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Crise sanitaire : les interventions médicales/chirurgicales non urgentes sont différées en Bourgogne Franche-Comté

 « Devant l’aggravation de la situation épidémiologique, les centres hospitaliers sont appelés à déprogrammer les activités médicales et chirurgicales qualifiées de non urgentes en Bourgogne Franche-Comté. Une stratégie qui permettra de mieux gérer la prise en charge des malades du coronavirus… ». « Devant l’aggravation de la situation épidémiologique, les centres hospitaliers sont appelés à déprogrammer les activités médicales et chirurgicales qualifiées de non urgentes en Bourgogne Franche-Comté. Une stratégie qui permettra de mieux gérer la prise en charge des malades du coronavirus… ». Crédit Photo : PIXABAY.

Après le Jura et la Saône-et-Loire, au début de la semaine, c’est toute la région Bourgogne Franche-Comté d’être impactée par la décision émanant de l’Agence régionale de Santé. L’aggravation de la situation sanitaire oblige les centres hospitaliers régionaux à déprogrammer les activités de soins non urgentes…

DIJON (Côte d’Or) : Il fallait s’y attendre. Deux jours après les territoires du Jura et de la Saône-et-Loire, c’est désormais toute la Bourgogne Franche-Comté qui est concernée par la décision prise par l’ARS, l’Agence régionale de Santé.

Conséquence : les établissements hospitaliers sont donc appelés à déprogrammer sine die les activités de soins tant en médecine qu’en chirurgie non urgentes. Seules seront maintenues en l’état les interventions qui exposeraient les patients à une perte de chance.

Une nouvelle qui n’a rien de surprenante face à la progression galopante de la pandémie depuis quelques jours. Ces déprogrammations favoriseront le redéploiement des ressources humaines et capacitaires ainsi libérées vers la prise en charge de l’afflux massive de patients atteints de la COVID-19.

Le directeur de l’ARS Pierre PRIBILE a ainsi prévenu les directions des établissements de santé publics et privés de cette stratégie.

Dans le concret, les établissements de santé sont confrontés à une hausse importante du nombre de patients dans les services de médecine comme de réanimation.

Selon toute évidence, le nombre de cas avérés devrait s’élever encore dans les quinze jours qui viennent. Le niveau 3 des plans de mobilisation des capacités hospitalières est donc enclenché pour faire face à la seconde vague épidémique…