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Climat : une poussée de fièvre qui vire au rouge !

Jamais depuis 1955, date de la modernisation des analyses météorologiques en France, on n’avait observé un tel phénomène. Pour la première fois, l’alerte rouge s’est affichée sur les cartes des prévisionnistes. Quatre départements du sud de l’Hexagone (Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault et Vaucluse) ont constitué ce club éphémère mais encore hermétique des territoires les plus exposés à la touffeur de la canicule. Oui, mais pour combien de temps subsistera ce nombre aussi peu élevé de territoires épargnés ?

Demain, c’est-à-dire à l’horizon 2030/2050, Paris pourrait voir grimper ses températures journalières durant l’été bien au-delà de la barre fatidique des 50 ° ! Insupportable ou presque pour l’organisme de l’homme. Les records relevés ce vendredi 28 juin au beau milieu de l’après-midi du côté de Carpentras ou dans le Gard nous laissent cependant perplexes. Ils s’inscriront dorénavant dans les annales.

Plus de 45 ° ont ainsi été relevés à l’ombre dans l’arrière-pays de Nîmes et d’Uzès. Une situation impensable depuis que le monde moderne est monde. Sans pousser au paroxysme ou dans le trip du scénario catastrophe d’une série B, force est de constater néanmoins que le globe ne tourne plus tout à fait rond du côté du climat.

Des faits singuliers qui nous renvoient à nos pires cauchemars. Ceux dont la science-fiction a fait ses choux gras à travers le talent scriptural de plusieurs auteurs qui ne manquent guère d’imagination. Une chose se profile en règle générale derrière ces lignes à la noirceur absolue : le déclin de l’humanité…

Le passé nous révèle pourtant que les épisodes des ères glaciaires se succèdent aux périodes de réchauffement. Que des cataclysmes répétitifs ont vu disparaître des espèces de la planète. Ou remodeler les paysages.

Mais, peut-être pas dans de telles proportions ! Historiquement, les véritables points de repère nous permettant de posséder un recul crédible sur les phases évolutives de la climatologie remontent à 1870. Même si les scientifiques savent que d’importantes variations saisonnières ont ponctué de sinistre mémoire ces deux siècles complexes que furent les XVII et XVIIIème.

Là, où des facteurs émergeants ont vu le jour, ou pour être tout à fait dans l’exactitude se sont accentués car elle existait bien avant, c’est le rôle et le poids de l’intervention humaine dans tout ce fatras nous menant au chaos.

Certains parangons de la sphère politique internationale ont beau clamé haut et fort que l’humanité n’est en rien la cause originelle de ces profonds bouleversements climatiques qui nous exposent chaque jour, les faits sont malheureusement bel et bien tangibles.

Il ne se passe pas une journée sans qu’il n’y ait un énième événement vécu à la surface de la planète qui ne nous ramène à cette triste réalité. La Terre est en proie à une souffrance incommensurable. Comme elle est vivante et qu’elle n’apprécie guère cet état de surchauffe continuel dans lequel elle se meurt,  elle nous le fait bien sentir à sa manière !

Bien sûr, nous avons tous essuyé par le passé, plus ou moins récent, des épisodes de fortes chaleurs ou de canicule. Et les Cassandre de diagnostiquer qu’il n’est pas nécessaire de nous alarmer à la moindre poussée de fièvre de notre planète. Ou que quelques rayons de soleil supplémentaires ne peuvent être que favorable à la hausse de notre moral, à la pause déjeuner, à notre bronzage et excellent pour le tourisme !

Sauf que dans le cas présent, et c’est cet élément circonstanciel qui jette un sérieux froid auprès de la caste scientifique, cela n’est jamais survenu aussi tôt dans la saison. Enregistrer des valeurs entre 40 et 45 ° Celsius en France au mois de juin n’est pas quelque chose de concevable pour la plupart des rationalistes qui réfléchissent dans leur laboratoire.

Pays à la typologie de climats hétéroclites mais largement supportables (océanique, continental, tempéré, montagnard…), la France devra-t-elle désormais ajouter à ce catalogue digne d’un inventaire à la Prévert le climat tropical, voire le climat équatorial ? Un effet imputable à la présence d’un taux d’humidité extrêmement élevé dans l’air.

Si l’on se munit d’un planisphère et que l’on s’amuse à comparer nos températures avec celles enregistrées dans des pays plus méridionaux, il a fait aussi chaud, voire plus, à Carpentras ce vendredi 28 juin que dans les villes qui bordent la Mer d’Arabie, à Dubaï ou à Abou Dhabi ! Oui mais dans ces états, ils ont accès à la mer pour se rafraîchir !

La première vague de chaleur, nous arrivant tout droit du Sahara, finira pas s’estomper naturellement d’ici quelques jours. Laissant déjà une trace indélébile de stress, de fatigue physique et de tension sur les organismes meurtris. Pour ne pas dire plus. Même si, le Gouvernement a pris soin de ne pas réitérer ce qui ne fut pas fait en 2013. Renforçant à outrance ses messages de prévention, parfois en surdose de conseils.

Mais, qu’en sera-t-il de la suite de la période estivale si ces halos de chaleurs suffocantes envahissent notre quotidien ?

Des prévisionnistes, plutôt pessimistes, estiment qu’à l’avenir ces épisodes calorifiques impromptus s’étaleront dans le temps sur des périodes de quatre à cinq mois sans discontinuer. Concrètement, dès le mois d’avril jusqu’au beau milieu de l’automne. Si tel était le cas, ce serait vivre dans un enfer irrespirable. Avant de connaître l’allégresse du paradis, c’est sûr : l’humanité n’a pas fini de souffrir…  

Thierry BRET

  

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

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