Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Finalement, les Français vont-t-ils réellement céder à la tentation de casser leur tirelire et entamer ainsi le « trésor de la COVID » ? Vont-ils poursuivre l’effort d’épargne de précaution ? Le début d’année commence mal avec les soldes d’hiver qui affichent déjà une chute de 40 %. Cela en dit long sur l’état d’esprit de nos concitoyens ! L’épargne est cependant stabilisée. Le début 2022 est marqué par une très légère décollecte…

TRIBUNE : L’Elysée et le gouvernement espèrent la fin prochaine de l’épidémie. Les annonces spectaculaires fleurissent aux quatre coins du pouvoir ! On va voir ce qu’on va voir ! Le terme de la crise sanitaire est prévu vers le mois de juin. Ce sera le retour aux libertés de circuler, la disparition des confinements et autres contraintes…

Bref, le message est subliminal à lire : « vous pouvez profiter dès maintenant de vos réservations des vacances d’été, vous pouvez investir dans une nouvelle voiture (à condition de patienter plus de douze mois pour les véhicules neufs haut de gamme en rupture !), dans les équipements ménagers… ». Tous les experts  louchent sur les quelques centaines de milliards d’euros, propres à relancer l’économie et à augmenter le PIB.

N’oublions pas que « l’épargne COVID » est liée à une dimension psychologique évidente : la crainte de l’avenir. Pour que les Français se décident à vider leur bas de laine, il faut réunir plusieurs conditions : la fin certaine de la pandémie avec les vaccins qui portent l’espoir d’un retour à une vie normale (mais les variants font craindre de nouveaux reconfinements) ; la stabilité sociale avec la fin des grèves qui vont marquer les mois à venir jusqu’aux élections présidentielles ; la stabilité économique où trop d’incertitudes se profilent engendrant une situation d’endettement catastrophique.

Il est vrai que l’inflation galopante sur les produits de première nécessité (pain, pâtes, énergie, carburants…) grève de plus en plus le pouvoir d’achat des ménages. Nos dépendances industrielles et pharmaceutiques vis-à-vis de la Chine vont encore perdurer. Et ce pour longtemps !

 

La confiance : un argument à changer comme programme électoral…

 

Enfin, il y a la stabilité politique : elle ne pourra s’envisager qu’après les élections présidentielles et législatives, après la nomination du premier gouvernement et les premières mesures qui seront décidées. Reste l’international. De gros nuages noirs s’accumulent aux frontières orientales de l’Europe…

Pour consommer, il faut donc de la confiance. Le résultat est clair : il n’y a plus de confiance en les politiques de tout genre, dans les scientifiques du secteur de la santé et encore moins sur l’avenir. De toute façon, la confiance, facteur clef de succès d’une reprise par la consommation ne pourra se faire que progressivement. Pas avant le troisième trimestre 2022.

Il va falloir que notre président trouve un autre domaine électoral s’il veut assurer sa réélection ! Il peut toujours reporter les élections sine die s’il juge que la pandémie est trop forte, et que pour des raisons sanitaires, il ne faut pas risquer la santé des français… Pourquoi pas ?

 

 

Anecdote autour d’une vision imaginaire devenue réalité !

 

Un bon client, alors que j’étais encore son conseil patrimonial, me posa un jour cette question. « Et si vous aviez mon patrimoine (l’équivalent de deux millions d’euros à l’époque), vous me conseilleriez quoi ? ».

Comme il était amateur de « kir », je consentis à lui livrer ces quelques clefs, délivrés en 1984) : « Situons d’abord un contexte imaginaire : une crise économique forte associée à un environnement perturbé par de mauvaises conditions climatiques (sécheresse, tempêtes, ruptures d’électricité…), alors vendez votre portefeuille d’actions et alimenter vos livrets à hauteur de 10 à 15 % du patrimoine. On a tous en tête la carte « chance » du Monopoly : faites des travaux dans vos maisons ! ET n’oubliez pas l’acquisition d’une propriété avec la résidence, des dépendances, un étang pour le poisson, un verger, un potager, et éventuellement une basse-cour. De l’autosubsistance pour faire face à toutes les situations de crise… : on ne sait jamais ! ».

Aujourd’hui, j’ajouterais volontiers des panneaux solaires ! Bien sûr, nous sommes sûrement dans une stratégie imaginaire… elle n’est donc pas inimaginable ! « Ma philosophie ne m’a rien rapporté mais elle m’a beaucoup épargné » dixit Arthur SCHOPENHAUER…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’équation était assez simple à résoudre. Le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT) Xavier COURTOIS n’ayant pu renouveler son mandat électoral lors des échéances cantonales en juin dernier, la place se libérait de facto pour y accueillir un nouveau prétendant. En l’occurrence, c’est l’élu régional Gilles DEMERSSEMAN qui a repris le flambeau de cet organe. Une succession logique, en somme : il en était jusque-là l'un des éléments prépondérants au sein du Conseil d'administration.

 

AUXERRE : Il est toujours hyper actif, le conseiller régional socialiste de Bourgogne Franche-Comté ! Gilles DEMERSSEMAN promène sa silhouette et son sens de la relation publique entre Dijon et Auxerre, de Toucy au moindre coin reculé de la campagne de Puisaye.

Enthousiaste et investi. On dirait que le temps n’a pas d’emprise sur lui, même s’il évoque à demi-mots une hypothétique retraite d’ordre professionnelle plutôt que citoyenne d’ici peu. On peine à le croire tant le garçon aime avoir des responsabilités. Ne serait-ce que pour faire bouger les lignes stratégiques d’organes institutionnels tels que la Région ou La Poste où il vient d’hériter de la fonction de président de la CDPPT, la Commission départementale de Présence Postale Territoriale.   

 

Une charge qui s’appuie sur de nombreuses années d’expérience…

 

Un appareil institutionnel qu’il connaît comme le fond de sa poche. Logique, il en était l'une des éléments prépondérants sous le mandat de son prédécesseur, l’ancien conseiller départemental Xavier COURTOIS, qui n’a pu retrouver son fauteuil en juin dernier.

Privilégier la concertation entre les élus et La Poste fait partie des axes prioritaires de cet outil qui a pour vocation de maintenir et de développer des liens. La présence postale est indispensable dans le cadre de la défense des services publics au cœur de la ruralité.

Reprendre le flambeau et succéder à Xavier COURTOIS s’apparentaient donc à une évidence légitime pour Gilles DEMERSSEMAN.

« Je n’avais pas trop le choix, plaisante-t-il, après les élections municipales, départementales et régionales, qui ont provoqué bon nombre de surprises dans le sérail ; au sein de cet organisme, j’étais l’un des rares à posséder ce regard fait d’expériences sur le fonctionnement de la CDPPT sur plusieurs exercices dans le temps ! ».

 

 

Un travail mutualisé avec tous les élus du territoire…

 

Membre de ladite structure depuis 2016, qui d’autres, hormis Gilles DEMERSSEMAN pouvait incarner cette salvatrice continuité au sein de cet organe vital pour le développement du relationnel pratico-pratique nécessaire avec les élus de proximité au moment même où le délégué départemental de La Poste quittait ses fonctions ? Marielle SOMMET faisant valoir ses droits à une retraite amplement méritée a laissé depuis sa place à Christine MORANGE, qui prend ses marques sur le département petit à petit.

Autre argument plaidant en la faveur de l’élu socialiste de la Région, sa volonté de travailler de façon mutualisée avec l’ensemble des élus de notre territoire. Qu’ils soient nommés dans un environnement urbain ou provenant d’horizons champêtres. Sans omettre le peu d’importance fait à la couleur politique ! 

« Ce qui compte en définitive lorsque l’on travaille avec des élus, précise Gilles DEMERSSEMAN, c’est le sens de l’intérêt commun au développement du territoire. Défendre le maintien du service public nous concerne tous. C’est mon sentiment le plus profond : nous devons travailler ensemble et sans parti pris pour le bien-être de nos territoires ».

 

 

Renforcer la présence postale dans les zones rurales : une certitude…

 

Sans ambages sur son rôle dont il esquisse les contours, le président évoque le devenir de la CDPPT. Elle veille à ce que le nombre de points contacts de La Poste ne baisse pas. Il en va de cette notion de service public à offrir à tous, et de l’accomplissement de ses missions régaliennes.

« La nature peut être aménagée, ajoute-t-il, on peut analyser les besoins réels des utilisateurs selon la configuration géographique, on peut y adopter l’ajout de nouvelles prestations et services, mais une chose est sûre : on ne doit pas supprimer cette présence postale de nos territoires. On va même aller encore plus loin dès cette année, comme l’a rappelé Philippe WAHL, le président de La Poste en novembre lors de la réunion des présidents de CDPPT : on devrait voir grossir le nombre de ces points contact dans les prochains mois… ».

A ce jour, le chiffre n’a pas encore été officialisé par les instances suprêmes de l’entreprise. Mais, l’initiative s’avère rassurante pour celles et ceux qui émettaient encore des doutes de voir s’éloigner cette présence postale, indispensable à la pérennité d’un territoire. La CDPPT et son président veillent au grain.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Battre le pavé. Toujours et encore. Dans le froid, si agressif, d’un après-midi blême hivernal où le ciel se mêle lui aussi à la tristesse des regards. Ils ont beau se héler, se saluer joyeusement comme s’ils se rendaient à une kermesse bon enfant, se redresser fièrement en arborant les couleurs de leurs syndicats : ils savent ce qu’est la dure réalité de la vie. Celle de la paupérisation et de la pénibilité au travail. Celle de la faiblesse des revenus (et encore pour celles et ceux qui en ont) et la crainte du chômage. Ce couperet impitoyable au-dessus de leur tête, prêt à tomber…

 

AUXERRE : Jusqu’à quand devront-ils défiler dans la rue pour se faire entendre ? Jusqu’où devront-ils aller pour montrer qu’ils existent ? Ces femmes et ces hommes dépités parce qu’ils endurent au quotidien, ces citoyens qui se serrent continuellement la ceinture et qui ne savent plus à quels saints se vouer (et encore si Dieu existait dans tout ça, daignerait-il enfin leur accorder une faveur ?!).

Le nez rougi, les yeux larmoyants, les doigts gourds, tétanisés par des températures à ne pas mettre un quidam dehors, elles et ils se rassemblent pourtant, sur la place de l’Arquebuse, prêts à crier leur colère. Une poignée, à peine aux alentours de 14 heures. De quatre à cinq cents, trois quarts d’heure plus tard. Tous ont cette volonté farouche, chevillée au corps, de conspuer ce gouvernement qui ne les écoute pas. Qui ne les voit plus.

 

 

L’emploi et la revalorisation des salaires : la priorité…

 

Priorité à l’emploi, tel est le premier des slogans revendicatifs. Mais, aussi à la hausse des salaires alors que l’inflation n’est même plus galopante dans ce pays qui croule sous les impôts et les taxes. Elle fait exploser les bas de laine déjà percés de bon nombre de Français. Elle réduit à néant les espoirs les plus fous de s’accorder quelques vacances salvatrices en famille à l’été. Elle assassine les automobilistes qui n’en peuvent plus de supporter la valse des étiquettes, changeantes comme la météo.

Le reste n’a guère d’importance à leurs yeux. Qu’importe que la froidure de l’instant les paralyse avant que le cortège ne s’ébranle enfin. Qu’importe qu’ils soient obligés de débrayer et perdre une journée de salaire. La cause est trop importante. Le mot d’ordre n’est-il pas la mobilisation générale ?

 

 

Le pari de la mobilisation, une fois de plus réussi…

 

Enseignants, cheminots, fonctionnaires : ils ont répondu présents. Y compris les retraités qui ne manquent pas de faire parler d’eux. Ils ne se contentent pas de suivre le cortège dans la queue du peloton. Le misérabilisme dont ils souffrent qui équivaut aux pensions et aux retraites ridicules que certaines personnes touchent chaque mois les a fait lever de leur fauteuil. Certains déambulent à l’aide d’une canne, péniblement mais l’œil malin. Ils voulaient être là.

Les syndicats ont donc réussi leur pari. Réunir une fois de plus, sous l’égide de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires, mais aussi du Parti Communiste, la foule compacte de ces mécontents, de ces aigris du système, de ces laissés pour compte, de ces bannis de la profitabilité : bref, une frange nombreuse de ce peuple de France à la veille de l’échéance présidentielle. Celle qui fera l'élection.

 

 

Ne plus être les laissés pour compte de la société…

 

Et ce ne sont pas le chèque énergie de cent euros et le relèvement de la grille des indemnités kilométriques qui devraient y changer quelque chose.

Les plus modestes ne veulent plus être les oubliés continuels de la société. Les profits capitalistiques obtenus par quelques-uns sont dénoncés haut et fort par un cortège qui scande des mots durs et acerbes contre le système, à l’angle de la poste au sortir de la rue du Temple. Les manifestants longent la place des Cordeliers, leurs voix portent loin et s’envolent vers les flèches de la cathédrale, toute proche. Tout un symbole et quel contraste !

Et si Dieu, à défaut de la gouvernance, apportait enfin les bonnes réponses en éradiquant enfin la misère de ce monde…On appellerait cela un miracle. En vain ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Tournée dans le pays de la Salers, au cœur du Cantal, cette comédie de Christopher THOMPSON s’affiche sur les écrans des cinémas de l’Yonne depuis plusieurs jours. Un hommage à un corporatisme qui pratique l’élevage de qualité dans le respect des paysages et des saisons…

 

BILLET : Fort bien interprété, ce long-métrage aurait pu être tourné dans nos campagnes. Actuellement à l’affiche, « Tendre et Saignant » est une comédie de fort bon goût, une belle ode bouchère ainsi qu’un hommage qualitatif pour toute la filière artisanale.

Cette charmante comédie, mettant en scène Géraldine PAILHAS et Arnaud DUCRUET, narre les aventures d’un commis-boucher qui décide de se battre pour sauver une boucherie de proximité. Alors que l’héritière de ce commerce, une rédactrice en chef d’un magazine de mode n’en a cure. S’en suit une cohabitation presque impossible entre la néo-propriétaire et le commis non sans humour !

Ces deux dernières années, cinq boucheries artisanales furent reprises dans l’Yonne et l’on ne peut que s’en réjouir. Situées à Gron, Cravant, Tonnerre ou encore à Ouanne, ces bouchères et bouchers vous attendent le sourire aux lèvres, légitimement fiers de leur bel étal.

Quant à celle de Saint-Bris-le-Vineux, elle vient juste de rouvrir ! Bon film, comme dirait l’autre, et longue vie à l’entrecôte !

 

Thierry BRET et Gauthier PAJONA

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les idées reçues ont la vie longue. En matière d’emploi, le besoin de féminisation de certains métiers est encore une réalité. C’est pour briser ce plafond de verre qu’a été créé il y a près de 25 ans, sous l’égide de l’association FETE (Fête Egalité Emploi), le « Carrefour des carrières au féminin ». L’édition 2022 vient de se tenir à Appoigny. Elle a permis à un public de collégiennes et lycéennes, mais aussi de femmes en recherche d’emploi, de rencontrer une cinquantaine de professionnelles d’horizons divers venues témoigner de leur parcours et de leur passion.

 

AUXERRE : Trop de métiers sont encore aujourd’hui référencés « féminins » ou « masculins », conduisant les jeunes filles notamment, à s’autocensurer dans le choix de leurs études. Le poids des traditions aidant, elles se dirigent toujours majoritairement vers les métiers de la santé, du social, du secrétariat ou de l’enseignement, oubliant au passage les domaines scientifiques ou techniques. Y compris les métiers liés aux nouvelles technologies.

Un constat que partage Claire DUCHET, chargée de mission à l’égalité professionnelle au sein de l’association FETE, en charge de la manifestation : « quand on va à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, il est un fait que la mixité des métiers est bien intégrée. Mais pas au point de les y projeter, il suffit pour cela de regarder les vœux d’orientation des filles. Ca n’évolue pas ! Elles privilégient toujours les secteurs de la santé sociale, la petite enfance, l’esthétique, la coiffure ou depuis quelques années, les soins aux petits animaux… ».

Le secteur du numérique et de l’informatique n’échappe pas à la règle : « il y a là un vrai enjeu du fait des métiers d’avenir proposés, mais les filles y sont très peu présentes. Et pour le coup, on ne peut pas dire que ce soit en raison de la force physique ou des horaires décalés, c’est bien lié à des stéréotypes et à l’éducation… ».

 

Des clichés encore éculés qu’il faut voir disparaître…

 

Ambulancière, peintre en bâtiment, technicienne en chaudronnerie industrielle, ingénieur paysagiste, sellière, mécanicienne automobile…, la liste des métiers présentés est longue et variée.

Venue en famille, Jeanne a fait son choix : ce sera l’armée : « je suis en 3e et ne savais pas trop vers quoi me diriger et là, je repars avec une idée concrète sur ce que je veux faire après être passée sur le stand de la Marine nationale… ».

Un constat positif partagé par son père : « le forum permet d’ouvrir les esprits et de rencontrer des gens qui savent partager leur passion avec les visiteurs. Il permet aussi d’élaborer des plans avec son enfant, d’échanger avec lui et c’est enrichissant pour tout le monde… ».

Pour sa part, le secteur agricole s’est depuis longtemps déjà ouvert à la gente féminine explique France LAHUTTE, animatrice emploi à la FDSEA de l’Yonne : « le monde s’ouvre aux femmes et même si quelques blocages existent encore en grandes cultures, ce n’est déjà plus le cas en viticulture, où elles sont de plus en plus nombreuses à diriger un domaine. Il y a quelques années, on me disait « je cherche un homme », aujourd’hui seules les compétences comptent… ».

 

 

Compétente et passionnée, Julie LOOMANS l’est assurément, conductrice de trains sur la ligne Morvan/Paris/Dijon depuis une quinzaine d’années. Un métier qui peine à se féminiser et sur le stand, les échanges avec les jeunes se sont faits rares tout au long de la matinée : « il y a un gros différentiel entre l’image que peut avoir le public du métier et sa réalité. Dans l’inconscient collectif, prime encore l’image de Jean GABIN dans la « Bête humaine » ! » Quant aux usagers, si surprise il y a à voir une femme conduire un train, « c’est de la surprise heureuse ». Bien loin le temps où un passager d’un certain âge voire d’un âge certain, a fait demi-tour sur le quai en l’apercevant aux commandes Julie en rit encore !

 

Le corps préfectoral très féminisé dans l’Yonne…

 

Quid de la parité au sein du corps préfectoral ? Venu saluer de sa présence la manifestation, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST se veut optimiste : « elle est en très forte progression, comme on peut le constater dans le département, où l’on compte trois sous-préfètes en fonction. Le mouvement a pris un peu de temps car la profession était au départ très masculine mais aujourd’hui nombre de collègues sont des jeunes femmes, y compris aux postes les plus importants… ».

Reste à savoir si le moment venu, son successeur se conjuguera au féminin ? Ce ne sera jamais que la deuxième fois dans toute l’histoire de la préfecture après Anne-Marie ESCOFFIER, au début des années 2000. Une nomination qui fut une première pour le département, mais reste encore aujourd’hui l’exception.

 

En savoir plus :

Basée au Centre Opérationnel de la Gendarmerie à Auxerre, Sophie DUMAS a multiplié les rencontres sur son stand, pour démystifier l’idée parfois réductrice que le jeune public peut se faire du métier : « le gendarme n‘est pas seulement celui qui se tient sur le bord de la route et met des PV ! La palette des métiers proposés est beaucoup plus large… ».

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil