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Analyste pertinent de la société française, le comique pratique l’art de la dérision et de la pirouette sémantique en dénonçant les travers de nos contemporains sur les grandes thématiques actuelles. La précarité et son corollaire, la pauvreté, servent ainsi de judicieux prétexte à l’occasion de ce nouveau spectacle proposé pour deux séances exceptionnelles au théâtre rural de La Closerie. CHRAZ ironise avec cette « philosophie de comptoir » à l’humour caustique et ravageur…pour le plus grand plaisir des spectateurs.

ETAIS LA SAUVIN : Le sens du comique chez CHRAZ est une vertu artistique quasi innée. Elle se cultive au moindre propos, prononcé par l’humoriste. On attend la chute. Celle où il plaide en faveur de l’indulgence du public. Car, comme il se plaît à le dire : « il n’est pas évident d’être à la fois comique et politique à cause de la loi contre le cumul des mandats ! ».

Empreint d’un cynisme caricatural à peine voilé, le comédien tente dans cette nouvelle représentation de démontrer que les pauvres sont responsables de leur propre malheur. « La preuve, dit-il, c’est qu’ils se laissent exploiter par les riches alors qu’ils sont bien plus nombreux qu’eux ! ».

Versatile dans les idées qu’il développe lors de sa narration sarcastique seul sur la scène, l’homme est tour à tour de gauche, puis de droite. Puis, du centre. Quand tout cela ne se mélange pas dans un véritable patchwork haut en couleur et en déclarations non convenues.

Des jeux de mots aux jeux d’idées…

Provoquer des rires, c’est raison d’être sur scène. Le comédien (né Jacques Louis CHRASZEZ) aborde des thématiques à travers des personnages de plus en plus absurdes ou surréalistes : le racisme, l’immigration, les inégalités, l’écologie, la rigidité des comportements, les certitudes, l’avidité, le mépris, etc.

Des jeux de mots aux jeux d’idées, il n’y a qu’un seul pas. C’est celui que franchira CHRAZ dans l’évolution de son art comique après qu’il ait exercé pléthore de métiers, certains parfois aux antipodes de ce qu’il est devenu depuis 1986 où il a embrassé la carrière d’humoriste. Contrôleur laitier, disc-jockey, électromécanicien dans l’armée de l’air (cela ne s’invente pas !), menuisier, marchand de frites et de gaufres, gérant de camping, chômeur…CHRAZ est devenu un humoriste à la qualité rare : celle de faire rire de tout en permettant la réflexion sur les aspects absurdes de l’existence…

Samedi 07 juillet à 20h30 précises

Dimanche 08 juillet à 16h00 précises

Prix d’entrée : participation aux frais (PAF) 15 € ou 11 € si adhérent.   Réservation par site : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.   par téléphone :  03.86.47.28.16.


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Même si l’établissement culturel n’a pas pour vocation de devenir un jour une « banque d’affaires ! », dixit les hôtes de ses lieux, il n’empêche que ses propriétaires, Andrée et Gérard-André, ont accepté de soutenir l’initiative de la monnaie locale, lancée depuis ce printemps sur le territoire de l’Yonne. Dorénavant, les fidèles adeptes du site théâtral champêtre d’Etais la Sauvin pourront régler leur dû avec les coupures à l’estampille de la cagnole…

ETAIS LA SAUVIN : L’information avait été annoncée au cours de la conférence de presse dès la fin avril par les propriétaires du lieu culturel. Dès le début de la saison, la nouvelle monnaie locale serait acceptée aux caisses du théâtre. Circulant dans l’Yonne depuis quelques semaines, la cagnole offre ainsi à ses possesseurs le moyen financier de pouvoir payer leur entrée au spectacle. Au même titre que l’euro.

S’expliquant à l’époque sur les raisons de ce choix, le couple à la tête du site artistique avouait être sur la même longueur d’ondes philosophique que les concepteurs de la vertueuse monnaie.

L’emploi de cette dernière se justifie en qualité de rempart contre un système jugé trop capitalistique donné au poids de l’argent dans les échanges commerciaux.

Andrée et Gérard-André ont donc eu le plaisir de recevoir les premières coupures de ladite monnaie départementale à la suite de la visite de quelques spectateurs réglant ainsi leur réservation.


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Promis à un très bel avenir parmi les sphères huppées des milieux bancaires et de la finance, ce personnage atypique, ex-membre d’un Lions Club, a connu une existence des plus hasardeuses, vivant de terribles déboires personnels et professionnels. Des épreuves lourdes à supporter au-dessus de la tête d’un seul homme, peut-être tombées du ciel pour faire croître sa foi et optimiser ainsi sa rencontre avec Dieu. Généreux et altruiste, Jean-Paul ALLOU se définit également comme un homme de partage. Après son précédent ouvrage, « Tous les banquiers ne finissent pas en prison, moi c’était dans la rue », où il narre ses errances de néo-précaire livré à la rue, il a décidé de témoigner sur à un tout autre parcours du combattant qu’il a vécu : la perte d’un être cher, ravagé par la maladie. Son dernier opus se nomme « Cancer, de l’espoir à l’espérance… ». Il est publié dans la collection TOTUS aux éditions du JUBILE…Interview.

AUXERRE : « Nouvel opus avec la sortie de ce livre, « Cancer de l’espoir à l’espérance » qui nous éloigne du monde de la banque et de ces vicissitudes, puisque c’était le thème du précédent ouvrage. Pourquoi avoir choisi ce thème très intime cette fois-ci ?

Durant l'accompagnement de mon épouse, dans un service d'oncologie, j'ai tenu un journal ; une sorte de chronique d'une mort annoncée. Après la sortie   de « Tous les banquiers ne finissent pas  en prison... », je me suis dit que je devais poursuivre mon témoignage. Les aventures en elles-mêmes sont banales et arrivent, hélas, à beaucoup de monde. C'est ce qu'on fait des drames de la vie qui me semble le plus important. Le thème de l'accompagnement et de la mort doit sortir de l'intime pour être partagé : le témoignage peut parfois déculpabiliser mes contemporains de la peur de la mort, du sentiment de soulagement de la perte de celui ou celle qui souffre, de vouloir vivre dans la dignité d'une souffrance offerte et en refusant l'euthanasie…

« Je n’ai plus voulu me battre et j’ai sombré… »

Votre chemin de vie est à la fois bosselé mais aussi riche en expériences diverses vécues au gré d’un cheminement intellectuel profond. Comment analysez-vous votre existence à plus de 60 ans ?

« A 60 ans, on devient jeune. Le problème c'est que c'est trop tard ! » disait Picasso. C'est vrai, le cheminement intellectuel et spirituel enracine mon existence et  me  permet de plus en plus de poursuivre ma route avec paix et sérénité. La richesse de ma vie demeure dans mon cœur : c'est tous ceux que j'ai rencontré et qui m'ont tant apporté, les femmes et les hommes de bonne volonté comme mes ennemis. La vraie richesse est dans les rencontres. Je crois que les êtres et les événements sont comme on les voit...

Comment un spécialiste de la finance et des milieux bancaires peut-il être amené un jour à vivre dans la rue ?

A force de prêter à 10 % j'ai fini par prêter à rire ! Un jour, tout simplement j'ai décidé de baisser les bras. Face à l'adversité et au divorce que je ne souhaitais pas, je n'ai plus voulu me battre. Je ne devais cette situation qu'à moi et je n'en voulais à personne. Ma vie s'écroulait une nouvelle fois…

Que retenez-vous de cette descente aux enfers ? Y avez-vous puisé une force intérieure au fond de vous-même ?

Ma foi et ma culture contribuent à mon sauvetage. Ma foi, car elle me permet de maintenir un contact avec Dieu dans la prière et ma culture car elle m'autorise à  mettre les mots sur ma détresse. Je comprends progressivement ce qui se passe en moi et dans ma vie. Et puis, je me suis dit : quel est le sentiment le plus beau et le plus fort ? L'amour bien sûr ! L'amour peut-t-il faire souffrir ? Non, évidemment, c'est l’ego qui a mal ! Alors ? J'ai travaillé sur moi, appris à lâcher prise et à apprivoiser ma colère. Il m'a tout de même fallu deux ans dans la cellule d'un monastère pour prolonger ma résilience !

Une starisation éphémère grâce au relais des médias…

Le précédent livre, « Tous les banquiers ne finissent pas en prison, moi c’était dans la rue » vous a propulsé sous les projecteurs médiatiques. De quelle manière aborde-t-on ce passage de la pénombre au retour en grâce vers la lumière ?

Tout d'abord un immense merci à Delphine MARTIN, journaliste à France Bleu Auxerre. C'est son interview qui me sauve de la rue ! Un remake de « Boudu sauvé des ondes »… Je me suis préparé à ces courts instants où on peut croire que l'on est une vedette ! Cette période de médiatisation fut riche en émotions et en contacts avec des journalistes et des animateurs télé (je peux faire la différence). Après la rue, les spots, les maquilleuses, je me disais : reste toi-même, apprends à goûter l'instant présent. Cette longue suite d'instants très éphémères ! Après les émissions, mise à part les demandes en mariage, j'ai reçu de nombreux témoignages d'amitié, des demandes d'aides, des questions sur des problèmes financiers, des personnes en détresse qui demandaient une aide morale…

Sociologiquement, pourquoi lorsque l’on atteint la soixantaine le monde professionnel vous tourne le dos ?

J’ai pris la décision momentanément de tourner le dos au monde professionnel. Un court instant mais suffisamment pour que le monde du travail me considère. Je cite : trop expérimenté, trop diplômé, surqualifié, et cerise sur le gâteau, pas d'expérience dans le secteur. Là est le véritable mal. Après mon passage sur France Info, un fou génial me tend la main et me propose le poste de directeur de son bowling à Nancy. L'entretien d'embauche est exemplaire à plus d'un titre : quinze minutes pour la visite, dix pour la nature du travail (animation d'un lieu de loisirs, management d'une équipe de 35 salariés) et pour conclure (je cite le boss), « M'sieur ALLOU, en lisant votre CV, je suis impressionné par votre expérience et vos diplômes. Je me dis, ce gars-là est largement capable de gérer mon affaire, mais je n'en sais rien et vous non plus, alors vous commencez quand ? ». Avec un « pro » du recrutement, je n'avais aucune chance : aucune expérience dans le secteur du loisir alors que ce qui est demandé est conforme à mon expérience de manager et de gestionnaire. C'est juste la mise à l'épreuve que demandent les anciens qui veulent travailler ! De plus, c'était sans risque pour le recruteur !

Lors de votre période sous les ors de la société, vous étiez président d’un club service, un Lions. Avez-vous profité de la solidarité, voire de cette fraternité qui émane au sein de ces structures durant les moments délicats de votre vie ?

J'appartenais à deux associations connues pour leurs capacités d'entraide et de fraternité. C'est moi qui est fermé la porte à tout contact. Durant la médiatisation, beaucoup me l'on reproché à juste titre ! C'est ceux que je n'attendais pas, qui, croisant ma route, m'ont tendus une main généreuse. Je pense à des membres d'un autre club service les « KIWANIS », notamment à Auxerre et Nancy ! Ceux qui pouvaient faire quelque chose l'ont refusé : certains membres de ma famille, le curé du coin… Encore une fois, ni colère ni rancœur, je leur pardonne.

Votre parcours de vie est-il impacté par la malchance ou le mauvais sort qui s’acharne au-dessus de votre tête ou est-ce finalement un chemin initiatique qui vous a permis de grandir ?

J'aime assez l'idée du « chemin initiatique ». Chance, malchance qui peut le dire ? Il faut lire ou relire les « contes des Mille et une nuits ». Le fait d'avoir pu survivre à quelques épreuves majeures dans la vie d'un homme, je peux dire que j'ai eu la chance pour certains et la grâce pour d'autres, de vivre tout cela. On génère notre malheur par nos attachements : les personnes, les idées et biens matériels. Leur perte devient le combat entre soi et soi. Je l'ai mené mais avec l'aide de Dieu.

« Que ceux qui s’insurgent sur la crise migratoire commencent à prendre un malheureux chez eux…"

Que faites-vous lorsque vous croisez un malheureux dans la rue ?

Le plus souvent, je m'assois près de lui et je lui parle en le tutoyant amicalement. Je ne leur dit rien de mon passé : je veux que mes frères de galère me reconnaissent pour tel… Même quand on n'a pas d'argent, on peut toujours faire quelque chose : écouter, mettre en contact, parfois secouer la personne. Un jour, en plein hiver, je croise ainsi une jeune femme faisant la manche. On se parle, je prends son écriteau et commente : qu'est-ce qu'on en a à faire que tu prennes la monnaie et les tickets resto ! Tu ne prends pas la carte bleue ? Et elle de répondre du tac au tac : si mais uniquement avec le code. C'est ça qu'il faut que tu écrives ! C'est ainsi qu'elle fit sourire les passants en augmentant grandement le volume de ses collectes. J'ai pu également constater que les ingrédients qui mènent à la rue sont toujours les mêmes et ce, quel que soit l'âge, la condition sociale ou le niveau de culture. Ils ont pour origine : la rupture affective, la perte du travail, les portes des amis qui se ferment. Puis, on tourne le dos à tout le monde et on arrive sur le trottoir !

La crise migratoire fait régulièrement la une de l’actualité. A ce titre, l’Europe connaît une crise sans précédent sur ce sujet. Quelle attitude avoir vis-à-vis des migrants ? Comment solutionner ces flux qui désolidarisent l’opinion publique et accroissent les poussées de nationalisme ?

Cette situation provoque de la division en France et en Europe. Sans vouloir jouer les Cassandre, nous n'avons encore rien vu en matière de migrations. Je pense surtout aux migrations climatiques dans le monde, y compris en Europe ! Je suis certain que les catastrophes naturelles seront à l'origine des bouleversements sociologiques et de la faillite du système bancaire et financier de la planète… Les migrants sont des pauvres venus d'ailleurs et méritent une attention particulière, emprunte d'humanisme ou de charité dans le sens chrétien. Loin des « si j'étais au gouvernement, je ferais ceci ou cela… ». L'action individuelle reste la plus efficace. Il est plus simple de vouloir changer les autres que de se changer soi-même ! A l'échelon individuel, on peut tous agir en aidant la «veuve et l'orphelin» sans se demander «s'ils sont dignes et de bonnes meurs » ! Quant à ceux qui s'insurgent en clamant qu'il faut accueillir tout le monde, qu'ils commencent par prendre chez eux au moins une personne, le Vatican en premier…L'abbé Pierre disait : « chaque fois qu'il y a eu une guerre, on a trouvé la monnaie pour produire des armes, alors considérons que nous sommes en guerre contre la pauvreté et la détresse ! ».

Ce nouveau livre apporte un angle nouveau sur votre personnalité : cette résilience qui vous permet de tenir. Comment peut-on survivre au départ d’un être aimé ?

Sans la foi je n'y serais pas arrivé tout seul. Le contexte m'a permis de réagir vite. Mes enfants encore jeunes, mon métier et surtout les volets d'animateur de stages et de maître de conférences m'ont permis de ne pas me regarder le nombril. J'ai dû apprendre à « faire mon deuil » et à sortir de la culpabilité et de la victimisation. Le titre du livre porte des éléments de réponse : l'espoir, pour la part d'humanité que ce terme contient, on veut y croire. On y croit avec l'être aimé, puis face à l'inéluctable, l'Espérance est à prendre dans le sens chrétien : la résurrection. « Je crois en la résurrection de la chair », c'est le credo de Nicée que récitent tous les chrétiens à la messe.  Je prends le verbe « croire » dans sa double acception : je crois, j'affirme, je crois, je doute…« Il faut que la vie nous arrache le cœur, si non ce n'est pas la vie » dit Christian ROBIN.

Un triste fait divers, concernant une jeune femme qui n’a pas été prise au sérieux par une opératrice médicale au CHU de Strasbourg, a conduit à sa perte. Le monde médical est-il trop enfermé dans sa bulle et manque d’humanité selon vous ?

Les médecins que j'ai côtoyés en oncologie étaient concentrés sur la maladie et non sur le malade. La hiérarchie laisse le soin au personnel soignant de s'occuper de la famille. Les centres de soins palliatifs avec des précurseurs  comme Kubler ROSS, le Docteur ABIVEN ou Marie de HENZEL ont fait découvrir que la maladie est l'affaire de tous : le malade en premier, la famille et tout l'entourage, les médecins et tout le personnel soignant. Je crois que les restrictions budgétaires dans les hôpitaux comme ailleurs, contribuent grandement à la déshumanisation de toute l'économie de services, publiques et privés.

« Tomber est permis, se relever est ordonné… »

Perdre son épouse est une immense catastrophe comme pour chaque être cher qui s’en va. Ce livre représente-t-il un exutoire qu’il fallait écrire ?

Au départ, c'est un journal que j'écris et on peut parler d'exutoire. Le désir de témoigner, c'est autre chose. Pouvoir dire comment je suis sorti des catastrophes de ma vie et la volonté de transmettre quelques « outils » s'imposait naturellement. Je suis doublement prudent : prudent dans la transmission car si j'en crois « l'Ecclésiaste », il est vain de vouloir transmettre quoique ce soit. Tout passe dans le vent sauf l'amour, et prudent par rapport à « l'écriture thérapie ». La thérapie doit contribuer à guérir. Or, si mon système de pensée, donc d'écriture, est négatif,  je risque de m’entraîner tout seul vers le bas et la déprime. Il faut des clefs qu'on ne possède pas naturellement. 

Dans la préface de l’ouvrage, vous citez un proverbe russe : « tomber est permis, se relever est ordonné… ». Qu’est-ce que cela vous inspire réellement ?

« Tomber » c'est humain et naturel, se relever est un combat. Je le relie au discours des béatitudes du Christ. Socrate soulignait en son temps le paradoxe suivant : si la recherche du bonheur est commune à tout homme,  les moyens pour y parvenir n'ont rien de naturel. Il présente le bonheur comme un combat spirituel. Le Christ, dans son discours, propose le bonheur dans les conditions les pires de l'existence, c'est toute l'itération des « bienheureux les pauvres », bienheureux les affligés »…La quintessence du paradoxe esquissée par Socrate. Mais attention, pour y arriver, il faut l'aide de Dieu… Finalement, la quête du bonheur, c'est sans doute du bonheur...

Vous vous êtes demandé un jour pourquoi vous avez vécu l’ensemble de ces drames successifs (chômage, misère, deuil…). Et puis, il y a cette révélation divine : la force de Dieu. Expliquez-nous ?

J'ai fait quelques années de théologie et je suis tombé en admiration pour le récit de Job (« Le Livre de Job » dans l'ancien Testament). Ici encore, il n'y avait pas de hasard. Je crois qu'il existe une certaine pédagogie de Dieu pour nous faire comprendre ce que l'on doit comprendre. Pour que je perde le plus important, c'est à dire l'idée que j'avais de Dieu, que je ne cherche plus à l'instrumentaliser, la belle idée que j'avais de moi, les idées plus génériques sur la foi, la religion, la politique… il fallait que je perde d'abord tout ce que je croyais être l'essentiel : l'être cher, les souvenirs, les biens matériels...Au cours de mes deux années chez les moines, j'ai pu dire comme Job : « Dieu donne, Dieu reprend, loué soit Dieu » et surtout : « avant je ne te connaissais que par ouïe dire, maintenant je sais que je t'ai vu »… 

Qu’elle est la place du Créateur dans votre existence aujourd’hui, vous qui fréquentez abondamment les monastères ?

Je poursuis ma quête du bonheur, avec Dieu : je prie tout simplement. Le fruit de la prière, c'est la foi. Je le répète sans cesse à tous ceux qui veulent croire : priez ! Même et surtout si c'est pour dire qu'on n'est pas d'accord, qu'on est révolté contre la situation, contre Lui… Au sein de l’Église, après avoir été formé à faire du catéchisme, préparer les couples au mariage, au baptême, à l'animation liturgique, à la célébration des funérailles, je n'avais jamais été enfant de chœur. Je comble ce manque et je suis « servant de messe » à l'abbaye du Thoronet ! Le prêtre qui me forme est très patient  avec son « Gaston Lagaffe » de thuriféraire : enfumage de la sacristie, pas de fumée, trop d'encens… Pas assez ou trop de vin dans le calice, pas assez d’hosties, oubli de l'eau dans la burette, serviettes non appropriées, erreur dans les textes du jour ou dans ceux de la liturgie eucharistique… Bref, si cela ressemble à un chemin de croix, je contribue largement à la sanctification de mon curé !

Pourtant, Dieu possède aussi ses faces sombres : cela ne vous gêne pas ?

Je ne vois pas à quoi vous pensez. La vie du Christ n'est que lumière, c'est la seule religion monothéiste qui donne la première place à la femme : Marie la mère du Christ et même Marie-Madeleine priment sur les apôtres. Ce que les hommes font de tout cela, c'est autre chose ! Je suis très « réac » face aux dogmes de l’Église. Dieu, dès la création a fait de moi un homme libre. Alors je prends des libertés avec cette liberté offerte ! Maintenant, si vous faites allusion à l'Inquisition, aux croisades, aux procès d'animaux et leur cortège d'instructions, de jugements et d'exécutions des pauvres bêtes (En 1789, les révolutionnaires avaient tout de même guillotiné un perroquet qui criait « vive le roi ») : vous commettez un crime de lèse culture. On n'a pas le droit de juger l'histoire à l'aulne de ce que l'on sait aujourd'hui, en omettant volontairement d'occulter le contexte de chaque histoire. J'ai lu la Bible et les quelques 350 pages des évangiles canoniques. Je me suis risqué aux 70 volumes de la « Somme » de Saint-Thomas d'Aquin et lorsque j'ai découvert que les commentaires de ladite « Somme » représentaient plus de vingt mille titres, je suis revenu aux quelques centaines de pages des Évangiles. 615 commandements constituent des prescriptions pour le quotidien des Juifs pratiquants, des centaines de Sourates doivent être rigoureusement suivies par les Musulmans ; pour les chrétiens c'est simple, la volonté de Dieu signifiée se résume à Dix commandements (ceux de Moïse) auxquels le Christ en rajoute un : « Aimez-vous les uns les autres » et pour le reste ?  Débrouillez-vous. Vu sous cet angle, la liberté peut être difficile à vivre...

« J’ai plusieurs projets en préparation dont une histoire mondiale de la banque… »

Dans la préface qu’il vous accordée, Monseigneur Dominique REY évoque « l’humanisme exclusif qui peut se révéler être un humanisme inhumain ». Qu’en pensez-vous ?

J'ai croisé la route de Monseigneur REY grâce au journaliste Olivier DELACROIX. Il avait réalisé un reportage sur mon histoire dans la rue (« Dans les yeux d'Olivier » sur France 2). J'en profite pour dire qu'un reportage sur ma vie aujourd'hui sera diffusé en septembre prochain (toujours dans les « Yeux d'Olivier »). Dominique REY évoque « l'humanisme inhumain » dans le cadre d'une citation du Père Henri de Lubac. De Lubac fut un grand théologien Jésuite (devenu cardinal après avoir été mis à l'index par Rome). Il combat, dans son œuvre majeur « Le drame de l'humanisme athée », Nietzsche, Feuerbach et Marx. L'humanisme pour l'humanisme, au nom d'une idée humaine, d'un dogme ou d'un rite pour le rite peut devenir inhumain s'il n'y a pas d'amour. Ce qui est mis en avant par Monseigneur REY,  c'est juste l'amour du prochain…

Publié aux Editions du Jubilé, ce livre entraînera-t-il de votre part un cycle de témoignages à distiller auprès des publics en souffrance mais aussi vers les biens portants ?

Oui, je travaille sur des cycles de conférences destinés à des publics en souffrance et en recherche mais aussi pour tous les insatisfaits de la vie. Des rencontres pour partager et apprendre des autres. Je travaille également sur des conférences-débats organisées avec des mutuelles de santé en associant des médecins, des personnels soignants, des associations, sur des thèmes comme : l'euthanasie, l'accompagnement des mourants, faut-il tout dire au malade, à la famille ? ...

Le prochain livre témoignage est entre les mains du comité de lecture d'une maison d'édition  (Les Editions du Jubilé), il traitera de mon expérience vécue durant deux années chez les moines !

Sur quel registre travaillez-vous aujourd’hui parmi vos projets ?

Le mois prochain sortira mon sixième recueil de poésies « Salauds d'pauvres ». Il s'agit de poèmes que j'ai écrits quand j'étais dans la rue. En cours d'achèvement de l'illustration, un livre co-écrit avec Françoise COLAS, « Animalement vôtre ». C’est un recueil humoristique de proverbes et citations à caractère animalier. Un ouvrage qui me tient particulièrement à cœur sera consacré à une histoire de la banque et cela représente plus d'un an de travail ! De 3500 avant J.C. (création de la première banque) à nos jours, cela mérite une attention particulière. Enfin, je profite de cet entretien pour lancer par votre intermédiaire, une bouteille à la mer : ce livre que je souhaite écrire nécessite une rencontre avec la responsable de l'UNESCO, Audrey AZOULAY. Cela fait plus de vingt ans que je souhaite rencontrer un responsable de l'Unesco...Si l'un de vos lecteurs peut intercéder en ce sens...

Selon vous, peut-on avoir été dans une existence et être de nouveau ?

Ce que l'on a été est mort. Pour ce que l'on deviendra, je ne suis pas devin… Alors, oui on est un homme nouveau chaque fois que l'on se remet en question,  dans ses idées ou ses jugements, son mode de vie et ses habitudes. Le chrétien est un homme nouveau chaque fois qu'il reçoit le sacrement de réconciliation (la confession), après un temps « d'adoration du Saint-Sacrement », après l'écoute de l’Évangile ou après l'eucharistie lors de la messe. C'est juste vivre l'instant présent. Être un homme nouveau, instant après instant…

Enfin, je suis tenté par cet ultime conseil donné par Voltaire : « Si vous vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le c'est qu'il y a de l'argent à prendre ! ».


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Les locaux de l’Office du tourisme de Villeneuve l’Archevêque accueilleront à partir du 01er juillet, et ce durant toute la période estivale, les œuvres picturales très personnelles de cette artiste icaunaise de talent, passionnée de Van Gogh et de Gauguin.

VILLENEUVE L’ARCHEVEQUE : Originaire de l’Ile de France (elle est native d’Antony), la résidente de La Celle Saint-Cyr, bourgade au charme bucolique située non loin de Joigny, Véronique FANTI a découvert dès sa prime enfance les grands maîtres de la peinture. Ce sont les ouvrages d’art que lui offraient son père, imprimeur de son état, et surtout féru d’œuvres picturales, qui ont sans doute forgé sa vocation.

Installée dans l’Yonne depuis 1991, Véronique se nourrit de rencontres exaltantes. Celle, vécue aux côtés de Michel HERGIBO, représente un signe de la providence.

« J’ai suivi ses cours d’histoire de l’art et ai fréquenté assidûment son atelier, confie-t-elle, ce qui me permettra de révéler mon style… ».

Maîtrisant à la perfection la peinture à l’huile mais aimant aussi comprendre les subtiles techniques des grands maîtres, des primitifs italiens à BALTHUS sans omettre REBEYROLLE et GIACOMETTI, l’artiste impose sa griffe. Elle qui traduit ses émotions à travers des paysages où l’onirisme se lit à cœur ouvert.

L’hiver, la saison source d’inspiration…

A la fois figuratives et abstraites, ces œuvres nous livrent des paysages où les pigments, le tissu et le papier apportent une dramatisation, voire une sérénité aux tableaux. Conférant ainsi une atmosphère spécifique d’un lieu qui sera immortalisé sur le support créatif choisi par l’auteure.

Ses sources d’inspiration oscillent entre les paysages d’hiver qu’elle affectionne, le vignoble avec les couleurs et les formes si caractéristiques à cette période de l’année, nimbés d’une lumière parfois tamisée.

Quant à la technique, Véronique FANTI travaille à partir d’une palette faite de poudre de couleurs, des pigments, qu’elle mélange ensuite entre elle avec un liant. L’artiste aime peindre plusieurs toiles d’un même sujet dans un format et une vue différente. Elle dit des arbres qui apparaissent sur ses toiles, que « ce sont les cassures de la tempête, et peut-être aussi les siennes… ».

A découvrir cet été du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 17h, le samedi de 10h à 12h3à et de 15h à 18h et le dimanche de 10h à 12h30 à l’Office du tourisme de Villeneuve l’Archevêque.


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DIJON (Côte d’Or) : C’est le mercredi 27 juin que le Club des Ecrivains de Bourgogne aura le privilège de recevoir sous les ors du Grand Hôtel La Cloche de la capitale des Ducs la romancière et journaliste de la presse audiovisuelle, Colombe SCHNECK.

Ouverte au public, la conférence débat, présentée par notre confrère Bernard LECOMTE, lui-même écrivain (il a produit une littérature fournie et de belle facture sur la Russie et les arcanes du Vatican), et animée par le spécialiste littéraire, Yannick PETIT, permettra à l’invitée d’un soir de disserter autour des thèmes fondamentaux, étayés à travers les pages de son ultime roman, « Les guerres de mon père », édité chez Stock. Comme à l’accoutumée, la romancière se livrera ensuite à la séance de dédicaces…

 


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