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Subtil mélange fait de riches expériences : le projet « Volont’R » favorise les rapprochements et l'intégration

« Le projet était porté par la Ligue de l'Enseignement 89 et plus particulièrement le secteur Engagement.. Un projet qui ne manquait pas d'originalité...".  ». « Le projet était porté par la Ligue de l'Enseignement 89 et plus particulièrement le secteur Engagement.. Un projet qui ne manquait pas d'originalité...". ». Crédit Photo : Claire CIUPA.

Initié en 2018 par la Direction ministérielle à l’Accueil et à l’Intégration des Réfugiés (DIAIR) conjointement avec l’Agence du Service civique, le projet « Volont’R » a pour objectif d’impliquer à la fois des jeunes français et de jeunes réfugiés dans le cadre des Services civiques. La Ligue de l’Enseignement a répondu à l’appel en accueillant sept jeunes afghans et soudanais âgés d’une vingtaine d’années, et autant de jeunes français désireux de s’impliquer dans une mission d’intérêt général pendant huit mois.

 

AUXERRE : Les panneaux réalisés par les jeunes pour rendre compte de cette riche expérience sont exposés aux Résidences Jeunes de l’Yonne jusqu’au 22 septembre.

Si pour les jeunes Français, cette action a été l’occasion de nombreuses découvertes, elle le fut plus encore pour les jeunes réfugiés. Ils avaient à leur programme huit heures par semaine d’enseignement du français dispensées par l’association CLEF ainsi qu’une journée par mois d’accompagnement vers un projet d’avenir professionnel et une formation citoyenne de six jours dans le cadre du Contrat d’Insertion Républicain.

Chacun des binômes formés d’un jeune français et d’un jeune réfugié a eu l’occasion de participer à plusieurs actions de bénévolat. Que ce soit lors du Festi Coccinelle, du festival Partir en livres, de l’Oxfam Trailwalker ou de la Marche verte.

Ils ont pu également visiter l’AFPA et se préparer à un job dating à la Mission locale ou encore découvrir la Micro-Folie.

 

 

L’un des moments forts fut la création d’une pièce de théâtre, sous la houlette de la compagnie « Tribu d’essence ».

Prendre la parole en public en français en surmontant l’émotion et le stress ne fut pas une mince affaire mais reste un moment privilégié d’ouverture aux autres.

Ces jeunes gens disposent à présent d’un petit bagage qui devrait leur permettre de poursuivre leur chemin : reprise d’études pour certains, projet professionnel pour d’autres. Kamal se dit intéressé par une formation de mécanicien, Zarwaly se verrait bien boulanger, tandis que Maëlyss se destine à une école d’éducateurs.

 

Claire CIUPA