Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le déploiement de la fibre dans le paysage auxerrois se poursuit. Après Villefargeau la semaine dernière, c’était au tour de Quenne ce jeudi 15 avril de rejoindre le club très prisé des communes équipées du Très Haut Débit. L’opérateur historique ORANGE a installé une armoire optique au cœur du village. Ce sont ainsi 82 % des 265 logements de la commune qui peuvent aujourd’hui souscrire à une offre auprès de leur fournisseur d’accès Internet de leur choix.

QUENNE : Le vieux rêve d’Alphonse ALLAIS de transposer les villes à la campagne est-il en passe de se réaliser… ? L’arrivée de la fibre optique en milieu rural dans le cadre du plan France Très Haut Débit pourrait pour le moins, y contribuer fortement.

Et ce ne sont pas les maires des dix-neuf communes de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois qui s’en plaindront, à l’image de Francis HEURLEY premier édile de Quenne qui attendait cela avec une certaine impatience : « La commune restera rurale, au calme et on y tient. Nous sommes une sorte de quartier résidentiel dans la ruralité, avec des habitants qui se sont échappés des villes pour venir chez nous et aujourd’hui, être connectés, cela répond à une forte demande de mes administrés… ». Remerciant au passage sa collègue de Monéteau, Arminda GUIBLAIN, pour l’aide précieuse apportée.

 

 

Favoriser les « petits poucets » en connectant davantage…

 

Cette armoire de connexion inaugurée ce 15 avril porte à 118 le nombre d’installations dans l’agglomération auxerroise, pour plus de 32 600 foyers éligibles, sur les 39 216 recensés sur le territoire. Un maillage qui est prévu s’achever fin 2022 et représente un « véritable projet industriel » selon Véronique MORLIGHEM, délégué régionale d’ORANGE en Bourgogne, bien consciente des attentes impérieuses de la population : « Les besoins ont été amplifiés par le confinement, d’autant que l’on multiplie les outils de communication. En 2022, la moyenne devrait atteindre douze objets connectés par foyer, d’où une explosion de débits et de besoins exponentiels… ».

Pour sa part, Francis HEURLEY ne veut pas en rester là : « 82 % c’est bien, mais peu par rapport à de plus grandes communes dépassant les 95 % de connectés. Les petits poucets, il faut les favoriser ! ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La rémunération est bien meilleure que celle octroyée dans le monde de l’automobile. Surtout lorsque l’on s’y connaît un peu sur le registre de la mécanique. Pourtant, le recrutement dans les services entretien poids lourd se révèle chaque année de plus en plus complexe pour les entrepreneurs spécialisés. Faute de combattants et de cursus appropriés pour répondre à une demande croissante !

 

APPOIGNY: C’est la croix et la bannière pour les sociétés spécialisées dans l’entretien de poids lourds lorsqu’il s’agit de dégoter la perle rare côté recrutement. Une situation de plus en plus délicate que n’aura pas manqué d’évoquer Fabrice LEFEVRE, patron de la SAS Joël LEFEVRE, ce lundi 19 avril après-midi.

L’entrepreneur aura profité de la visite de la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’Auxerre Dominique YANI pour glisser quelques messages pertinents sur la formation telle qu’est vécue dans l’Hexagone. Il s’avère au vu des exemples concrets cités par le chef d’entreprise qu’il n’est pas aussi simple de trouver le collaborateur idoine dans cette spécialité que représente la mécanique applicable à la motorisation des poids lourds. Nonobstant, le travail est bel et bien là !

Il suffit d’observer l’effervescence des salariés dans l’atelier de cette PME dynamique qui jouxte les bureaux administratifs pour s’en convaincre. Partisan de l’intégration régulière de jeunes apprentis, Fabrice LEFEVRE privilégie l’alternance qui constitue un excellent vivier favorable à une embauche définitive.

 

 

 

 

Des recrutements annuels de niveau bac et plus…

 

 

Chaque année, ce sont de deux à trois jeunes apprenants issus de centres de formation préparant aux métiers de la mécanique qui rejoignent les effectifs de ces différentes unités de production.

Celles-ci se répartissent sur un vaste territoire du quart Grand-Est de la France, allant de Strasbourg à Troyes, de Besançon à Mulhouse, sans omettre Dijon, Sens ou encore Auxerre. Bref, le potentiel d’employabilité existe et le dirigeant de la PME est ouvert à l’accroissement du nombre de ses collaborateurs car la demande est forte côté clientèle.

 

 

 

Fabrice LEFEVRE n’hésite pas à effectuer annuellement son « marché » de jeunes pousses prometteuses, de niveau Bac, voire BTS, en prenant attache avec l’AFTRAL, un organisme de référence national à la formation des futurs diplômés du transport et de la logistique.

« Nous avons besoin d’intégrer des techniciens hautement qualifiés dans nos ateliers, souligne-t-il, de futurs responsables qui auront ensuite des équipes à manager… ».

Cela n’empêche nullement le responsable de la SAS d’accueillir de plus jeunes néophytes dans ses ateliers. Et ce dès les fameux stages dits de découverte initiés par l’Education nationale pour éveiller les élèves des classes de troisième à la vie active.

 

 

Et pourquoi pas un référent pour aider les jeunes à trouver leurs stages !

 

 

« C’est une manière pour eux de prendre goût avec une activité professionnelle qu’ils ne connaissent pas nécessairement, explique Fabrice LEFEVRE.

Des propos qui font office de « petit lait » pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne Alain PEREZ, présent en compagnie du directeur de la chambre consulaire Jérôme MAYEL, sur cette visite, décidément ô combien réconfortante pour les défenseurs de l’alternance, facilitatrice d’emplois.

Changer les mentalités de ces jeunes adultes sur le monde de l’entreprise et certaines filières où subsistent encore des préjugés représente le meilleur des remèdes pour rendre ses lettres de noblesses à l’artisanat et aux métiers industriels.

 

 

En ce sens, ces intégrations de jeunes gens dans les ateliers se veulent être un modèle vertueux qui ne demande qu’à croître à l’avenir.

D’ailleurs, ne serait-il pas judicieux de créer un référent reconnu par tous les acteurs de la vie économique pour aider les jeunes à trouver des entreprises qui leur proposeraient des stages en immersion directe ?

La suggestion a été lancée par un Alain PEREZ jamais en manque d’inventivité. Elle a eu le mérite de faire mouche auprès de la représentante de la préfecture Dominique YANI. Le directeur de la CCI Jérôme MAYEL a pris bonne note : les agendas n’ont plus qu’à s’ouvrir désormais sur les bonnes pages pour déterminer la date d’un futur rendez-vous propice à plus amples réflexions…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Lors de sa conférence de presse le vendredi 16 avril, le préfet de Bourgogne-Franche-Comté Fabien SUDRY a dressé un premier bilan à l’échelle régionale du plan de relance national. Un dispositif mis en œuvre il y a six mois. Sur l’enveloppe globale de 4 milliards d’euros dédiés à notre territoire, près du tiers a déjà été engagé. Que ce soit auprès des entreprises, des collectivités, des associations ou des particuliers. Une mobilisation tous azimuts et sans précédent décrite dans le détail par les différents intervenants.

 

DIJON (Côte d’Or) : L’objectif est fixé et le ton est donné : « Passer de la riposte à l’attaque !». C’est en ces termes, à la connotation volontairement martiale et engagée, que le préfet de région Fabien SUDRY a rappelé les enjeux et les montants du plan de relance annoncé par Emmanuel MACRON le 03 septembre dernier. Un plan global de 100 milliards d’euros, qui s’articule autour de trois axes : la transition écologique, la compétitivité de l’économie et la cohésion sociale.

Concernant le premier volet et la rénovation thermique des bâtiments publics de l’Etat, 95 millions d’euros ont déjà été engagés en Bourgogne-Franche-Comté, pour 267 bâtiments, dont 55 M€ dédiés aux seuls établissements d’enseignement supérieur.

Le dispositif « MaPrimeRénov » visant à réduire l’empreinte carbone des logements a pour sa part conquis plus de 6 000 particuliers, qui pourront ainsi bénéficier de 29 millions d’euros de subventions gouvernementales.

Dans l’Yonne, 1 040 particuliers ont eu recours au dispositif, aidés à hauteur de 4,4 M€ sur les 12,6 M€ de travaux engagés. La lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par la rénovation d’une partie du parc de logements sociaux et 6 M€ de subventions ont déjà ainsi été orientées, pour un total de près de 600 logements répartis sur toute la région. Autant de marchés potentiels pour les artisans, PME et TPE.

 

 

 

 

La transition écologique n’a pas été omise des enveloppes budgétaires…

 

 

La relance aura permis également d’accélérer la structuration de la filière hydrogène, avec deux projets au programme, dont la station de production d’hydrogène qui s’installera à Auxerre afin d’en développer l’usage dans les bus et trains, réduisant d’autant l’impact carbone.

Dans le cadre de la transition agricole, alimentaire et forestière, enjeu majeur pour la région, l’enveloppe territorialisée est de 17 M€, dont 4,9 M€ consacrés à des projets liés aux abattoirs.

 

 

Là encore, le département icaunais est directement concerné, puisque l’on compte parmi les huit lauréats retenus, la SICAREV à Migennes, pour l’amélioration de la prise en compte du bien-être animal sur son site d’abattage.

Les enjeux du volet transition écologique sont multiples et 500 M€ ont ainsi été identifiés sur l’ensemble du territoire régional, avec des premiers résultats concrets, comme l’a rappelé Natacha VIEILLE, sous-préfète à la relance.

 

 

L’aide à l’activité industrielle favorisée tout comme le soutien aux précaires…

 

 

La Bourgogne-Franche-Comté est la première région de France en nombre d’emplois industriels dans l’économie (17 %). Près de 140 projets d’investissements des entreprises ont déjà été soutenus jusqu’ici, visant notamment les secteurs automobiles et aéronautiques, pour près de 95 M€ d’aides publiques.

Un plan de relance industriel, qui passe également par une modernisation des outils de production et une relocalisation de l’emploi. Il est à noter que les appels à projet du plan de relance industriel sont encore ouverts jusqu’au 01er juin prochain.

C’est aujourd’hui l’ensemble du secteur culturel qui souffre des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie. Une enveloppe régionale de 28 M€ lui a été attribuée, afin d’accompagner les secteurs les plus fragilisés depuis un an, qu’il s’agisse de la préservation du patrimoine, du soutien aux filières ou de l’aide apportée au spectacle vivant et à la création.

La crise sanitaire a un fort impact sur les personnes les plus vulnérables de la région, où l’on dénombre « 36 500 personnes sous le seuil de pauvreté », comme l’a souligné Maurice TUBUL, commissaire régional à la lutte contre la pauvreté.

A ce titre, 2,2 M€ ont été mobilisés pour accompagner 27 projets sur la période 2021/2022. Avec pour objectif de faciliter l’insertion sociale et professionnelle en levant les freins à l’emploi, mais aussi, de lutter contre la précarité alimentaire en favorisant l’accès aux biens essentiels.

Parmi les exemples cités, le soutien apporté à la Banque alimentaire à hauteur de 100 K€ pour adapter son parc de camions frigorifiques.

 

En savoir plus :

 https://www.relance-bfc.fr/

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Lapidaire, mais précis, le message du président de « La Franck Pineau » ! Eddy BEVRE n’a pas tergiversé pour prendre la décision qu’il convenait. Compte tenu du peu de changement propre à la crise sanitaire qui plombe les calendriers des manifestations sportives depuis plus d’un an. Le rendez-vous cyclotouriste aura bel et bien lieu en 2021. Mais, ce sera à la rentrée !

 

AUXERRE : Exit le 12 juin, place au 05 septembre ! Les aficionados de la petite reine devront donc s’armer une nouvelle fois de patience avant de pouvoir rouler en toute tranquillité sur les routes des différents circuits proposés par les organisateurs de l’édition 2021 de « La Franck Pineau ».

Les raisons sanitaires expliquent ce choix, celui du report de la fameuse concentration cyclotouriste aux premiers jours de septembre. La 23ème édition partira du stade de l’Abbé Deschamps comme il avait été convenu, en accord avec les dirigeants de l’AJ Auxerre.

L’information de ce changement de date a été révélée ce lundi en début de matinée par le président de la manifestation, Eddy BEVRE.

« La crise sanitaire n’a pas entamé notre détermination, précise-t-il, notre enthousiasme pour organiser cette nouvelle journée de rencontre demeure entier ! ».

La nouvelle équipe a entériné la décision d’ajourner le rendez-vous en fonction du peu d’évolution observé autour du contexte sanitaire. Elle rappelle que la journée du dimanche 05 septembre suivra le même déroulé que ce qui avait été prévu à l’initial avec de nouveaux circuits, un tarif unique, et toujours la gratuité pour les moins de seize ans.

Quant aux engagements, ils peuvent s’effectuer uniquement en ligne via le site Internet suivant : www.lafranckpineau.fr

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La filière du bâtiment a connu un coup d’arrêt fort brutal de ses activités au printemps dernier. Date du tout premier confinement. Une quarantaine de femmes, entrepreneuses du secteur, ont été invitées à s’exprimer lors d’une rencontre interrégionale menée par la Fédération française du Bâtiment (FFB) à Lyon il y a quelques jours. Occasion de partager leurs expériences et de témoigner sur les méthodes de travail développées avec cette crise…

 

LYON (Rhône) : Plus d’une quarantaine de femmes, cheffes d’entreprise de leur état, de la filière du bâtiment ont été conviées par la FFB Auvergne-Rhône-Alpes à prendre position sur le partage des pratiques mises en exergue au sein de leurs sociétés lors d’un colloque organisé dans l’ancienne capitale des Gaules. Plusieurs d’entre elles représentaient des régions limitrophes.

Comme l’avait spécifié la présidente du groupe femmes FFB de la région accueillante, Sylvie FAURE, « cette prise de parole se voulait libérée et décomplexée, sans jugement, ni posture tout en restant positif et volontariste… ». Une entrée en matière des plus encourageantes pour les participantes à cet exercice.

Parmi les temps forts qui ont été ainsi abordés par ces femmes meneuses de société, deux points particuliers relatifs à la capacité de résilience du chef d’entreprise et celui se rapportant à la mobilisation et au management des équipes durant cet épisode si insolite de la crise de la COVID-19.

Sociologue, spécialiste de l’encadrement, psychologue du travail, entrepreneuses : tous les intervenants de ces tables rondes eurent à dire sur ces items ne manquant pas d’attrait.

Pour Anne-Sophie PANSERI, dirigeante de la société MAVIFLEX (production de portes souples et manuelles), l’idée de fermer immédiatement son entreprise fut une décision logique.

« J’avais la boule au ventre de faire venir les équipes à l’usine, confie-t-elle, je me suis posée beaucoup de questions sur ma responsabilité en tant que dirigeante ».

Son de cloche similaire pour Sylvie GUINARD, présidente de THIMONNIER, concepteur de solutions d’emballage : « L’entreprise n’a jamais fermé ! Nous étions en contact régulier avec nos fournisseurs pour nous assurer qu’ils maintenaient leur activité… ».

Tous se sont accordés à dire que les salariés avaient démontré une vraie implication. « Nous avons beaucoup communiqué avec nos équipes, notamment dans le respect des règles sanitaires et dans l’organisation de celles-ci, explique Karine DRUGUET.

Au travers de ses études, la psychologue du travail Laure CHANSELME releva deux sources de stress pour le dirigeant. D’une part, un profond sentiment d’injustice lié à la caractérisation d’activités essentielles versus des activités non-essentielles contraintes de tout stopper. D’autre part, un sentiment d’impuissance de ne plus pouvoir maîtriser l’environnement de l’entreprise.

 

Se sentir épauler grâce à la solidarité…

 

Pour faire face à ces situations inédites et instables, la force du réseau et du groupe a été soulignée par tous. Une solidarité, un lieu d'échanges et de partage qui permet au dirigeant de prendre du recul, d'extérioriser et de trouver des solutions. 

« Il y a un moment d'abattement et les autres nous relèvent. Cette solidarité fait la différence. Plus largement, nous avons notamment pu constater que les femmes organisées et aidées en réseau réussissent mieux que celles qui sont seules… » précisa Anne-Sophie PANSERI, ancienne présidente du Réseau Femmes Chefs d'Entreprise.

Pour Christel DREAU, de la société éponyme à FONTENAY (Yonne) et vice-présidente du groupe femmes de la FFB de Bourgogne Franche-Comté, le groupe femmes a été un véritable soutien : « On a besoin de cette solidarité, de se sentir épaulées. Il est important de pouvoir échanger avec ses pairs. Dans ce genre de situation, on voit tout le sens et l'utilité du groupe femmes ».

 


Quant à Sylvie FAURE, elle a insisté sur le rôle essentiel qu'a joué la FFB au niveau national, régional et départemental pour accompagner les entreprises du secteur. Un réseau qui a su démontrer toute sa force et son importance.

 

Le management des équipes au cœur des débats…

 

La dernière table ronde était consacrée au management des équipes. Télétravail, préservation du lien entre les collaborateurs en présentiel et distanciel, modes collaboratifs... 

Des méthodes de travail qui, si elles ont pu être imposées de manière brutale en raison de la situation, seront sans doute amenées à perdurer.

Selon Marie-Hélène PONS, dirigeante de l'entreprise SOGICS, « il est difficile de trouver une unité entre les salariés en télétravail et ceux en présentiel. Au sein de l'entreprise, personne n'était habitué à travailler à distance, nous n'avions jamais expérimenté le télétravail. Il a fallu trouver les bons outils, adaptés à nos besoins »

Ce confinement a permis de changer les mentalités et approches d'encadrement, comme en témoigne Anne-Sophie PANSERI : « Cette situation nous a ouvert les yeux sur un autre management. Avant cette crise, j'étais opposée au télétravail. Aujourd'hui, je considère que je dois faire confiance aux collaborateurs. On ne peut pas pénaliser une organisation juste pour quelques personnes qui ne jouent pas le jeu... ».

En conclusion des échanges, Pierre DRELON, sociologue et intervenant en management, a rappelé combien le besoin d'interaction sociale était prégnant dans le monde de l'entreprise, comme ailleurs.

« Les hommes et les femmes sont programmés pour s'adapter. Ils et elles sont faits pour mettre en place les changements utiles en puisant dans leur imagination et leur capacité d'innovation qui provient des échanges et des interactions sociales. Le propre de l'entreprise est la prise de risques » souligna le sociologue qui, non sans un brin de provocation, posa la question suivante.

« Le vrai confinement n'était-il pas celui des Trente Glorieuses au cours duquel nous étions centrés avant tout sur les droits acquis, l'absence de prise de risques, la mise en place de certifications... ? 

Paradoxalement, c'est peut-être seulement maintenant que nous allons sortir d'un confinement de plus de cinquante ans, qui nous poussera à réinventer nos méthodes de travail et à sortir d'une certaine zone de confort ? ».

Une interrogation pertinente qui mérite sans doute de véritables réponses…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil