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TPE/PME : plus dure sera la chute en 2023…

 « Inquiets quant à l’avenir, un quart des chefs d’entreprise constatent une détérioration de leur trésorerie au dernier trimestre 2022 alors que la crise s’accélère depuis le début de 2023…A quelle sauce vont être mangés les patrons de TPE/PME et les indépendants cette année ? ». « Inquiets quant à l’avenir, un quart des chefs d’entreprise constatent une détérioration de leur trésorerie au dernier trimestre 2022 alors que la crise s’accélère depuis le début de 2023…A quelle sauce vont être mangés les patrons de TPE/PME et les indépendants cette année ? ». Crédits Photos : PIXABAY/Jacqueline MACOU/Ulrike MAI.

Qu’ils soient artisans, commerçants, indépendants, industriels, professions libérales… : il y a un indicateur financier qui ne trompe pas sur l’état de bonne santé de son entreprise, le chiffre d’affaires. Un baromètre inexorable qui selon tous les spécialistes de l’économie devrait connaître des jours très sombres dans les semaines et les mois à venir dans l’Hexagone.

Un chiffre d’affaires, en stagnation voire en berne au vu d’une conjoncture complexe, qui ne progresse guère pour les petites et moyennes entreprises confrontées à des problématiques sans fin dont on ne voit pas le bout du tunnel. Et ce ne sont pas les perspectives fournies par les enquêtes de différents organismes patronaux qui prêtent à sourire.

La France, à l’instar des grands ténors de l’économie mondiale, va mal. Et le jeu de l’envolée spéculative et inflationniste exercé par certains n’y est pas étranger. Si les milliardaires de la planète ont presque tous vu leurs résultats nets atteindre la stratosphère du profit comme un ballon espion chinois survolant en cachette l’Alaska au terme de 2022, que dire en revanche de ces patrons besogneux, isolés, pugnaces mais aussi désabusés et fatigués qui triment au quotidien au sein de leur SARL ou SAS, en tentant de préserver vaille que vaille les emplois et en maintenant à flot quand cela est possible les carnets de commandes vers le beau fixe ! Pire, certains d’entre eux se privent même de revenus…

Si l’on rapporte cela au temps passé et consacré à leurs activités – il y a belle lurette que ces ultra-actifs de l’économie française ne fonctionnent plus au rythme « tranquille » et « pépère » des trente-cinq heures réglementaires dont certains ont encore du mal à exercer les principes ! -, le petit patronat survit tant bien que mal, la tête hors de l’eau, en espérant sauver les meubles de leurs entreprises. A cause de leurs innombrables responsabilités…

 

 

Les décideurs économiques prennent en pleine face toutes les crises du moment…

 

Certes, le tsunami de faillites et de dépôts de bilan, en veux-tu en voilà, que les oiseaux de mauvais augure de la prospective nous promettaient déjà l’année dernière n’a pas encore atteint en vagues insurmontables la ligne de nos rivages hexagonaux. Mais, pour autant, il n’y a pas lieu de se réjouir en ces premières semaines de la nouvelle année.

Jamais, les patrons de TPE/PME et autres indépendants n’ont fait montre d’autant d’inquiétude quant à leur avenir et à la pérennité, de surcroît de leurs entreprises.

 A peine sortie de la crise sanitaire qui aura profondément bouleversé tous les mécanismes de la vie économique internationale durant plus de deux ans, les décideurs économiques – celles et ceux de ces personnes utiles au pays qui font tourner la machine en mettant de l’huile dans les rouages en proposant du travail – prennent en pleine face la crise énergétique et la crise sociale, imputable à la réforme des retraites.

A croire que la COVID ne suffisait pas pour ralentir tout le système et plonger le pays dans un profond marasme du côté de l’entrepreneuriat qui peine en outre à recruter les indispensables courroies de transmission, ces plus-values humaines nécessaires à leurs activités.

A brève échéance, le tableau se noircit jour après jour. A date, et selon les enquêtes officielles obtenues par les rouages concernés dont celle émanant de l’U2P (Union des Entreprises de Proximité) de Bourgogne Franche-Comté, il apparaît clairement qu’un quart des chefs d’entreprise constate une détérioration très nette de leur trésorerie au cours du dernier trimestre 2022. Sachant que le premier épisode trimestriel de 2023 ne sera pas bon puisque l’activité va progressivement ralentir.

Aujourd’hui, et il n’est pas besoin d’être devin en la matière, il suffit de l’observer autour de soi en écoutant les commentaires, les petits patrons sont inquiets. Aux antipodes des dirigeants de trusts multinationaux et des fleurons des bourses mondiales. Quoique !   

Les artisans, les commerçants – on ne compte même plus le nombre de boutiques qui ferment leurs devantures les unes après les autres dans les cœurs de ville ou dans les galeries marchandes – les professionnels libéraux, les indépendants, les autoentrepreneurs n’en peuvent plus de tirer constamment la langue et de courir après un hypothétique beefsteak de plus en plus immangeable et indigeste. Tout cela pour ça ?!

 

 

 

Des filières font grise mine comme celles de l’alimentation et du droit…

 

Et en sus, cerise sur le gâteau, il faudrait partir à l’âge de 64 ans, voire plus comme cette femme, cadre médecin d’un centre hospitalier de l’Yonne qui ne pourrait prétendre à son départ définitif de sa fonction avec son total de cotisation qu’une fois atteint l’âge de…70 ans !!! Mais, de qui se moque-t-on réellement ?

Lorsque l’on évoque les chiffres économiques, par voie de presse ou autre canal de diffusion, celui des réseaux sociaux, il est judicieux de pratiquer l’art du discernement et ne pas tout prendre pour argent comptant !

Ainsi, à titre d’exemple, si l’activité de l’artisanat du commerce alimentaire de proximité et de l’hôtellerie-café-restauration au même titre que les professions libérales (en France comme en Bourgogne Franche-Comté) est tirée vers la hausse en 2022, à hauteur de 4 % à l’échelle hexagonale et à 5 % en région ; cela est dû à une inflation, ultra galopante au dernier trimestre de l’année écoulée. Donc, il faut nuancer la portée réelle de cette croissance avec l’indispensable répercussion sur les prix et les marges. Car, les tensions sont plus conséquentes depuis sur certains secteurs comme ceux de l’alimentation et celui du droit.

Ces filières font grise mine et ne s’attendent pas à des miracles, en raison des effets induits de cette inflation sur le pouvoir d’achat de leurs clients. On le voit journellement dans les restaurants où la clientèle ne se précipite plus pour réserver une table même à des prestations tarifaires modiques, où les salles de spectacle sont loin d’afficher complets, où la ruée à la pompe est devenue une habitude prise par bon nombre d’automobilistes – et ce n’est pas la pression exercée par la Russie sur l’OPEP pour réduire davantage la production du brut dès le mois de mars qui devrait améliorer les choses - ; où les aliments de première nécessité sont pris d’assaut dans les grandes surfaces qui présentent maintenant des rayonnages entièrement vides…Du jamais vu, depuis longtemps.

 

 

Des emplois de proximité et ne pouvant être délocalisés dans la balance…

 

La montée des inquiétudes est donc bien palpable pour les dirigeants d’entreprise. On peut se référer aux artisans de l’alimentation qui ont perdu 2,5 % de leur chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année 2022 en France. En particulier les bouchers. Mais, pas que. Puisque la flambée des coûts de l’énergie (gaz, électricité) dès janvier a aussi démontré que les boulangers/pâtissiers connaissaient une crise sans précédent sur leurs finances et que certains avaient considérablement ralenti le rythme de leur emploi, en réduisant le nombre de fournées ou en espaçant les jours d’ouverture de leur commerce.

Sur fond d’inflation et de crise économique latente, quel sera véritablement l’avenir de ces TPE/PME et indépendants en 2023 ?

Toutes ces méritoires structures dont on ne parle que fort peu à la une des médias nationaux et qui représentent la vraie richesse en termes d’emplois de proximité et non délocalisables en France…Ne restera-t-il bientôt que nos yeux pour pleurer ?

 

Thierry BRET

 

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