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Avant de mesurer les pistes d’une saine capitalisation pour financer notre retraite, nous sommes en droit de nous interroger sur l’état de la ressource fondamentale de la retraite par répartition et sur ce qui peut justifier une modification de l’âge de départ en retraite.

TRIBUNE : Les débats à l’Assemblée nationale ne brillent pas par leur sérénité. On s’invective, on bloque la réforme par tous les moyens, et nous sommes en droit de supposer que la NUPES souhaite par toutes ses actions, pousser le gouvernement à trancher avec le fameux « 49.3 ». Ils pourront ainsi s’offusquer et affirmer que la Première ministre Elisabeth BORNE ne joue pas le jeu du débat parlementaire démocratique.

Parlons-en. Si, à cause de la pression de la rue (67 % des Français sont contre la réforme), le gouvernement venait à la retirer ; cela reviendrait à consacrer les bases d’une future révolution : improbable ! Les députés et le président sont élus au suffrage universel, de manière démocratique. Alors, pourquoi râle-t-on ?

Depuis François MITTERRAND, nos présidents ne sont plus élus pour leurs idées, mais contre un adversaire. Pour Emmanuel MACRON, c’était contre Marine LE PEN. La NUPES appelle à voter pour MACRON et les électeurs sont perdus. Aujourd’hui, les syndicats adressent une lettre à tous les partis présents à l’Assemblée nationale, sauf au Rassemblement National !

Où est la démocratie quand tout ce joli monde veut ignorer le premier parti de l’opposition parlementaire, et afficher leur mépris pour les millions de Français  qui ont voté pour la candidate bleu marine ? On s’engage vers la révolte de tous celles et ceux qui ne se sentent plus représentés dans leurs aspirations.  Ajoutons à cela, le mépris du locataire de l’Elysée, pour ceux qui défilent. Non, il ne s’agit pas de « c’est toujours les mêmes », dans les manifestations ; on rencontre des personnes défilant pour la première fois de leur vie. Et si les marcheurs contestataires défilent en nombre, le pouvoir pourrait s’interroger sur le pourquoi…La sérénité est dans la rue et le désordre au Parlement…

 

La réforme des retraites : la manipulation des chiffres…

 

Actuellement, le budget des retraites est excédentaire (3,2 milliards en 2022) mais il sera très prochainement déficitaire. Il ne retrouvera son équilibre que dans dix ans ! Quel crédit accordé alors à une prédiction, pardon, une prévision financière sur une décennie ? Ces prévisions gardent un caractère aléatoire. Elles sont susceptibles d’être modifiées. Car, selon l’évolution de la démographie, de l’espérance de vie, de la croissance économique, du taux de chômage ou d’un événement imprévisible (crise financière, pandémie, guerre…), les projections d’équilibre financier pourraient être bouleversées, dans le positif comme dans le négatif.

Le déficit des retraites reste bien limité au regard de la dette globale de l'Etat. Il peut être facilement comblé ou compensé, à moindres frais selon les stratégies du pouvoir. Selon les préférences politiques, il est parfaitement légitime de défendre l’idée qu’une réforme des retraites n’est pas indispensable…

Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) informe qu’il n’y a pas d’urgence à la réforme. De plus, le Haut Conseil des Finances Publiques juge plutôt optimistes certaines prévisions de l’Etat pour 2023 : 4,2 % d’inflation et 1 % de croissance…

Notre système de retraite ne pourra pas être excédentaire en 2030, ni même en 2040 ! Compte tenu des modifications du projet, afin de séduire les Républicains, Elisabeth BORNE accepte de passer l’âge de la retraite à 64 ans au lieu des 65 ans et d’accorder ainsi quelques avantages supplémentaires, non prévus dans le budget initial.

 

 

Dans la réalité, la situation est bien plus dégradée. Le calcul du COR oublie une trentaine de milliards d'euros de déficits liés à la fonction publique. L'organisme se focalise en effet sur les régimes par répartition, et ne tient pas compte des retraites versées par l'État aux anciens fonctionnaires.

Lors de la publication de son premier rapport, en 2001, le COR a posé, par « convention », que les retraites versées par l'État sont toujours à l'équilibre au motif qu'elles sont financées par le budget. Les excédents prévus dans le budget initial du financement des retraites s’amenuisent au fur et à mesure des concessions accordées par Elisabeth BORNE. Quels crédits accorder aux chiffres présentés ? On peut donner raison à Winston CHURCHILL lorsqu’il annonçait : « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées ! ».

Les dés sont pipés, et notre président répond au diktat de la finance : la réforme des retraites en France répond aux pressions de l’Europe, des marchés de capitaux et des entreprises du CAC 40 ! On peut en déduire que notre président fera de la retraite son cheval de bataille pour son dernier quinquennat. Pourquoi ne pas dire la vérité aux Français ? Pourquoi manipuler les informations statistiques, pour affirmer faussement, que si nous n’allongeons pas la durée du travail, notre retraite par répartition sera en faillite dès 2023 ? La réalité est plus simple et nous avons la capacité de comprendre !

 

 

Plus de 3 000 milliards de dettes : quel impact pour la réforme des retraites ?

 

Nous dépassons les 3 000 milliards de dettes pour un PIB de 2 800 milliards d’euros. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a été très bien accepté par les citoyens mais n’est plus audible par les marchés et par l’Europe ! Les taux d’emprunts sont repassés positifs. François HOLLANDE et Emmanuel MACRON, lors du  premier quinquennat, ont largement profité des taux négatifs : plus je m’endette et plus je gagne…

Alors qu’au 01er janvier, on empruntait à 0,1 %, en 2023 nous devrons emprunter 270 milliards, mais au taux record de 2,71 %. Le poids des intérêts dans le budget représente le deuxième poste le plus important, après l’Education nationale avec 60,1 milliards) : soit 60 milliards. En fait, pour rembourser nos dettes et payer nos intérêts, nous devons emprunter…

Les prévisions concernant les taux d’intérêts que nous devrons subir en 2023, peuvent atteindre très rapidement les 3 %. L’Europe fait pression sur l’état français pour que l’âge de la retraite passe à 65 ans, les marchés financiers affirment que si nous augmentons la durée du travail, nous serons moins contraints sur les taux de nos emprunts. Les grandes entreprises du CAC 40 souhaitent ardemment passer la retraite à 65 ans, pour deux raisons. D’abord un chantage à l’investissement mais surtout, si la confiance des marchés est établie, les investisseurs internationaux apporteront des financements aux efforts de croissance.

Une augmentation des taux et une dette de plus en plus importante peuvent nous conduire à une faillite similaire à la Grèce ! Alors que faire ? Ce que le pouvoir ne souhaite pas avouer, c’est sa soumission aux diktats de l’Europe, des marchés de capitaux et des grandes entreprises. Il n’y à rien de honteux à reconnaître que notre survie passe par une retraite à 64 ou 65 ans, compte tenu de notre situation financière et budgétaire. Notre survie financière et budgétaire en dépend ! A nous de trouver les moyens de donner du travail aux seniors. De 62 à 64 ans, si rien ne bouge, ils seront au chômage ! L’emploi des seniors constitue le point nodal de toute réforme concernant les retraites.

Autres menaces concernant la réforme des retraites : Laurent FABIUS admet en coulisse que certains articles du projet de réforme pourraient être anticonstitutionnels. Le Conseil d’Etat, concernant le projet de loi de finance de la Sécurité Sociale (impacté par les retraites) a émis des réserves… Le projet de loi, dès son retour du Sénat, fera l’objet d’une demande au Conseil Constitutionnel si on croit le Parti Socialiste.

Dernièrement, députés et sénateurs ont refusé de renoncer à leur régime particulier de retraite. Parmi les sacro-saintes vertus quasi théologales, de notre République, nous trouvons la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. La plus grande des trois est sans nul doute la Fraternité. Alors Mesdames et Messieurs les député(e)s et sénatrices/sénateurs, quand on veut assurer la promotion d’une valeur, il est préférable d’avoir un échantillon sur soi !

Jean-Paul ALLOU

 

 

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