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Routes : les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires…

« Montesquieu ne s’y était point trompé avec sa formule ! Une phrase reprise à son compte par le député de la deuxième circonscription de l’Yonne, André VILLIERS, qui plaide pour un retour au 90 km/h plus soutenu sur les routes de son territoire de prédilection afin de renforcer l’attractivité des zones rurales et de préserver le capital de points des actifs sur les documents roses …sauf pour les infractions majeures ».  « Montesquieu ne s’y était point trompé avec sa formule ! Une phrase reprise à son compte par le député de la deuxième circonscription de l’Yonne, André VILLIERS, qui plaide pour un retour au 90 km/h plus soutenu sur les routes de son territoire de prédilection afin de renforcer l’attractivité des zones rurales et de préserver le capital de points des actifs sur les documents roses …sauf pour les infractions majeures ». Crédits Photos : Thierry BRET et D.R.

La formule, bien connue et célèbre parmi les citations à la française, est née de la plume acerbe et incisive de Montesquieu. Bon nombre de personnages politiques devraient d’ailleurs s’en souvenir, voire s’en inspirer régulièrement avant de légiférer à tort ou à travers sur l’un de nos grand enjeux de société.

L’un des exemples les plus probants qui peut s’appliquer à cette phrase pas aussi anodine qu’il n’y paraît concerne la réglementation de la vitesse. Celle qui se décline sur les routes de l’Hexagone, où la plupart des automobilistes aujourd’hui n’y entravent que couic lorsqu’ils effectuent un déplacement motorisé, même dans un très court périmètre depuis leur domicile !

Prenons, à titre d’exemple très concret, le territoire de l’Yonne, d’où se rédige cet éditorial hebdomadaire qui a choisi de remettre les pieds dans le plat sur un sujet qui exacerbe toujours les Français au plus haut point et dont on ne parle plus vraiment dans les médias : la limitation de vitesse applicable sur les routes nationales et départementales.

Un véritable problème, parfois kafkaïen pour les gros rouleurs que sont celles et ceux qui doivent se rendre au quotidien sur leur lieu de travail et qui empruntent depuis des zones rurales parfois très éloignées de leurs activités professionnelles de multiples voies de circulation aux limitations de vitesse disparates afin de regagner la ville.

 

 

Entre 80 et 90 km/h sur nos routes, c’est l’incompréhension !

 

Quittant une bourgade qui en règle générale est limitée à 50 km/h, quand ce n’est pas 30 km/h assorti de chicanes en forme de zigzag ou d’horribles rehausseurs qui arrachent le bas de caisse de votre véhicule, vous voilà embarquer à bord de votre automobile dont la vitesse de croisière ne doit pas excéder 90 km/h sur une pure route de campagne pas très large, comprenant de sérieux virages, de longues zones forestières à traverser où batifolent allègrement sangliers, chevreuils et autres renards (gare aux « blaireaux » que l’on peut croiser sur la route au sens propre comme au figuré dont certains peuvent rouler à des vitesses supersoniques à bord de leurs engins plus ou moins vétustes !), et vous voilà arrivé sur une ex-route nationale – la 151 pour ne pas la nommer ! – qui a été déclassée il y a quelques années de cela en une vulgaire route secondaire, où les coups d’accélérateur de votre véhicule ne peuvent pas décemment dépasser les…80 km/h !

Le revêtement sur la majeure partie de cette voie de circulation a été fraîchement réhabilité, offrant un confort de conduite et une sécurité appréciables à bien des égards en lieu et place des gravillons qui recouvraient jusque-là la chaussée de la route précédente permettant un coup de folie à 90 km/h chrono, histoire de tester un peu la motorisation de votre « petit bolide » qui n’a rien d’une sportive !

Et pourtant, durant la trentaine de kilomètres qui sépare la grande ville de cet embranchement, l’impression de se traîner lamentablement – si l’on est respectueux du Code de la Route et des autres, ce qui est nettement plus rare parmi les automobilistes de toute génération aujourd’hui ! – émerge et devient vite persistante !

Dire que l’on s’ennuie « à mourir » au volant est un doux euphémisme ; et n’évoquons pas dans cet article la conduite sur les autoroutes dont certains de ces mêmes politiciens ayant oublié de lire et de relire Montesquieu voudraient nous ramener à une fallacieuse vitesse établie à 110 km/h (au même tarif évidemment en matière de péages pour les compagnies autoroutières qui se gavent annuellement et à date fixe – le 01er février – de nouvelles augmentations devenues systématiques !) sous prétexte que ce serait bon pour la sauvegarde de la planète, alors que la France ne représente à peine 1 % à l’échelle mondiale des rejets de Co2 (0,9 % plus exactement) qui nuisent à la viabilité de celle-ci ! Allez plutôt dire cela à nos amis, grands pollueurs de la Terre que sont l’Inde, les Etats-Unis, la Chine ou la Russie !

 

 

Déjà en novembre 2021, une intervention auprès du ministre de l’Intérieur…

 

Homme politique proche de celui qui a provoqué cette cacophonie invraisemblable et pas nécessaire sur les routes de France – entre Auxerre et Sens, on relève jusqu’à 57 changements de vitesse par signalétique interposée via la route ! -, j’ai nommé Edouard PHILIPPE ; André VILLIERS, député de la deuxième circonscription de ce territoire de la Bourgogne septentrionale et affilié à « Horizons » après avoir été longtemps l’un des chefs de file territorial de l’UDI, a décidé en ce début d’année 2023 de remettre les pieds dans le plat. Tel qu’il l’avait déjà fait en son temps, en 2021, avec son collègue parlementaire des Républicains de l’époque, Guillaume LARRIVE.

En novembre 2021, l’ancien patron du Département de l’Yonne n’avait-il pas questionné le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN sur la généralisation du rehaussement de la vitesse maximale autorisée de 80 km/h à 90 km/h sur l’ensemble des routes à double sens sans séparateur central ?

Les arguments de l’époque étaient simples : « les automobilistes sont de plus en plus nombreux à conduire sans permis - après son retrait à l'épuisement de leur capital de points, le plus souvent pour des dépassements de vitesse mineurs - et donc sans assurance, ce qui est particulièrement dangereux non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour tous les autres usagers de la route. Ces automobilistes commettent ce délit routier en pleine connaissance de cause, comme si nécessité faisait loi… ».

Or, que constate-t-on deux ans plus tard ? Rien n’a véritablement changé sur ce plan et cela motive encore plus l’élu de l’Yonne à reprendre le collier au niveau de l’Assemblée Nationale pour faire évoluer les lignes en matière de réglementation avec d’autres parlementaires inspirés tout comme lui du bien-fondé de la démarche.

 

 

Deux millions d’automobilistes français sans permis ni assurance…

Comment ? En limitant la perte du permis de conduire aux seuls dépassements de vitesse majeurs. Et sans pénaliser celles et ceux qui se font prendre bêtement pour quelques kilomètres au-dessus de la limite, du fait de la faute à pas de chance ou à une erreur d’inattention. Celles et ceux de ces automobilistes qui ont grandement besoin de leur véhicule et de leurs points pour aller travailler parce qu’elles et ils vivent dans la ruralité.

Un permis à points qui comprend douze volets détachables et qui peut être amputé très facilement de ces précieux sésames, conduisant à l’extinction du fameux document rose, de plus en plus difficile à obtenir avec le système de permis de conduire actuel. Combien d’adultes et de seniors seraient capables de le décrocher avec aisance ?

Aujourd’hui, selon les données chiffrées de l’Automobile Club de France, plus de deux millions de personnes circulent sans permis de conduire dans le pays. Et par conséquent, sans l’ombre d’une assurance. On ose imaginer ce qu’il advient dans le cas d’un accident corporel sérieux, voire plus.

Dans l’Yonne, à ce jour, 12 % de certains tronçons routiers à la charge du Conseil départemental uniquement sont revenus à la limitation de vitesse initiale. Un pourcentage peu élevé qui fait dire à André VILLIERS que cela n’est pas suffisant et qu’il faudra sans doute aller plus loin dans le temps. A quand, un retour au 90 km/h sur les nationales et les grands axes routiers ?  

Un passage obligé pour que les automobilistes du territoire (et ceux d’ailleurs qui traversent le département de part en part, y compris les conducteurs étrangers) n’y perdent pas, à force, leur latin et leur capital points devant tant d’incohérences chiffrées et ne finissent pas par tourner en bourrique sur les routes de l’Yonne. Des axes de communication devant renforcer l’attractivité du territoire et non l’inverse !

Thierry BRET

 

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