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Ukraine : l’OTAN se la joue « Top Gun » avec les F 16 ?

« Les Américains ont donné leur feu vert lors du G7 au Japon ce week-end : les pilotes ukrainiens vont recevoir la formation adéquate pour savoir piloter ces fameux avions de chasse dignes de « Top Gun » avant qu’ils ne soient engagés sur le théâtre des opérations… ». « Les Américains ont donné leur feu vert lors du G7 au Japon ce week-end : les pilotes ukrainiens vont recevoir la formation adéquate pour savoir piloter ces fameux avions de chasse dignes de « Top Gun » avant qu’ils ne soient engagés sur le théâtre des opérations… ». Crédit Photos : PIXABAY/D.R.

Dans le genre rétropédalage, le scénario délivré par le G7 – le sommet des sept pays les plus industrialisés de la planète qui est accueilli à Hiroshima au Japon ce week-end, tout un symbole ! – est digne des meilleurs blockbusters hollywoodiens, côté suspense. Après moult mois d’atermoiement et de contradictions, les Américains par la voix de leur président Joe BIDEN ont enfin décidé de se positionner favorablement pour que l’Ukraine ait accès aux fameux avions de chasse, les F 16. Ces appareils que le numéro un de Kiev, Volodymyr ZELENSKY, réclame à hue et à dia depuis maintenant une dizaine de mois en vain.

Enfin, un accès à ce prodige de l’aéronautique militaire qui reste toujours dans le flou artistique et sous certains principes à déterminer dans les semaines à venir quant à son application. A moins que cela ne soit qu’illusion que l’on balance à l’opinion publique et que tout soit déjà dans la boîte et formalisé depuis longtemps. Ainsi va le jeu de dupe de la transparence entre les états !

On se souvient encore des images fortes et catégoriques d’un président américain, ragaillardi avec sa casquette vissée sur la tête évoluant sur la pelouse de la Maison Blanche, en février dernier, qui avait juré mordicus que la livraison des avions de chasse de fabrication made in USA ne serait jamais assurée vers le pays agressé par la Russie. Une affirmation qui s’était ensuite répandue comme une trainée de poudre aux quatre coins des chancelleries européennes avec la même détermination engendrant ce refus inexorable. L’Allemagne avait dit non, à l’identique de la Pologne, des propos repris en écho ensuite par l’Italie et…la France. A la différence près que Paris ne possède pas ces fameux F 16 parmi ses dotations militaires !

 

 

L’envoi des F 16 à Kiev : la mayonnaise a pris cette fois…

 

Les Ukrainiens étaient donc restés de marbre après de telles réponses, encaissant le coup – une fois de plus ! – et comptant sur le revirement tôt ou tard de leurs alliés naturels, ceux du monde occidental dont ils défendent pourtant les valeurs fondamentales au quotidien, ne serait-ce que la liberté de pensée, en vivant des drames épouvantables imputables à la folie meurtrière de leurs bourreaux russes.

Oui mais voilà. Comme le dirait l’adage, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis ! Et c’est à Londres, cette semaine, que le verrou a sauté avec le début d’une coalition internationale regroupant les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal, le Danemark ou encore la Norvège, favorable à l’accueil de pilotes ukrainiens devant se former à la technologie si spécifique de cet avion supersonique. Bien sûr, une décision prise sous la tutelle de l’OTAN dont sont membres tous ces pays. Avec, de manière sous-jacente, l’aval des Etats-Unis.

Preuve que cette fois-ci la mayonnaise avait pris, même Berlin et Paris – les plus hostiles par le passé à cette décision qui semblait pourtant inéluctable – y allaient de leurs trémolos de satisfecit dans la voix en se disant ouverts à la proposition. Tout ceci vient donc d’être confirmé sur l’une des îles du Japon, à Hiroshima, ville martyre qui connaît bien les affres de la guerre, avec ses 140 000 tués d’un seul tenant au moment de l’impact de la bombe H et plus de 700 000 morts par la suite, imputables aux effets nocifs des radiations atomiques. Une ville dont la population est traumatisée à jamais par cet acte de guerre inconsidéré et qui craint plus que tout devoir revivre cela un jour…

 

 

Que de temps perdu pour un résultat couru d’avance…

 

L’épisode des avions de chasse ressemble à s’y méprendre à celui vécu au moment de la livraison ou pas des fameux chars Léopard II, fleurons de la technologie applicable à l’amélioration des blindés du modernisme. Du refus absolu et définitif, sous prétexte de quelconques fallacieuses raisons de non-provocation et d’humiliation de l’adversaire aux doutes évidents mais plus réfléchis de s’autoriser quelques largesse avant que ne tombe le verdict de l’acceptation du bout des lèvres : que de temps perdu et de victimes innocentes des deux côtés, parmi les populations victimes des frappes aveugles de missiles et de cette guerre d’un autre âge.

Toute la dimension de la faiblesse des Occidentaux de ce XXIème siècle incertain et trompeur se résume à ces tergiversations multiples quant aux bonnes décisions à prendre. On avance d’un pas, on recule de deux mais surtout on ne prend pas position : pourquoi alors s’étonner du manque d’influence de la sphère occidentale sur le reste de la planète, comme jadis, et de cette transgression permissive de nos valeurs, bafouées un peu partout aux quatre coins du globe par des autocrates sanguinaires qui eux prennent leurs aises sans se poser de question…

 

 

La livraison des F 16 n’est pas pour demain…

 

Certes, cette fois-ci, l’OTAN semble vouloir se la jouer à la « Top Gun » sur le théâtre des opérations en Ukraine. Mais, si les accords de principe à cette distribution d’avions de chasse sont annoncés depuis le Japon, reste à savoir maintenant de combien de ces appareils les Ukrainiens seront-ils dotés à terme ?

Pour l’heure, l’idéal pour Kiev, selon leur propre estimation, serait de recevoir près de deux cents de ces aéronefs afin de pouvoir contrôler et sécuriser son espace aérien dans un pays qui est plus grand que la France. Ce serait l’idéal pour assurer la réussite de la fameuse contre-offensive dont on nous abreuve au quotidien le moindre des soubresauts à la minute sur les chaînes de télévision en boucle. Or, à date, il semblerait selon les observateurs que la flotte de F 16 serait plus minime, à peine une cinquantaine d’appareils car seuls ceux appartenant à des pays européens, membres de l’OTAN constitueraient cette force de frappe aérienne tant espéré. Les Etats-Unis se refusant d’engager les appareils à l’estampille de leur bannière…

Les avis divergent également quant au degré et à la durée des formations nécessaires au maniement optimal de ces engins qui ne peuvent être pilotés par le premier venu. Si les Américains évoquent la possibilité de dix-huit mois d’entrainement intensif, les Britanniques estiment que quatre mois seraient suffisants pour être aguerris à la technicité de ces avions super puissants.

Fort de cela, et en toute logique, le survol du territoire ukrainien par les F 16 n’est donc pas prévu pour demain, soyons-en assurés. Ce qui ne semble, néanmoins, pas convaincre les Russes qui ne se sont pas fait prier pour réagir de manière très agressive, sitôt l’annonce faite depuis le Japon.

Un transfert d’avions vers l’Ukraine qui « comporte de sérieux risques pour les pays qui les livreront », devait préciser lourd de menaces l’un des porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Russie dans un communiqué, samedi.

Un nouveau franchissement de la ligne rouge (déjà maintes fois traversées) avec la menace de frappes nucléaires tactiques en embuscade comme le répètent à l’unisson le Kremlin et ses propagandistes ? La vraie question qui se pose, en vérité, est de savoir jusqu’où se situe le réel prix de la liberté et de la démocratie…à la frontière de l’Europe. Pour le moment…

 

Thierry BRET

 

 

 

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