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C'était une de ces matinées, fleurant quelque peu la fin de ce drôle d'hiver. Dans cette petite rue proche du marché de Sens,  un panneau à l'impeccable calligraphie - digne des institutrices et instituteurs d'avant 68 - m'interpella. Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Séquence souvenir, de feu l’ORTF, avec le commissaire BOURREL et ses « Cinq dernières minutes ! ». J'y reconnus alors la patte de Laëtitia, que l'on a découvert jadis au « Martin bel air », sis à Saint-Martin-du-Tertre. Une bonne petite table locale que l'on évoquera un de ces quatre dans cette chronique....

 

SENS : Appréciée de la clientèle, elle n'avait pas son pareil pour préparer un « Américano », avec LA recette de son père-grand ! Après un court passage dans une chaîne que je ne citerai pas, là-voilà, à sa place, chef de salle de  la toute nouvelle « Table du Boucher ».

Bienvenue à la maison TROTOUX ! Guillaume y prit la suite de son père Rémi, après avoir exercé dans de belles boutiques, tant à Lille, que chez « Pouy » à la capitale. Voici trois ans, par le biais d'importants travaux, il créa cette boucherie du XXIème siècle, avec son étal arrondi.

Ce n'est pas la première fois que se crée à Sens un restaurant à viandes. Le précédent, ce fut voici il y a quelques années « Le Cav's », comme comptoir à viandes. C'était bon, certes, mais cher et chichiteux. Je me souviens encore des salsifis au chocolat en dessert ! Cela ne dura point. Peut-être y manquait-il un brin de gourmandise tout simplement ? Si certains clients vont au restaurant, d'autres s’y rendent aussi pour manger. CQFD !

Mais revenons rue Etienne Mimard, et poussons la porte vitrée de ce petit antre. Notre calligraphe est là, sa craie est rangée : les clients peuvent arriver ! Le décor est chaleureux, et la juxtaposition de tables hautes et basses, y est plutôt heureuse. Quelques saucissons pendouillent, juste histoire de  nous narguer !

 

 

La possibilité de se sustenter dès potron-minet !


« La Table du Boucher » pour Guillaume, c'est le prolongement de sa boutique, avec la possibilité pour la clientèle, de choisir un morceau sur l'étal. Même de bon matin, pour un « p'tit mâchon », plus très diététiquement correct en 2022, mais ayant l'avantage de faire plaisir, c'est déjà ça !

On s'attable donc confortablement dans cette petite salle contiguë à la boucherie. La planche-apéritif,  composée  de saucisson de porc noir de Bigorre bien poivré et de chorizo est plaisante. Avec ce joli  vin de Fixin. Aujourd'hui, la maison propose une souris d'agneau ou une entrecôte blonde d'Aquitaine. Le tout est accompagné de gratins (chou-fleur ou courgettes). Ou bien votre autre choix se portera sur le bel étal que l'on zyeute depuis notre table !

Quelques crudités pour commencer : de la betterave, une bonne piémontaise et une salade grecque, sans sirtaki, dommage ! Une dame seule se régale à la table voisine. Derrière nous, des parents déjeunent avec leur fille restauratrice. Elle est établie avec son mari, en terre vendéenne, à Aizenay. L'établissement s'appelle « La Sitelle ». Le Michelin parle de recettes originales avec de nombreux accords terre-mer, ainsi que d'un accueil agréable et attentionné.

 

 

 

Les petites « blagounettes » entre deux assiettes !

 

Le pain, ça compte ! Il est bon et bien cuit. Il provient de la proche boulangerie- pâtisserie tenue par Eric GAUFILLIER. On en profite pour saluer ce sympathique artisan, présent dans la cité de Brennus depuis plus de trente ans. Son frère, pâtissier, officie à Provins.

L'entrecôte arrive impeccablement saignante. Elle fut cuite à la plancha. C'est la mode ! Personnellement, il me semble que pareil morceau poêlé et arrosé durant cuisson, ce serait bon aussi. Même si ce n'est pas très « comme j'aime », ainsi que  le serine la pub sur machin-tv ou autre ! Le gratin de chou-fleur est fort bon, bien assaisonné ; on y perçoit de fines effluves de l'indispensable muscade.

Laëtitia, quant à elle, passe de table en table, un mot gentil pour chacun, une « blagounette » entre deux assiettes !

Le dessert maison du jour est une tarte aux figues. D'autres sont préparés par la maison GAUFILLIER et proposés à la dégustation. Bonne pioche que cette tarte aux figues, ce fruit si finement granuleux. Puis, vient le moment du café servi avec un nougat local.

C'est chouette, cette « p'tite Table du Boucher ». Bravo au courageux Guillaume qui ignore les trente-cinq heures. Et bravo aussi à notre calligraphe préférée !  Nous reviendrons pour une viande poêlée cette fois-ci ! Tant pis pour « comme j'aime » !

 

 

En savoir plus :

 

Les + : cadre agréable, originalité du concept, service au top, prix des vins raisonnables avec notamment un Irancy de chez CANTIN servi à 25 euros la bouteille, c'est rare !

Les - : les tarifs sont raisonnables, mais au prix d'un bon restaurant cependant (soit environ celui d'un menu à 35 euros, référence du « Bib gourmand » dans le guide Michelin), l’établissement aura tout intérêt à prendre avec le temps - Paris ne s'étant pas fait en un jour - un virage, un peu plus cuisiné. On pense aux sauces et jus, notamment. Beurre d'herbes, sauce bordelaise et autres sauces Foyot s’accorderaient volontiers avec miss entrecôte (blonde d'Aquitaine ou brune des Alpes, c'est vous qui voyez !). Un noble support de choix...

 

 

La Table du Boucher Maison TROTOUX (sur Facebook)

09, rue Etienne Mimard

SENS

Tel  03. 86. 65. 18. 20.

Boucherie-charcuterie : du mercredi au lundi.

La salle est ouverte lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 09 à 19 heures.

Précisions : l’établissement n'étant pas un restaurant, au sens légal du terme, il n'y est pas servi d'alcools forts (apéritifs,  digestifs...).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Après une année blanche pour cause de COVID, le Salon International de l’Agriculture fait son grand retour Porte de Versailles à Paris. Le contexte sanitaire ne permettra sans doute pas de battre le record établi en 2014 avec plus de 703 000 visiteurs enregistrés. Mais, il est à parier que l’on se bousculera dans ses allées. En pleine campagne pour la présidentielle, l’on devrait y croiser nombre de candidats, la fibre paysanne chevillée au corps. Affichant un soutien au monde agricole avec les promesses de circonstance.

 

PARIS : Plus grande ferme de France pour les uns, barnum médiatique aux mains de l’agroalimentaire et du productivisme agricole pour d’autres, le Salon de l’Agriculture n’en est pas moins devenu un rendez-vous incontournable tant pour ses visiteurs que pour ses exposants.

Un succès populaire qui ne s’est jamais démenti depuis son édition première en 1964 et un passage obligé pour tout le sérail politique. A l’exception de François MITTERRAND qui l’aura toujours boudé, chaque locataire de l’Elysée y a laissé son empreinte au fil du temps.

Champion hors catégorie, Jacques CHIRAC, qui vivait l’instant comme un moment de communion avec un monde qu’il connaissait bien depuis ses premiers pas à la Commission de Bruxelles, alors jeune ministre de Georges POMPIDOU. Il faut dire que « le Jacquot » ne ménageait pas sa peine, arpentant des heures durant les allées du Salon, grand flatteur de culs (de vache !) devant l’Éternel, amateur effréné de produits régionaux, à l’appétit insatiable et au solide coup de fourchette !

Bien loin des déboires de Nicolas SARKOZY qui, du « Casse toi, pauv’con » de 2008, au tour des stands bâclé en 1h30 de 2009, en passant par son absence inaugurale en 2010, n’a jamais connu le succès de son prédécesseur. Autant de rencontres « sans filtre », qui débouchent parfois sur des moments houleux comme en 2016, lorsque François HOLLANDE fut accueilli par des « connard, fumier, bon à rien » de la part d’éleveurs en colère, lui tournant le dos pour mieux afficher leur désespoir.

Pour son premier Salon en tant que chef d’Etat en 2018, Emmanuel MACRON se sera lui aussi offert une bordée de sifflets, avant d’entamer un marathon de douze heures à travers les stands. Record battu l’année suivante avec plus de quatorze heures de dégustations et de serrages de mains au compteur ! Autant de visites qui fourmillent d’anecdotes, comme celle relative à Edouard BALLADUR, alors Premier ministre, s’interrogeant sur le nombre de litres de lait produits par un…bœuf charolais ! Il paraît que l’éleveur en rit encore.

 

 

Des emplacements et des prestations à des prix pharaoniques !

 

Eleveurs, producteurs, organisations et syndicats agricoles, régions, instituts de recherche, organismes publics… : le SIA rassemble depuis bientôt soixante ans tous les acteurs de la filière agricole. Si l’occasion est donnée au public urbain d’aller voir des vaches et de découvrir que le lait ne sort pas forcément d’une brique « UHT », le salon est aussi un lieu de business avec un millier d’exposants et plus de 33 000 visiteurs professionnels venus de 42 pays. Un marché juteux confessent certains, pouvant représenter en une semaine jusqu’au quart de leur chiffre d’affaires. Longtemps réputé pour ses dégustations pantagruéliques, le Salon de l’Agriculture se savoure aujourd’hui au prix fort : verre de vin à 6 euros, sandwich à dix euros, crêpe artisanale à huit euros… Il faut bien payer l’emplacement !

Selon un article de l’hebdomadaire « L’Usine Nouvelle », un stand de 10 m2 peut valoir jusqu’à 10 000 euros ! Des tarifs qui font la part belle aux enseignes de la grande distribution qui trouvent là l’occasion de se racheter une vertu à moindre frais dans leurs négociations commerciales avec les producteurs.

 

 

Une vision de l’agriculture 4.0 et des start-up agricoles…

 

La grand-messe annuelle de l’agriculture est également un phénomène médiatique avec près de 3 700 journalistes accrédités et des heures de direct à travers les allées du Salon. Ce sont aussi 4 000 animaux présents sur place, de près de 400 races différentes, nécessitant l’acheminement de 230 tonnes de paille, 1 080 balles de tourbe, 100 tonnes de foin et plus de 600 tonnes de copeaux. Les 360 vaches laitières qui fréquenteront la salle de traite, cette année, vont produire pas moins de 40 000 litres de lait, pour plus de 600 tonnes de fumier dont une partie sera retraitée pour la production de biogaz. Une manière de rappeler que les nouvelles technologies et l’innovation sont depuis plusieurs années indissociables du métier d’agriculteur. Pour preuve les 60 start-up et entreprises innovantes, présentes cette année sur l’espace AGRI 4.0, là où elles n’étaient que cinq en 2016.

 

 

En savoir plus :

« Bienvenue à la ferme Yonne » sera présente au pavillon 3 du Salon de l’Agriculture du 26 février au 6 mars à Paris et trois producteurs du réseau iront à la rencontre des Franciliens pour présenter leurs produits tout au long de la semaine : Dominique ROUYER, « Les Escargots d’Armeau »
46 rue de Bourgogne à Armeau
escargots et préparations à base d’escargots ;
Claire GENET « Ferme ULTERIA »
Les Champs Galottes 89530 Saint-Bris-Le-Vineux
fromages de chèvre : crottins, petits bouchons, Vézelay, Saint-Bris, faisselle, yaourts et autres desserts et Coralie FOUQUET « Glaces de l’EARL de la Jaunière » à Moulins-sur-Ouanne
Glaces et sorbets : une gamme d’une quarantaine de parfums variant en fonction des saisons, du parfum basic (vanille, caramel beurre salé) ou parfum plus local (cerise, crème fraiche, ratafia de Jussy, Crémant de Bourgogne), 100 % naturels.

Si l’accès au Salon est synonyme cette année de respect des gestes barrières, la distanciation physique entre deux personnes sera sans doute en supplément ! 

La « Journée Yonne » au SIA est toujours un évènement attendu et propice à de savoureux moments inattendus…

Pour sa première visite au Salon en qualité de Président, Emmanuel Macron avait reçu en 2018 un accueil sous les sifflets de la part d’agriculteurs en colère.

Habitués du Concours Général Agricole, le GAEC Cadoux et la SCEA Riotte-Schrapfer y ont au fil des années, témoignés de l’excellence icaunaise en matière d’élevage charolais.

 

Dominique BERNERD

 


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C’est une fin de non-recevoir de la part du groupe départemental EELV 89 au projet de construction d’un centre de méthanisation dans l’Avallonnais. Initié par la société Avallon Bio Energie, sur la localité d’Etaule, le dossier n’a pas reçu les faveurs des défenseurs de l’écologie qui se refusent de cautionner ce qu’ils pensent être une implantation à fort impact négatif sur l’environnement.

 

AVALLON : La position des élus d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) sur le projet d’installation d’une grosse unité de méthanisation dans une commune périphérique d’Avallon est on ne peut plus claire. A la lecture de leur communiqué de presse qui a été adressé aux rédactions le 16 février.

C’est un refus net et catégorique à l’installation de ce centre, porté par la SAS Avallon Bio Energie. Suivant les décisions émises par différentes associations de protection de la nature (ADENY, le Collectif Vézelay Autrement), ainsi que des réactions de citoyens, EELV livre un nouveau combat pour faire capoter l’aboutissement de ce projet qui a déjà obtenu le permis de construire et l’enregistrement ICPE (installations classées protection de l’environnement) de la part des services de la préfecture de l’Yonne. D’ailleurs, les travaux de ce centre contesté ont déjà commencé.

Cela n’a empêché les associations de protection de l’environnement, citées préalablement, de déposer un recours contentieux contre l’attribution du permis de construire. Elles s’apprêtent à faire de même contre l’ICPE.

En juillet, EELV qui suit l’évolution des différents projets d’ouverture des centres de méthanisation dans l’Yonne avait pris part à l’enquête publique concernant celui-ci ainsi qu’à une table ronde, dans le cadre du festival Résistance à Clamecy.

 

Un projet qui ne présente aucune des conditions souhaitées par les Verts…

 

Le projet d’Etaule est précisément considéré comme un contre-modèle, du fait de son échelle industrielle.

« La méthanisation peut être vertueuse sous les conditions suivantes, rappelle le communiqué signé par Florence LOURY, Andy WALKDEN et Mathieu BITOUN, il doit être en complémentarité à une activité agricole ou alimentaire, être basé dans un rayon de dix à trente kilomètres environ du lieu d’origine du déchet organique, que l’énergie produite soit utilisée sur place ou dans un réseau local de chaleur, enfin que la garantie soit faite que le digestat épandu soit 100 % organique et exempt de métaux lourds et d’autres polluants ».

Or, le projet de l’Avallonnais ne réunirait aucune de ces conditions selon les trois représentants d’Europe Ecologie Les Verts.

« Les intrants seront acheminés sur des distances allant jusqu’à deux cents kilomètres, souligne le document, cette activité n’est pas complémentaire à une activité agricole (elle est uniquement industrielle). Quant au digestat, il est issu de l’unité de méthanisation située à Domery-sur-Cure qui appartient à la même société. En outre, il contient des morceaux de plastique qui se fragmentent et polluent les terres agricoles et l’eau ».

 

La présidente de la Région tranche dans le vif des subventions…

 

Bref, pas de quoi satisfaire les huit élus écologistes à la Région Bourgogne Franche-Comté qui se refusent de cautionner le projet.

Ils ont par ailleurs voté « contre » l’attribution de la subvention sollicitée par la SAS lors de la commission permanente du 19 novembre dernier. Ce qui a eu pour conséquence directe de faire monter au créneau la vice-présidente en charge de la Transition écologique, Stéphanie MODDE (EELV).

Cette dernière réclame une réforme du règlement d’intervention de l’organisme régional se rapportant aux subventions à la méthanisation. L’élue sera entendue par Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région, qui a donné son feu vert pour réformer la politique de soutien au développement de cette pratique.

 

Thierry BRET

 

 


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Opération intéressante que celle menée il y a peu par deux partenaires du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration Vauban à Auxerre. METRO et Le BORVO, producteur de saumon fumé, ont organisé un master class mettant en exergue la gamme de pains conçus par BRIDOR, l’un des incontournables de la filière industrielle sur ce registre.  

 

AUXERRE: Le pain, c’est bon. Et les Français, friands de ce produit du quotidien, en sont de gros consommateurs, comme chacun le sait. Mais, on n’est pas obligé de le déguster frais. Ainsi, le pain congelé peut servir de base nutritive à de multiples préparations en le travaillant différemment. Parfois, par nécessité. A l’instar de ce que vit le lycée des métiers Vauban qui ne peut être livré que par un seul boulanger pour ses besoins journaliers.

Insuffisant, donc, pour l’une des figures de l’établissement, Serge GOULAIEFF, meilleur ouvrier de France (MOF) catégorie maître d’hôtel et l’une des têtes pensantes pédagogiques du lycée.

« Nous avons été dans l’obligation de regarder ailleurs, plaisante-t-il, d’où notre intérêt porté sur l’offre de BRIDOR".

L’industriel fabrique une large gamme de pains, venant entre autres alimenter le restaurant d’application, « La Gourmandise ». Un site qui accueille son potentiel de clients réguliers tout au long de l’année.

Un pain qui visiblement ne laisse pas de marbre les consommateurs. Le gâchis au niveau de la perte est beaucoup moins important avec cette production qu’avec du pain traditionnel.

« Logique, rétorque Serge GOULAIEFF, la clientèle consomme jusqu’au bout le morceau de pain, plus petit et calibré à un repas, qui accompagne les mets sur la table du restaurant. Elle le mange volontiers et l’apprécie d’autant... ».

 

 

Même les restaurateurs s’y mettent pour optimiser leur productivité…

 

Lors de cette séance initiatique, conçue en présence de plusieurs professionnels de la restauration et de la formation aux métiers de la filière, l’objectif était de montrer aux élèves de la mention cuisine, cuisinier en dessert de restaurant l’utilité pour eux que parfois il ne fallait pas perdre du temps à préparer du pain, que l’on peut le transformer ainsi que les croissants pour en faire des productions salées.

Conséquence, les testeurs du jour eurent l’opportunité gourmande de savourer différentes variantes de pains, fabriqués par BRIDOR, mais aussi du pain retravaillé, et pas seulement la baguette.

Aujourd’hui, et toujours dans le souci d’améliorer la productivité, les grandes toques de la gastronomie s’interrogent sur le besoin de passer une commande auprès d’un boulanger ou de servir à leur table du pain d’excellente qualité mais… surgelé.

 

 

Une qualité que défend bec et ongle BRIDOR. L’industriel demeure à ce jour l’un des plus gros consommateurs de beurre à l’appellation AOP Charentes-Poitou pour concevoir ses viennoiseries.

La démarche pédagogique du lycée Vauban et de ses partenaires, aussi insolite fut-elle, ne va pas, non plus, à l’encontre de l’artisanat traditionnel.

« C’est une autre approche, confie Serge GOULAIEFF, elle existe et nous ne pouvons l’ignorer. Bien sûr, l’ensemble du corps professoral de l’établissement travaille avec des boulangers artisanaux. Mais, il faut aussi montrer à nos apprenants que ce pain surgelé a pris de l’importance auprès des consommateurs. Y compris les restaurateurs qui l’ont adopté de plus en plus dans leur cuisine, évitant ainsi d’avoir oublié de passer une commande, en faisant cuire le pain à l’instant le plus propice, et en limitant les doses à leur réel besoin ».

 

 

Une première qui devrait en appeler d’autres…

 

Une première au niveau de l’initiative. Celle-ci devant se dupliquer à l’avenir, à l’instigation de METRO, auprès d’autres lycées hôteliers ou de centre de formation par l’apprentissage.

On pense automatiquement au CIFA de l’Yonne, dont deux de ses représentants, Delphine ENGELVIN et Maxime LAUZET, assistaient aux premières loges à cette séance de dégustation, animée par les spécialistes du fabricant industriel.

Quant aux restaurateurs, dont Cornélius DELAMINNE « Le Moulin de Corneil » à Mézilles, il a confié s’être régalé à l’issue de la démonstration gustative, proposant charcuteries, foie gras et plateau de fromages !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Ce sera la seconde région de l’Hexagone la plus représentée. Vingt-quatre professionnels de Bourgogne Franche-Comté convergeront à Paris du 27 février au 02 mars. Ils y présenteront lors du XVIIème Salon du Fromage et des Produits Laitiers le fruit de leur savoir-faire. Un coup de projecteur sur la filière qui se déroulera en parallèle du SIA, le Salon international de l’Agriculture.

PARIS : A date, ils sont déjà vingt-quatre professionnels de la filière fromagère et laitière à vouloir représenter la Bourgogne Franche-Comté lors de ce rendez-vous incontournable assurant la promotion de ce secteur agro-alimentaire. Mis en contact avec des acheteurs de la planète entière, ces spécialistes des produits laitiers et fromagers dévoileront leurs nouveautés 2022. Synonymes de nouvelles parts de marché ?

Recensant plus de mille variétés de fromages, la France est de loin le pays de référence en la matière. Chacun des territoires régionaux qui composent notre nation produit selon un savoir-faire bien spécifique des fromages.  

Réservé exclusivement aux professionnels (dommage pour les férus des pâtes affinées !), ce dix-septième rendez-vous sera accueilli Porte de Versailles durant une quinzaine de jours, en parallèle avec le Salon international de l’Agriculture. Du producteur aux consommateurs, en quelque sorte !

Avec ses 250 exposants, 8 500 acheteurs et 56 pays représentés, ce salon mettra en lumière les pépites gustatives et olfactives, entre autres, des professionnels de notre territoire. Dont l’Yonne puisque les établissements LINCET, producteur de chaource AOP, brillat-savarin IGP et autres fromages bourguignons, y participeront. Le groupe LEBHAR, fabricant d’emballages en carton pour les fromagers, sera du voyage également. La société de Sens emplie près de 300 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.

La Côte d’Or (4), le Doubs (6), le Jura (8), la Haute-Saône (2) et la Saône-et-Loire (2) enverront également des représentants artisanaux et industriels.

 

 

En savoir plus :

Le Salon du Fromage et des Produits laitiers

27 février au 02 mars 2022

Porte de Versailles Paris

 

Thierry BRET

 

 

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