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Soigner son image. Contrôler sa réputation numérique. Peaufiner sa prise de parole avant un entretien d’embauche. Se sentir bien dans sa tête et dans sa peau. Louables intentions que celles-là, il est vrai ! Oui, mais pourquoi faire cela en bout de course ? Afin de mieux rebondir dans la vie active, de décrocher le premier sésame symbolisé par un CDD, voire un CDI, se réinsérer dans la vie professionnelle après des mois de galère. « Tapis Rouge ». Un titre que n’aurait pas renié un Claude LELOUCH, au meilleur de sa forme, sachant filmer les aléas et les travers de la vie. Un « Tapis Rouge » qui a été déroulé par le PLIE et la MDE de l’Auxerrois…

 

AUXERRE: « Si tu es bien dans tes baskets, tu es forcément bien dans ta tête ! ». Une évidence sur le papier. Mais, qu’en est-il réellement chez ces personnes en proie aux doutes permanents face à l’emploi ? A celles et ceux qui cherchent inlassablement à se sortir de l’ornière et de la mauvaise passe sociétale qui se nomme le chômage. A toutes ces personnes cabossées de l’existence qui multiplient courriers de motivation et envoi de CV, devant rester lettres mortes in fine.

Jeunes, seniors, décrocheurs scolaires, quadras et quinquas en phase de reconversion, se situant à la marge de la vie « idéale » telle qu’elle est définie par les codes superfétatoires de la bienséance, tous avaient à cœur de bénéficier du meilleur de cette journée extraordinaire où enfin on s’occupait d’eux.  

 

 

Un juste retour des choses ? Peut-être. A quoi pensait vraiment la quarantaine de personnes présentes dans ces différentes salles du centre de formation, antre de l’alternance, que représente le CIFA de l’Yonne ?

Accueillies par des coiffeuses, des esthéticiennes – les jeunes filles du CIFA elles-mêmes en apprentissage -, elles ont été chouchoutées, cocoonées, choyées, bichonnées avec respect, chaleur et humanisme. Comme des clientes ordinaires d’un salon de coiffure ou un cabinet d’esthétisme où il fait bon se détendre en recevant des soins. Du visage, des mains, des cheveux,…de l’âme, aussi.

 

 

Parce que le métier est votre reflet…

 

Coordonnée par le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi de l’Auxerrois (PLIE)  et la Maison de l’Emploi et de la Formation de l’Auxerrois (MDE), l’action perdure avec succès à chaque automne dans le paysage icaunais.

« C’est la huitième édition, glisse subrepticement Wilfrid RICHEBOURG, l’un des responsables de la MDE, elle a pour vocation de mettre en lumière l’importance de l’image dans le décrochage d’un emploi lors d’un entretien d’embauche… ».

Dire que l’opération ressemblerait à une autre serait fortuit. Son originalité repose sur le fait que chacun des partenaires (Pôle Emploi, ESAT, GRETA, CIFA, des employeurs…) donnent de leur précieux temps et de leur compétence à la réalisation de ce concept insolite à souhait.

 

 

Dans le concret, la journée s’articule entre suivi d’ateliers et simulation d’entretiens. Quatre de ces ateliers auront procuré des moments de pur bonheur à ces personnes qui reprennent des couleurs sous le maquillage des expertes jeunes filles du CIFA.

Il en sera de même au pôle coiffure. Maîtriser ses réseaux sociaux donnera aussi une autre facette de ce qu’il faut faire pour avancer tranquille sur le chemin qui mène vers l’emploi. Quant à l’atelier préparant l’entretien d’embauche, il demeure toujours fondamental pour se sentir à l’aise avec cet exercice oratoire peu commode et si subtil. Où il est nécessaire de dévoiler ses atouts dans ce jeu.

Quatorze employeurs viendront d’ailleurs donner la réplique l’après-midi à tous ces potentiels candidats à l’emploi. Une simulation utile, proposant en vingt-cinq minutes une joute judicieuse entre employeurs et employés. Une manière d’exorciser ce délicat passage obligatoire vers l’emploi. Un « Tapis Rouge » au coloris flamboyant qui fait du bien à l’âme, comme à l’accoutumée…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Vingt-trois printemps au compteur. Et déjà le temps des pleines responsabilités pour le jeune homme qui a délaissé quelque peu sa formation initiale, celle le menant vers les métiers de la boulange, pour endosser la vêture si spécifique de prévôt. Une sorte de « grand frère » ou de « guide » formateur pour celles et ceux de ces jeunes de France et de Navarre qui choisissent chaque année de rejoindre les Compagnons du Devoir…Un sacerdoce ?

 

AUXERRE : Le break avec la filière boulangère sera-t-il durable ? Pour l’heure, Charles BARBAY, responsable de la Maison des Compagnons du Devoir, sise dans le centre-ville de la capitale de l’Yonne, n’y pense guère. Trop de travail et de journées longues comme le bras pour faire tourner comme il se doit la vénérable institution.

Agé de 23 ans, le garçon au visage sympathique a pris les rênes de cette demeure qui accueille la fine fleur de ces graines d’artisans qui se doivent de réaliser un chef d’œuvre et effectuer – mais cela n’est plus une obligation – leur tour de France. Pas cycliste, évidemment, mais bel et bien de l’artisanat en multipliant contacts et expériences au détour d’immersions professionnelles sur des chantiers. Qu’ils soient dans l’ébénisterie, la chaudronnerie, la métallerie, la charcuterie ou l’un des trente autres métiers qui peut ainsi s’appréhender et s’exercer grâce à cette filière de l’excellence.

A quelques semaines de portes ouvertes – les premières de l’année 2023, il existera d’ailleurs une seconde session au mois de mars -, Charles BARBAY se dit fin prêt pour accueillir familles et impétrants qui opteraient pour la voie du compagnonnage. Une formation, on ne peut plus séculaire en France puisque remontant au temps des bâtisseurs de cathédrale, dit-on.

 

Une mission d’accompagnement au service des jeunes apprenants…

 

Lui, le tour de France, il connaît ! A Tours, puis à Rouen chez un des Meilleurs ouvriers de France de la spécialité boulangère, avant de poursuivre dans l’ordre à Toulouse, puis à Nîmes, Lille et Strasbourg où le jeune homme décrochera son brevet professionnel.  

Se posant dans la cité portuaire chère aux « Maritimes » - la fameuse équipe de La Rochelle qui fait des merveilles dans le Top 14 rugbystique ! -, Charles BARBAY travaillera à l’un de ses objectifs, son chef d’œuvre consacré à un rapport sur l’accompagnement d’un immigré dans l’obtention de son CAP. Puis, installé à Saumur – la célèbre ville où sévit le Cadre noir équestre – il débute un cycle de formation lui permettant de connaître et assimiler tous les rouages de l’entrepreneuriat artisanal. Des compétences acquises en communication, ressources humaines et gestion. C’est finalement à Saint-Etienne (allez les Verts ou du moins ce qu’il en reste !) que le garçon termine ses fameuses pérégrinations hexagonales. On connaît la suite avec la prise de fonction à la prévôté d’Auxerre poste qu’il occupe depuis quelques mois…

Une fonction qu’il espérait de tout cœur car Charles se sent nourri d’une mission presque régalienne intérieure : celle d’un accompagnement sans borne de ces jeunes gens qui ont choisi cette voie de l’apprentissage et de l’alternance.  

Lors des portes ouvertes, prévues les 14 et 15 janvier 2023, il se fera un malin plaisir d’accueillir avec ses équipes les familles et les futures recrues de cette vie compagnonnique offrant tant davantage à ses pratiquants.  

 

En savoir plus :

 

La Maison des Compagnons du Devoir à Auxerre

Portes ouvertes les 14 et 15 janvier 2023

Sur la journée.

 

Thierry BRET

 

 


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Ce fut une matinée amplement garnie pour les adhérents de la coopérative régionale YNOVAE, accueillis dans l’un des salons d’honneur de l’hôtel de ville de Joigny. Président du conseil d’administration de la structure, Laurent PONCET eut le privilège de donner le top départ de ce rendez-vous au programme copieux, comprenant la présentation des rapports moraux et financiers avant que ne se soit donnée la parole à l’un de spécialistes du climat et de l’énergie, le conférencier Clément ORY.

 

JOIGNY : Clin d’œil judicieux et sympathique à l’histoire, celle de la structure du jour dont les salons de l’hôtel de ville accueillaient les nombreux représentants en milieu de semaine dernière, c’est ici même, en 1990, que furent posées les premières pierres de l’assemblée constitutive de la CEREPY, entité qui en se regroupant avec CAPSERVAL, porta sur les fonts baptismaux la coopérative YNOVAE. Une structure forte aujourd’hui de ses 844 adhérents qui possède un poids certain parmi les milieux agricoles du territoire icaunais.

S’installant au pupitre afin d’en ouvrir la partie informative ouverte à tous – l’épisode strictement statutaire aura précédé en huis clos pour le conseil d’administration -, Laurent PONCET, fidèle à ses habitudes salua l’ensemble des participants (nombreux, il est vrai) avant de distiller quelques informations pratiques concernant le déroulé de la matinée.

Une feuille de route s’articulant entre les présentations des rapports moraux du directeur Jean-Luc BILLARD – un long exposé tiré au cordeau avec pléthore d’éléments informatifs à connaître sur la vie et les perspectives de la coopérative – et ceux du directeur administratif et financier de la structure Pascal POTET, où chacun des chiffres d’affaires évoqués par l’orateur fut analysé à la loupe pour en appréhender toute la quintessence. On ne pourra regretter pour les observateurs extérieurs que ces travaux n’aient pu débuter réellement à l’heure du fait d’un trop long séjour des participants au point d’accueil café et viennoiseries compris ! Mais, il faut bien que l’utile se conjugue aussi à l’agréable et de la meilleure manière qu’il soit : cela fait aussi le jeu du terrain relationnel !

 

L’adaptabilité au service des associés coopérateurs…

 

Curieuse campagne que celle qui aura couru sur les saisons 2021/2022. De l’aveu de Laurent PONCET, il aura fallu pour les professionnels de la filière se montrer agile, anticipateur, clairvoyant avec plus qu’une dose de sang-froid afin d’éviter les écueils imputables aux crises diverses et variées !

« Il a fallu aux équipes silos adapter des plages horaires spécifiques pour permettre de préserver au maximum la qualité des récoltes afin de répondre aux exigences de nos clients industriels, souligna le président, du fait d’une météo plus qua capricieuse… ».

Entre l’ajustement des normes d’agréages, une augmentation des transferts silos, le travail du grain ou l’augmentation des coûts, les équipes d’YNOVAE – l’appellation rappelle toujours au plan de son lyrisme le nom d’une divinité païenne de jadis ! – ont dû faire montre d’adaptabilité pour arriver à leurs fins.

Signe annonciateur de ce qui allait se passer par la suite, c’est au sortir de la moisson de l’été qu’une certaine élévation des prix applicables sur les engrais (déjà prohibitifs pour les observateurs à l’époque) allait préparer les professionnels à la flambée des prix actuelle. Une hausse s’accompagnant d’une obligation de mise à jour de la réglementation sur les engrais.

Au terme de 2021, le Conseil d’administration et son président devront alors se positionner sur l’arbitrage des investissements de la campagne en cours, en accord avec la politique permettant de disposer d’installations fiables et performantes. La marque de fabrique de cette coopérative qui a toujours eu pour principe de respecter les fondements coopératifs dans le cadre d’un outil collectif au service de l’intérêt général de ses associés coopérateurs.

 

Conjoncture internationale et inflation pèsent sur les marchés…

 

Considérant que l’exercice écoulé fut un tournant dans l’existence de la coopérative, Laurent PONCET aborda ensuite les facteurs humains de la structure. D’autant que celle-ci a vécu de nombreux départs en retraite avec des collaborateurs qui étaient un peu la mémoire collective de la maison.

« Nous avons choisi avec Jean-Luc BILLARD de faire confiance à une équipe de jeunes, motivés, et compétents, prêts à faire tourner l’entreprise dans les années à venir ». Prometteur et encourageant, à la fois ! Tout comme le retour au poste de directeur commercial de Georges LEMINEUR (un ancien de la CEREPY de 1990 à 1998) dès le mois de janvier.

Fait essentiel de la saison analysée par Laurent PONCET : l’acquisition par YNOVAE de la SAS RUZE, un négoce familial que dirigeait jusque-là Sophie RUZE et qui a rejoint l’escarcelle de la coopérative en complétant les activités de la filiale SENOGRAIN sur le territoire.

Se référant à la conjoncture internationale, l’orateur ne pouvait décemment ignorer les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, menée par Moscou.

« En une seule journée – le 24 février 2022 -, la tonne de blé a atteint des records à plus de 340 euros la tonne ! » s’estomaqua Laurent PONCET. Avant de poursuivre, « on aurait pu se satisfaire de tels prix mais lorsque l’on pense que c’est le prix des bombes, du sang et des larmes, comment s’en réjouir… ».

Point de fixation pour les inquiétudes : le prix de l’énergie qui s’envole avec la hausse du gaz naturel à plus de 40 % et le baril de pétrole qui flirte avec les cent dollars US.

Continuant dans sa phase analytique, Laurent PONCET mettra l’accent sur les besoins de trésorerie considérables à trouver pour couvrir les appels de marge lors des ventes qui sont opérées sur le marché et le manque d’attractivité de la plus-value générée par les productions sous cahier des charges. A ce propos, le président d’YNOVAE sera très clair : «  il ne faudrait pas que cela se traduise par un désintérêt pour ces contrats… ».

 

Inverser la tendance de régression de l’agriculture nationale…

 

Un peu plus tard, le porte-parole d’YNOVAE aborda le rôle de l’union SEINEYONNE, « un formidable outil qui n’est pas assez connu et reconnu par les adhérents des deux coopératives – YNOVAE et 110 Bourgogne – alors que la valeur des services qui y est apportée est d’excellente qualité ». Notamment dans la commercialisation, le service agro-alimentaire ou encore l’informatique.

D’ailleurs, devait ajouter Laurent PONCET, SEINEYONNE a vocation à s’élargir et créer de nouveaux chantiers collaboratifs, une réflexion est d’ailleurs en cours au moment où se rédigent ces lignes.

Avant de conclure son intervention, le président de la coopérative agricole eut quelques mots sur la future campagne avec une moisson 2022 s’étant déroulée sous des conditions météorologiques plus clémentes et de manière précoce que la saison dernière.

« Le résultat est dans l’ensemble un peu en recul en termes de volumes ; les colzas sont très satisfaisants, les blés auraient pu mieux faire avec une qualité bien présente, les orges d’hiver sont hétérogènes et sans soucis particuliers de qualité à l’inverse des orges de printemps qui, elles, ont des rendements très faibles avec un excès de protéines… ».

Quant aux semis récents de la récolte 2023, ils se sont déroulés dans des conditions optimales.

Renouer avec la souveraineté nationale qu’elle soit alimentaire ou énergétique permettrait de sortir le pays de l’ornière. C’est ce que confirmera dans un dernier élan oratoire ostensiblement plus véhément Laurent PONCET : « au plus haut niveau, l’état de prise de conscience a eu lieu avec des positions allant dans le bon sens. Pour autant, il reste encore du chemin à parcourir pour contrer les bandes d’hurluberlus antitout que l’on a pu voir attaquer récemment des réserves d’irrigation, des élevages, des trains de céréales, des plateformes d’expérimentation ! Cela en toute impunité avec le soutien d’élus de la République qui font honte à leur mandat en se prétendant au-dessus des lois… ». Dont acte !

Gageons qu’en 2023, YNOVAE, au sein de l’entité SEINEYONNE, mettra un point d’honneur à répondre présent pour continuer à produire des céréales en qualité et quantité suffisantes en s’adaptant aux contraintes des changements climatiques.

« Il est grand temps d’inverser la tendance de régression de notre agriculture…et qu’elle regagne la place mondiale qu’elle n’aurait jamais dû quitter, lâchera Laurent PONCET avant de s’effacer définitivement de la lumière des projecteurs.

 

Thierry BRET

 


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Sobriété. Mais, forte en symboles la pochette très épurée du nouvel album de l’une des plus belles plumes de la variété hexagonale, Didier BARBELIVIEN. Elle représente une enveloppe affublée d’un timbre postal oblitéré. A 68 ans, l’artiste qui n’a décidément plus rien à démontrer dans la filière musicale qui est sienne depuis tant d’années (« Petite fille du soleil », « On va s’aimer », « A toutes les filles », « Les Sunlights des Tropiques »…), nous revient avec douze nouvelles chansons, concoctées dans le studio d’enregistrement de l’Icaunais Mathieu CHOCAT (« Production Artistique), prétexte d’une séance de dédicaces organisée à la Médiathèque de Joigny ce mercredi 07 décembre…

 

JOIGNY : « Souvenirs », « Le Secret », « Le Temps d’aimer », « Les artistes » ou « Ta main ». Autant de nouveaux titres parmi les douze créations nouvelles à découvrir depuis le 21 octobre sur les plateformes ou chez les disquaires que propose l’un des compositeurs interprètes les plus prolifiques de l’Hexagone, Didier BARBELIVIEN.

Qu’on en juge ! Le natif de Paris a composé depuis ses débuts dans le circuit artistique en 1978 plus de deux mille chansons enregistrées par lui-même et les plus grands artistes de ces cinq dernières décennies ! De Céline DION à Julien CLERC, de Mireille MATHIEU à DALIDA, de Johnny HALLYDAY à Patricia KAAS, ou encore de Démis ROUSSOS à Julio IGLESIAS, tous ont collaboré avec cet auteur, compositeur et d’interprète de talent et prolixe qui compte une vingtaine d’albums à son actif.

Le dernier en date, paru fin octobre et dont il assure depuis la promotion sur les plateaux de télévision et en radio, s’intitule sobrement « Didier BARBELIVIEN ». Il représente une enveloppe en papier kraft, comprenant son patronyme, affublé d’un timbre postal, oblitéré…L’envoi d’une ultime livraison, peut-être ?

 

La présence de l’Icaunais Mathieu CHOCAT dans ce disque à la couleur jazzy…

 

C’est avec le regretté CHRISTOPHE « Petite fille du soleil » ou Gilbert MONTAGNE « On va s’aimer » qu’il tutoiera les sommets en sa qualité d’auteur, décrochant les premières places dans le hit-parade hexagonal d’alors, le « Top 50 »  

La Médiathèque Olympe de Gouges – la bien-nommée ! – l’accueillera ce mercredi 07 décembre dans l’après-midi lors d’une séance de rencontre avec son public et de dédicaces. Logique que le chanteur consacre du temps à l’Yonne puisque ce dernier opus a été enregistré et travaillé dans les studios d’enregistrement de l’ex-accordéoniste bien connu autrefois, Mathieu CHOCAT, un pur produit de la Bourgogne septentrionale qui exerce désormais ses talents professionnels dans la production artistique et les arrangements musicaux comme le nom de sa société l’indique.

La présence de Didier BARBELIVIEN est un évènement à Joigny d’autant que le chanteur laissera bientôt la place désormais à l’auteur puisque ce nouvel album est censé être son dernier…

 

Thierry BRET

 


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A l'instar de Chablis, Meursault est le  nom d'une commune vineuse bourguignonne, connue de par le monde. Il suffit de se promener dans les paisibles rues de ce joli village pour s'en convaincre ! On y entend causer anglais of course, mais aussi suédois, japonais ou bien espagnol. Nos amis d'ailleurs font un peu grimper les cours, faisant le bonheur des vignerons. Bienvenue en Côte de Beaune ! Ici, le comptoir du bistrot propose même du Puligny-Montrachet au verre !

 

MEURSAULT (Côte d'Or) : La façade du séculaire établissement « Hôtel-restaurant du Chevreuil » attire vite le regard. La mention « Maison de la Mère DAUGIER » interpelle le convive. La cuisine bourgeoise, précurseur de la cuisine des mères, est née d'un lointain traumatisme causé par le bain de sang révolutionnaire. 

A Lyon, les bourgeois et autres soyeux, réfugiés dans de douillets intérieurs, prirent l'habitude de traiter leurs affaires, chez eux, à table. Dès lors, les femmes prirent le pouvoir, évinçant avec talent, maitres-queux et autres charcutiers, affirmant avec force le contraire de cette  idiote maxime socratique de la cuisine : « l’art est trop important pour le confier aux femmes ».

Comme la mère DAUGIER au siècle dernier, les mères furent souvent lyonnaises (Léa FILLOUX et la célébrissime Eugénie BRAZIER, deux fois auréolée des naissantes trois étoiles Michelin dès 1933). Elles furent parfois voisines (la mère BOURGEOIS, éphémère triple étoilée Michelin d'avant-guerre à Priay dans l'Ain). A cette brève évocation non exhaustive, ajoutons-y la jolie mère CASTAING, sise à Condrieu, à l'Hostellerie du Beau Rivage. Imagine-t-on pareille dénomination culinaire en 2022 ? Sans commentaires !

 

 

 

Une recette de terrine chaude à l’inspiration du XIXème siècle…

 


Comme tout plat, la terrine chaude de la mère DAUGIER a une histoire. Celle de la première « paulée », un repas d'après les vendanges, souvent joyeux qui apparut après la grande Guerre, voilà un siècle. Notre cuisinière, s'inspirant d'un de ses prédécesseurs du XIXème siècle, adapta cette recette de terrine chaude, avant de l'améliorer pour le plus grand plaisir des convives. Ces derniers, entre deux godets de Meursault-Charmes, adoptèrent cette création gastronomique, baptisée du beau patronyme de cette cuisinière, qui ainsi un siècle après, demeure toujours dans l'histoire de la tradition culinaire bourguignonne.

La salle du restaurant est claire et lumineuse. Au fond, on devine une terrasse,  à déconseiller en ce jour pluvieux de décembre ! Le chevreuil est ostensible, sur les murs, en sculpture ou trophée de chasse. A la table voisine, un vigneron s'exprime péniblement en anglais face à des interlocuteurs asiatiques, plus sensibles, semble-t-il, au charme de Bacchus qu'à ses propos hésitants !

 

 

 

 

 

Un mélange de viandes très délicatement confites…

 

En guise d’apéritif, l’Américano est accompagné de bonnes gougères au Comté, moelleuses à souhait. Ensuite, la mise en bouche (une crème froide d'épinards additionnée de saumon) est quelconque, surtout froide, et elle serait meilleure un brin tiédie.

Arrive ensuite « LE » plat repère de la maison : la terrine chaude, fort justement servie avec du riz à la créole. Ce plat d'exception, quand on prenait le temps de bien faire les choses (sans micro-ondes, dos de cabillaud et autre steak haché congelé...) devrait inspirer quelque peu nos chefs qui parfois oublient de cuisiner, désormais.

Ce mélange de viandes très délicatement confites (du porc, un rien de poulet, et sûrement un peu de chevreuil me semble-t-il...) avec une sauce embaumant porto et fines épices est aussi goûteux que délicieux. 

« Il en fallut du temps et de d'application pour arriver à pareil résultat » songeais-je alors, tout en me régalant. 

 

 

Découvrir un mets nouveau fait plus pour le bonheur que de découvrir une étoile…


Ensuite, ce fut une assiette de fromages ou fromage blanc, notamment aux herbes, avant de terminer par un dessert fruitier de saison, avec une poire pochée, là aussi contenant quelques épices voyageuses.
Revenez rassurante, cuisine des mères ! Pouvait-on penser en quittant l'établissement. Toque basse à la Mère DAUGIER, car comme le citait en son temps sieur BRILLAT-SAVARIN : « la découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile… ».

Dont acte !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la mise en bouche est quelconque.

Les + : le service est plaisant et efficace. Bravo de perpétuer ainsi ce plat d'anthologie !

 

 

Contact :

 

Le Chevreuil

Place de l'hôtel de ville

21190 MEURSAULT

Tel : 03.80.21.23.25.

Le menu Mère DAUGIER est servi à partir de 38 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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