les préjugés et clichés préconçus sont encore légion et difficiles à faire tomber, reconnaît Jean-Baptiste THIBAUT, vice-président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et administrateur à l’ANEFA 89 : « sur tout un tas de corps de métiers, nous sommes en déficit de recrutement. Une dynamique existait mais la COVID est passée par là, cassant depuis deux ans ce qui avait été mis en place… ».

 

 

Une palette de plus de deux cents métiers dans la filière…

 

Reconnaissant toute l’importance d’une manifestation de ce type : « en fait, la plupart des gamins n’ont aucune idée en arrivant, du nombre de métiers gravitant autour de celui d’agriculteur. Là où avant il y avait cinq personnes sur une ferme, la mécanisation a fait qu’il n’y en a plus qu’une, mais sans compter tout le savoir-faire extérieur dont nous avons besoin pour nous aider à exercer notre métier. Beaucoup de jeunes pensent que l’activité se résume à conduire un tracteur, sans imaginer toute l’importance d’un électro mécanicien pour le réparer en cas de besoin. Même chose en ce qui concerne l’informatique embarquée dans le tracteur… ».

Il y a longtemps que les formations de l’enseignement agricole vont bien au-delà du seul domaine de la filière. Aujourd’hui, existent plus de 150 formations générales, techniques ou professionnelles pour plus de 200 métiers dans les domaines les plus divers, comme le rappellent à leur jeune public, Amélie et Charlotte, les deux animatrices accompagnant le camion de « l’Aventure du Vivant » à travers la France : « de l’agroalimentaire avec la transformation des produits agricoles à la protection de l’environnement, en passant par la gestion des forêts ou de l’eau, les nouvelles technologies robotiques, le transport, l’aménagement des espaces, le service à la personne dans les territoires, ou encore, les métiers de l’enseignement… ».

Pour autant, la sphère agricole semble encore souffrir d’un déficit de notoriété chez les jeunes, à l’image de cette collégienne dont se souvient Amélie, « revenue le soir avec sa maman, avec tout un tas de questions car très intéressée, mais n’osant pas les formuler devant les autres élèves de sa classe… ».

 

 

Un enjeu majeur : le renouvellement des générations d’agriculteurs…

 

L’intérêt porté au simulateur de conduite d’engin agricole semble lui bien réel à en juger par le nombre d’élèves de cette classe de 3ème du lycée Vauban se pressant autour, mais pas facile de manœuvrer un tracteur et sa remorque de six mètres : « tu as renversé les bidons et maintenant tu roules sur les pots de fleurs ! ».

Pas certain qu’à l’issue de sa courte expérience, le jeune Marceau se tourne vers l’agriculture ! A contrario de son camarade Augustin qui lui a déjà choisi : « mon oncle et mes grands-parents le sont déjà et ça me plaît depuis que je suis tout petit, c’est mon truc depuis longtemps… ».

Un truc et une passion qui devraient tout naturellement le conduire à exploiter une ferme un jour. Et lui aussi aura besoin demain, de tous ces corps de métiers intermédiaires pour l’accompagner au quotidien dans l’exercice du sien. Si le renouvellement des générations d’agriculteurs est un défi majeur, celui des professions gravitant autour l’est tout autant.

A noter pour les personnes n’ayant pu profiter de l’arrêt dans le département du bus de « l’Aventure du Vivant », que celui-ci sera présent Porte de Versailles à Paris, tout le temps du Salon de l’Agriculture, du 25 février au 05 mars prochains.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Il n’hésite pas à mouiller la chemise sur le terrain, le président de la Chambre départementale des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD. Suivant consciencieusement l’itinéraire du jour qu’il s’est fixé dans la tête. Avec un seul objectif : la rencontre de chaque artisan dont la boutique est ouverte sur la commune pour y prêcher la bonne parole. Celle faisant l’apologie des dispositifs déclinés depuis plusieurs semaines par l’Etat pour faire face à la hausse des tarifs de l’énergie…

 

APPOIGNY : Il s’en émeut ou presque le patron des artisans de l’Yonne ! Près de 50 % des TPE et PME de l’Hexagone n’ont pas sollicité les services de l’Etat afin de bénéficier des aides fournies par les dispositifs existants pour mieux lutter contre l’inflation galopante imputable à la hausse des tarifs de l’énergie. Jean-Pierre RICHARD ne comprend pas cette négligence. Pourtant, il n’a de cesse de sillonner les quatre coins de notre territoire depuis le début de l’année afin d’y porter la bonne parole en faveur de ces opportunités financières.

« Trop peu d’entreprises se manifestent pour obtenir ces subsides mis en place par l’Etat, explique-t-il un peu désabusé, je pense que les artisans n’ont pas vraiment pris conscience de la réalité des choses et s’en apercevront à réception des premières factures… ».

Moyennant en quoi, répète-t-il, il faut agir vite. Car une fois les « douloureuses » perçues, plus dure sera la claque dans le porte-monnaie si l’on n’y prend garde !

En parallèle de son métier, Jean-Pierre RICHARD se mobilise au quotidien pour visiter dans les communes les artisans affiliés à la chambre consulaire dont il est le porte-flambeau dans le seul souci de mieux leur apporter l’information. Celle éditée par les services de la préfecture de l’Yonne qui explique dans le moindre détail la nature de ces différentes aides. Rappelons que le territoire de l’Yonne, suffisamment vaste au niveau sectoriel, accueille plus de 8 000 artisans !

Certes, le président de la Chambre Economique de l’Yonne ne pourra échanger individuellement avec chacun des entrepreneurs répertoriés sur les registres officiels ! La boîte mail de l’organisme consulaire aura fait le reste en expédiant à leurs destinataires les messages de rappel pour que les choses bougent vraiment.

D’ailleurs, dans un récent entretien qu’il a eu avec le préfet de l’Yonne Pascal JAN, Jean-Pierre RICHARD en a convenu qu’il était nécessaire de refaire du battage en termes de communication autour de ces aides et cet accompagnement en faveur des entrepreneurs. Une information qui ne doit pas rester lettre morte auprès des artisans qui doivent coûte que coûte sauver et pérenniser leur outil de travail en profitant de ces moyens étatiques…

 

 

En savoir plus :

Rappel des différentes aides auprès des entreprises artisanales :

L’État apporte une réponse forte pour les accompagner et soutenir notamment les plus petites d’entre elles, à travers plusieurs dispositifs d’aides. Ceux-ci sont adaptés à la taille des entreprises et aux difficultés rencontrées.

Le bouclier tarifaire protège les TPE (entreprises de moins de dix salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 M€) ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA en tarif réglementé de l’électricité, en limitant la hausse des tarifs de gaz et d’électricité à 15 %. Aucune démarche particulière n’est à réaliser en ce cas.

Pour les TPE en offre de marché, le prix « électricité » est limité à 280€/MWH sur l’année 2023 lorsque les entreprises ont renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité en 2022.

Une attestation sur l’honneur d’éligibilité doit être obligatoirement envoyée à leur fournisseur d’électricité pour pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire dans ce cas précis.

L’amortisseur d’électricité, quant à lui, s’ajoute aux dispositifs précités ; il est destiné aux TPE non éligibles au bouclier tarifaire et aux PME de moins de 250 salariés dès lors qu’elles paient un prix de l’énergie supérieur à 180€/MWH.

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit impérativement se rapprocher de son fournisseur d’énergie et lui transmettre l’attestation d’éligibilité unique précitée le plus tôt possible et en tout état de cause avant le 31 mars 2023 dernier délai.

Enfin, le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, déjà existant en 2022 et qui est prolongé pour 2023, est cumulable avec le dispositif de l’amortisseur électricité. Les entreprises peuvent déposer une demande d’aide dans la mesure où, après prise en compte du bénéfice de l’amortisseur, elles remplissent les critères d’éligibilité au guichet.

Des simulateurs sont aussi à disposition des entreprises sur le site www.impots.gouv.fr, afin qu’elles puissent connaître les aides auxquelles elles peuvent prétendre.

 

 

Les différents niveaux d’accompagnement restent joignables et accessibles :

Un point d’entrée principal au niveau local permet de répondre aux questions : la conseillère départementale de sortie de crise (Mme CORNET-LEMEE) au sein de la DDFIP de l’Yonne, joignable  par téléphone (06.09.23.81.88. ou 03.86.72.36.05).

La conseillère départementale à la sortie de crise peut orienter et accompagner les entreprises dans leurs démarches, notamment l’accès aux aides énergie.

Le numéro national 0 806 000 245 (appel non surtaxé) est aussi mis à disposition de toutes les entreprises, afin de répondre à leurs questions générales et les orienter sur les dispositifs adaptés.

Pour les questions spécifiques à la situation de l’entreprise concernée, la possibilité est offerte de contacter les services instructeurs de la DGFIP, joignables via la messagerie sécurisée de l’espace professionnel sur le site impôts.gouv.fr, en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide gaz électricité » pour en permettre un traitement rapide.

L’ensemble des acteurs pleinement mobilisés, pour un accompagnement optimal des entreprises

Les services de la préfecture et la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Yonne sont fortement mobilisées pour répondre aux besoins des entreprises, notamment pour présenter et préciser les différents dispositifs.

Il en va ainsi de la nécessité à ce jour de rappeler aux entreprises l’importance notamment de l’envoi de l’attestation sur l’honneur d’éligibilité.

A leurs côtés, les partenaires habituels des entreprises, chambres consulaires et experts-comptables, participent activement à cet appui au plus proche des besoins des entreprises, pour qu’elles puissent bénéficier de toutes les aides auxquelles elles peuvent avoir droit.

Les chambres consulaires :

Il est rappelé que les chambres consulaires ont mis en place des actions directes auprès des entreprises, notamment les TPE, ainsi que des dispositifs d’information dédiés consultables en ligne :

Pour la Chambre des Métiers (CMA) :

Pour plus d’information, la CMA de l’Yonne peut être saisie à l’adresse suivante :

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Pour la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) :

https://www.cci.fr/crise-energetique

Le référent identifié pour la CCI est :

Edouard PHILIPPE

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03.86.49.40.33.

 

Les élus :

 

Les élus sont également pleinement mobilisés aux côtés des entreprises de leur territoire et sont invités à porter à la connaissance des services de l’État toute situation particulière dont ils pourraient avoir connaissance.

En parallèle, le réseau des espaces France services est également mobilisé. Les services de la DDFIP ont assuré l’information des animateurs de ces espaces afin qu’ils puissent renseigner les entreprises qui se manifesteraient.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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